Courrier des Retraités

Courrier des Retraités Le Courrier des Retraités est une r***e trimestrielle éditée par l’Union Française des Retrait

Et si cette année vous offriez un cadeau différent ?Faites le choix d'un abonnement à notre magazine le Courrier des Ret...
05/12/2024

Et si cette année vous offriez un cadeau différent ?
Faites le choix d'un abonnement à notre magazine le
Courrier des Retraités dont vous, vos proches et ou vos amis profiteront pleinement chaque trimestre. .
Voir le site www.courrierdesretraites.fr https://www.retraites-ufr.fr/
Pre-retraités, retraités dans le contexte économique et social venez nous rejoindre.. .Plus nombreux et plus forts nous nous ferons mieux entendre !... A bientôt et bonnes fêtes avec toute notre sympathie.

20/10/2024

14 octobre Le 2024, le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO), organisme dépendant de la Cour des comptes, a publié un rapport dans lequel il recommande de rogner les avantages fiscaux des retraités les plus aisés. Sur les deux points évoqués par le CPO, il apparait que les retraités sont déjà pénalisés et que le souci d’harmonisation concernant le taux de CSG et les 10% ne pourrait s’envisager que si des compensations leur étaient accordées. Citons-en deux :
- Supprimer la cotisation de 1% de maladie qui pèse sur les seules retraites complémentaires.
- Surtout, permettre aux retraités de déduire leur cotisation « mutuelle » de leur revenu imposable. Cette mesure aurait en outre l’avantage de réduire, sur ce sujet, l’écart existant avec les actifs qui, non seulement ont l’avantage que la moitié de leur cotisation est payée par leur entreprise et qui peuvent également déduire le solde de cotisation de leur revenu imposable.

Christian Bourreau Président Ufr-Retraites

la CFR a anticipé sur une rentrée parlementaire qui a débuté sur "les chapeaux de roues" en se manifestant auprès des dé...
17/10/2024

la CFR a anticipé sur une rentrée parlementaire qui a débuté sur "les chapeaux de roues" en se manifestant auprès des décideurs publics par l'envoi de courriers importants quant aux revendications qu'elle porte pour ses mandants dans ses instances de réflexions et de propositions.
Les quatre annexes jointes à la lettre concrétisent ces interventions préparées et formalisées grâce à la participation active de l'ensemble des composantes de la CFR.

17/10/2024

Le conseil d’administration de l’Agirc-Arrco a décidé de revaloriser les retraites complémentaires de 1,6 % au 1er novembre prochain. Le conseil a pris en compte l’évolution des prix à la consommation estimée par l’INSEE à 1,8 % pour l’année en cours. Il n’a pas utilisé la totalité de sa marge de manœuvre (coefficient de soutenabilité) de -0,4% en la limitant à -0,2%.

03/10/2024

Interview de Christian Bourreau, Président de l’UFR-rg sur le Pouvoir d’achat des Retraités sur radio RTL le 3 octobre 2024 à 12h50

30/09/2024

Votre retraite complémentaire Agirc-Arrco va augmenter le lundi 4 novembre. Mais de de combien ?.
Le conseil d'administration qui tranche la revalorisation annuelle doit se tenir le 15 octobre et consulter les prévisions de l’insee soit 2,1% d'inflation annuelle 2024 et 1,9% d'inflation annuelle hors tabac. Sur ces bases et la règle de calcul en vigueur, une augmentation décevante est attendue de moins de 2% pour les retraités.

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR74Après l’intermède des jeux, la vie habituelle reprend !Nous venons de vivre une pé...
21/09/2024

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR74
Après l’intermède des jeux, la vie habituelle reprend !

Nous venons de vivre une période qui restera dans nos mémoires. Tous rassemblés autour des exploits des sportifs venus du monde entier, nous avons mesuré la masse des efforts qu’ils avaient dû déployer pour obtenir le résultat qu’ils nous invitaient à regarder. Ceci était encore plus évident pour les handicapés et le regard que nous avons porté sur ces hommes et ces femmes, n’était pas chargé de commisération ou de pitié, mais simplement d’admiration.

A la fin de ces Jeux, la Flamme s’est élevée pour la dernière fois au-dessus de Paris et la vie habituelle revient. Au terme d’une longue attente, un nouveau Premier ministre a été nommé. Homme d’expérience, il a la réputation d’être un homme de conviction et un bon
négociateur comme il en a fait la démonstration lors du Brexit. Il en aura besoin car les problèmes qu’il devra affronter sont nombreux et divers, dans un contexte où les conseils des uns, les lignes rouges de certains autres et les exigences des autres ne lui laisseront aucun répit ni état de grâce. Ajoutons que les institutions financières européennes ou mondiales, sans parler des Agences de
notation, maintiennent un regard attentif sur la manière dont nous gérons nos affaires.

Une partie de la population est en souffrance. C’est tout d’abord le cas de ceux dont la faiblesse du revenu ne permet pas de vivre convenablement. C’est aussi le cas de ceux qui estiment que leur revenu ne rend pas compte des services qu’ils rendent la société et qui exigent une prompte revalorisation, agriculteurs, enseignants, soignants... La pression pour allouer des ressources sera grande, augmentant la difficulté à boucler le budget de la nation.

C’est sur son élaboration que la difficulté sera maximum. Le déficit public, déjà largement supérieur à la moyenne européenne et aux exigences auxquelles nous avons souscrit, devrait encore s’accroitre en 2024 et 2025, jusqu’à dépasser 6 % du PIB si des mesures drastiques ne sont pas prises. Or nous savons par expérience que couper des dépenses ou prélever de nouvelles recettes
n’ont jamais été effectuées dans la douceur. Le gouvernement n’aura pas le choix ; il devra y passer car le recours habituel à l’emprunt est de plus en plus périlleux : les intérêts augmentent, la charge de la dette qui en résulte (plus de 2 % du PIB) bloque toute possibilité de générosité budgétaire. Il sera donc difficile de dégager les ressources permettant de financer les investissements nécessaires pour faire face au défi du climat et de la mutation énergétique.

Dans un tel contexte, nous ne pouvons ignorer que des efforts seront nécessaires. Baisses d’avantages ou nouveaux prélèvements, nous aurons comme retraités à y participer comme l’ensemble de la population. Mais ceci ne sera acceptable que dans la clarté et à condition de ne prendre en compte que la faculté contributive des personnes et non leur appartenance à telle ou telle catégorie, retraités ou autres. C’est la ligne de conduite à laquelle nous entendons nous conformer. Par exemple, la non-indexation des pensions sur l’inflation serait inacceptable, mais une révision du barème de l’impôt sur le revenu pourrait être envisageable. Lorsque le programme du nouveau gouvernement aura été présenté, il deviendra possible d’être plus précis. Nous aurons l’occasion d’y revenir.

Christian Bourreau - Pierre Conti

18/09/2024
17/09/2024

Seniors, personnes handicapées ou modestes bénéficient d'une exonération automatique de la taxe foncière. Si l'administration fiscale omet d'y procéder et envoie un avis d'impôt, il faut faire une réclamationau service des impôts des particuliers, dont les coordonnées sont mentionnées sur l'avis d'impôt de taxe foncière afin d'obtenir un dégrèvement.Attention, l'exonération ne porte pas sur la taxe d'enlèvement d'ordures ménagères qui figure sur l'avis d'impôt de la taxe foncière.

16/09/2024

Une pension de réversion plus élevée que prévu (+11%) attend certains bénéficiaires s'ils réunissent trois conditions.
La première, c'est d'avoir l'âge requis pour obtenir une retraite à taux plein (67 ans). La seconde, "c'est d'avoir liquidé toutes ses pensions de retraite, pour les polypensionnés qui ont cotisé à plusieurs régimes de retraite au cours de leur carrière". La dernière, c'est de ne pas toucher plus de 976,26 euros par mois au titre de toutes ses pensions (pensions de retraite de base et complémentaires, pensions de réversion et majorations). Les montants retenus sont ceux des trois mois qui précèdent le début de la majoration. Lorsque les personnes y sont éligibles, la majoration est attribuée à compter du 1er jour du mois qui suit l'âge d'obtention du taux plein (le taux maximum de 50%). La dernière, c'est de ne pas toucher plus de 976,26 euros par mois au titre de toutes ses pensions (pensions de retraite de base et complémentaires, pensions de réversion et majorations). Les montants retenus sont ceux des trois mois qui précèdent le début de la majoration. Lorsque les personnes y sont éligibles, la majoration est attribuée à compter du 1er jour du mois qui suit l'âge d'obtention du taux plein (le taux maximum de 50%). Cette majoration est au maximum égale à 11,1% du montant brut de la pension de réversion. Pour autant, "étant donné la complexité du calcul, que même les professionnels ont du mal à comprendre, il est plus sage de demander à sa caisse de retraite de vérifier que la majoration est bien appliquée.

11/09/2024

Si la dernière revalorisation de la pension de base, de 5,3% en janvier dernier, a été très avantageuse, les retraités sont plutôt perdants sur le long terme face à l'inflation. La preuve en chiffres, avec la dernière livrée statistique de la Cnav.
« En 2023, les retraites ont été revalorisées de 0,8%. En 2022, les retraites avaient été revalorisées de 5,1% suite à la reprise de l'inflation en 2022 et 2023 (5,9% et 3,7%). Ces fortes évolutions contrastent avec celles précédemment observées », lit-on dans le
dernier recueil statistique de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav). « Entre fin 2002 et fin 2021, les taux de revalorisation de la pension au régime général variaient selon les années entre 0% et environ 2%, tandis que les taux d'inflation oscillaient entre 0% et près de 3%. »
« Entre fin 2003 et fin 2023, les pensions des retraités du régime général ont été revalorisées de 29,8% et l'inflation a été de 39% »

10/09/2024

Majorer les petites pensions était une des mesures phares de la réforme des retraites de l’an passé. Un très grand nombre de retraités attendaient l’application sonnante et trébuchante de ce dispositif. Ce sera bientôt chose faite.

09/09/2024

En ce début de mois, la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) a mis en ligne sur son site internet deux nouvelles circulaires :
• L’une sur l’âge légal et la durée d’assurance requise depuis l’entrée en vigueur de la réforme des retraites au 1er septembre 2023 ;
• L’autre sur la retraite anticipée pour inaptitude au travail.
Découvrez dans cet article les nouvelles précisions apportées par ces deux textes, qui annulent et remplacent deux précédentes circulaires publiées fin 2023.

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR73Les retraités et la politiqueLa lecture attentive de la presse écrite et l’écoute ...
28/06/2024

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR73
Les retraités et la politique
La lecture attentive de la presse écrite et l’écoute active des joutes verbales qui s’échangent sur les médias audiovisuels nous interrogent sur la relation ambiguë que les Français ont avec leurs retraités. Et partant les retraités avec la politique.

On sait que les partis politiques aiment bien courtiser ces citoyens pétris d’une sagesse attribuée à leur âge et à leur expérience tirée des aléas de la vie. Toutes les études montrent que les retraités votent plus que toutes les autres catégories socio-professionnelles. Ils forment le gros des cohortes d’électeurs faisant sagement la queue devant les bureaux de vote. Selon les journalistes politiques ils seraient aussi un peu plus conservateurs dans leur choix que la moyenne. Comment s’en étonner : le passage à la retraite entraîne bien des changements significatifs qui fragilisent les individus, comme le niveau des revenus, un risque accru d’isolement sans parler des diverses pathologies qui fragilisent les personnes. Quoi de plus naturel que de se regrouper autour des "gouvernants", donnant de ce fait un reflet légitimiste au vote des retraités, quelle que soit d’ailleurs la couleur politique des dirigeants.

Mais on assiste aussi de plus en plus souvent à des prises de position incongrues, venant principalement de journalistes très créatifs, voyant dans la masse des retraités la mine d’où on pourrait extraire les financements magiques pour redresser les finances publiques. Et ils ont l’audace de traiter les retraités de nantis ! Les réseaux sociaux et certains partis politiques véhiculent ainsi toutes sortes de postures anti retraités qui ont de quoi émouvoir les retraités et interpellent les non retraités qui "gobent" tout. Et bien entendu le relais du monde politique ne demande qu’à embrayer sur ces pistes si faciles et qui pourraient rapporter gros sans demander des efforts à tous.

Bref, vous l’aurez compris, la chasse aux retraités est lancée par tous ceux qui n’ont pas le courage politique de dire la vérité crue aux Français sur les graves faiblesses des finances publiques. Et quand c’est le gouvernement qui tient lui-même ce type de propos c’est bien sûr plus que troublant. Il suffirait de rappeler à toutes ces personnalités politiques la fable de la Cigale et la Fourmi pour les ramener sur terre. Mais nous savons que ça ne suffirait pas.

Donc les retraités que nous sommes doivent être plus vigilants que jamais lorsqu’ils remplissent leur devoir électoral. Au moment de choisir son bulletin il est vraiment de plus en plus urgent de se demander qui défend vraiment les droits des retraités. Citons bien sûr en premier nos Associations, Fédérations et notre Confédération. Mais nous savons que ce n’est pas suffisant. Car nous manquons toujours de relais solides avec le monde politique. Et les discours entendus montrent bien ce manque de prise en considération.

Le paradoxe veut que ce soit en pleine période où nous sommes potentiellement plus puissants que jamais en termes de nombre de votants que nous subissions ces attaques, que d’aucuns pourraient légitimement qualifier "d’âgisphobie".

Mais surtout ne nous privons jamais du plaisir de voter, et de voter pour celles et ceux qui défendront le droit des retraités à être comme ils sont et à respecter leurs droits à une retraite correspondant aux droits acquis pendant une longue vie de travail.

Nos statuts nous interdisent fort heureusement de prendre des positions ou des postures politiques et c’est tant mieux pour la quiétude de nos diverses assemblées délibératives. Sachons donc décrypter dans les promesses des partis celles qui nous reconnaissent comme des citoyens dignes et méritant de continuer à incarner la sagesse que la vie nous a enseigné à respecter avant tout.

Christian Bourreau - Pierre Conti
Editorial Courrier des Retraités N°73

Ah, cette dette !!!  Elle monte inexorablement. 3 000 Md€, plus d'un an de Produit Intérieur Brut (PIB. Jusqu'où montera...
04/05/2024

Ah, cette dette !!! Elle monte inexorablement. 3 000 Md€, plus d'un an de Produit Intérieur Brut (PIB. Jusqu'où montera-t-elle. Faut-il s'inquiéter ? Cela mérite d'être regardé sous trois angles différents : son origine, sa gestion et son impact sur la politique budgétaire

Origine de la dette
Elle résulte des déficits publics que la France accumule, année après année, depuis 50 ans. Pour éviter le déficit, les cousins YAKA et FOKON ont leur recette. Il suffit de baisser les dépenses dit l'un, mais les pouvoirs publics, soucieux de la prochaine élection, refusent d'identifier les secteurs qu'ils pourraient priver de la manne qui les fait vivre et dont ceux-ci dénoncent même l'insuffisance. L'autre recommande d'augmenter les recettes, mais les pouvoirs publics, confiants dans une reprise de la croissance,hantés par le souvenir des Gilets jaunes s'engagent régulièrement au contraire à refuser de recourir à l'impôt.
Il suffit donc d'emprunter. Le crédit de la France, protégée par l'Euro, reste bon et l'Agence France Trésor n'a pas difficulté à lever les emprunts qu'elle sollicite.Cette solution de facilité a toutes les chances de perdurer aussi longtemps que la note de la France n'aura pas été dégradée et que les taux d'intérêt resteront sous contrôle.

Gestion de la dette
Pour conserver la confiance des prêteurs, la France doit au minimum respecter deux contraintes :
Rembourser les emprunts arrivés à échéance

Comme le pays est un déficit, il n'a pas les moyens de les rembourser et il est donc conduit à augmenter ses demandes sur le marché. On appelle cela "faire rouler la dette". Sans incidence sur le montant de la dette, ceci se déroule régulièrement et, en 2024, avec le déficit de l'année, la France sera ainsi conduite à devoir emprunter quelque 300 Md€.
Payer les intérêts convenus sur l'ensemble des emprunts souscrits
C'est l'exigence minimum du prêteur et l'emprunteur doit s'exécuter s'il veut conserver l'espoir de trouver des prêteurs. Ces paiements constituent la charge de la dette. Acquittée chaque année, elle entre dans le budget où elle constituera en 2024 l'un des principaux postes avec 52,2 Md€.

La charge de la dette dans le budget
Là, un phénomène curieux se manifeste. Si les taux d'intérêt des nouveaux emprunts sont inférieurs à ceux des emprunts qu'ils remplacent, le montant de la charge de la dette diminue. Nous avons connu cette situation quasi miraculeuse lorsque les taux étaient faibles, voire négatifs. Mais cette période est révolue et certains imaginent que la charge de la dette pourrait rapidement atteindre, voire dépasser 70 Md€. Le cauchemar budgétaire se renforce : comment faire face à cette dépense supplémentaire dans un budget déjà déficitaire alors qu'il faudrait en outre trouver des ressource pour financer les investissements requis pour le climat, la défense, les transitions énergétiques et industrielles, … ???

Conclusion
En Europe, affichant le 5ème déficit public et porteuse de la 3ème dette publique après l'Italie et la Grèce, la France est loin d'être en situation favorable, d'autant moins que de nombreux pays ont réussi à réduire, qui son déficit ou qui sa dette, voire les deux. Nos voisins laissent clairement entendre que la voix de la France serait plus crédible si elle savait mieux tenir ses comptes.
Deux agences de notation ont maintenu la note de la France, procurant ainsi un peu de répit, mais deux échéances nous attendent : le résultat des élections européennes et la décision de la troisième agence de notation à la fin du mois de mai.

Gageons que lorsqu'elles seront derrière nous, l'attention se portera sur l'élection présidentielle de 2027 et les programmes des candidats vont se multiplier.

Soyons attentifs, restons calmes et méditons le conseil donné par Jean de La Fontaine au corbeau de la fable.

Eugène Masson

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR72Ce sera arrivé demain. Et alors ?Le futur se construit peu à peu et l’échéance ann...
18/03/2024

ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR72

Ce sera arrivé demain. Et alors ?

Le futur se construit peu à peu et l’échéance annoncée, catastrophique ou non, est précédée de signes qu’il faut savoir identifier, analyser pour prendre les mesures pouvant faire mentir la révision, en réduire la nocivité ou s’adapter. Mais ces mesures sont souvent difficiles, remettent en question nos habitudes et exigent que l’on y consacre des moyens qu’il faudra puiser ailleurs.
Mais où ?

Demain est un terme assez imprécis, ce qui n’empêche personne, prophète, futurologue, statisticien, expert des sondages… de nous le décrire, souvent avec force détails. Tout cela est fort utile, mais occulte qu’il est possible d’éviter que l’inéluctable ne se produise. Un seul exemple : on a cru longtemps que la destruction de la couche d’ozone de la stratosphère qui protège la planète de certains rayonnements solaires était inscrite dans le futur. Mais, alertée par cette perspective, l’humanité a réagi en contrôlant l’émission des gaz destructeurs de l’ozone et le trou se résorbe.

Demain, les élections présidentielles, en France et aux Etats-Unis seront derrière nous : les électeurs se seront prononcés. En France, les sondages annoncent comme possible l’arrivée du RN, un parti dont des homologues en Europe sont déjà au pouvoir et constituent un avant-goût de ce qui pourrait se produire. Qu’on s’en réjouisse ou non, le signe est clair, on est prévenu.

Aux Etats-Unis, les sondages donnent Donald Trump comme probable candidat et possible président. Bien sûr cela concerne les Américains et nous n’y pouvons rien, mais cela aurait-il des répercussions chez nous ? En Europe ? Dans le monde ?

Demain, la dette publique, en France et dans le monde aura atteint un niveau qui exigera - pour son simple service - sans parler de son remboursement, des montants tels qu’ils risquent d’empêcher les Etats de conduire leur politique budgétaire sans devoir restreindre les moyens disponibles pour d’autres priorités : éducation, santé…

Demain, il devrait y avoir 1,3 personne en emploi pour un retraité, alors qu’il y en avait 1,79 en 2023 et 2,1 en 2002. Cette évolution de la démographie résulte de l’augmentation de l’espérance de vie et de la baisse de la natalité. Elle a une incidence forte sur l’équilibre de notre système de retraite.

Il est certes possible de modifier les paramètres du système, mais la procrastination conduit à faire trop peu, trop t**d et dans la douleur. Les mesures pour modifier ce ratio ont toujours été prises t**divement, tant la population était réticente à accepter le changement.Souvenons-nous de la dernière réforme des retraites.

Demain, la température de la planète aura progressé de 1,5 °C, ou 2°, ou davantage. Nous savons mesurer scientifiquement cette montée de la température et d’ores et déjà, cyclones, tempêtes, et inondations, plus fréquents et plus graves, montrent ce qui se prépare. Un ancien président a dit : “La planète brûle et nous regardons ailleurs”. Est-ce sage ?

Et alors ?
Ne rêvons pas. Hier ne reviendra pas et vivre dans la nostalgie ne va pas nous aider à nous situer dans le monde qui vient. Il ne s’agit pas de vivre sans souvenirs, ils sont là et nous sont chers, ni de tomber dans un pessimisme plombant. Agissons aujourd’hui en nous préoccupant :

• D’abord de nous-mêmes : Sommes-nous attentifs à notre santé, veillant à notre alimentation et à notre état général ? Où vivrons-nous demain ? Avons-nous pensé à préparer notre départ ? Avons-nous rédigé nos directives anticipées ? Un testament ? Que deviendra celui ou celle qui partage notre vie ?
• De nos engagements : politiques, syndicaux, associatifs, ils font partie de notre vie. Ne nous réfugions pas dans la solitude en les abandonnant. Ils nous ont aidés, faisons qu’ils continuent d’aider ceux qui nous suivent.

La vie continue, faisons en sorte de l’apprécier et d’y conserver notre place. Terminons par une citation de Sénèque (1) : “Ce n’est pas la difficulté qui fait que l’on n’ose pas, mais c’est de ne pas oser que vient toute la difficulté”.

Christian Bourreau - Pierre Conti
ÉDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR72

EDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR71Quand les retraités ne reconnaissent plus leur retraite ...Le fil rouge de cet édi...
20/12/2023

EDITORIAL COURRIER DES RETRAITES CDR71
Quand les retraités ne reconnaissent plus leur retraite ...
Le fil rouge de cet éditorial découle de la lecture régulière des divers courriers reçus par nos deux Fédérations en provenance de personnes en difficultés soit pour obtenir la liquidation de leur retraite soit pour comprendre le niveau de leur pension ou s’étonner de l’évolution du montant versé sur leur compte en banque !
En ce qui concerne le parcours du dépôt de dossier pour liquider sa retraite et la il n’existe pas de solution générale et la méconnaissance des ayant droit est assez partagé. On peut regretter que les employeurs ne jouent plus leur rôle lors du départ en retraite pour guider les impétrants lors des premières étapes. Mais comme de plus en plus souvent le rôle de dernier employeur est tenu par « Pôle emploi », les difficultés ne peuvent que s’accroître. Il est pourtant plus efficace de recommander le recours systématique aux agences du CICAS (qui signifie Centre d'Information et de Coordination de l'Action Sociale), mis en place initialement par l'ARRCO en 1971 pour informer les personnes proches de l'âge de la retraite sur leurs droits à la retraite complémentaire ARRCO, AGIRC et IRCANTEC et pour les aider à constituer leurs dossiers d'évaluation pour calculer la retraite et préparer proprement la demande de liquidation de retraite complémentaire. Le recours anticipé à ces services permet de mieux estimer son montant de retraite et donc de s’y préparer. Nous rajouterons ici que certaines associations de retraités de nos Fédérations ont mis en place un service dédié qui réalise déjà cette phase initiale d’estimation des dates et des montants pour les futurs retraités qui les rejoindront bientôt grâce à ce service sur mesure. En effet c’est un excellent argument de recrutement des adhérents pour les Associations qui en ont les moyens...
Une autre catégorie de réclamation porte sur l’incompréhension du niveau de pension en valeur absolue, une fois la pension liquidée ! L’absence d’anticipation ou la méconnaissance des règles de cotisation et de détermination des futures pensions ne permettent pas toujours de pouvoir répondre efficacement à ce type de réclamation.
Enfin, les autres incompréhensions récurrentes qui nous sont adressées concernent les ajustements du niveau des versements intervenant en cours d’année. La CFR et nos Fédérations informent correctement les Associations pour anticiper les ajustements de la retraite de base ou des complémentaires. De plus les ajustements liés aux caisses de retraite sont normalement accompagnés d’un battage médiatique suffisant sauf que bien entendu, ni les taux, ni les dates d’applications de ces ajustements ne sont coordonnées. En fait l’irritation des retraités provient uniquement des ajustements fiscaux qui s’appliquent comme conséquence des déclarations de revenus. En effet chaque année, à la fin de l’été, suite à la déclaration des revenus de l’année précédente, l’administration fiscale fixe, si nécessaire, le nouveau taux du prélèvement à la source dû sur les pensions de retraite, à la hausse comme à la baisse, pour les retraités imposables bien entendu.
Le manque de transparence du paiement des pensions par l’absence d’émission d’un bulletin de pension comparable à un bulletin de paie ne facilite certes pas la compréhension. Mais la numérisation croissante des flux d’informations ne facilite pas la transparence des informations.
En conclusion de ces constats, nous devons reconnaître que nos Fédérations sont donc bien considérées comme des corps intermédiaires pour apporter aide et assistance à des personnes retraitées souvent désorientées et qui cherchent désespérément des explications à leur situation personnelle.
Essayons donc de ne pas les décevoir !

Christian Bourreau / Pierre Conti

Adresse

20/22 Avenue De Choisy
Paris
75013

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Courrier des Retraités publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Courrier des Retraités:

Partager

Type