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Journal Horiya Le journal HORIYA est la voix du collectif des victimes de l'attentat du Café de Paris. C'est aussi la voix de la justice.
(1)

Il se veut le porte-voix des opprimés de la nation djiboutienne sans distinctions, dans la quête de la justice !

  EDITION 4 LA CONFÉRENCE !
06/10/2023

EDITION 4 LA CONFÉRENCE !

4IEM Commemoration de l' atentat de Paris - 27 Septembre 1990 Bruxelles - BelgiqueLA COMMUNAUTE DJIBOUTIENNE DE BRUXELLESPresent :UUDR, ARD, MODEL, FPC, FRUD...

06/10/2023

4IEM Commemoration de l' atentat de Paris - 27 Septembre 1990 Bruxelles - BelgiqueLA COMMUNAUTE DJIBOUTIENNE DE BRUXELLESPresent :UUDR, ARD, MODEL, FPC, FRUD...

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24/09/2023

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The Gadabursi community in Canada remember the Café de Paris Crackdown by the Djibouti regime 32 years after.

24/09/2023

30 SEPT !
VENEZ NOMBREUX !

    C'est officielle !!!L'attentat du café de Paris est enfin reconnu par les autorités françaises !En plein preparatifs...
31/05/2023

C'est officielle !!!
L'attentat du café de Paris est enfin reconnu par les autorités françaises !

En plein preparatifs de la commémoration pour la 4ieme année consécutive de la mémoire des victimes du café de Paris, nous réitérons notre quête de justice à l 'endroit des autorités djiboutiennes afin de faire face à leurs responsabilités et de rendre enfin une vraie justice aux victimes et à leurs familles.

Cette quête de justice continuera aussi longtemps que le drapeau national flottera aux dessus de nos têtes !

Le

https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1133073747636658&id=100028021313552

Décret du 7 mars 2023 portant attribution de la médaille nationale de reconnaissance aux victimes du terrorisme

Le massacre d'ArhibaLe 18 décembre 1991, une date marquée au sang dans notre pays. Un jour où une cinquantaine d'innocen...
18/12/2021

Le massacre d'Arhiba

Le 18 décembre 1991, une date marquée au sang dans notre pays. Un jour où une cinquantaine d'innocents ont été massacré pour la raison d'État et dont nous avions tous été complices avec notre silence, grâce à notre mémoire sélective qui veut hisser les morts de notre clan au rang des martyrs et d'ignorer la souffrance des autres.

"Le sang appelle au sang" dit-on, si la main du criminel n'est pas saisi et mis hors d'état de nuire. Hélas, à Djibouti, elle sévit encore. Elle bâillonne, emprisonne, exile et sans états d'âmes tue en silence. Ces victimes, nous ne les oublions pas, mais aussi ceux du Café de Paris, de Buldhuqo et bien d'autres tragédies.

Inalilah wa ina ilayhi rajicun.

L'édition du mois de novembre du journal.Bonne lecture.
07/11/2021

L'édition du mois de novembre du journal.
Bonne lecture.

Pourquoi maintenant ?Pourquoi pas ! Mais pourquoi pas ! Ainsi nous répondons à tous ceux que la demande de justice gêne ...
26/09/2021

Pourquoi maintenant ?

Pourquoi pas ! Mais pourquoi pas ! Ainsi nous répondons à tous ceux que la demande de justice gêne et qui, au lieu de respecter la mémoire des victimes, se cachent derrière l'image d'un rassembleur effarouché telle une vierge.

Pourquoi pas ! L'affaire du café de Paris reste impuni depuis 31 ans. Elle est inscrit au registre des droits humains sciemment bafoués, particulièrement dans le chapitre du génocide. Les tortionnaires courent toujours et sont derrières les mauvaises langues qui tentent de minimiser les conséquences de l'attentat du café de Paris. Oui, en tentant de tirer le débat vers une vulgaire affaire tribale, ils veulent gommer un crime d'État.

Pourquoi pas ! Puisqu'un crime reste un crime tant qu'il n'est pas élucidé et que les victimes dédommager, même si la reconnaissance et le jugement des criminels suffisent à apaiser les âmes tourmentées des victimes.

Pourquoi pas ! Puisque le crime d'État est celui qui touche tout le monde, toutes les communautés du pays. Ce crime a laissé derrière lui un garçon français décédé et dix-sept blessés. Mais au-delà, l'acharnement de la machine d'État sur une communauté a fait plus de victimes que l'attentat lui-même. Un crime reste un crime qui que ce soit la victime et l'humanité et la religion nous demande de se désolidariser de celui qui l'a commis. Ceux qui se demandent pourquoi maintenant, nous leur demandons : quand alors ? Quand les tortionnaires auront tous disparus et qu'il n'y aura personne à juger ?

Pourquoi maintenant ? Et pourquoi pas ! Il était temps hier, il est temps aujourd'hui et il sera encore temps demain. Nous serons là à réclamer justice pour les victimes et toutes les victimes des exactions de l'appareil d'État tant qu'il y aura un seul homme épris de justice sur Terre !

Et une dernière fois, pourquoi pas, puisque tout ce que demande les victimes et leurs familles est la justice. Si vous dites que ce crime est fictif, alors ouvrez une dossier d'instructions pour les dizaines le petit français mort et les dizaines de blessés, enquêtez sur les centaines d'hommes, de femmes et d'enfants arrêtés. Pourquoi les avoir arrêter ? Pourquoi les avoir spoliés de leurs biens ? Pourquoi les avoir déportés ? Jugez cette affaire et que le monde sache le faux du vrai. Chiche !

Justice et Vérité.
Le Collectif des Victimes de l'attentat du Café de Paris
CVCP
www.cvcp-djibouti.com

Témoignage d’une rescapée de l’enfer de l'attentat du Café de Paris.Comme convenu, cher Collectif, je vous ai envoyé le ...
26/09/2021

Témoignage d’une rescapée de l’enfer de l'attentat du Café de Paris.

Comme convenu, cher Collectif, je vous ai envoyé le témoignage vocal d’une jeune femme dont le père, 2 oncles et 2 cousins (mineurs à l’époque des faits) ont été massacrés à Guestir en 1994 soit bien après le Café de Paris.

Pour les témoignages, j’ai demandé à des survivant(e)s, mais aucun ne veut parler. J’ai été rendre visite à un vieil homme, soixante-dix ans à peu près, qui s’est enfermé dans un mutisme depuis les tortures et dont l’un des fils est mort des suites de sévices.
Plusieurs sont morts dans une solitude absolue.

Donc, personne (parmi celles que j’ai vues) à Djibouti n’est prêt à témoigner soit par peur des représailles ou parce qu’elles ont en gardé un tel traumatisme qu’il est impossible de pouvoir les convaincre.

Mais nous, les enfants de ceux qu’on a torturés, violentés, violés, humiliés, ostracisés, spoliés, battus à mort, nous sommes là et nous pouvons apporter notre pierre à l’édifice de la reconnaissance de ce que nous pouvons appeler un génocide.

Car si l’on reprend la définition stricto sensu du Larousse, le génocide est « un crime contre l’humanité tendant à la destruction de tout ou partie d’un groupe national, ethnique, racial ou religieux ».

Cher collectif, je suis sûre que vous avez pris en compte, 2 points importants :

1. L’institutionnalisation de ces crimes et

2. la période durant laquelle ils ont été perpétrés qui s’écoule à partir des lendemains de l’indépendance jusqu’à aujourd’hui.

Le génocide n’est donc pas une incidence du Café de Paris, il lui est bien antérieur et postérieur.

Mon témoignage ne se basera donc pour l’instant que sur ces 2 points.

Tous ces crimes, injustices, discriminations se sont généralisés de manière exponentielle avant le Café de Paris mais l’attentat marque à mon humble avis le feu vert du pouvoir de l’époque commettre leurs exactions tranquillement au vu et au su de tout le monde et sans en être empêchés le moins du monde. Je me souviens que le journal de l’époque tel la Radio des Mille Collines avait annoncé l’arrestation des auteurs et mentionné la tribu d’appartenance de ces derniers.

Je me souviens bien en 1988, quand certains matins, après le petit-déjeuner, nous nous apprêtions à partir à l’école que nous devions enjamber des dizaines et des dizaines de corps allongés à même le sol (hommes, femmes, enfants, vieillards…) dans la cour, et aujourd’hui encore, il m’arrive d’associer chaque odeur de brûlé à ces images de corps ensanglantés.

Je me rappellerai toujours le regard de certains d’entre les enfants qui voulaient nous accompagner à l’école. C’est arrivé plusieurs fois que durant notre sommeil des familles entières arrivent chez nous. Elles s’étaient enfuies, laissant leurs boutiques, leurs maisons, leurs vêtements à Balbala car elles avaient été attaquées durant ces nuits. Et de la pire de manière, les boutiques, les biens et les maisons appartenant aux Gadaboursi étaient incendiées et systématiquement prises pour cibles. Ceux qui le pouvaient, fuyaient en ville se réfugier chez de la famille ou des amis, et d’autres n’ont pas eu cette chance.

En règle générale, et c’est pour cela que je parle d’institutionnalisation, l’éradication des Gadaboursi des postes clés de l’administration, de la vie économique, de l’armée et même de l’éducation avait été programmée et préméditée. Ces discriminations touchaient même les enfants puisque les bourses offertes par les gouvernements canadiens ou français aux meilleurs élèves du lycée se volatilisaient subitement dès lors que l’enfant bénéficiaire n’était pas Issa.

Cher collectif, vous êtes la voix des sans voix. Vous devez dénoncer également ce qui se passe maintenant, en 2021, que ces discriminations continuent d'être commises.

Si vous observez la population carcérale sans jugement ni condamnation, ni preuves, que ce soit à Gabode mais aussi dans les centres de détention, commissariats, Nagad…Vous vous rendrez compte que la majorité des détenus ne viennent que d’une seule tribu. Les Gadaboursi.

Dans l’administration, des réalités similaires, les meilleurs agents, cadres, sans poste, sans salaire ou sans régularisation encore des Gadaboursi !

Le pire dans tout cela, c’est le négationnisme d’État, car en effet, le système est toujours en vigueur et certains des tortionnaires sont encore bien vivants ! Et pour les jeunes générations, ce génocide n’a jamais existé, mais que dire de ceux qui l’ont perpétré, qui sont encore de ce monde et qui le nient ?

Je ne parle même pas (car ce serait trop long) de toutes les injustices quotidiennes liées au simple fait d’appartenir à la tribu des Gadaboursi. De tous ces enfants, certains extrêmement brillants, à qui l’on vole tout espoir d’une vie académique à la mesure de leurs génies ! De tous les officiers, tous avec des formations prestigieuses, qu’on a volontairement cassés mis au trou ou forcés à l’exil.

Un génocide a réellement eu lieu. Il ne s’agit pas que de 300 personnes arrêtées et torturées comme le témoignage vocale de cette jeune orpheline que je vous ai envoyé : il y a eu beaucoup de déportations et de crimes du côté de Guestir.

Je vous remercie de porter nos voix, pour nous les enfants, mais pour tous ceux qui sont encore parmi nous (mais morts à l’intérieur) et tous ceux qui sont partis trop tôt.

Nous recherchons la reconnaissance par l’État Djiboutien des exactions commises à l’encontre de notre communauté et in fine que les coupables soient traduits en justice. Ni oubli, ni pardon... Nous, les victimes de l'attentat du Café de Paris, réclamons : Justice et Vérité.

Je reste confiante en l’avenir car au-delà de la justice des hommes, il y a la justice divine, la meilleure et la plus équitable, et Quel Meilleur Juge.

ALLAH MAHAD LEH

24/09/2021
23/09/2021

Le appelle à la participation de la manifestation-conference prévue ce samedi 25 septembre à Paris.
Nous vous attendons très nombreux !
Bonne écoute !!!

Tout est prêt pour la conférence du 25 septembre pour la commémoration du 31eme anniversaire de l'attentat du café de Pa...
21/09/2021

Tout est prêt pour la conférence du 25 septembre pour la commémoration du 31eme anniversaire de l'attentat du café de Paris. Venez nombreux, l'entrée est gratuite.

Journal Horiya mois de septembre. Vous pouvez télécharger en PDF sur le site www.cvcp-djibouti.com la section du journal...
16/09/2021

Journal Horiya mois de septembre. Vous pouvez télécharger en PDF sur le site www.cvcp-djibouti.com la section du journal.
Partagez et bonne lecture !

Quand une dictature ou l'on cultive le culte de la personnalité admet à demi-mot qu'il existe un grain de poussière, c'e...
14/09/2021

Quand une dictature ou l'on cultive le culte de la personnalité admet à demi-mot qu'il existe un grain de poussière, c'est qu'une tornade de sable est en train de souffler.
Prenez vos precautions.

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