Nicolas Teterel

Nicolas Teterel Journaliste
(28)

12/03/2024

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12/03/2024
Avec 55 % des voix, Javier Milei devient le président de l’Argentine. 40 ans après la dictature des généraux, c’est un p...
20/11/2023

Avec 55 % des voix, Javier Milei devient le président de l’Argentine. 40 ans après la dictature des généraux, c’est un populiste ultralibéral niant les crimes de la dictature qui l’emporte.

Qui est Javier Milei ?

Le site du World Economic Forum nous apprend qu’il s’agit d’un économiste ayant fait carrière du côté de la HSBC, une banque britannique appartenant au top 10 mondial.

Il a travaillé comme économiste pendant 13 ans pour le milliardaire argentin Eduardo Eurnekian. C’est grâce à lui que le « Zelensky argentin » a pu coloniser l’espace médiatique. D’après le cabinet de conseil « Ejes de Communicación », il fut par exemple l’économiste le plus invité en 2018.

Sa fascination (feinte ou non) pour le judaïsme s’explique probablement par le fait que son mécène Eduardo Eurnekian est juif. D’où également son intention de déplacer l’ambassade d’Argentine en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem.

Concernant la politique étrangère, M. Milei ne cache pas vouloir s’aligner sur les États-Unis et rompre les relations diplomatiques avec la Russie, la Chine et même le Brésil. Adieu donc au club des BRICS qui tendait ses bras.

Sur le plan économique, M. Milei est un libertarien pur et dur. Il incarne le dégagisme, le laissez faire économique et la réduction drastique de la taille de l’État. Sous sa présidence, le nombre de ministères passera de 18 à 8.

L’un de ses slogans « Qu’il s’en aille tous ! » est un pied de nez aux partis socialistes latino-américains qui avaient le même slogan il y a 15 ans. « Viva la libertad, carajo ! » (Vive la liberté bo**el !) en est un autre.

Pro Bitcoin ?

Aucune mention du bitcoin dans son programme politique. La seule fois que Javier Milei en a parlé fut à cette occasion :
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Avec 55 % des voix, Javier Milei devient le président de l’Argentine. 40 ans après la dictature des généraux, c’est un populiste ultralibéral niant les crimes de la dictature qui l’emporte.

Tour d’horizon de l’industrie du bitcoin. Comment Marathon, Riot, Core Scientific, CleanSpark et consorts se débrouillen...
18/11/2023

Tour d’horizon de l’industrie du bitcoin. Comment Marathon, Riot, Core Scientific, CleanSpark et consorts se débrouillent à l’aube du halving ?

Hausse du bitcoin VS hausse du hashrate

Les mineurs de bitcoins ont de nouveau pu profiter d’une bouffée d’oxygène le mois dernier, le BTC gagnant plus de 33 %.

Les gains obtenus grâce à l’appréciation du bitcoin ont toutefois été légèrement rognés par l’augmentation du hashrate. Ce dernier continue de battre des records à l’approche du halving.

Les mineurs poussent leurs vieux ASIC au maximum avant qu’elles ne soient plus rentables. D’autant plus qu’une nouvelle génération d’ASIC arrive avec le S21 de Bitmain et le nouveau venu Teraflux.

Résultat, la difficulté à miner s’est élevée de plus de 9 % en octobre, après une hausse moyenne de près de 4 % par mois depuis le début de l’année.

Les mineurs côtés en bourse ont collectivement miné 5 643 BTC (Hive non inclu). Certains ont vendu tout ou partie de leur production, voire plus. En tout, 5 858 BTC ont été vendus en octobre, soit 104 % de la production.

Seule une poignée de mineurs sont parvenus à mettre en réserve une partie de leur moisson. Marathon a pu mettre de côté 33 % de ses 1202 BTC minés. Suivent BitFarms (14 %), Cleanspark (11 %), Sato (8 %) et Riot (4 %).

Voici un tableau récapitulatif des principales métriques opérationnelles pour chaque mineur :
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Tour d’horizon de l’industrie du bitcoin. Comment Marathon, Riot, Core Scientific, CleanSpark et consorts se débrouillent à l’aube du halving ?

La banque d’investissement Natixis pense que la Banque centrale européenne devra redémarrer le Quantitative Easing (QE)....
17/11/2023

La banque d’investissement Natixis pense que la Banque centrale européenne devra redémarrer le Quantitative Easing (QE).

Vers une réouverture du QE dans la zone euro ?

Tel est le titre d’une note de recherche publiée par Patrick Artus le 13 novembre. « QE » est l’abréviation de Quantitative Easing. Cet ésotérisme linguistique de banquier signifie faire tourner la planche à billets.

L’introduction du papier va droit au but :

« Dans le scénario pessimiste dans lequel la progression de la productivité restera faible dans la zone euro, la croissance sera insuffisante dans les prochaines années pour faire reculer visiblement le déficit public en France, en Espagne et en Italie. Pour éviter le retour d’une crise de soutenabilité de certaines dettes publiques, la BCE pourrait alors être obligée de ré-ouvrir le QE. »

Pour le directeur de la recherche chez Natixis, « si la productivité du travail ne se redresse pas, la croissance potentielle sera faible ». Et « le fait que le taux d’intérêt réel soit supérieur à la croissance potentielle » se traduira par des déficits publics importants.

« Étant donné la faiblesse de la croissance et le niveau [élevé] des taux d’intérêt, il sera très difficile d’assurer la soutenabilité de la dette publique. La France, l’Espagne et l’Italie vont par conséquent connaitre un risque de crise de la dette publique. »

En d’autres termes, les taux d’emprunt des gouvernements monteront si haut que la BCE devra intervenir en achetant de nouveau des titres de dette souveraine.

Productivité ?

La productivité du travail est une mesure de l’efficacité productive du travail. Typiquement, les humains augmentent leur productivité grâce à des machines. Plus un pays possède de machines par habitant et plus il est productif.

Mais les machines ne sont pas tout. Elles ont besoin d’énergie pour fonctionner. Surtout de pétrole, qui est indispensable pour les machines de transport (camions, bateaux, trains, etc) sans lesquelles rien ne se ferait.

Soit dit en passant, le boomer Patrick Artus préfère blâmer la « perte de perception du sens du travail chez les jeunes ».

« L’insuffisance de l’investissement en nouvelles technologies » est également en cause selon lui. Et puis aussi « le vieillissement de la population », la raison étant que la part des ressources allouée aux retraités est par définition non productive.

La banque d'investissement Natixis pense que la Banque centrale européenne sera bientôt obligée de redémarrer le Quantitative Easing (QE).

Le taux d’inflation annuel des États-Unis s’est détendu à 3,20 % en octobre. Nous étions à 3,70 % le mois précédent et 7...
16/11/2023

Le taux d’inflation annuel des États-Unis s’est détendu à 3,20 % en octobre. Nous étions à 3,70 % le mois précédent et 7,75 % un an en arrière. Il s’était même envolé à 9.1 % en juin 2022.

L’inflation est désormais égale à la moyenne de long terme de 3,3 %. Dit autrement, les prix continuent de grimper. Il faut remonter avant 1960 pour trouver une année sans inflation…

Par ailleurs, tout le monde sait que l’indice des prix à la consommation (IPC) reflète très mal la réalité. Un autre indice plus réaliste est le Chapwood Index. Ce dernier rend compte d’une liste fixe de 500 articles populaires dont les prix sont compilés sans aucune modification.

Il en ressort que l’inflation est toujours supérieure à 9 % dans quasiment chacune des 50 plus grandes villes américaines. 11 % à New York, Los Angeles et Chicago. 13 % à San Francisco.

La raison étant que les chiffres officiels sont notamment faussés grâce à « l’effet qualité ». Cet entortillage comptable abaisse artificiellement le prix des produits dont les performances augmentent. Par exemple, un PC coute 50 euros dans le monde imaginaire des instituts de statistiques nationaux.

Une autre arnaque est la pondération des différents produits dans le panier typique de la ménagère. Par exemple, aux États-Unis, la nourriture ne représente que 13 % du panier. L’énergie (électricité, essence, etc) n’en représente que 7 %. Mieux encore, d’après Bureau américain des statistiques du travail (BLS), les Américains dépensent seulement 0,50 % de leurs revenus en assurance santé…

Autre artifice redoutable : « l’effet substitution ». Le stratagème est de modifier la pondération des différents produits du panier. Par exemple, si le prix du bœuf augmente et que les gens choisissent d’acheter du poulet à la place. La pondération du poulet augmentera alors que celle du bœuf baissera.

L’inéluctable inflation

Le travestissement de la réalité a commencé en 1983 outre-Atlantique, à une époque d’inflation galopante (second choc pétrolier). Depuis, le BLS trafique ses calculs pour freiner l’augmentation des pensions de retraite qui sont indexées sur l’inflation.

Tant p*s pour les boomers qui ont bien profité diront certains. Néanmoins, les augmentations de salaires sont généralement aussi indexées sur l’IPC…

Malgré les hourras, le fait est que l'inflation continue de rogner l'épargne des Américains. Bien plus que ce que les chiffres officiels laissent penser.

15/11/2023

La députée allemande Joana Cotar a réveillé le parlement allemand en vilipendant la CBDC ainsi qu’en faisant la part belle au Bitcoin.

15/11/2023

Des remous inquiétants ont secoué le marché de la dette US cette semaine. Vivons-nous les prémices d’un crack financier ?

Un nouveau fabricant de mineurs de bitcoins, Auradine, vient de débarquer un ASIC en 4 nm plus efficient que son concurr...
15/11/2023

Un nouveau fabricant de mineurs de bitcoins, Auradine, vient de débarquer un ASIC en 4 nm plus efficient que son concurrent Bitmain.

Auradine surpasse Bitmain

Alors que Bitmain et MicroBT viennent tout juste de dévoiler leurs derniers modèles, une compagnie inconnue au bataillon vient de les surpasser.

Pour rappel, Bitmain a dévoilé en septembre l’antminer S21. Ce dernier peut générer 200 TH/s avec une efficience de 17,5 J/TH dans sa version air cooling. Sa version hydro cooling génère 335 TH/s à 16 J/TH.

Ces efficiences sont remarquables, mais Auradine fait mieux. Son ASIC Teraflux peut générer 375 TH/s en immersion cooling, à 15 J/TH. Son modèle air cooling peut générer 260 TH/s à 16 J/TH.

Ces mineurs de bitcoins sont les plus rapides et les plus efficients au monde. Leur spécificité est d’offrir des fonctions à la pointe pour gérer de manière fine le hashrate (et donc la consommation d’électricité). Le but étant de faciliter la mise en place de contrats d’effacement avec les énergéticiens.

Un nouveau fabricant de mineurs de bitcoins, Auradine, vient de débarquer un ASIC en 4 nm plus efficient que son concurrent Bitmain.

Pour Michael Saylor, le bitcoin n’a pas besoin de remplacer la monnaie fiat pour atteindre plusieurs centaines de millie...
15/11/2023

Pour Michael Saylor, le bitcoin n’a pas besoin de remplacer la monnaie fiat pour atteindre plusieurs centaines de milliers de milliards de dollars.

Bitcoin et Fiat – Coexistence pacifique

Comme à son habitude, M. Saylor a réexpliqué pourquoi le bitcoin est le meilleur actif de tous les temps. Le passage le plus intéressant fut toutefois sa critique des adeptes de l’économie autrichienne qui pensent que le bitcoin doit remplacer la monnaie fiat pour réussir. De même que son explication pourquoi le chaos profite au BTC.

Nous recommandons chaudement aux anglophiles de regarder cette interview du début à la fin :

La critique en question :

« Les gens font souvent le rapprochement entre le bitcoin et la monnaie à cause de l’expression ‘cryptomonnaie’. Il est plus constructif d’utiliser la métaphore ‘propriété numérique’ [Digital Property] pour le décrire, et non pas ‘monnaie numérique’.

Utiliser la monnaie [fiat] comme moyen d’échange offre l’avantage de ne pas avoir à payer de taxe sur les plus-values. La monnaie fiat est un moyen d’échange non taxé. Il est possible d’échanger 100 fois par jour sans souci puisque les systèmes comptables chinois, japonais, russe, européens sont adossés au yuan, au yen, au rouble et à l’euro. Ces échanges ne déclenchent pas d’événement taxable, si bien que les compagnies libelleront toujours leurs produits en monnaie fiat. Tant qu’il y aura des gouvernements, les échanges ne se feront pas en bitcoin, à moins de se situer dans un pays où la monnaie s’est écroulée. C’est le cas dans certains pays africains ou dans des zones de guerre. Mais partout où les gouvernements fonctionnent, la monnaie fiat fonctionne.

Croire que le bitcoin remplacera la monnaie fiat est une distraction qui provoque des impasses mentales chez beaucoup de monde. Certains se disent par exemple : « Hum, le bitcoin est supposé remplacer la monnaie fiat. Il doit donc y parvenir pour garder sa valeur. Mais en même temps, il est trop volatil, il ne fait pas partie du système comptable, il est taxable à chaque transaction, donc il ne remplacera pas la monnaie fiat et donc je n’en achèterai pas ».

Penser que le bitcoin doit remplacer la monnaie fiat revient à se jeter dans un puits sans fond avec une camisole de force. La bonne façon d’approcher le Bitcoin est de partir du principe qu’il remplacera tous les actifs qui sont des dérivés de monnaie fiat. C’est-à-dire tous les actifs ayant des propriétés inférieures. J’utiliserai toujours le dollar pour payer mes employés, mais je ne placerai pas ma trésorerie dans la dette publique américaine, ni la dette d’autres multinationales. Je remplace tout ça par du bitcoin.
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Pour Michael Saylor, le bitcoin n’a pas besoin de remplacer la monnaie fiat pour atteindre plusieurs centaines de milliers de milliards de dollars.

Des remous inquiétants ont secoué le marché de la dette US cette semaine. Vivons-nous les prémices d’un crack financier ...
11/11/2023

Des remous inquiétants ont secoué le marché de la dette US cette semaine. Vivons-nous les prémices d’un crack financier ?

Émission obligataire très tendue

L’émission de dette (112 milliards $) s’est très mal passée ce jeudi. Le Trésor US s’est retrouvé obligé d’accepter un taux d’emprunt plus élevé qu’anticipé lors de son émission de dette à 30 ans.

« L’adjudication des obligations à 30 ans a été franchement mauvaise », a déclaré le directeur des investissements chez Bleakley Financial Group.

Les « primary dealers » (les très grandes banques) qui achètent les titres non absorbés par les investisseurs ont dû accepter 24,7 % des titres proposés. C’est-à-dire plus du double de la moyenne de 12 % enregistrée au cours de l’année écoulée, peut-on lire dans Barron’s.

Le rendement à 30 ans a terminé jeudi à 4,777 %, soit 0,12 % de plus qu’à la clôture de mercredi. En sachant que les taux augmentent de la sorte lorsque la demande est faible. Les taux augmentent pour que la dette trouve preneur.

Cette émission de dette laborieuse n’est pas passée inaperçue. Elle a mis fin à huit sessions haussières consécutives de la bourse américaine (S&P500).

Autre chose qui a soulevé des sourcils : la plus grande banque chinoise n’a pas pu participer normalement à l’adjudication à cause d’un ransomware.

Un ransomware qui empêche d’acheter la dette US… Avant d’en parler, petits rappels sur la dette US.

Dans les rouages de l’endettement

Les adjudications d’obligations du Trésor américain servent à financer la dette publique des États-Unis. Il existe différents types d’obligations :

Les obligations d’une durée inférieure à 1 an (T-Bills)

Les obligations d’une durée inférieure à 10 ans (Notes)

Les obligations d’une durée supérieure à 10 ans

Les obligations adossées à l’inflation (TIPS)

Ces différents types d’obligations sont communément regroupés sous le terme « bons du Trésor ».

Ces adjudications sont régulières. Il y en a environ 300 par an. Les États-Unis ont émis des obligations pour une valeur totale de plus de 18 000 milliards de dollars en 2023. Soit 32 % fois plus que l’année passée, soit dit en passant.

Des remous inquiétants ont secoué le marché de la dette US cette semaine. Vivons-nous les prémices d’un crack financier ?

La députée allemande Joana Cotar a vilipendé le projet de CBDC tout en faisant la part belle au Bitcoin.Bitcoin au Bunde...
10/11/2023

La députée allemande Joana Cotar a vilipendé le projet de CBDC tout en faisant la part belle au Bitcoin.

Bitcoin au Bundestag

L’ancienne députée de l’Afd s’est exprimée au Bundestag habillée d’un t-shirt estampillé du logo Bitcoin. Mme Cotar a fustigé le projet de CBDC de la BCE, n’hésitant pas à déclarer que « ceux qui veulent une monnaie solide (« sound money ») ont du bitcoin ».

Pour elle, la CBDC de surveiller tous nos faits et gestes pour trier les bons des mauvais citoyens via un crédit social à la chinoise :

« Personne n’a besoin de l’euro numérique, à l’exception de la BCE et des politiciens qui ont un autre agenda, à savoir la surveillance totale des citoyens. Je suis au courant des belles promesses. Protection des données, sécurité maximale, personne n’a l’intention d’espionner qui que ce soit, etc.

Ces promesses sont aussi crédibles que celles faites lors de l’introduction de l’euro. On nous avait dit pas de renflouement bancaire, pas de déficit budgétaires supérieurs à 3 %, pas de financement des États via la BCE… Résultat, la BCE ne fait que ça et le traité de Maastricht n’est plus qu’un gâchis de papier.

Aujourd’hui, la BCE promet une protection des données pour l’euro numérique. Mais demain, chaque transaction sera surveillée au nom de la transparence.

En Chine, les gens sont contrôlés via la CBDC. Ceux qui se conforment à l’État ont accès à l’argent. C’est ce qu’on appelle le crédit social.
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La députée allemande Joana Cotar a réveillé le parlement allemand en vilipendant la CBDC ainsi qu’en faisant la part belle au Bitcoin.

La Suisse réfléchit à une loi visant à protéger ses banques systémiques contre les Bank Run.Bank RunReuters rapporte que...
10/11/2023

La Suisse réfléchit à une loi visant à protéger ses banques systémiques contre les Bank Run.

Bank Run

Reuters rapporte que les autorités suisses et les banques privées discutent de nouvelles mesures pour empêcher les retraits bancaires. Ces tractations interviennent alors que le géant UBS a été forcé de fusionner avec le Credit Suisse plus tôt cette année.

Ces discussions font partie d’une révision plus large des règles bancaires suisses pour gérer les banques « too big to fail ». La Banque centrale suisse et le ministère suisse des Finances ont récemment entamé des discussions avec UBS et probablement aussi Raiffeisen Group ainsi que Zürcher Kantonalbank.

La mesure envisagée qui soulève des sourcils est d’étaler les retraits dans le temps en cas de Bank Run, avance l’une des sources de Reuters.

Dit autrement, des frais (probablement équivalents aux pertes de la banque en difficulté…) seront imposés à ceux qui voudront retirer leur argent sans délai. C’est en tout quelque chose qui est envisagé.

Autre proposition : récompenser les clients qui immobilisent leur épargne plus longtemps en leur offrant des taux d’intérêt plus élevés. Avec, comme dans le cas des assurances vies, des pénalités en cas de retrait non anticipé.

Autant de plans qui ne sont pas vraiment de bon augure pour l’épargne.

Bitcoin pour se prémunir des faillites bancaires

Les clients du Crédit Suisse ont retiré l’équivalent de 72 milliards de dollars pour le seul premier trimestre 2023. Et cela après 111 milliards retirés le trimestre précédent.

La Suisse serait sur le point de pondre une loi visant à protéger ses banques systémiques contre les Bank Run.

Le fonds géant Fidelity a publié un papier adressant les critiques récurrentes (et souvent non méritées) à propos du Bit...
09/11/2023

Le fonds géant Fidelity a publié un papier adressant les critiques récurrentes (et souvent non méritées) à propos du Bitcoin.
Bitcoin Fidelity
Les critiques persistantes sur le Bitcoin

Dans son papier, Fidelity adresse les critiques et autres idées fausses les plus courantes sur le bitcoin, certaines légitimes, d’autres non :

1 # Trop volatil pour être une réserve de valeur.
2 # Échec en tant que moyen de paiement.
3 # Gaspillage d’énergie et/ou mauvais pour l’environnement.
4 # Il sera remplacé par un concurrent.
5 # Le bitcoin ne repose sur rien.

Pour Fidelity, ces critiques peuvent être réfutées facilement. Il existe toutefois certaines inquiétudes légitimes qui ont une certaine probabilité, même si elle est faible, de se produire :

6 # Un bug dans le code.
7 # Réglementations assassines.
8 # Désintérêt du public.
9 # Les inconnues inconnues.

Voici les extraits les plus intéressants de ce papier de 13 pages en anglais.

Critique 1 # Trop volatil pour être une réserve de valeur

« Comme l’explique Parker Lewis, ‘le bitcoin a de la valeur en raison de son offre fixe. Il est également volatil pour la même raison’.

L’adoption croissante du bitcoin et l’arrivée de produits d’investissement [comme un ETF spot] feront diminuer la volatilité du bitcoin avec le temps. La trajectoire d’un nouvel actif passant d’une notoriété marginale à une réserve de valeur mondiale ne peut pas être linéaire.

Le bitcoin se stabilisera à mesure que l’argent apporté par les nouveaux entrants représentera une part de plus en plus petite comparé à la capitalisation totale du bitcoin. »

[Notre récent article sur la rareté du bitcoin par rapport à l’or : Le Bitcoin bientôt beaucoup plus rare que l’or ]

Critique 2 # Échec en tant que moyen de paiement

« L’utilisation la plus intéressante du faible débit de transactions du bitcoin est le règlement des transactions de grande valeur qui sont mal desservies par les rails traditionnels.

Nombreux sont ceux qui continuent à penser que le principal objectif du bitcoin est d’être utilisé comme moyen de paiement de tous les jours. Les critiques parlent donc d’échec parce que le bitcoin ne peut pas offrir en l’état le même débit de transactions que Visa, Mastercard ou PayPal.

Si le bitcoin possède des propriétés qui en font bien un outil de paiement viable, il pêche par sa volatilité et son débit limité. Cependant, il s’agit là de compromis délibérés pour permettre sa décentralisation et par ricochet sa rareté absolue.

Plafonner le débit sert à limiter la quantité de transactions et donc de données à stocker. Cette frugalité en données permet d’utiliser n’importe quel ordinateur de base pour faire tourner un nœud. Les nœuds sont importants car ils vérifient que les transactions que les mineurs ajoutent dans les blocs sont légitimes.

Quelles transactions méritent d’être inscrites dans la blockchain (layer 1) du Bitcoin ? […] Cela inclut, sans s’y limiter, les règlements globaux entre les entreprises internationales et, à terme, même entre les banques centrales et les gouvernements.

Le Lightning Network (layer 2) permet de répondre à la demande croissante de micropaiements en bitcoin. Les transactions sur le LN […] ne nécessitent pas de confirmation dans un bloc pour être finalisées.

Le fonds géant Fidelity a publié un papier adressant les critiques récurrentes (et souvent fausses) à propos du Bitcoin.

La fièvre de l’or s’empare des banques centrales. Comme toujours lorsque les tensions géopolitiques sont au paroxysme.De...
07/11/2023

La fièvre de l’or s’empare des banques centrales. Comme toujours lorsque les tensions géopolitiques sont au paroxysme.

De l’or

Les banques centrales continuent d’accumuler de l’or. Les chiffres du World Gold Council (WGC) du mois de septembre sont très parlants.

Les réserves d’or des banques centrales mondiales ont augmenté de 77 tonnes en septembre. Les ventes brutes (une seule tonne) ont été éclipsées par les achats (78 tonnes).

La Chine a gobé 26 tonnes d’or, soit près de 180 tonnes en 2023. En sachant que l’Empire du Milieu est par ailleurs le plus gros producteur mondial d’or. La Pologne est seconde sur le podium avec un peu plus de 100 tonnes cette année.

C’est en tout 337 tonnes que les banques centrales ont achetées au troisième trimestre. Il s’agit du troisième total trimestriel le plus élevé de l’Histoire après notamment les 459 tonnes du troisième trimestre 2022 :

Plus aucune banque centrale ne vend d’or depuis le mois de juin. Dans l’ensemble, les achats sont largement supérieurs aux ventes depuis le début de l’opération spéciale russe en Ukraine.

Le WGC souligne dans son rapport publié le 31 octobre que les achats nets d’or par les banques centrales étaient déjà 14 % supérieures à ceux de 2022 en ce qui concerne les trois premiers trimestres.

Les banques centrales ont acheté 800 tonnes d’or depuis le début de l’année. C’est le chiffre le plus élevé jamais enregistré sur trois trimestres. « L’éventail des pays dont les banques centrales ont augmenté leurs réserves au cours des derniers trimestres est large », peut-on lire.

Fronde contre le dollar

Ces achats d’or ne sont pas le fruit du hasard. Ils sont le résultat de vives tensions géopolitiques et inflationnistes.

L’Empire US n’arrive pas à accepter que la Chine ait cessé d’accumuler ses bons du Trésor (dette publique américaine), et cela depuis 2011. C’est-à-dire juste après que la Fed ait annoncé son second Quantitative Easing (QE)…

La fièvre de l'or s'empare des banques centrales. Comme toujours lorsque les tensions géopolitiques sont au paroxysme.

La sécurité de vos bitcoins augmente sensiblement en utilisant des hardware wallets. Ces derniers sont toutefois vulnéra...
05/11/2023

La sécurité de vos bitcoins augmente sensiblement en utilisant des hardware wallets. Ces derniers sont toutefois vulnérables à de nombreux types d’attaques.

Bitcoin Wallet

Le rôle d’un wallet est de générer des paires de clés publiques/privées :

-La clé publique sert à recevoir des bitcoins (les « adresses bitcoin » sont des encodages de clés publiques).

-La clé privée (liée mathématiquement à sa clé publique correspondante) sert à signer une transaction. Cette dernière est ensuite propagée par le wallet vers les mineurs qui la graveront dans le marbre d’un bloc.

Ce sont les deux principales fonctions du wallet : générer/stocker les clés privées et signer des transactions.

Aujourd’hui, tous les wallets sont dits HD pour « Hierarchical Deterministic » (BIP44). Ce type de wallet crée des milliards de paires de clés à partir d’une seule seed (les fameux 12 ou 24 mots).

Au-delà de cette architecture commune, on distingue le wallet traditionnel qui s’installe sur son PC ou son smartphone. Et puis le hardware wallets, qui remplit la même fonction, mais ne présente pas les mêmes garanties de sécurité.

Les premiers sont plus simples puisqu’un seul programme suffit. Mais ils sont vulnérables à des malwares. Comme l’a rappelé Ledger sur son blog l’année dernière, certains logiciels espions comme « Pegasus » sont capables d’exfiltrer des SMS, des messages de l’application chiffrée Signal, des appels téléphoniques, etc.

Plusieurs malwares ont été développés spécifiquement pour vider des wallets. Notamment KPOT ou ElectroRAT qui vont capturer le mot de passe du wallet lors de sa frappe sur le clavier, déchiffrer les données de configuration du wallet et exfiltrer la seed dont dérivent toutes les clés privées.

Le second type de wallet est un petit appareil, généralement de la taille d’une grosse clé USB. Ces appareils vont de pair avec un wallet installé sur son PC. Ils permettent de signer des transactions sans jamais que la seed se retrouve sur un PC potentiellement infecté.

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Néanmoins, un Bitcoin hardware wallet reste vulnérable à une attaque physique.

À l’intérieur d’un Bitcoin hardware wallet

A son cœur se trouve une puce microélectronique (ou microcontrôleur). Il s’agit en essence d’une plaque de silicium de quelques millimètres carrés sur laquelle des millions de transistors ont été gravés. Ces transistors s’interconnectent via des p*stes conductrices microscopiques pour former des portes logiques par lesquelles les électrons circulent.

La sécurité de vos bitcoins augmente sensiblement en utilisant des hardware wallets. Ces derniers sont toutefois vulnérables à de nombreux types d'attaques.

La dédollarisation continue en Asie. Après des nations comme l’Inde ou l’Indonésie, la Thaïlande snobe à son tour le dol...
03/11/2023

La dédollarisation continue en Asie. Après des nations comme l’Inde ou l’Indonésie, la Thaïlande snobe à son tour le dollar.

Dollar non gratta

La Banque de Thaïlande soutient l’utilisation des monnaies locales au lieu du dollar américain pour régler ses échanges avec ses partenaires internationaux. C’est ce que souhaite la gouverneur adjointe de la banque centrale thaïlandaise.

Alisara Mahasantana estime que l’utilisation des monnaies locales (le yuan chinois, le ringgit malaisien, la roupie indonésienne et le yen japonais) minimisera le risque posé par les fluctuations du dollar américain. L’objectif est de fournir aux entreprises thaïlandaises une alternative.

« Pendant les périodes de forte volatilité du dollar, les opérateurs économiques peuvent choisir d’utiliser des monnaies locales pour effectuer leurs paiements. Cela réduit le risque lié aux taux de change et facilite les négociations commerciales », a-t-elle expliqué.

Cette explication ressemble toutefois à une posture de façade. En effet, la fronde globale contre la monnaie impériale est palpable. En cause, les sanctions à l’encontre de la Russie qui s’est vue confisquer l’équivalent de 300 milliards de dollars de réserves de change.

Si la première puissance nucléaire mondiale peut être détroussée de la sorte, personne n’est à l’abri en cas de non alignement sur sa politique étrangère. Les pays asiatiques l’ont bien compris.

L’Indonésie, la Malaisie et la Thaïlande ont d’ailleurs signé cet été un accord tripartite amorçant la promotion des échanges commerciaux dans leurs monnaies nationales.

Délaisser le dollar, l’euro et la Livre Sterling fut également mis en avant par l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) en début d’année.

La fièvre de l’or

La baque centrale thaïlandaise mise sur l’or pour diversifier les risques géopolitiques. L’or reste une valeur refuge, a déclaré Alisara Mahasantana à Bloomberg News.

La dédollarisation continue en Asie. Après des nations comme l’Inde ou l’Indonésie, la Thaïlande snobe à son tour le dollar. Dollar non gratta La Banque

Inflation imminente, hausse des taux, endettement. Le système grince sérieusement et les valeurs refuges en profitent. L...
01/11/2023

Inflation imminente, hausse des taux, endettement. Le système grince sérieusement et les valeurs refuges en profitent. L’or et le bitcoin caracolent.

L’Empire et le Ponzi fiat

Les dépenses publiques en pourcentage du PIB n’ont jamais été aussi élevées aux États-Unis. Elles représentent 38 % du PIB. La dette publique dépasse 100 % du PIB, un niveau jamais atteint depuis la Seconde Guerre mondiale.

En principe, il faudrait que les recettes publiques soient égales aux dépenses. Au lieu de ça, quasiment tous les États font « rouler » leur dette. Surtout les États-Unis qui parviennent à la refourguer au reste du monde grâce au système du pétrodollar.

Et lorsque l’on regarde les projections du CBO (Congressional Budget Office), il apparaît que les dépenses publiques ne sont pas près de se résorber.

Les gouvernements ont bien tenté de réduire les dépenses après la crise financière de 2008. Le résultat fut de grandes manifestations contre l’austérité de part et d’autre de l’Atlantique.

Il est plus facile de faire tourner la planche à billets. Sauf qu’emprunter pour rembourser des intérêts débouche mathématiquement sur une fuite en avant exponentielle.

À moins de maintenir les intérêts proches de 0 %. Voyez le Japon qui affiche une dette représentant 263 % du PIB. Le pays fonctionne toujours. Mais encore faut-il maintenir les taux au plancher.

Pour ce faire, la banque centrale du Japon a racheté un montant de dette publique représentant près de 130 % du PIB. Pour la comparaison, la dette publique détenue par la Fed représente 20 % du PIB.

Il n’y a pas d’autre choix que de faire tourner la planche à billets pour maintenir les taux d’intérêt à 0 %. A moins d’obliger des pays exportateurs de pétrole à recycler une partie de leurs excédents dans sa dette. .

De mal en p*s ?

Le taux de croissance économique joue un rôle crucial dans la gestion de la dette. Si la croissance économique dépasse le taux d’intérêt de la dette publique, n’importe quelle dette est gérable.

Inflation imminente, hausse des taux, endettement. Le système grince sérieusement, profitant en retour à l'or et au bitcoin.

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