Récits d'un épicurien

Récits d'un épicurien Des histoires à faire pâlir Depardieu et peut-être bien Borloo.

06/03/2024

Salut la compagnie! Oféeli se transforme et devient « les pouss’ mégots ».
- Mais qu’est ce que c’est?
-je t’explique. Tu as besoin d’une animation chant, dj, jeux, slam, humour…pour une soirée complète nous serons là! Ah oui je ne suis plus seule, nous sommes deux à présent.
Et crois moi tu vas bien t’amuser 🕺🎉😄.
Mariage, anniversaire, séminaire… appelle nous et nous serons deux pour mettre le feu 🔥 à ta soirée!

06/12/2023

Première scène ouverte, premier slam ! Mon plus gros kiff a été de me faire insulter de misogyne 🤣

Merci à mes amis présents ❤️

Kwafe Slam Nancy

Jason Chicandier 😘

Journal personnel 4 : Mon desseinPerdu dans le train de mes si folles pensées, Me menant au joli quai de l'absurdité,Cet...
21/06/2023

Journal personnel 4 : Mon dessein

Perdu dans le train de mes si folles pensées,
Me menant au joli quai de l'absurdité,
Cette peur de ne plus me voir dans ton regard
Aucune coercition à ton bel égard.

Entends-tu le chant captivant des deux corbeaux ?
Venu dicter ton destin, toi, homme sans foi,
Bannis par le géant divin, homme sans loi,
Déterre l'erminette, affûte ton couteau !

Croisant le fer, mes sentiments ne m'aident pas,
Je viendrai seul en pleurs, toi mon Uppsala.
Au bout de mon chemin, je distingue des ailes,
Père, toutes les portes, me mènent vers elle.

Quentin

Le cercle des poètes Club des Poètes (Et Vive la Poésie !) Poeme

Récit n°8 : J'ai encore pas bouffé une grenouille !Journal de bord : Lundi 17 Mars 2023Juste à peine remis d'avoir pris ...
17/05/2023

Récit n°8 : J'ai encore pas bouffé une grenouille !

Journal de bord : Lundi 17 Mars 2023

Juste à peine remis d'avoir pris le tomahawk dans la ganache du week-end d'avant, j'attaque la nouvelle semaine d'un pas serein. Evidemment, je choppe une obscène angine blanche, 40 de fièvre, antibiotiques, 48h de jeun, 36h de sommeil ! Il fallait que je sois en forme car il me restait 4 jours avant que je retourne chez moi, mes Terres, Vittel, petite ville thermale de 5000 habitants à l'ouest des Vosges, 4200 vieux, 300 anciens curistes qui sont venus s'installer ici et 500 ivrognes qui font vivre la ville, enfin les troquets… A savoir que nous sommes dans une ville d'eau, mais qu'il y en a plus dans les Ricards de ses habitants que dans son exportation européenne.

Ce week-end qui arrivait était béni des divinités, c'était LE rendez-vous, la foire aux grenouilles, l'événement vivant qu'il ne faut pas rater quand t'es du coin. Tu revois tous les aminches, les connaissances, la famille, les femmes que t'as culbuté derrière une botte de foin, les femmes qui t'ont dit non, les co***rds et j'en passe. J'avais convié l'équipe de saltimbanque de Nancy pour venir bringuer chez moi, Yvette est venue dès le début des hostilités.

J'ai posé le JVSDL…histoire de pas faire le travail à moitié.
Je suis arrivé le jeudi soir, toujours un peu dans le mal, repas tranquille chez ma mère avec ma sœur, le beauf', Thérèse et l'autre con de portugais alcoolique. Il nous fallait peu de motivation pour commencer à tranquillement allumer la chaudière, j'étais encore entouré de personnes qui savaient ce qu'étaient les affouages. Petit tour au Barbouille, boire quelques rhums, prendre un peu la température avant la tempête qui se préparait et faire une bonne nuit.

Levé 12h comme un rmiste, une main dans le froc, l'autre sur le téléphone afin de préparer le planning. Yvette arrive à 15h, je lui ai forcément donné rendez-vous au bar. Pendant qu'on jouait aux fléchettes, je lui ai fait comprendre que ça allait être la guérilla tout le week-end. Elle m'a répondu qu'elle était prête. Le train arrivait tout doucement…Pelton, Crotte, le grand cinoque de Val, le portos qui bossait d'après-midi et p*s ma mère, oui oui, attention, ne jugez pas si vite, elle a encore des balles dans son c**t Avril Lavigne. Seul chapiteau ouvert, l'association de mot**ds, on y va bouffer un kebab, boire des pintes. On a longuement hésité avec le petit camion fast-food à côté du stand mais en voyant le cheeseburger à 12 euros, ça m'a vraiment refroidi, merci l'Ukraine.
J'ai perdu le grand cinoque mais j'ai retrouvé tous les copains du rugby de Vittel au 74 avec qui j'ai commencé ce sport minot, c'était génial, il y avait les frères Pét**ds, mon capitaine et j'en passe…on commandait des pintes par dizaine. Il y avait une soirée Karaoké, quelle erreur… quand on a amorcé à tue-tête nos paillardises, on entendait même plus les bobos chanter dans le micro, donnez-nous le LA et vous obtenez un de ses vibratos, à faire envier les plus grandes comédies musicales. On fait le barathon, on se paye des canons, on s'allume la gu**le comme il faut, la gu**le bien rougeâtre, usée par la boisson sans modération, et notre Yvette, toujours au poste, toujours à fond ! Encore une soirée dont on ne se souviendra pas, mais c'est qu'elle devait être bonne.

Réveil 11h ! Gaule du matin brushinger sur le côté, l'avantage du fait qu'elle soit petite, c'est qu'elle déborde pas du slip. J'accompagne la reviviscence d'Yvette, du beauf' et de ma sœur à base de Fu***ng Fred…je vais pas vous mentir que Jonathan Cohen a pris cher durant la nuit…
Café, 8.6, faut pas oublier de remettre du charbon dans la locomotive.
On va chez le Portos et Thérèse vers 16h. Evidemment il nous demande ce qu'on boit, ma chère Yvette a osé répondre un verre d'eau… elle s'est retrouvé avec un verre de vin blanc afin d'éviter la colère de nos Dieux. Non mais vraiment, quand tu vas chez un mec comme lui, il est capable de couper l'arrivée d'eau des robinets pour pas que tu triches. Après l'apéro, j'ai pris un éclair intestinal ! Les copains d'enfance m'attendait au troquet en plein milieu de la rue de Verdun, rue qui porte bien son nom à ce moment-là. Mais j'étais pris dans les mailles du filets, prisonnier dans les ch****es à p*sser par le cul les restants d'antibiotiques et de côtes du Rhône de la veille. J'ai presque pensé à brûler un cierge pour la destruction que j'ai causé aux latrines du frangin. On a rejoint les copains, et vous connaissez le contraire de l'Hépar ? Le Ricard ! Il fallait que je solidifie de nouveau mes boyaux et je peux vous promettre qu'avec les gaillards là, quand ça commande du mètre de jaune, t'as même pas l'idée de les faire en reculant. Après 18 pastagas transformés en 102, je voyais déjà un rictus de joie sur les lèvres imaginaires de mon caleçon qui avait comme une forte envie de me remercier. Mon estomac était tellement plâtré qu'il aurait pu faire chialer de jalousie la bétonnière d'un portugais. Ensuite, on a décidé d'aller se promener un peu sur la foire, j'ai fait un manège de mort où j'ai bien failli c***r de nouveau dans mon froc et on a fait des auto-tamponneuses lorraines, pourquoi lorraines ? Bah c'est comme le baby-foot, à défaut de se rentrer dedans avec les voiturettes pour tétraplégiques, on préféraient se passer à côté pour se mettre des grandes calottes dans la gu**le, c'était marrant, on avait tous 17 ans. Jack a failli mourir 4 fois écrasé, Pelton se mettait en marche arrière pour passer inaperçu étant donné qu'il faisait l'épaisseur du drapeau, c'était un échec car on arrivait bien à discerner la paillasse de Biche à côté de lui, tandis que Léo et moi essayons en vain de faire avancer la bagnole…
On est monté à 3 dedans, les forains commençaient à chauffer et nous voir comme des niglos alors on a remballé les gaules vite fait et on est tous retourné au stand du rugby et des mot**ds. Bonne ambiance, ainsi débute la séparation du groupe en fonction des envies, de toute façon, on est pas perdu on connait tout le monde, on a 5 grammes, on danse, on jette nos bières dans la gu**le des cons, on regarde les salades de phalanges et on rigole. On a fini avec Yvette dans le Air'Bnb d'une équipe de rugby venue du Nord où d'anciens vittellois joue, c'était sympathique. Non il n'y a eu aucun gang bang vilain garnement. On est rentré, j'ai enlevé les chaussures à bascule, j'ai mis la cabane sur le chien, dodo.

Le dimanche était plus terne, pourtant j'étais bien parti en débutant ma journée par une petite Chouffe avec Marc qui nous avait rejoint, on s'est promener un peu en buvant des bières, on discutait de la veille, du week-end, de rugby. Jusqu'au moment où j'ai commencé à prendre des couleurs, rouge écarlate et une fatigue tombée d'un seul coup. Dans ma tête j'entendais Gilardi me dire : "Pas maintenant Quentin, pas après tout ce que tu as fait". Impossible que l'éthanol me couche de cette façon ! J'étais dans l'obligation de passer l'arme à gauche…cortisone, antihistaminiques, une do**he et au lit. Le lundi, je me suis levé avec un sentiment d'inachevé, oui évidemment, depuis le jeudi, sous antibio…le corps avait peut-être entamer sa phase terminale, mais je suis quelqu'un qui aime l'excès, la modération c'est pour les lâches, j'ai failli à ma mission.

Ce week-end comme tout ceux de cette fameuse foire à la grenouille sont incroyables, possiblement que cette ville est incroyable. Yvette qui a suivi le rythme tout le long. Rappelez-moi de ne plus jamais dire : "Pas de femmes dans les westerns". Ne choppez pas une crevure de maladie juste avant cette évènement, j'ai jeté 2 slips à la poubelle en voyant le restant de gomme de pneu Michelin au fond et en guise de peau, la couleur de la gu**le de Borloo sur tout mon corps à la fin du week-end. Mais bo**el, les gars, on a encore pas bouffé une seule grenouille.

Vittel, c'est ma ville, c'est ma famille, c'est mes bistrots. La plaine, c'est chez moi.
Vittel, c'est beau l'été et l'hiver, son parc, ses fleurs.
Vittel, c'est l'image de ma mère au café en train de boire un kir avec ma sœur qui s'envoie un grand rhum.
Vittel, c'est revoir mon père à l'entrée de la porte du Club Med.
Vittel, c'est le souvenir d'un vomi de jeunesse quand tu passes dans une ruelle, le souvenir de voir mes amis dans un champ en cercle, assis sur le vert des belles pelouses en train de siroter des Perlembourgs à 13 ans.
Vittel, c'est voir mon bon Pat faire du moonwalk rue de Verdun, c'est voir Adao user ses godasses sur le pavé devant les bars en surveillant sa Twingo, c'est voir Claude s'envoyer des Super Bock au Barbouille et le rejoindre faire une flèche.
Vittel, c'est le grand Val, c'est Bierzy, c'est le rugby.
Vittel, c'est le pilier de ce qu'il restera de ma vie.

Vittel, je t'aime.

PS : J'en profite pour partager également une association vittelloise qui me tient à cœur, une association superbe qui lutte contre le cancer du sein.
Vit'elle en rose

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A bientôt pour de nouvelles aventures épicuriennes les loubards !

Quentin

Le Barbouille

Journal personnel 3 : Repenti d'amourJ'escompte tendrement, dans ce tonnant silence,Le renouvellement, d'un amour adulé,...
04/05/2023

Journal personnel 3 : Repenti d'amour

J'escompte tendrement, dans ce tonnant silence,
Le renouvellement, d'un amour adulé,
Dans le lamentable jardin de mes pêchés,
Mon affect n'est stable, accepte ma repentance.

Larmoyant mes erreurs, regrettant sans aigreur
La taie de lit occupée à liche maints pleurs
Altruiste camarade, égoïste amoureux
Regard en balade, rappel de jours heureux

Ai-je autant adulé ? Femmes de vrai plein gré ?
Souffrance et délivrance sont-ils antonymes ?
Je distingue de nouveau, galbe amenuisée
Au milieu de la buée, réponse aux abimes.

Campagne olivâtre qui redonne l'espoir
D'une entité qui erre sans but, ni gasoil
Au détour d'un bruit confus de fond de couloir
N'oublie jamais, du chaos naissent les étoiles.

Quentin Griffon

Le cercle des poètes Club des Poètes (Et Vive la Poésie !) L'ÉCOLE DES POÈTES

Bon anniversaire loubard !Mathou Cann
27/04/2023

Bon anniversaire loubard !
Mathou Cann

Joyeux anniversaire !

Aujourd’hui c’est l’anniversaire de mon frère Mathou Cann ! Je dis toujours qu’il est jeune mais bon 34 barreaux l’animal. Ah ça il en aura levé du filet mignon. Ah si les gogues de Courtepaille pouvaient causer. On se connaît depuis plus de 12 ans et on s’est vraiment trouvé l’été 2011. On avait loué une baraque. Il était le petit ami de la fille d’un couple d’amis. Ça parlait immobilier, Porsche Cayenne et Maldives…alors nous, de notre côté on s’est mis à causer Tarantino, les Nuls, Monty Python, Blier, Valseuses, Calmos etc…on ne s’est plus jamais quitté ! Aucune dispute véritablement significative en 12 ans sauf quand ce fumier de macaroni met sa pu**in de table à repasser devant les ch****es dans les loges. On fait majoritairement nos projets à deux car on arrive vraiment à écrire nos conneries que nous deux mais comme un couple sain, nous avons des respirations individuelles ! Comme pour moi « Lard de vivre » et lui de superbes collaborations d’écriture car en plus d’être un excellent comédien c’est une pu**in de plume l’animal…et il le sait l’fumier…et il le sait ! Bon anniversaire mon frère, ma couille droite, mon Ultime avec qui on partage tant de choses incroyables ! Je finirai par cette citation des Musclés mon Mathou « Tant qu’il y de la braise, c’est pas fini ! ». Je t’aime. Signé Laurent Regairaz.

26/04/2023

Les cyclistes,

Avec mon beau-frère et son meilleur pote, de temps en temps on se chamaille, je leur dis, « Oh quand on porte du fluo moulant et qu’on a des montres ultra-connectées, autant se sucer la bite…c’est plus honnête ! ». Après quand je suis dans le Scenic et que je les aide à déplacer les vélos ou en cas de gros temps, ils me font bien ressentir que je suis gros lorsqu’ils montent en danseuse avec leurs fions de hamster. Surtout quand j’alterne Curly et Kit Kat Ball ! Après le vélo c’est beau, c’est vrai, c’est le dépassement de soi-même, les beaux paysages, l’amitié ! Je n’peux pas trop dire c’est la famille parce que les deux copains lorsqu’ils parlent sur leur vélo c’est plus de leurs conquêtes qu’autre chose qu’ils causent. « Tu verrais comment je lui plaque la gu**le sur la vitre la Sandrine ?! ». Y’a pas plus infidèle qu’un cycliste. Moi avec ma bande de « Ba**er c’est tricher » c’est vrai qu’on est bien fidèles et tout. On est juste infidèles à l’ordonnance du médecin quoi ! Le seul truc qui est correct dans nos analyses, c’est l’adresse ! Deux salles deux ambiances quoi ! Allez je vous laisse, les 2 collègues attaquent le Col de la Jonquera, j’ai comme l’impression qu’ils ont comme une idée d’où ils vont poser leurs gourdes !

Récits n°7 : Non Jacques ! Pas l'Outremer à 11h !J'avais envie de vous partager une journée incroyable que j'ai passée a...
06/04/2023

Récits n°7 : Non Jacques ! Pas l'Outremer à 11h !

J'avais envie de vous partager une journée incroyable que j'ai passée au début du mois de mars.
C'est parti d'un appel basique de mon ami, Jacques, un ami plein de générosité et de vie que ce soit dans la vie ou derrière un comptoir. Je sais très bien que ce n'est pas le dernier pour aller s'en mettre plein les mirettes, donc j'écoute toujours très attentivement ce qu'il a à me dire.
"Salut mon gros, comment qu'c'est gros ? Tu fais quoi le Mercredi 1er Mars gros ?"
Je connais évidemment l'animal et j'étais certain qu'il allait encore me proposer une embuscade en plein milieu de semaine. Tout en sachant bien, chers lecteurs, que j'étais en repos compensatoire ce jour-là...comme quoi...le destin mes amis…
"Avec ma femme Ginette et son amie Agathe, on a pris 4 places pour aller au salon de l'agriculture la journée, on part tôt le matin et on rentre plein le soir, ça te dit ? On ira voir des cochons encore plus gros que toi !"
Pensez bien, mesdames et messieurs, que j'ai acquiescé d'une rapidité incroyable une si belle occasion de faire un tour de France agricole dans des gros buildings parigos. Je me suis dit que cela allait être une belle aventure à vivre.

Départ 6h du matin, je me vêts de beaux mocassins, d'un petit polo manches longues et d'un béret que portait mon grand-père. Je me sentais Français alors que je ressemblais à un ignoble mélange de style entre Gavroche et François Fillon. Bien heureux de ne pas avoir mis ma petite écharpe d'enculé de droite quand même.
On monte dans le TGV, direction Paris. Pu**in j'aime pas cet endroit, les gens sont pressés, ne sourient pas, on te dit des grands "Chut !!!" dans le métro, rahhh pu**in, foutez moi au milieu du plateau du Larzac plutôt qu'en ville.
Dans le train, chacun vaque à ses occupations. Jacques se repose et dort comme un fœtus dans son siège, faut dire qu'il est plutôt diesel qu'essence le garçon, Agathe et Ginette parlent de ragots et de culs… les femmes d'aujourd'hui. Et moi j'écoutais de la musique en somnolent pour éviter d'être choqué des propos de ces deux dernières assises à côté de moi. Il était 8h30 et on allait arriver à bon port quand soudain, je remarquais un bar que je n'avais pas vu, au milieu du train, j'ai vite émergé et je me suis dit que c'était maintenant le moment propice pour commencer la bataille. Un saucisson, une Despe pour Agathe, une H pour moi, et tout cela pour la modique somme de 24 euros, mais j'avais soif. Après approximativement 43 rames de métros avec des co***rds, 3 bus et 12 tentatives de manchettes sur des fumiers en trottinette électrique, on arrive enfin devant les portes du salon, il y avait beaucoup de monde, on a décidé d'attendre l'ouverture
en allant siroter une bière orangée à 9h du matin devant les yeux ébahis des parigos. On se regardait avec Jacques, Agathe et Ginette, chopines et verres de blanc en main, fier d'être Lorrain.

Premier bâtiment, on va voir les animaux, c'est vrai qu'il était tôt pour commencer à se farcir dans les stands de pinards de nos chères contrées françaises verdoyantes. Forcément, Jacques n'a pas attendu de faire ses premières vannes comparatives entre les porcs Large White et moi-même. Mais je ne démentais rien, c'est vrai que de voir un gros cochon dormir, allongé dans la paille, ca me faisait vaguement penser aux fois où j'ai dormi sur les banquettes au Phénix. Ginette, fille d'agricultrice, connaissait toutes les races, elle nous expliquait, étalait sa culture agricole et c'était super intéressant tandis qu'Agathe passait son temps à prendre en photos les énormes co****es des taureaux. Ahlala, apparemment, on a le même maillot mais pas la même passion. On a même vu un paysan dormir avec ses vaches dans le foin, il avait pas dû faire semblant la veille. Allez on passe la deuxième, il est 10h30, casse-croûte savoyard et grande chouffe pour commencer puis producteur de rhum arrangé français, liqueur de cognac et vas-y que je te sors des billets.
A Paris c'est 30 balles la bouteille alors qu'en production locale c'est 18 euros, les mecs venaient de la Rochelle, ça fait cher la taxe d'exportation pour 500km ! Mais c'est pas grave, on était là pour profiter. Avec Jacques on avait mis en place une technique bien ficelée, "Avis de ma femme", on goutait tout les rhums et on disait aux gonzesses de tailler plus loin, et quand on avait terminé, on disait simplement que c'était elles qui portaient la culotte et qu'elles avaient nos portefeuilles. Bah oui, écoutez, quand vous roulez pas sur l'or, il faut faire un choix très stratégique pour l'achat d'une ou deux bouteilles parmi 78 stands.

On continue notre périple et alors là ! Erreur de débutant ! on s'était chauffer le gosier avec le Jacques, on fumait une cigarette, quand soudain...le panneau : "Bâtiment Outremer et DOM-TOM". Il me regarde, je le regarde, il me regarde...bref ! Le boss final était là devant nous, derrière cette porte. Le Bowser de notre monde Mario à nous ! Evidemment qu'on y a été direct à 11h ! Mettez Marc Dutroux devant une maternelle, donnez une bouée à Grégory, Jacques et moi devant des dizaines de stands de rhum, vous obtiendrez le même résultat, des mecs qui vont se jeter sur l'occasion !
Rhum bielle, Rhum Métiss, Rivière du Mât, Rhum à 74 °C, la Réunion, la Martinique, la Guadeloupe, Marie-Galante, on a tout bu ! 11h30 du matin et on communiquait déjà en créole avec mon frère, ou Thaïlandais, chacun son point de vue…
On dansait, ce stand était vivant bo**el de m***e ! On avait envie d'y rester jusqu'à la fin ! Midi arrive et les femmes nous font comprendre qu'on a encore beaucoup de choses à visiter, on décide d'aller dans le bâtiment des saveurs françaises et on tombe direct sur le stand de la brasserie des Mussipontains, allez, encore une pinte, on croise une bande de mecs basques qui squattait le bar depuis 1h avec qui on a discuté pendant 30 minutes de rugby, décidément, si on s'arrête à tout les stands comme ça...on a pas fini. On a décidé de faire un p'tit break pour manger un bout comme des blaireaux par terre entre 2 stands. Un festin ! Avec Jacques, on va chercher du Nuits St Georges, des huitres d'Oléron, du saucisson de sanglier, les filles, elles, n'étaient pas à plaindre, elles sont allées commander deux bouteilles de blanc, c'était génial. On a continué de faire le tour, on a vu des politicards venir faire leurs discours plein d'hypocrisie comme chaque année, on a discuté avec plein de gens, on a squatté le troquet corse pour boire des tonneaux de rosé avec des joueurs du Stade Français et on a chanté !
Et à ce moment là...il est presque 16h, on a un train à prendre, on se doit de mettre un terme à cette fête incroyable tout en disant aurevoir à nos nouveaux copains d'une journée. Tous dans l'ivresse, bras dessus, bras dessous, pu**in que la France est belle !

Jacques ne comprend plus le GPS, on se trompe de métro, on arrive trop t**d pour notre train, on rachète des billets pour celui qui part 1h après, on retourne au PMU en face de la gare de l'Est, on reprends l'apéro, autant finir en beauté ! On faisait les cons avec Agathe quand le 2ème train est arrivé, Jacques et Ginette ont eu le temps de le prendre. Quand j'ai téléphoné à mon ami, pas de surprises...le second train était parti sans nous. On repaye des billets avec Agathe, je peux vous dire que celui là, on l'a attendu sur le quai. On se fou l'un à côté de l'autre sur des places qui n'étaient pas prises mais apparemment ça emmerdait le contrôleur qui m'a fait la réflexion plusieurs fois de changer de place alors que je ne gênais personne...aucun doute sur le fait que son grand-père siégeait certainement sur un mirador en Pologne en 1940.
Qui dit dernier train pour Lorraine TGV, dit ivrognes plein le wagon ! Un peu de salades de phalanges au wagon-bar, l'agent précédemment cité de la Gestapo a évidemment fait arrêter la locomotive à Meuse TGV et il a appelé les flics, car en plus de la baston, il a retrouvé un sans-papier dans les ch****es, il n'a pas du tout hésiter à le donner aux kép*s. 1h d'attente ! J'avais presque envie de lui demander si il avait de la famille dans les coins de Vichy ce co***rd !
On a fini le voyage avec 4 poivrots qui venaient de Mirecourt, j'ai torché ma bouteille de liqueur de cognac avec eux, on a mangé le bout de comté d'Agathe à 52 euros. Jacques et Ginette nous ont récupérés à 22h30 alors qu'on devait rentrer à 18h30.

Ce moment de partage fut incroyable, la fête de tout les Français, la fierté dans les yeux quand ils nous faisaient l'éloge de leurs produits régionaux. Enfaite la France, c'est vaste, c'est beau. Les accents, les couleurs, les cépages, les habitudes, les vannes, la montagne, la mer, la bouffe, le pinard. Mon seul regret est de ne pas avoir vu mon Jeannot.
Je suis rentré aussi plein que les vaches qu'on avait pu croiser le matin mais j'étais tellement fier d'avoir vécu cela avec mes copains.
Je pense que mon meilleur souvenir restera tout de même l'Outremer...mais Jacques, par pitié, plus de boss final à 11h !

Vous voyez Monsieur Zemmour, on y trouve du bon chez les gens français de couleur ?
Non enfaite, j'ai rien dit, cela vous aurait peut-être plu, parce qu'au finale, les 2 taverniers insulaires s'appelaient Gaspard et Maurice.

Je suis heureux que mon pays, la France, soit un pays cosmopolite avec une richesse culturelle toujours plus grande. Je vous promets que vous n'avez pas besoin d'être nationaliste pour brandir un drapeau Bleu Blanc Rouge.

PS : Je vais bientôt me produire en p'tit café théâtre, je vous tiens au jus

14/03/2023

Lille !!

On me dit dans l’oreillette que vous c’est COMPLET depuis un moment déjà !!
Vous êtes des malades !!!!!

Faites moi rêver !! 😎😎😎😎

DARK SMILE Productions - Spotlight Lille -

Un peu d'amour dans ce monde de fou ne fait jamais de mal.Journal personnel 2 : L'évidenceMes écrits sont noirs, mes nui...
14/03/2023

Un peu d'amour dans ce monde de fou ne fait jamais de mal.

Journal personnel 2 : L'évidence

Mes écrits sont noirs, mes nuits sont blanches,
Dans une lueur d'espoir, je sens ta présence
J'ai peine à perdre ta confiance
Hélas, nous, tout sonne comme une évidence

Tu es à la fois, ma force et ma faiblesse
Ton parfum, ce humage d'ivresse
Juste une nuit de ferveur, de tendresse
Retrouvons notre chemin vers l'allégresse

Reçois ce hibou d'une lettre parlant de mes émois,
Dans l'ombre d'une cigogne que j'aperçois à travers toi
Comment te faire comprendre que je suis digne de foi ?

Boussole de mes sentiments,
Retrouvons les saveurs du temps d'avant,
Celles où brillaient le sourire d'un enfant.

Hier nous hante, aujourd'hui est incertain,
Que faisons-nous de cette haine ?
Royaume d'amour, j'intronise la Reine
Pour demain, je te tends la main.

Garde ton jardin secret, la possession n'est pas désir,
Au pays de l'intimité, ma passion n'est que soupir.
Patience acquise, je t'attendrai…
Dans cette vie ou dans l'autre, je te reverrai.

Je crie ton nom pour table et chandelle,
Refaire éclore colombes et hirondelles,
Juste une autre danse, une autre chance,
Pour moi, tu sonnes comme une évidence.

L'ÉCOLE DES POÈTES Club des Poètes (Et Vive la Poésie !) Le poète
Cercle Des Poetes Disparus

02/03/2023
02/03/2023

J'écris des trucs contre de l'argent ou des bonbons.

Récit n°6 : January Whisky DryEnfin fini ce mois d'enfer !J'ai jamais autant adoré Février. Etant dans l'obligation tota...
01/03/2023

Récit n°6 : January Whisky Dry

Enfin fini ce mois d'enfer !

J'ai jamais autant adoré Février. Etant dans l'obligation totale d'arrêter le biberon et de regarder les copains s'enivrer autour de bonne pintes, à défaut d'être le verre, c'était mon rire qui était jaune. Une grande première, les bières sans alcool, ça va encore mais c'est du même acabit que de bouffer la ch**te de sa sœur, ça à le même gout mais ça se fait pas…

Prise de sang passée, pfiouuu, j'étais redevenu une vraie Browning M2 avec tous les godets que je voyais. Gérard gueulait, à chaque fois qu'il se servait et buvait 3 lichettes, il ne trouvait plus son verre. C'est pénible qu'avec l'alcool, on ne peut pas mettre ça sur le dos des Arabes…

Toujours avec la même équipe, le tournoi des 6 Nations… Toujours une excuse pour aller siroter une petite douceur au bar, le week-end dernier encore, je m'en suis mis plus dans la cuve que Palmade s'en met dans les narines, je suis à l'éthanol ce que lui est à la boulangerie.

On continue à se faire des bons gu**letons, on boit du bon vin excepté celui de Pascal…je t'assure que tu ferais même pas un bourguignon avec…

Il nous regarde en s'exclamant : "J'ai été chez le caviste !"
Gérard en a bu une gorgée, il est devenu blanc…il a frôlé l'ulcère ! Je l'ai quand même mis de côté pour nettoyer mes joints de carrelage dans ma do**he.

On sort encore tous ensemble, ça fume les billets, ça s'envoie des grands canons, pas de tricheurs ! Quoi que, Gérard, s'est encore tiré comme un feuj. Dès qu'il commence à s'exprimer en cambodgien, il se taille. Il aura été tout de même solide sur cet Ironman de l'ivresse. Je me suis même fait accoster par une gonzesse alors qu'on était calciné mais j'étais bien mieux avec mes copains. Michel me raconte le lendemain, qu'elle avait pas l'ambition de faire une belote avec moi. Mais moi, je préfère tricher à coincher avec mon Gégé que d'essayer de m'occuper d'une femme qui marcherait sur le cul si le pavé était couvert de bites.

Je me rapproche pas mal de Marc en ce moment, poète, cuistot à ses heures perdues, on passe de bons moments, je lui demande de me donner son avis sur ce que j'écris. Il traine pas mal avec la petite Yvette aussi, c'est un peu notre ange gardien, et p*s elle est drôle, on croirait un vrai bonhomme, elle lâche des énormes caisses à trouer un plaid, elle éructe, elle râle même quand Marc lui fait à manger. Elle boit pas énormément mais quand elle s'y met avec nous, c'est comme en Crimée. On rigole bien tous ensemble.

On se partage tout, on se contredit, on s'insulte mais on s'aime. On fait ce qu'on peut pour notre ami Michel, mauvaise passade en ce moment alors qu'on ne cesse de lui répéter que c'est un mec génial et que je l'aime.

Bilan médical bon ! Excepté une tension artérielle assez haute, je lui ai dit que j'étais quelqu'un d'anxieux en ce moment car il était à 2 doigts de me coller des diurétiques à 30 piges. Ces deux foutriquets, médecins de préfecture parce qu'ils ont loupés leur vie de généraliste en cabinet pour cause d'incompétence. Ce genre de pauvres types qui continuent de prendre l'argent du contribuable à 72 ans pour payer leur divorce avec leur femme qu'ils ont trompé dans un bo**el à Saarlouis pendant plus de 30 ans. Bande de cons ! Je suis juste un peu faiblard en ce moment et que je me dis que plus le temps passe, plus le lien avec elle s'efface. Faut se dire que c'est la vie, c'est comme ça et qu'elle passe à côté de quelque chose de bien malgré que je n'ai pas toujours été facile non plus. J'ai arrêté de me poser des questions, si pour le moment, je dois rester au pied de la pyramide de Maslow, j'y resterai ! Mais d'ailleurs qui a dit que c'était une obligation de l'escalader ?

Roger, c'était bien 5 minutes !

Je m'appelle Quentin, mon début de vie sentimentale a pas été fou mais j'ai les meilleurs amis au monde et une famille incroyable.

Je dors plus facilement sur le zinc d'un comptoir que dans mon lit, l'adresse de facturation de mon IBAN est au 19 rue Stanislas à Nancy.
Michel Colucci est le meilleur homme du 20ème siècle.
J'essaye de bo**er la journée, j'écris la nuit, je bois le week-end, je mange tout le temps !

J'ai 3 rêves à réaliser !

Ecrire un livre, faire du stand-up et bouffer avec Jason Chicandier et Mathou Cann

Je me suis réveillé et je me suis décidé d'arrêter de procrastiner !

Je m'appelle Quentin et je vous raconte ma vie d'épicurien.

Santé !

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