Patrimoine et Histoire locale Saint-Piat, Mévoisins et autres villages

12/02/2022

Conte et histoire locale - L’institutrice Grace Tennant – Mévoisins
Il était une fois dans les années 1880 à Mévoisins. (Suite et fin).
Amédée Deshayes veuf cède ses affaires du moulin à sa belle-famille Labiche, et va s’installer avec Grace Tennant, avec son fils et des domestiques dans la propriété appartenant anciennement à Collin d’Harleville. Son fils Charles exploite les terres de cette propriété. L’ancien meunier, l’ancienne institutrice font partit des notables de cette petite contrée et participent à des activités de leurs villages (Mévoisins et Saint-Piat). Ils étaient secrètement en couple, mais à l’époque cela ne disait pas. Grace Tennant gouvernante a été aussi l’instigatrice avec Amédée Deshayes pour la réalisation d’un magnifique jardin. Des jardiniers et journaliers des villages étaient employés pour entretenir la propriété dont le potager et les espaces paysagers. Ce jardin remarquable n’existe plus aujourd’hui. Ces jardins à la française, à l’anglaise d’une dépendance de moulin d’une grande propriété étaient fréquents.
Amédée Deshayes se faisait vieux et ce qui arriva, il meurt paisiblement à 65 ans en 1891 à Mévoisins.
Grace Tennant noyée par le chagrin décèdera à 55 ans à Mévoisins, 16 mois après la mort d’Amédée Deshayes.
Elle avait connu un bonheur en France étant chassée de chez nos amis les Anglais. Pourquoi avait-elle été chassée d’Angleterre, pourquoi ?
Le préposé de l’état civil de Mévoisins à son décès avait indiqué qu’elle était la fille d’une fille mère, cela faisait mauvais genre à l’époque. Pour les mères de famille anglaises qui confiaient leurs enfants à l’école ne voulaient plus de l’institutrice Grace Tennant.
Personnage réel AD28 – hypothèse de scénario
A suivre dans le conte et petites histoires de nos villages

04/02/2022

Conte et histoire locale - L’institutrice Grace Tennant – Mévoisins
Il était une fois à Paris en France. (Suite).
La jeune femme anglaise Grace Tennant prend le bateau pour la France. Elle arrive à Paris. Dans cette grande ville, Grace Tennant est un peu perdue, ne parlant peu et mal le français et avec un fort accent. Elle cherche du travail.
Cette femme avait réussi à garder un petit pécule qui lui permettait de sortir dans la belle société des années 1860. Elle va assister à une pièce de Collin d’Harleville, auteur qui n’est pas encore oublié, pour perfectionner son français. Elle va rencontrer des membres de la famille de Collin d’Harleville et Deshayes-Labiche personnalités locales de la région centre de cette époque. Elle va proposer, par des détours de conversations, ses services aux notables en séjour à Paris. La v***e de Balthazar Lemoine ancien propriétaire, maire de Mévoisins est la nièce de Collin d’Harleville l’auteur célèbre. Les Deshayes le père maire de Saint-Piat quelques années, son fils et sa femme Louise Labiche étaient de riches propriétaires meuniers au moulin de l’Orme Halé de Saint-Piat en région centre. Au moulin huit personnes, charretier, rhabilleur, garde moulin, engreneur et domestiques habitaient et travaillaient. Louise Labiche 43 ans va décéder en 1876 à Paris.
Grace Tennant avait attiré l’attention des personnalités profita d’une voiture à cheval pour venir dans cette petite localité de Saint-Piat et Mévoisins. Dans les années 1880 cette femme remarquable Grace Tennant après avoir été domestique au moulin l’Orme Halé devient gouvernante auprès du meunier Amédée Deshayes veuf qui n’est pas insensible à son charme. (A suivre).
Personnage réel AD28 – hypothèse de scénario
A suivre dans le conte et petites histoires de nos villages

21/01/2022

Conte et histoire locale - L’institutrice Grace Tennant - Mévoisins
Il était une fois, à Londres en Angleterre, une jeune femme Elisabeth Tennant qui attendait un enfant. Il naitra une fille prénommé Grace.
La petite Grace fit ses études comme tous les enfants des années 1850 dans les institutions anglaises. Elle a très vite un poste d’instructrice dans un petit village près de Londres. Grace Tennant, une très belle jeune fille est victime de ragots qui courent dans le village. La population ne veut plus d’elle comme institutrice, les élus, les institutions académiques vont l’obliger à quitter le village comme une pestiférée. Que se passe-t-il.
- “We don’t want this teacher anymore” criaient les mères de famille.
L’institutrice Grace Tennant part pour Londres, puis elle trouve une chambre dans un quartier malfamé. Elle tente de proposer ses services d’enseignante pour une école primaire dont elle obtient la responsabilité d’exercer son métier. De nouveau la malédiction tombe sur elle. Elle est chassée de Londres. (A suivre).
- « What is going on ? Why so much hate ! » se demandaient nos amis Anglais
Personnage réel AD28 – hypothèse de scénario
A suivre dans le conte et petites histoires de nos villages

04/11/2021

Mévoisins, histoire locale - A partir des archives - Incendies 1835 - Cours d’assises de Chartres - Affaire Amédée Grenadou – Alibi au procès.
Pêcher et vigne
Jean Pierre Amédée Grenadou, pour sa défense, faisait intervenir dans son alibi le besoin d’obtenir des feuilles de pêcher le lundi 5 octobre 1835 vers 11h30.
Il faut savoir que cela avait une importance technique pour les vignerons.
Lorsque les barriques et tonneaux étaient utilisés plusieurs fois par économie, il était nécessaire de les nettoyer avant de remettre le jus de raisins puis le vin. C’est cela que faisaient nos anciens vignerons. Ils préparaient une solution, composée d’une décoction de feuilles de pêcher, en y ajoutant quelques pampres (rameaux de vigne avec feuilles) parfois avec du lait de chaux qui leur permettait de laver et détruire les moisissures de tout le matériel de leur cave.
Nous pouvons remarquer que parfois dans le bout des anciens carrés de vigne, il y avait très souvent un pêcher. Etait-ce un hasard ? Il existe un pêcher dont les petits fruits arrivaient parfois à maturité au moment des vendanges. Une espèce se nomme « Pêcher de vigne », ou également appelée « Pêche de vigne », à petits fruits tardifs.
Il permettait aussi aux saisonniers de se désaltérer d’une pêche pendant leur pause.
Extrait : Incendies 1835 - Trois incendies, trois condamnés à Saint-Piat et Mévoisins
– Médiathèque de Chartres
A suivre dans d’autres petites histoires de nos villages

22/09/2021

L'affaire Marie Madeleine Bled par
Fatima de Castro
A suivre dans d’autres petites histoires de nos villages

LA PÉCHERESSE DE MÉVOISINS Le 12 janvier 1768, le père Raimbault, curé de Mévoisins (Eure-et-Loir) lie Louis Moreau à Marie-Madeleine Blet par les liens sacrés du mariage. Cette union est la troisième pour le vigneron, peu chanceux en amour. Sa seconde...

16/07/2021

Le village de Saint-Piat se compose aujourd’hui de 2 hameaux : Grogneul, sur le coteau ouest avec une prairie en bordure de rivière et Changé au nord dans la vallée de l’Eure. Mais cela n’a pas toujours été le cas. Dionval au sud et Le Marais à l’est étaient d’anciens hameaux.

Le village de Mévoisins a aujourd’hui un hameau, Chimay en bord de la rivière Eure. Mais dans le passé, il y avait un autre hameau : Ligaudry proche de Chimay.

Le deux communes sont situées à environ 4 km de Maintenon, et dépend de l'arrondissement de Chartres et du canton d’Epernon, dans le département d’Eure-et-Loir, en région Centre.