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23/05/2022

il était une fois

🔴 Syphax (en berbère : ⵙⵉⴼⴰⴽⵙ - Sifaks) , né vers 250 et mort vers 202 av. J.-C., fut un roi berbère de la Numidie occid...
07/02/2022

🔴 Syphax (en berbère : ⵙⵉⴼⴰⴽⵙ - Sifaks) , né vers 250 et mort vers 202 av. J.-C., fut un roi berbère de la Numidie occidentale (d'environ 215 à 203 av. J.-C.), dont la capitale était Siga (actuelle Oulhaça El Gheraba[1]) et Cirta (Constantine) en Algérie. Son histoire est racontée par Tite-Live, dans Ab Urbe condita libri.

Pendant la deuxième guerre punique, il s'allie d'abord aux Romains, s'opposant ainsi à Gaïa, roi de la Numidie orientale, et à son fils Massinissa, alliés aux Carthaginois. Il reçoit à sa cour de Siga le général carthaginois Hasdrubal Gisco et le général romain Scipion l'Africain, qui cherchent tous deux à obtenir son alliance.
À la mort de Gaïa, il annexe le territoire de celui-ci et son mariage avec Sophonisbe (auparavant promise à Massinissa si l'on en croit Appien), la fille d'Hasdrubal Gisco, provoque un retournement total des alliances, Massinissa passant dans le camp de Rome. Les historiens antiques, notamment Polybe et Tite-Live rapportent l'influence supposée de Sophonisbe sur Syphax, veillant à ce qu'il reste dans l'alliance carthaginoise. Syphax apparaît comme un roi puissant, ainsi que l'attestent plusieurs pièces de monnaie frappées à son effigie, où il apparaît coiffé d'un diadème.

Mausolée de Beni-Rhénane.

Syphax est vaincu et capturé en 203 av. J.-C. après la défaite de la bataille des Grandes Plaines, par le commandant romain Gaius Lælius, grâce à Massinissa (qui s'empare ensuite de Cirta, actuelle Constantine et seconde capitale de Syphax). Scipion envoie le souverain vaincu en tant que prisonnier à Rome où il meurt en 203 ou 202 av. J.-C. Sophonisbe, remariée hâtivement à Massinissa après la prise de Cirta, préfère s'empoisonner plutôt que de connaître le même sort. Après la mort de Syphax, c'est son fils Vermina qui lui succède, dernier roi massæsyle avant l'unification de la Numidie par Massinissa.

《Une rue de Carthage, située à proximité de l'édifice à colonnes, porte son nom.》

Plus précisément Takembrit, sur la rive gauche de la Tafna, lieu-dit de la commune d'Oulhaça El Gheraba dans l'actuelle wilaya d'Aïn-Témouchent – Gilbert Meynier, L'Algérie des origines…, La Découverte 2010

➖Amin Zaoui➖♦️Au commencement étaient les Berbères !Au commencement étaient les Berbères. Il y avait une terre et les en...
16/01/2022

➖Amin Zaoui➖
♦️Au commencement étaient les Berbères !
Au commencement étaient les Berbères. Il y avait une terre et les enfants de cette terre. Une langue, des mythes, des femmes, un Dieu et des oliviers. Et le rêve habitait le cœur des chansons.

Et par un matin, des envahisseurs cagoulés se sont pointé à l’horizon.

Violeurs des rêves. Ils parlaient une autre langue et dans leur bagage un autre Dieu bien emballé. La guerre ne compte pas ses morts. Celui qui est vivant est celui qui ne perd pas sa langue. Convertis à la foi chrétienne, de gré ou de force, les enfants du commencement n’ont pas perdu leur langue ni leurs mythes. La Ghriba synagogue de l’île de Djerba, Tunisie, témoigne d’une autre foi. Un témoin qui dit la pluralité du Ciel.

Les premiers envahisseurs se sont retirés, d’autres leur ont succédés. Et les enfants du commencement n’ont pas perdu la mémoire ni l’amour de l’olivier. Chaque envahisseur se voit le maître du lieu et le sauveur du peuple vis-à-vis du Dieu et de l’Histoire !

Les Phéniciens. Les Romains. Les Vandales. Les Byzantins… Et par un autre lever du jour, d’autres sont arrivés, cette fois-ci ils sont arrivés du pays du levant. Comme les autres, ils étaient porteurs d’un Livre, une langue, une religion et des sabres.

Mais les enfants du commencement ne se sont pas pliés. Une guerre a parlé pendant soixante-huit ans. Convertis à la nouvelle foi, de gré ou de force, les enfants du commencement n’ont pas perdu leur langue ni leur mythes.

Même convertis, les enfants du commencement étaient aux yeux des vainqueurs comme des infidèles. El foutouhat el islamiya (les conquêtes islamiques) sont passées par-là, mais les enfants du commencement sont restés dans l’oubli et dans l’amertume.

Depuis la mer, par un autre jour, les Ottomans ont débarqué, au nom de la religion, à l’appel de leur frère musulman pour faire face aux chrétiens, dans la terre de Juba. Sous l’appel du muezzin à la prière d’Allah, les Ottomans ont mis aux enchères les femmes et les enfants Kahena Tadlut (la belle gazelle). Cervantès capturé, conduit au bagne d’Alger (1575- 1580).

Les deys ne cessent d’expédier des esclaves en femmes et en enfants au calife de la haute porte El Bab el Âli ! Et le gouverneur de Beylek réclame 10% d’esclaves comme impôts en femmes et en enfants de Tamazgha.

Mais les enfants du commencement n’ont pas changé de langue, n’ont pas oublié ni leurs mythes ni l’odeur de l’huile de la lampe kinké. Si on perd la terre sous nos pieds, on sauvegarde la langue dans notre bouche. La langue est une patrie magique inviolable. Les enfants du commencement résistent, les femmes content et chantent afin que les enfants n’oublient à jamais l’heure de la genèse.

Les Ottomans sont arrivés mais les enfants du commencement sont restés étrangers sur leur terre et expulsés de leur espace. Par un jour estival de l’an 1830, Dey Hussein signe sa soumission au profit d’un autre envahisseur. Le gouverneur de Beylik, humilié, rend les clés d’Alger, charge son or et ses esclaves et prend le large sur le navire français Jeanne-d’Arc vers Alexandrie en Italie. Un autre envahisseur débarqua avec des chars, des lois, des tortures et une langue. Et une autre Kahena, une autre baroudeuse appelée Fadhma n’Soumer sort ses chevaux et ses griffes.

Et par un jour automnal de l’an 1954, le baroud de la grande guerre a hurlé.

Et il y a eu des martyrs, beaucoup de martyrs. Et par un jour estival de l’an 1962, l’indépendance est proclamée, et l’envahisseur qui a remplacé l’autre envahisseur, qui a remplacé l’autre envahisseur, qui a remplacé l’autre envahisseur, qui a remplacé l’autre envahisseur a plié bagage !

Les youyous de l’indépendance ont résonné sur Djurdjura, mais les enfants du commencement n’ont rien vu venir pour eux et pour leur langue et leur saint olivier ! Mais ces enfants du commencement, arrière-fils des enfants de la genèse, n’ont pas plié leur arme.

Le nouveau propriétaire du pouvoir avec son slogan mensonger “le socialisme est la solution” a avorté leur rêve. Et il n’y a pas de printemps sans la poésie. Et Dda Lmouloud annonce les couleurs du printemps berbère. Les enfants se réveillent !

L’islamisme débarque en Algérie avec les frères musulmans et les noces de Youssef al-Qardaoui et Mohamed Ghazali, et le rêve des Amazighs recule d’un pas. Et une autre guerre est déclenchée et avec les guerres, beaucoup de morts… et les enfants du commencement rêvent de leur terre, de leurs contes et de leur olivier et de leur langue. «L’islam est la solution» a échoué, et le rêve des enfants du commencement est reporté.

Mais un jour, tout le monde repartira, et ne restera que les enfants du commencement, les arrière-fils de la genèse. Au commencement étaient les Berbères. Au final ne seront que dans les Algéries. ✍ / Liberté Dz / 6 Octobre 2018
▪️ https://www.liberte-algerie.com/chronique/au-commencement-etaient-les-berberes-430

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➖Kamel Daoud➖.♦️Peut-on faire du pays une Équipe Nationale ?Pourquoi un match de foot de l’équipe nationale est presque ...
13/01/2022

➖Kamel Daoud➖.
♦️Peut-on faire du pays une Équipe Nationale ?
Pourquoi un match de foot de l’équipe nationale est presque une religion pour nous ? Pourquoi est-ce comme renaître que de lancer un ballon dans un filet ? Parce que rien n’est caché dans cet univers simple : on connaît le nom de l’entraîneur, celui de l’arbitre même si on ne l’aime pas, ceux des joueurs. Le terrain de foot est un pays clairement délimité, avec un drapeau sur la peau, un champ de concurrences où tout se joue avec/sous le soleil (ou des projecteurs) comme ballon. Cela se fait sous le regard de tous, vu de tous les côtés, contrairement à un dépouillement d’urnes ou un consensus de clans ou une manipulation numérique des contestations. Le soleil y est à la verticale.

Un match de foot de l’EN est le pays entier, sans le culte ni l’effet écran d’un maquis. On peut bien sûr tricher, acheter un match ou des joueurs ou un arbitre, mais rarement quand il s’agit de matchs internationaux où l’Algérie joue comme un muscle du cœur. Car justement, c’est ce qui provoque la passion des foules et la motive inconsciemment : on sait pour une fois ce que fait un pays — même le temps d’un match — où il se trouve, de qui il est composé et quel est le but du pays entier : le filet adverse.

La sélection des joueurs ne se fait pas selon des lois trop obscures ou sclérosées : c’est d’abord le muscle, le poumon, la tête, le réflexe et l’endurance. Ce que ne possèdent ni les vétérans, ni les politiques, ni les opposants, ni les historiens, ni de nombreux démocrates en chef. Les joueurs y sont jeunes, comme le pays et contrairement à son régime. Ici, dans le rectangle vert, la démocratie n’est pas l’égalité mais l’agilité ; elle est tracée en blanc aux touches et les règles sont strictes et universelles. Cette clarté qui sied aux lois du monde et promet de distinguer le joueur de l’apparatchik, le discours d’un coup franc. L’adversité n’est pas criminalisée mais déjouée, analysée, vaincue ou subie. Le pays adverse n’est pas coupable de tous nos maux mais seulement pays joueur, concurrent. Quand on tire c’est pour gagner, pas pour tuer. Quand on fête, on fête un but, pas un but qui remonte à 1954. Quand on rate, on s’attriste mais on rejoue, on ne prend pas la mer ou la rue ou la voie du déni. Quand on veut marquer, on frappe, on ne clique pas.

Quand on veut prendre le pouvoir, on joue le jeu, on ne demande pas à l’équipe adverse de dégager le terrain. On ne répète pas : “Je ne joue pas si ce n’est pas mon ballon à moi.”

Le match de foot fait que l’espace mental du pays, généralement trouble, réduit à la vanité ou à une crise d’huile, pays à moitié volé ou à moitié mal stationné, existe, est cohérent, transparent, avec des lois transparentes et des visages admirés. C’est l’absolue souveraineté de la lumière et la transparence immédiate des règles du jeu qui font adorer, peut-être, ce sport comme s’il était une sublimation, un rêve collectif. Ou peut-être que, contrairement à l’Algérie depuis les biens vacants, dans ce jeu on ne doit rien toucher de la main, prendre avec la main...

Une piste de réflexion : le foot impose une règle qui n’est pas celle du confort, une prouesse qui est contraire aux premiers réflexes de l’homme : la préhension, prendre, garder, cacher et subtiliser. Ici, le jeu c’est de passer le ballon, le donner, le partager, le récupérer pour le faire passer. Le contraire de l’Algérie qui ne joue pas. Mais cela ne suffit pas. Il faut encore creuser cette passion.

Pourquoi l’Algérie est unie, indivisible, passionnée et enthousiasme dans 10 800 m2 et ne l’est pas dans 2 381 741 km2 ? Trop d’espace est-il mauvais pour la discipline et l’efficacité ? Le pays devrait être un stade et ne l’est pas ? On n’a pas un ballon aux normes dans la tête ? Mais n’a-t-on pas vu des dictatures plus féroces sur les îles qu’en continent ? Est-ce que le match passionne à cause de la limite du temps impartie ? Peut-être : sachant qu’on va gagner ou perdre dans un créneau précis, on s’y astreint.

On sait que l’éternité est une illusion pour les nations qui s’en réclament, et si l’Algérie a peut-être existé avant la colonisation, cela ne garantit pas son existence dans dix ou vingt ans. Un match, c’est alors l’éternité moins la vanité. Mais les autres sports ? Rameurs ? Escrime ? Handball ? Équitation ? Rien n’y fait : il s’agit de sports et le football est une religion où les dieux ont des pieds et les fidèles ont des mains.

Et pour des pays d’opacité, la transparence d’un match de foot, ses lois, ses temps, ses joueurs qui jouent avec leur corps entier, c’est une belle thérapie nationale. Conclusion ? L’Algérie existe quand elle est délimitée, joue clairement, dans un champ circonscrit, avec des visages connus et sous la direction d’un entraîneur énergique et surtout avec pour but des buts. C’est un endroit, même lointain et inaccessible, où la vie d’un groupe a un sens et où l’on peut se distinguer par son talent. C’est un endroit qui unit sans écraser le talent individuel. Une démocratie de la prouesse.

Une équipe nationale est donc une illusion, mais aussi un contrepoids. C’est un pays qui fait oublier le pays. Avoir le ballon, c’est la terre ronde à ses pieds et gagner un match, c’est net comme autrefois une indépendance. Alors oui, on aime y croire. Car ce pays manque de but, pas de terrain. ✍️ / Liberté Dz (L’autre Algérie) / 13 Janvier 2022
▪️ https://www.liberte-algerie.com/actualite/peut-on-faire-du-pays-une-equipe-nationale-371570

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Assugass amegaz
11/01/2022

Assugass amegaz

Une carte exclusive de la page montrant les états dans lesquels les dialectes berbères sont utilisés à ce jour (en jaune...
08/01/2022

Une carte exclusive de la page montrant les états dans lesquels les dialectes berbères sont utilisés à ce jour (en jaune) et les états dans lesquels le berbère a disparu aux 19e et 20e siècles (en rouge), une carte qui montre clairement que le berbère avec ses divers dialectes sont encore présents dans la plupart des états du pays (30 états)

Beaucoup d'entre nous limitent l'amazigh à la région de Kabylie, mais la vérité est tout le contraire !! Dans notre chère Algérie aujourd'hui, il existe 14 dialectes berbères différents parlés par plus de 10 millions d'Algériens (sans compter le dialecte, qui est un dialecte arabe berbère) :Kabylie : dans les états de Tizi Ouzou (15), Bejaia (06), Bouira (10), Boumerdes (35), Sétif (19), Bordj Bou Arreridj (34), Jijel (18). Certains considèrent le dialecte Tashalith, entre Awqas et Ziamat Mansouriya, dans les Monts Babur, un dialecte indépendant de la Kabylie.

Chaouia : dans les états : Tebessa (12), Batna (05), Khenchela (40), Oum El Bouaghi (04), Biskra (07), Mila (43), Sétif (19), Guelma (24), Souk Ahras ( 41 )

- Shelahia Dhahra : dans les états de Tipasa (42), Chlef (02) et Ain Defla (44).

Mozabite : l'état de Ghardaïa (47), dans les palais de Ghardaïa, Beni Yazjen, Malika, Bounoura, Atef, Brian et Qarara

Tariq : Les provinces de Tamengest (11), Illizi (33), Adrar (01)

Atlas Berbère Blida : Blida (09), Médée (26)

Zanetia El Wenchris : les wilayats d'Ain Defla (44), Tissemsilt (38), Medea (26) et Chlef (02)Zenatia Qourara : Adrar ( 01 ) ( Timimoun )

Zenatia Tidicult : Tamengest (11) (Ain Saleh) et Adrar (01)

Montagnes Shelahia de Qusour : Al-Beidh (32) et Naama (45) à Ksour Boussemgon, Tiout, Asla....etc.

Shelahia Al-Saoura : Wilayat Bechar (08) à Qusour Iqli, Mazar...etc

Zenatia, Oued Reig : Province de Ouargla (30) (Touggourt)

Zanetia Tagargrant : Wilayat Ouargla (30 ans). Ksour Ouargla et Naqousa

Chelahia Beni Snous et Beni Bou Saïd : Province de Tlemcen (13)

Quant aux états dans lesquels le tamazight a disparu aux XIXe et XXe siècles, ce sont :

- El Tarf (36) : des sources françaises mentionnent que les tribus khmères (Kroumires, qui vivent à l'extrême nord-ouest de la Tunisie et ont une extension dans la Wilayat d'El Tarf), parlaient le berbère au début du 19ème siècle.Mila (43) : le berbère était utilisé dans les régions du sud (Talaghmeh, Chalghoum pour l'Aïd), mais il a quasiment disparu aujourd'hui.

Mostaganem (27) : le tamazight a été utilisé dans les régions d'Achacha et d'Ouled Bougalem (à la frontière avec Chlef), et une partie a été écrite par le linguiste Ronny Bassi.

- Relizan (48) : le tamazight était utilisé dans les régions d'Ammi Musa et d'al-Ramkeh, au trône de Bani Waragh.

Tiaret (14) : Le tamazight était utilisé au début du XIXe siècle, à l'extrême ouest de la wilaya, entre Veranda et Takhmart (le trône d'Awlad Belhalima), et peut-être à l'extrême nord de la wilaya.

- Mascara (27) et Saïda (20) : le tamazight était utilisé au début du XIXe siècle aux confins de Tiaret, et peut-être dans les montagnes du Bani Shaqran.

Oran (31) : le tamazight était utilisé au début du 20e siècle dans la région de Batiwa

Ain Temouchent (46) était berbère utilisé au 19ème siècle dans les régions de Beni Saf et Walhasa.- Tindouf (37) : Le dialecte hasani est utilisé aujourd'hui, qui est considéré comme un dialecte arabe berbère.Au 19ème siècle, une partie de la tribu Taja connaissait le berbère

Les états qui ne sont pas colorés sur la carte, nous en parlerons en détail dans un prochain billet, si Dieu le veut

L'amazigh est parlé aujourd'hui par plus de 20 millions d'Algériens

31 états sur 48 portent un nom amazigh !

Dans 40 des 58 états, un dialecte berbère est utilisé

Il n'y a pas d'état sans le nom d'une seule municipalité berbère !!

Par conséquent, l'Amazigh est le roi et une source de fierté pour tous les Algériens, c'est pourquoi nous l'aimons et le changeons, car c'est l'âme de notre cher pays, et l'authenticité de nos ancêtres depuis des milliers d'années.L'amazigh est une identité commune à tous les Algériens, nous devons tous œuvrer pour la protéger, la développer, la sortir du bourbier des surenchères politiques, l'extraire des partisans de la division et de la division du pays, et devenir un facteur d'unité entre tous les Algériens, pas de démolition et de dispersion de la société, Comme l'écrivait notre professeur et cheikh, Ibn Atlas al-Bilidi, l'écrivain Rabeh Khedusi : Sortez la langue amazighe du manteau francophone, le peuple la tient.... ... Oui à la langue des ancêtres, non à la discrimination entre les petits-enfants !!

Texte de

22/12/2021

➖Amin Zaoui➖(Archives / 🔙)
♦️Foot ou fanatisme religieux ?
Deux mouvements sociopolitiques drainent les foules déchaînées : le foot et le fanatisme religieux. Une approche psychanalyste est-t-elle capable d’interpréter ce mystérieux rapport établi entre la foule fanatique religieuse d’un côté et la foule footballistique en Algérie ? Les deux foules se caractérisent, d’abord, par la domination d’un état d’âme d’hystérie.

Névrose. Absence de toute réflexion.

Dans le monde arabo-musulman (ici, je n’évoque pas le monde occidental), le foot est devenu une sorte de religion fanatique et anarchique, violente. Et en ces temps qui court, dans le monde musulman, la religion, elle aussi, est devenue comme un match de foot débridé. Un match dont le jeu est sans règles, sans codes et sans arbitre !

Ces deux mouvements sociopolitiques de masse, la religion fanatique et le foot religieux, sont capables d’abasourdir le peuple! Et ils le font bien !

Les deux mouvements de masse, le foot et le fanatisme religieux, représentent une sorte de drogue pour la foule furieuse. Une foule aveuglée par le sens de la victoire, emportée par la fuite en avant. Obsédée par le paradis, qu’importe le paradis. Cette drogue nuisible ronge la société telle une gangrène. Une sorte de su***de religieux individuel et collectif qui menace la jeunesse arabo-musulmane.

Sur le terrain, à l’heure du jeu, les joueurs célèbrent la victoire à leur façon : marquer un but est souvent suivi de deux ou trois prosternations en signe de prière sur la pelouse. Extase religieux ! Signe de fusion entre le religieux fanatique et le sentiment footballistique. Un message chargé de symboles, à bon entendeur !

Chez nous, comme partout dans le monde arabo-musulman, on se prépare pour un match de foot comme se préparer pour aller dans une guerre sainte ! Le sens de la guerre prend la place de celui de la compétition. On se prépare comme pour aller affronter un ennemi, un taghot, et non pas pour aller jouer contre un adversaire sportif, un partenaire du jeu !

Sur le plan de la visibilité vestimentaire, les religieux fanatiques, à l’image des fanatiques footballistiques, chaussent les mêmes baskets ! les terroristes préfèrent ce genre de chaussures. Portent les mêmes vestons en cuir ! Puisent du même discours, usent des mêmes expressions. La violence verbale et corporelle est tolérée dans foot, de même dans la religion politique ou fanatique. La manière de discuter, de débattre est caractérisée par la colère, la menace verbale et gestuelle… se ressemblent chez les fanatiques religieux comme chez les fanatiques footballistiques.

Les chants, les drapeaux ou les bannières brandis, les écriteaux, les slogans… ont le même sens ou presque, le même intégrisme, philosophiquement parlant. Les tribunes de nos stades sont désertées par les femmes. Interdites aux femmes. Le foot est un sport machiste.

L’adoration absolue manifestée par les fans fous du foot envers leur idole est identique à celle des croyants fanatiques envers leur cheikh. La divinité humaine ! Zaïme !

Chacun de nous se rappelle de ce légendaire match Algérie - Égypte à Omdurman au Soudan ! C’est le foot national-religieux. Où le nationalisme religieux fanatique prend l’image de la virilité (arrajla), l’orgueil (ennif) et de l’honneur (achcharaf). Les supporters des deux clubs du foot, dans cette hystérie, reflètent l’image d’adeptes des sectes religieuses. Dans le monde arabo-musulman, on remarque que de plus en plus, les partis islamistes investissent dans les foules déchaînées du foot.

En Égypte, le meilleur joueur, symbole du foot dans ce pays toujours endeuillé par les actes terroristes commis par le parti des Frères musulmans et ses rejetons, cette star de foot est accusée du terrorisme, son nom est sur la liste des terroristes : il s’appelle Aboutrika. Machiavel a écrit dans son célèbre ouvrage Le Prince : “La religion est l’une des meilleures techniques de gestion de masse”… le foot est devenu un autre moyen capable de mobiliser les foules les plus fanatiques et suicidaires.

En ces temps qui courent où le pouvoir de l’argent et des argentiers est souverain, le foot, qui à l’origine est un jeu pour le bonheur, le mot “jouer” recèle le sens du plaisir, a été vidé de son sens noble ! et la religion, de son côté, a été vidée de tout ce qu’elle devait contenir de spiritualité, au profit de la politique, du fanatisme, de l’argent et de la haine. ✍🏿 Amin Zaoui / 2017 (Archives / 🔙)

07/12/2021

➖Hommage➖
♦️Muhend U-Yahia : l'artiste, le vrai et immortel artiste : Mohya
Muhend U-Yahia ou Abdellah Mohya, de son vrai nom, nous a quitté trop tôt et la culture amazighe en a perdu ainsi l'un de ses meilleurs serviteurs qui fut à la fois dramaturge, poète et homme de lettres.

Durant sa vie hélas trop courte, l'irremplaçable Mohya, poussé à l'exil par les injustices criantes dans son pays, a promené sa petite silhouette dans les petites ruelles parisiennes, incarnant le résistant kabyle faisant de son remarquable talent de poète et de son habituel humour pince-sans-rire une redoutable arme qui ciblait toujours le règne des tyrans, des médiocres, des prétentieux et des incompétents qui logent depuis toujours dans la même enseigne.

A ce jour, j'entends toujours ce timbre de voix unique, pénétrant et immédiatement identifiable qui fait preuve d'un invraisemblable sens critique et d'une grande et indéniable connaissance de notre profonde société algérienne.
Muhend U-Yahia demeurera toujours à mes yeux ce personnage poignant qui a su dans la douleur profonde et silencieuse qui était la sienne à transmettre notre culture kabyle et sa propre culture forgé par sa quête du grand savoir au sein de sa grande famille qu'il convie souvent sans ménagement à un effort de pensée.
Il est parti sans demander son reste. Il est parti ce jour du 7 décembre 2004 en renonçant à toute forme de gloire ou de gratitude. Il est parti sans se retourner et sans savoir qu'il est désormais notre vrai et réel patrimoine.

En ce jour, permettez-moi de saluer la mémoire de notre grand et prodigieux artiste qui brille toujours dans mon cœur comme il brille dans la vie des "vrais" comme il désignait les sincères et les authentiques. Que ta douce âme repose en paix, notre artiste, notre vrai et immortel artiste !

Mohand ou Yahia, ou encore Mohya, est décédé le 7 décembre 2004 d’une tumeur au cerveau, dans la clinique parisienne Jeanne Garnier. Né Abdallah Mohya, il était âgé de 54 ans. Enseignant les mathématiques, Mohand ou Yahia a longtemps tenu un commerce d’épicerie à Paris. Il est surtout connu pour avoir traduit, vers le berbère, de la poésie, des nouvelles, des contes, des proverbes et une vingtaine de pièces de théâtre pour la plupart inédits.

Né en 1950 à Azazga, élève du lycée Amirouche à Tizi-Ouzou où il obtient le baccalauréat en 1968, il poursuit des études supérieures de mathématiques à l’Université d’Alger et obtient sa licence en 1972. A son arrivé en France l’année suivante, il est l’un des rédacteurs du Bulletin d’Etudes Berbères et de la r***e Tisuraf, publiés tous deux par le Groupe d’études berbères de l’université Paris VIII-Vincennes. Au début des années 80, Mohand ou Yahia anime la troupe de théâtre Asalu.

Dramaturge, poète et homme de culture, il aura traduit et contribué à faire connaître auprès de nombre de jeunes lecteurs des textes de Nazim Hikmet, Bertold Brecht, Alfred Jarry ou Eugène Pottier. Mohand ou Yahia est également l’auteur de chansons popularisées par Idir, Ferhat, Takfarinas, Ideflawen, Malika Domrane ou le groupe Djurdjura. Il laisse surtout un ensemble de plus d’une vingtaine de pièces de théâtre originales (Tachvaylit, Sinistri, Moh Terri...) et d’adaptations comme Si Pertuff, traduite du Tartuffe de Molière, Muhend Ucaban, d’après Le Ressuscité de Lu Sin, ou encore Am win yetsrajun Rabbi, adaptée de En attendant Godot de Samuel Beckett.
Joué essentiellement par des troupes de théâtre amateur, Mohya s’est vu rendre un hommage mérité en Algérie lorsqu’en 1992, l’humoriste Fellag porte à la scène Sin nni, son adaptation des Emigrés de Slawomir Mrozek. Créée au Théâtre de Béjaïa et reprise à Alger, la pièce connut un très grand succès.
Mohya a été inhumé le 13 décembre 2004 dans son village d’Aït Arbah en Kabylie, en présence d’une foule nombreuse venue lui rendre hommage. ✍️ Yazid Sadat / 06 Décembre 2021

▫️Sa biographie : Abdallah Mohya dit Muḥend u Yeḥy’a
Naissance : le 1er novembre 1950 à Azazga(Iɛeẓẓugen), Kabylie, Algérie
Décès : 7 décembre 2004 à Paris, France
Langue d'écriture : Kabyle, Français
Abdallah Mohya dit Muḥend u Yeḥya, est né le 1er novembre 1950 à Iɛeẓẓugen (Azazga) en Algérie. Il est dramaturge et poète kabyle peu connu du public national et international. Décédé en 2004, il a enregistré ses productions sur un support audio (une quinzaine k7)(disponibles en vente en Kabylie), quoiqu'il soit catégoriquement contre ce fait, estimant que la culture ne s'achète pas. Il a consacré plusieurs années de sa vie à adapter en Kabyle des œuvres thétrales universelles telles (Am win yergan rebbi) " En attendant Godot " de Samuel Beckett, (Tacbaylit) "La jarre" de Luigi Pirandello, "Le Médecin malgré lui" et "Tartuffe " de Molière, "Le Ressuscité" de l'écrivain chinois Lu Xun, "Les Emigrés" de l'écrivain polonais Slawomir Mrozek à la glotte mais aussi à la reflexion kabyle.

Son œuvre, fruit de plus de trente années de travail, d'interpretation et de reflexions philosophiques, est aujourd'hui l'objet de la convoitise d'une pensée nouvelle, en Kabylie mais aussi en occident, qui tend à mener une démarche plus constructive du regard mutuel entre occident et Afrique septentrionale. Par ailleurs, Mohya a pu sensibiliser, à travers ses œuvres, beaucoup de gens autour de la revendication identitaire berbère. Son nom et son œuvre sont incontournables et resteront un emblème pour qui veut connaître la culture berbère sous son angle moderne. En décembre 2004, tout en laissant une œuvre inachevée, il est décédé dans une clinique parisienne après une longue bataille contre le cancer.

Sa famille est originaire d’At-Rbah (commune d’Ibudraren), cependant son père tailleur de profession, s’était installé depuis quelques années à Iazzugan. Mohya a passé une partie de son enfance dans cette région avant que sa famille ne déménage à Tizi-Ouzou. Interne au Lycée Amirouche à Tizi-Ouzou, le jeune Mohya était un brillant élève, il décroche son bac en 1968. Il rejoint l’Université d’Alger où il poursuit des études supérieures en mathématiques. Il obtient sa licence en 1972. Il participe à un concours qu’il obtient, il est alors autorisé à s’inscrire à l’École d’Ingénieurs en Hydraulique en France.

En 1973, il part donc en France, plus précisément à Strasbourg, mais au cours de la même année il rejoint Paris. Il intègre le Groupe d’Études amazighs créé à l’Université Paris VIII (Vincennes). Il sera un des animateurs des r***es publiées par ce groupe : Bulletin d’Études amazighs (BEA) puis Tisuraf. En parallèle, il travaillait comme veilleur de nuit dans un hôtel du 7e arrondissement. Il a animé la troupe Asalu à partir de 1983. C’est autour de cette dernière qu’un atelier de traduction-adaptation s’est constitué. Pendant de nombreuses années, il tenait un commerce d‘alimentation générale à Paris. Il a par ailleurs enseigné l'amazigh à l’Association de Culture Berbère. Il a publié des poèmes, des nouvelles ainsi que de nombreuses traductions vers le kabyle de pièces de théâtres (plus d’une vingtaine), nouvelles, poésies...

L’œuvre de Mohya est très diverse et s’inscrit dans trois domaines différents : 1. L’œuvre littéraire proprement dite constituée de poèmes, de nouvelles et autres textes littéraires divers, créations propres de l’auteur. 2. L’œuvre littéraire populaire recueillie et/ou complétée par l’auteur. 3. Les œuvres traduites et adaptées vers le kabyle à partir du français et qui faisant partie de patrimoines littéraires (et/ou artistiques) étrangers.
(fr) "Traduire ou adapter en Tamazight", thème d'une rencontre à Tizi-Ouzou
(fr) Saïd Chemmakh, D’une langue à l’autre ou l’œuvre de Mohya
(fr) Interview (1985)
(fr) Interview audio de Mohya
(fr) Muhend ouyahia
(fr) Mohya : Esquisse d'un portrait
(fr) Les adapatations de Mohya. Wikipédia




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