18/01/2025
Gestion de la ressource eau, énergies renouvelables et compensations
L'industrie des hydrocarbures et celle de l'exploration de l'hydrogène blanc n'ont pas une démarche antinomique.
On voit de grands groupes industriels du domaine des hydrocarbures se lancer dans la course à l'hydrogène blanc. Ils recherchent avant tout à produire une énergie propre, décarbonée, au potentiel illimité et dont le marché s'élève à plusieurs milliers de milliards de dollars, à tel point qu'elle a intéressé des opérateurs économiques tels que Bill Gates, pour compenser les effets de leur industrie sur la santé et l'environnement.
On ne le dira jamais assez, l'exploitation des hydrocarbures offshore est responsable de l'augmentation de GES, mais également de la pollution des mers et des océans comme dans la région Indopacifique.
Les intervenants du secteur de l'industrie des hydrocarbures, pour réduire l’impact de leur activité sur les communautés locales, celles qui vivent à proximité des océans ou les communautés aborigènes développent plusieurs stratégies de compensation avec un effet positif sur la santé.
L'industrie pharmaceutique n'est pas en reste, quand on connaît les conséquences de la pollution créée par le rejet anarchique de médicaments comme les antibiotiques par exemple dans l'environnement. Ces antibiotiques rejetés de façon anarchique envahissent les sols et sont responsables de l'apparition de bactéries multirésistantes, puis de la contamination de l'eau à travers la nappe phréatique. Les conséquences sont énormes en termes de santé publique: dépenses pour faire face aux nouvelles formes de résistances médicamenteuses à des maladies comme la tuberculose par exemple, dont le traitement coûte cher, décès, quand on connaît le taux de morbidité et de mortalité de telles affections. Dans l'environnement, ces bactéries multirésistantes apparues du fait du rejet anarchique d'antibiotiques peuvent contaminer les animaux d'élevage, domestiques et ainsi l'homme.
L'industrie pharmaceutique a donc de nombreuses actions à mener pour compenser les effets de son activité sur l'environnement et sur la santé de l'homme et doit nouer des partenariats multi acteurs dans le cadre de ses activités RSE, comme des partenariats avec des acteurs privés dans le domaine de la production des énergies renouvelables. Au Canada par exemple, les communautés de peuples autochtones sont 71 fois plus concernées par la tuberculose que les autres communautés. Leur proximité avec leur environnement naturel et donc avec les hôtes qui interviennent dans la survenue de la tuberculose infection et la difficulté d’accès aux soins parfois, font partie des raisons qui expliquent cette forte prévalence.
Produire de l'électricité à partir de l'ammoniac propre produit grâce à l'hydrogène blanc et à l'azote capté dans l'air grâce à différentes technologies étudiées est aussi une option sur la piste. Elle permettra de réduire la dépendance de l'électricité verte aux ressources hydriques.