Construire un nouveau partenariat pour le développement durable en Afrique

Construire un nouveau partenariat pour le développement durable en Afrique Think tank ayant pour but de contribuer au développement durable en Afrique.
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05/07/2024

La sagesse, c'est d'apprendre des erreurs des autres. Les dirigeants sages développent des solutions énergétiques alternatives en plus des sources d'énergie conventionnelles; parce que les ressources naturelles ne sont pas inépuisables et que le developpement, de même que la survie des générations à venir, ne doivent pas être compromis par l'épuisement de ces ressources.
Les dirigeants mal avertis parlent de "moment industriel de l'Afrique" en exploitant de façon inconsidérée leurs matières premières, et en permettant à d'autres puissances de les exploiter de façon outrancière, parce qu'ils ne disposent pas d'autres moyens de produire du "cash".

Les dirigeants prévoyants, eux, s'inspirent du recul des pays développés quant à l'exploitation de leurs ressources énergétiques et de leur prudence suite au boom industriel, pour ralentir une croissance effrénée qui menace la survie de la terre.

26/06/2024

La santé est un domaine d'action important en Afrique. Agir pour la santé par des politiques de prévention et des actions efficaces permet d'épargner des sommes considérables en termes de budget des Etats. De plus, cela permet d'augmenter la force de travail et donc de production.

De nos jours, avec l'avancée des connaissances, on a compris que la santé dépendait de nombreux facteurs, comme l'environnement et les facteurs sociaux.

Les dirigeants africains qui ont compris cela ont réalisé des économies importantes en menant des politiques de santé idoines qui ont permis de réinvestir certaines sommes dans d'autres domaines.

26/06/2024

Que gagnent les agences de coopération bilatérales à financer des projets en Afrique ?

En ces temps de soft-power, il vaut mieux entretenir des relations chaleureuses avec des États qui grâce à leurs matières premières, permettent de faire tourner son industrie et d'assurer des besoins domestiques en énergie. De plus, la concurrence est rude de nos jours.

26/06/2024

Le problème de l'instrumentalisation des associations en Afrique pose aussi celui de leur financement.
Il faut trouver des sources de financement saines pour ces associations qui s’inscrivent dans le cadre d'un partenariat gagnant-gagnant. Les institutions de coopération internationale dans le cadre des relations multilatérales et bilatérales des Etats offrent bien ce cadre d’échange si les actions de ces associations entrent dans le cadre des domaines prioritaires des programmes de développement de leurs pays pourvu que ces associations répondent à des critères d'éligibilité.

25/06/2024

L'AFD a plus à gagner en travaillant avec les associations. En travaillant avec les associations, elle privilégie la proximité pour plus d'alignement avec les besoins des populations. De plus, ainsi, la coopération ne pâtit pas de l'interruption des processus démocratiques.

12/05/2024

Nucléaire : perspectives en matière de santé environnement et politiques publiques

Partie 2 : Perspectives en matière de politiques publiques

La question du nucléaire pose celle de l'approvisionnement sécurisé.
Pour cela, il convient de développer des partenariats dans ce sens en matière de Partenariat Public Privé dans le cadre de politiques publiques.

Les Partenariats Public Privé (PPP) occupent de plus en plus le devant de la scène dans les débats sur les questions de développement, surtout en matière de santé. En effet, la santé tend à occuper une place majeure en matière de coopération internationale. Il est maintenant admis que les Objectifs de Développement Durable liés à la santé sous-tendent la réalisation des autres ODD.
On retrouvait déjà en Grèce et à Rome des modèles de construction de travaux publics et d'infrastructures basés sur le modèle de la concession, preuve que ce genre de partenariat n'est pas apparu aujourd'hui. Depuis l'Antiquité, l'homme y a eu recours et cette tendance s'est poursuivie dans les politiques publiques générales et en matière de santé.
Selon la Banque Mondiale, les PPP constituent: « Des dispositions, habituellement à moyen et long terme, entre les secteurs public et privé grâce auxquelles certains services qui relèvent de la responsabilité du secteur public sont administrés par le secteur privé, scellées par un accord clair sur des objectifs communs relatifs à la livraison d’infrastructures et/ou de services publics»

Dans le cadre de leurs activités d'extraction de l'uranium, les entreprises peuvent développer des actions autour de stratégies d'adaptation au changement climatique (pour les communautés locales qui pratiquent l'agriculture) pour atténuer l'impact de leur activité sur les communautés locales en termes de pollution, d'utilisation de ressources comme l'eau comme évoqué dans la publication précédente.

L’adaptation de façon globale se définit comme l’ensemble des « stratégies, initiatives et mesures individuelles ou collectives (entreprises, associations, collectivités, etc.) visant, par des mesures adaptées, à réduire la vulnérabilité des systèmes naturels et humains contre les effets réels ou attendus des changements
climatiques »

Plusieurs actions de RSE peuvent être menées par les entreprises dans ce sens comme le financement de la formation des communautés rurales dans des pratiques agricoles basées sur une combinaison de savoirs ancestraux et de techniques innovantes (économes en eau par exemple), la mise à disposition d'engrais qui ne compromettent pas l'environnement, etc.

Dans le cadre des politiques publiques, des solutions de financement peuvent être envisagées en termes de micro-crédit pour les coopératives et groupements de femmes.

La question de l'approvisionnement en uranium dans le cadre d'une politique énergétique où le nucléaire a sa place ouvre des possibilités de partenariats.

09/05/2024

Nucléaire : perspectives en matière de santé environnement et de politiques publiques

Partie 1 : Nucléaire, impact sur la santé environnement et production d'hydrogène nucléaire

Trois quarts de l'électricité française proviennent de l'énergie nucléaire.
De plus, l’énergie nucléaire a une variété d’applications non électriques en plus de la production d’hydrogène. Certains d’entre elles incluent le chauffage urbain pour les maisons et les entreprises, le chauffage et la climatisation à des fins industrielles et le dessalement de l’eau de mer pour augmenter l’accès à l’eau potable. L'hydrogène nucléaire quant à lui, peut être utilisé à des fins domestiques, industrielles et pour le transport. C'est une énergie à bas carbone qui répond à la démarche de transition écologique de l'Europe et des pays industrialisés ainsi qu'au Green new deal. Combinés à des énergies renouvelables et à l'usage de l'hydrogène renouvelable, l'énergie nucléaire et l'hydrogène nucléaire restent une bonne stratégie en termes de mix énergétique.

1-Impact du nucléaire en termes de santé environnement

Le principal défi du nucléaire reste les déchets nucléaires et leur gestion.
Si 97 % des déchets radioactifs ne sont pas dangereux car la radioactivité de la plupart des déchets de faible ou de moyenne activité diminue après quelques jours ou semaines, ce n'est pas le cas pour les 3% restant.
Celle-ci est composée de déchets de haute activité qui peuvent demeurer radioactifs pendant des centaines d’années. Ils nécessitent des installations de stockage, loin de la population. À l’échelle mondiale, les centrales nucléaires produisent environ 34 000 m3 de déchets de haute activité par année. C’est assez pour remplir 14 piscines olympiques.

Dangers des déchets radioactifs sur la santé

L'exposition à long terme à la radioactivité peut être très dangereuse. Cela est valable aussi bien en cas d'exposition à des déchets enfouis (ingestion de nourriture ou d'eau contaminée ou exposition à des radionucléides dans le sol. ) qu'à des accidents.

Environ 5 000 cas de cancer de la thyroïde sont attribuables à l’exposition à l’iode radioactif (iode 131) en lien avec la centrale nucléaire de Tchernobyl.

La pollution nécessaire à l'extraction de l'uranium dans les mines fait également débat (bouleversement temporaire des sols, émission de SO2, métaux lourds...). N'oublions pas des conséquences comme l'utilisation de l'eau en grande quantité.

2- Hydrogène nucléaire pour augmenter la rentabilité des centrales nucléaires

Augmenter la rentabilité des centrales nucléaires par la production d'hydrogène nucléaire en plus de la production d'électricité (cogénération) peut être une voie. La demande mondiale en hydrogène a augmenté.

"...Si tout l’hydrogène devait être produit avec l’énergie nucléaire, alors nous parlons d’éliminer plus de 500 millions de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone par an », affirme un ingénieur spécialiste de la question nucléaire. C'est un peu une manière de compenser les inconvénients de cette ressource.

De plus, les principes de gestion des déchets radioactifs s’inscrivent dans un cadre réglementaire strict; mais la possibilité de stocker les déchets radioactifs de faible intensité dans des fûts en plastique PHED comme le recommande l'ANDRA (Agence Nationale pour la gestion des Déchets RadioActifs) est un moyen de recycler le plastique dont le rejet incontrôlé dans l'environnement est une source importante de pollution.
Il convient d'améliorer les innovations technologiques en matière de gestion de ces déchets radioactifs.

3-Investir dans des projets qui permettent la désulfuration pour limiter l'effet de la pollution issue de l'extraction de l'uranium dans les mines

4-Investir dans des projets d'adaptation de l'agriculture au changement climatique qui font la promotion de techniques agricoles économes en eau auprès des communautés où cet uranium est extrait

08/05/2024

Nucléaire : perspectives en matière de santé environnement et de politiques publiques

Partie 1

Le nucléaire possède des avantages en termes de politique énergétique, entouré de précautions.

Les thèmes que nous allons développer dans notre prochaine présentation (demain) sur le sujet sont :

-Nucléaire, impact sur la santé environnement
-Energie nucléaire et production d'hydrogène: avantages.

08/05/2024

Prise en charge et suivi des maladies chroniques en Afrique : quels partenariats construire autour de l'E-médecine ?

Les défis rencontrés dans la prise en charge des maladies chroniques en Afrique sont nombreux, exacerbés par les faibles moyens disponibles, aussi bien humains que financiers, le vieillissement des plateaux techniques, la difficulté d'accès aux soins liée à la barrière financière, même si des politiques de Couverture Santé Universelle sont instaurées dans certains pays et la barrière géographique. Le faible niveau de connaissances des populations sur ces maladies dont elles peuvent être elles mêmes atteintes et les difficultés rencontrées dans l'organisation du système de santé peuvent aussi être des freins à cette prise en charge. Soulignons quatre difficultés majeures qui peuvent être rencontrées dans la prise en charge des affections chroniques en Afrique et proposons des solutions liées à l'E-médecine pour les endiguer.

1-Les effets secondaires des traitements

Les effets secondaires de certains traitements comme celui de la tuberculose, surtout la tuberculose multi-résistante, peuvent être dissuasifs dans la poursuite du traitement pour certains patients, se déclinant parfois sous forme de troubles auditifs, psychose, etc
Ils nécessitent d'être rapportés dès leur apparition au personnel soignant pour que les molécules qui en sont responsables soient remplacées ou que les effets secondaires soient pris en charge.

2- Les frais de transport pour se rendre au centre de santé afin de recevoir ses médicaments ou ses injections (exemple de la tuberculose multirésistante)

Malgré la gratuité de la prise en charge de certaines affections en Afrique, surtout les maladies infectieuses comme la tuberculose, les cas de retraitement, de rechute ou de traitement de deuxième ligne nécessite un traitement qui peut s'étendre de 8 à 20 mois pour certains anciens schémas, nécessitant des déplacements fréquents au centre de santé car le traitement est administré en ambulatoire, quand ils ne nécessitent pas des déplacements quotidiens pour des injections.

3-La durée du traitement

La durée du traitement peut aussi être source de lassitude pour le patient et entraîner une interruption de traitement, augmentant le nombre de Perdus De Vue, avec l'augmentation du risque de contamination à la population générale et de survenue de résistance.

4-Les erreurs liées à la gestion des dossiers des patients dans la transmission des informations au personnel soignant (médecins, etc) ou aux autorités administratives en lien avec la santé

Lorsque les dossiers sont archivés de façon non numérique, ils peuvent se perdre, se détériorer avec le temps, posant le problème du stockage et des erreurs reporting peuvent s'observer dans les rapports, compliquant la prise en charge des patients. N'oublions pas qu'un ancien patient peut revenir suivre un traitement pour rechute et que l'accès au dossier permet la prise en charge des proches des patients dans une démarche de prévention et de protection de la collectivité, en respectant les règles de confidentialité bien évidemment.

Intérêt de l'E-médecine dans la prise en charge des affections chroniques en Afrique

L'E-médecine peut être envisagée de plusieurs façons mais nous nous intéressons ici à la santé mobile en termes de stratégies avancées faisant intervenir les travailleurs communautaires et des technologies comme des applications utilisables sur les téléphones portables. En effet, les travailleurs communautaires sont au coeur des questions de prise en charge des maladies chroniques en Afrique, souvent infectieuses et nécessitant la prise en charge de facteurs sociaux, psychosociaux et économiques en plus des facteurs biologiques et cliniques. Ils participent à la sensibilisation de la communauté et à l'éducation pour la santé afin de reconnaître les premiers signes de certaines affections, peuvent même réaliser des prélèvements auprès des cas suspects comme les proches des patients par exemple lors des visites à domicile, en vue d'un diagnostic précoce après examen en laboratoire, ils font la recherche des Perdus De Vue. Ils peuvent aussi aider le personnel soignant dans le traitement des malades en informant les médecins et les infirmiers sur les obstacles d'ordre socio-sanitaire ou psychosociaux qu'un patient rencontre dans le suivi de son traitment, etc
En réalité, la prise en charge de ces affections chronique en Afrique nécessite une intervention multidisciplinaire et c'est ce qui est déjà décliné comme stratégie sur le terrain dans de nombreux pays, avec des moyens de déplacement mis à la disposition de certains Agents de Santé Communautaires pour se rendre au plus près des patients et des cas suspects.

Ces derniers temps, l'essor de l'E-médecine offre de nombreux avantages dans la prise en charge des affections chroniques en Afrique et concernant les agents de santé communautaires, les usages qu'ils peuvent faire de la santé mobile sont nombreux:

-Production de rapports
-Accès facile aux dossiers des patients par le personnel soignant et prise de décisions rapides
-Meilleure notification des nouveaux cas et meilleure prise en charge de ceux-ci
-Meilleure communication entre les professionnels de santé et l'équipe pluridisciplinaire de prise en charge des affections.

Pour cela, des applications ont été développées et elles sont installées sur des téléphones mobiles mis à la disposition des travailleurs communautaires, reliés à des ordinateurs de bureau disponibles à leurs postes de travail et qui assurent le lien avec les autres prestataires de santé.

Il serait intéressant de réfléchir à l'utilisation de cette santé mobile pour permettre aux patients de mieux identifier les effets secondaires de certains médicaments afin qu'ils ne s'alarment pas et n'arrêtent pas le traitement pour ceux qui sont bénins et qu'ils
s'orientent au plus tôt vers leur prestataire de santé pour ceux qui nécessitent une prise en charge (pourquoi pas en langues locales).

Envoyer des messages instantanés de rappel aux patients pour qu'ils se rendent au centre de santé pour recevoir leurs médicaments en fonction de la quantité délivrée à chaque visite est une manière de lutter contre les interruptions de traitement.

Identifier les patients qui vivent dans des espaces géographiques éloignés du centre de santé ou qui sont vieux ou faibles, ce qui pourraient constituer un obstacle aux déplacements fréquents est une manière de rendre disponible à domicile le traitement pour ceux-ci. La santé mobile peut aussi permettre la surveillance à distance des patients.

Quelques solutions proposées par des entreprise françaises

Des équipes et des entreprises existent pour permettre l'innovation des soins, des services et des outils. L'usage de la technologie et de l'IA dans la prise de décision fait partie des outils développés.
Des dispositifs médicaux numériques peuvent permettre à certains patients de s'impliquer eux-mêmes dans leur prise en charge et de faciliter celle-ci par le personnel soignant. Les plateformes de partage des connaissances et le e-learning font partie des tendances, tout comme l'amélioration de la gestion électronique des dossiers dans le respect des règles d econfidentialité.

08/05/2024

Aujourd'hui, nous traitons ce sujet sur la page de notre Think tank Construire un nouveau partenariat pour le développement durable en Afrique.

Né en 2022 d'une action collective menée sur la page Le Docteur Aïcha Yatabary en deux ans.

08/05/2024

Aujourd'hui, nous traitons notre sujet sur des partenariats entre les entreprises françaises et les pays africains autour de l'e-medecine pour la prise en charge des maladies chroniques en Afrique.

28/04/2024

Prochains thèmes :

-Mettre à contribution le savoir-faire français dans le domaine de la e-médecine pour le suivi et la prise en charge des maladies chroniques en Afrique

-Nucléaire : perspectives en matière de santé environnement et de politiques publiques

25/03/2024

De nouveaux modèles de développement africains : mettre la famille au centre de tout

Autrefois, l'organisation du modèle économique africain était basée sur la famille, du chef de famille aux femmes et aux enfants et sous la tutelle du chef de famille. L'activité principale était l'agriculture et tous participaient au travail, les résultats du labeur étaient ensuite gérés par le chef de famille qui était supposé être sage.

Aujourd'hui, l'intérêt de ce modèle communautaire, qui même si la famille au sens traditionnel n'est plus le socle (sans toutefois percuter certains repères africains), pourrait toujours jouer ce rôle d'échelon de la gestion communautaire, est qu'il permettrait d'instaurer une vraie logique participative et de démocratie. Ainsi, l'Etat, tout en renforçant les capacités et les moyens des administrés, serait tenu à une fonction plus administrative et utile, tout en tenant compte des administrés dans la définition des politiques et tout en les appliquant.

25/03/2024

Les peuples africains, pour entamer un véritable chemin vers l'indépendance réelle, doivent envisager celle-ci sous l'angle de la coopération, non pas de la tutelle et assumer davantage de responsabilités dans leur propre prise en charge; cela passe par le développement de politiques inspirées de nos propres savoirs et richesses, combinés à des savoirs modernes.

L'exemple de la médecine traditionnelle africaine est prégnant dans ce domaine.
En agissant en vue de renforcer la recherche sur celle-ci, son industrialisation et sa compétitivité, les pays africains pourraient réduire la dépendance de l'Afrique à l'industrie pharmaceutique. Coopérons avec les pays avancés dans la recherche dans ce domaine.

Cela permettrait aussi la mise à disposition de nouvelles molécules à l'Afrique et au reste du monde, pour réponde au défi de certaines maladies qui restent sans remèdes jusque là.

C'est la responsabilité des intellectuels africains.

25/03/2024

Partenariat Public-Privé, de la non-ingérence dans la politique intérieure aux perspectives d'intervention de nouveaux acteurs

Nous avons, à plusieurs reprises, produit des arguments en faveur du Partenariat Public-Privé entre les pays développés et l'Afrique, particulièrement entre les pays africains et le secteur privé de ces pays dit riches.
Pourquoi? Parce que c'est une forme de partenariat basé sur l'externalisation de prestations publiques par une structure privée, tout en gardant la main au niveau du secteur public, ou le financement ou la construction d'infrastructures par le secteur privé à l'avantage du secteur public; cette forme de partenariat possède plusieurs avantages :

-Eviter la privatisation des structures publiques
-Etre aligné avec une certaine idée de partenariats justes et équitables, dans une vraie perspective de gagnant-gagnant
-Etre aligné avec la volonté de souveraineté de certains Etats, puisque les entreprises privées n'ont pas la possibilité d'une ingérence dans la politique intérieure des Etats.
-Mobiliser des capitaux
-Bénéficier d'une avancée technologique.

Il serait intéressant de réfléchir aux différents champs d'application du PPP dans les pays africains, dans une perspective de développement durable et de bénéfices et de risques partagés.

25/03/2024

Construire un Partenariat gagnant-gagnant entre les pays du Sahel et la France pour lutter contre la désertification

Le fleuve Niger est le troisième d’Afrique par sa longueur (4200 km). Son bassin occupe une surface importante d’environ 1.2 million km2 et est partagé par neuf états Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Niger, Nigéria, Tchad qui constituent l’Autorité du Bassin du Niger (ABN).
C’est un fleuve important pour un grand nombre d’activités économiques et agricoles (culture du riz par exemple), pour l’alimentation en eau potable et la production d’hydro-électricité.

Au Sahel, il joue un rôle plus important car c'est l'une des principales sources d'approvisionnement en eau. L'un des enjeux de premier plan concernant cette ressource naturelle, c'est la lutte contre son assèchement. Celle-ci pourrait être responsable d'un déficit d'approvisionnement en eau potable pour les populations, ce qui les exposerait à des maladies hydriques, à des problèmes d'irrigation des cultures et à des défis liés à l'élevage.
Pour cela, il urge d'agir pour la sauvegarde de ce fleuve en appuyant les actions de l'Autorité du Bassin du Niger, une institution créée pour renforcer la coopération des pays que le Niger traverse et de développer les initiatives locales dans les pays du Sahel.

L'une de ses actions en vue de la sauvegarde du fleuve Niger pourrait être une meilleure régulation des activités qui concernent ce fleuve, dans une perspective de développement durable. Cela sous-entend d'interdire les activités comme certaines pratiques artisanales ou minières qui sont susceptibles de le polluer, de surveiller et de mieux réglementer les activités industrielles, afin que leurs effluents ne soient pas déversés dans le fleuve, mais aussi de lutter contre la désertification pour empêcher l'assèchement de cette ressource naturelle.

Des politiques comme la lutte contre la coupe anarchique du bois, la promotion de pratiques favorables à la protection de la nature en termes d'habitudes domestiques, comme l'usage et la vulgarisation de foyers de cuisson améliorés, qui consomment peu de bois, le reboisement, sont à encourager, comme les programmes de recyclage des déchets plastiques et de meilleur traitement des ordures ménagères, d'encadrement de l'émission dans l'air de particules fines émises dans le domaine du transport. Il serait aussi intéressant de promouvoir l'usage des énergies renouvelables, ce qui nécessite une technologie particulière.

Dans ce sens, la coopération avec des pays comme la France est possible dans un sens vertueux : le gagnant-gagnant. En effet, la France dispose d'une expertise avérée dans plusieurs domaines comme celui de l'exploitation de l'hydrogène blanc. Il serait également intéressant de réfléchir à l'établissement de nouvelles relations autour du nucléaire, qui n'est plus une source d'énergie prioritaire pour la France mais pour laquelle elle garde toujours un intérêt, pourvu que ces relations soient toujours basées sur le gagnant-gagnant. Les pays du Sahel, en retour, gagneraient à diversifier leurs sources d'énergies et à accorder une part plus importante aux énergies renouvelables, dans un souci de préservation de la planète et de leur espace.

Pour revenir au fleuve Niger, les initiatives locales qui pourraient être encouragées pour sa préservation sont par exemple les échanges culturels entre les peuples qui se partagent cette ressource naturelle, auxquels s'ajoutent des programmes de sensibilisation afin de lutter contre la pollution du fleuve liée à l'activité de l'homme, mais aussi de sensibilisation sur divers thèmes qui touchent au développement durable et à la lutte contre la désertification.

L'Etat doit aussi faire sa part en augmentant le financement d'activités qui valorisent le fleuve Niger comme la pêche, en encadrant mieux ces activités et en interdisant d'autres comme l'orpaillage dans le lit du fleuve.

Quant aux entreprises (industriels), elles doivent avoir des stratégies favorables à la protection du fleuve, comme une meilleure gestion des déchets issus de cette industrie, afin qu'ils ne soient plus source de pollution. L'Etat, en retour, gagnerait à donner plus de visibilité aux actions RSE et à récompenser par une réduction d'impôts, celles qui mènent des efforts conséquents dans le cadre de la lutte contre la pollution du fleuve Niger et de façon plus générale pour la protection de l'environnement.

L'Etat du fleuve Niger concerne toutes les populations qui se le partagent et encore plus celles du Sahel. Il concerne aussi les gouvernements, pour des questions de santé publique, de prospérité, mais aussi de paix.

De façon plus large, lutter contre la désertification au Sahel devrait être une priorité pour les pays de cette région du monde, car cela contribuerait fortement au développement de celle-ci. Envisager ces politiques dans le cadre d'une coopération africaine et avec des pays qui disposent d'outils scientifiques et d'une technologie avérée, tout en ayant un intérêt en retour pour cette coopération serait un moyen d'envisager les relations internationales sous l'angle du partenariat gagnant-gagnant.

Aïcha Yatabary

S'inspirer de l'histoire et être ancré dans le présentCyrus le Grand a combattu la cité de Nabuchodonosor, l'impitoyable...
04/03/2024

S'inspirer de l'histoire et être ancré dans le présent

Cyrus le Grand a combattu la cité de Nabuchodonosor, l'impitoyable roi de Babylone et il l'a vaincu. Le roi de Babylone était doté d'une âme noire et il était dépouillé de toute humanité, aimant humilier ses adversaires. Chargé des campagnes militaires, il aimait détruire les villes qu'il prenait et réduire en esclavage les élites de celles-ci.
C'est un despote qui a régné par la répression.
A cette époque, Babylone avait bâti son prestige sur l'orgueil et la pratique de la magie.

Cyrus le Grand, roi des P***es, a vaincu et pris Babylone, et il a présenté un tout autre modèle de gouvernance empreint de magnanimité, d'ouverture d'esprit et d'humanisme. Après avoir uni les P***es et les Mèdes, offert un gouvernement au roi Crésus qu'il avait pourtant vaincu, il a uni les différents peuples qui étaient désormais sous sa coupole à Babylone, en respectant leur culture et leurs cultes. Cyrus le Grand est pourtant l'un des plus grands rois que l'humanité ait connu, fondateur du premier empire à vocation universelle. Cyrus le Grand est présenté comme le "Roi du monde, puissant roi, roi des quatre-quarts".

C'est ce qui fait du peuple P***e un si grand peuple.
Au contraire, par ses pratiques occultes, son manque d'humanisme et l'orgueil de son peuple, Babylone est souvent assimilé au Mal, à l'Enfer.

La victoire de Cyrus le Grand sur Babylone est vécue comme la victoire du Bien sur le Mal.

Autre ère, autres défis.

A l'heure de l'intelligence artificielle, de l'arme nucléaire, des pandémies, du réchauffement climatique, des brassages à travers l'outil numérique mais aussi des revendications souverainistes, des nouveaux rapports de force et de l'aspiration à un meilleur équilibre de ceux-ci dans le monde, à l'heure où les peuples réclament un nouveau modèle de civilisation humaine, l'unité et la gouvernance commune sont plus que jamais d'actualité.

Une région comme l'Afrique de l'Ouest illustre très bien cette nécessité. D'abord parce que la voix de la nature nous l'impose: le fleuve Niger par exemple, traversant les pays que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d'Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigéria et le Tchad, ne saurait faire face à des défis comme la pratique d'activités communes, nécessaires au développement, par les populations qui le longent, ou à la lutte contre son assèchement et à la pollution, sans une coopération des Etats concernés.

Ensuite, le fait culturel impose une coopération entre pays qui se voient peuplés par des populations originaires du même groupe ethnique, de part et d'autre d'une frontière.

Au Niger, par exemple, les Haoussas, qui constituent la plus grande partie de la population, sont également présents en grand nombre au Nigéria.
En Côte d'Ivoire, on recense une grande population de migrants Burkinabés et Maliens, dont certains sont installés sur le territoire depuis plusieurs générations.

Outre le fait ethnique, la langue la plus parlée en Côte d'Ivoire après le français est le Dioula, qui est également celle la plus fréquemment d'usage dans les autres pays cités.

Au Bénin, certaines ethnies sont à la fois présentes au Niger et au Burkina Faso. Il s'agit des Fulfudés par exemple.

Les intérêts aussi nous lient, et ils sont nombreux : défis énergétiques, lutte contre la désertification, coopération économique et coopération Sud-Sud, etc
Plutôt que de diviser les Africains tout en leur promettant en même temps l'avènement d'un jour où se manifestera la supposée supériorité du peuple noir sur les autres, à l'instar de l'orgueilleuse et obscurantiste Babylone, réfléchissons aux voies et moyens d'unité entre les peuples du continent et à la manière dont nous pourrons avoir des rapports d'égal à égal avec les autres civilisations.

Il est vrai qu'il faut faire appel à beaucoup de sentiments supérieurs pour faire taire ses ambitions égoïstes au profit du Bien collectif, mais c'est la seule voie pour le salut du peuple noir, à l'instar de d'autres avant nous qui l'ont bien compris.

L'essentiel doit être préservé: le respect des us et coutumes des autres, le partage des mêmes symboles, des mêmes croyances, des mêmes intérêts et surtout des mêmes langues, qui traduisent notre système de pensée.

Des liens que nul ne pourra défaire.
Ni lobby, ni politicien, ni diable.

Aïcha Yatabary

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