24/07/2022
COMMUNIQUÉ de l’AMITIÉ JUDÉO-CHRÉTIENNE DE FRANCE
En ces jours où la Nation se rassemble dans le souvenir des grandes rafles de l’été 1942, qui conduisirent des dizaines de milliers de juifs à Drancy puis vers les camps d’extermination en Pologne, l’antisémitisme refait surface, porté cette fois par des députés à l’Assemblée Nationale, ce qui est d’une gravité nouvelle. Nous avons lu des propos infâmes de certains d’entre eux au moment même de la commémoration de la rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942. Dans un esprit semblable, 38 élus du même groupe parlementaire NUPES ont déposé une Résolution « condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien. »
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France dénonce cet antisémitisme déguisé en antisionisme ou plutôt en israéolophobie, fondée sur une désinformation systématique concernant l’État d’Israël, seule vraie démocratie au Moyen-Orient, tout en méprisant les vraies et seules victimes de l’apartheid, les Noirs en Afrique du Sud entre 1948 et 1991.
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France dénonce cette volonté d’importer le conflit israélo-palestinien qui risque d’alimenter de nouvelles haines à l’encontre des juifs français.
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France appelle tous les partis démocrates représentés à l’Assemblée Nationale à rejeter le poison de l’antisémitisme qui s’y est infiltré.
L’Amitié Judéo-Chrétienne de France dit aux organisations juives, dont le Crif et le B’nai B’rith qui ont exprimé leur douleur et leur indignation, et à tous les juifs de France, sa solidarité, et entend ne pas laisser les juifs seuls face à l’abjection.