26/03/2024
L’histoire d’Assignan partie 3 📖
974 : La comtesse Garsinde, comtesse de Toulouse, donne au monastère de Saint Pons des vignes situées in villa de Aziniano. On trouve aussi la forme Azinianum (Archives de l’église d’Alby)
1060 : Parmis les possessions de l’abbaye de Saint Pons à cette époque, on trouve Cessenon et Assignan avec Saint Pierre de Figuières ainsi que Saint Jean de Dieuvalle dans le territoire de Pardailhan.
1126 : Assignan fait partie du Minervois d’après un acte qui stipule que le vicomte Guillaume de Minerve dispose de cette localité en faveur des ses trois fils.
1222 : l’abbaye de Saint Chinian eut à souffrir des Albigeois. Après la guerre contre l l’hérésie, les habitants subirent le sort réservé aux vaincus et furent excommuniés par le pape et les partisans de Simon de Montfort. Ceux-ci leur reprochaient leur protection envers les cathares.
1271 : Dans l’aveu et dénombrement d’Aymeri, vicomte de Narbonne et de son frère Amalric, tiré du manuscrit de Colbert, le texte est écrit en latin … « item in Narbonesio, de Cruise, castrum de Villispassantibus, de Assinhano, de Quadraginta … ». D’après un acte de l’année 1255, il semble que le curé d’Agel relevait de l’archiprêtré du Narbonnais. Le hameau de Saint-Martial sur la Cessière appartenait au Minervois d’après un acte de l’année 1102. Il est ainsi aisé de fixer très approximativement la limite des deux archiprêtrés, avant la création du diocèse de Saint Pons. Les villages de Montouliers, Villespassans et Assignan étaient en Narbonnais.
