Gabriel Xavier Culioli

Gabriel Xavier Culioli La Corse et moi

C'est curieux comme les deux collectifs dont celui animé par le tonitruant Leo Battesti se sont tus à l'époque quand ce ...
03/04/2024

C'est curieux comme les deux collectifs dont celui animé par le tonitruant Leo Battesti se sont tus à l'époque quand ce fait a été énoncé par la presse. Le silence… D'aucuns auraient parlé d'un silence d'omertà. J'ose espérer que là ils font se faire entendre les chevaliers blancs de la Corse qu'on n'entend que lorsque l'un d'eux sort un livre dans lequel il avoue ses « turpitudes » passées… mais toutes prescrites. Il fallait le souligner.

Depuis le 20 janvier 2021, le parquet de Nice est chargé d’une « enquête susceptible de mettre en cause Hélène Gerhards », avait précisé le parquet général d’Aix-en-Provence en janvier 2023.

Et voilà notre bébé, tout chaud. A consommer sans risque d'indigestion.
03/04/2024

Et voilà notre bébé, tout chaud. A consommer sans risque d'indigestion.

L'hôtel Misincu repris par un consortium réuni autour d'un entrepreneur de travaux publics. Pourquoi pas après tout ? U ...
03/04/2024

L'hôtel Misincu repris par un consortium réuni autour d'un entrepreneur de travaux publics. Pourquoi pas après tout ? U Levante joue ici le rôle de passeur de richesses, un peu comme la mort permet la transmission de biens hérités. Pourquoi pas ?

Mais un chiffre cependant m'interpelle : ce bâtiment immense a été condamné à 200 euros d'astreintes par jour en cas de non démolition. Pour un bien estimé au bas mot à 5 millions d'euros, le ratio est faible si on le mesure à la condamnation qui frappe les Peretti, 1500 euros par jour pour trois petites maisons. La justice a eu la main lourde dans le cas Peretti à la demande d'U Levante et du GARDE. Si ça n'est pas le résultat de la haine, c'est celui d'une rage bien curieuse.

Sébastien Simoni, un de ces Corses remarquables qui reste discret dans une île où l'inexcellence semble être un gage de ...
03/04/2024

Sébastien Simoni, un de ces Corses remarquables qui reste discret dans une île où l'inexcellence semble être un gage de réussite politique.

Etrange réponse que celle de Gilles Simeoni au Canard enchaîné qui ne remet pas en cause le seul point réellement scanda...
03/04/2024

Etrange réponse que celle de Gilles Simeoni au Canard enchaîné qui ne remet pas en cause le seul point réellement scandaleux de l'article son titre : Gilles Simeoni s'invite à la table du Petit Bar. Il parle d'éléments mettant en cause son honneur et sa probité mais ne les cite pas. Pire il ne porte pas plainte pour diffamation. Pourquoi une telle maladresse de la part d'un avocat?

Pour le reste, il ne démontre rien. La Ferme ce restaurant a été construit tout simplement sans permis. Elle était donc contestable. Quant au prix du terrain, Simeoni prétend qu'elle n'était constructible qu'en partie infime.
Voici ce qu'écrit la Cour des Comptes qui n'a pas été démentie :
"Les caractéristiques de la parcelle de terrain
La parcelle de terrain acquise par la collectivité de Corse, portant le numéro de cadastre Q 272, est d’une superficie de 3,33 hectares. Elle est enclavée au sein de l’île de Cavallo, sans
accès direct à la mer. Sous l’empire du plan local d’urbanisme (PLU) de la commune de Bonifacio applicable jusqu’en 202272, le terrain était situé en zone constructible. (Dans le PLU, la parcelle relevait du secteur UL2b à vocation résidentielle et touristique).
… Le prix était de 2 M€ dans la déclaration d’intention d’aliéner. Dans son avis du 19 juillet 2018, le service du domaine, à partir des éléments d’information dont il disposait, évaluait la parcelle à 1,94 M€ en cas de constructibilité épuisée et à 3 M€ en cas de possibilité d’édification de nouvelles constructions. La collectivité de Corse a accepté le prix fixé par le vendeur, auquel se sont ajoutés des frais d’acte notarié représentant 21 000 € de dépense supplémentaire.
La parcelle de terrain a été acquise à un prix de 60 € le m², qui est très supérieur à celui des terrains non bâtis et non constructibles achetés comme espaces naturels sensibles par le
conservatoire du littoral dans l’extrême sud de la Corse en 2017 et 2018. Pour des terrains occupés par un couvert végétal identique au milieu naturel rencontré sur l’île de Cavallo, il a
effectué quatre achats fonciers74 à un prix moyen de 0,50 € le m². Le prix le plus élevé qu’ait payé le conservatoire dans l’extrême sud a été de 2 € le m² pour des acquisitions s’intercalant entre des zones d’habitat diffus composées de maisons individuelles, situation comparable à l’occupation du sol observée à Cavallo."

Le propos est clair et Simeoni botte en touche. La Cour des comptes précise dans une note de bas de page :
" Le conservatoire, durant ces deux années, a ainsi acquis près de 24 hectares pour seulement 124 000 €.
Les acquisitions ont été réalisées en 2017 sur les communes de Bonifacio (9 925 m² pour 7 940 €) et de Pianottoli-Caldarello (66 509 m² pour 40 000 €). En 2018, elles ont concerné la commune de Monaccia d’Aullène (138 600 m² pour 57 700 €) et, à nouveau, celle de Pianottoli-Caldarello (23 480 m² pour 18 400 €).

Et pour finir :
" En réponse aux observations provisoires, le président du conseil exécutif de Corse souligne que, selon les déclarations d’intention d’aliéner dont disposait la collectivité de Corse
pour la période allant de 2015 à 2018, le prix moyen des terrains non bâtis sur l’île de Cavallo était de 126,27 € le m², soit plus du double de la valeur de la parcelle acquise par la collectivité.
La chambre observe, néanmoins, que la capacité d’achat au titre de la préservation d’espaces naturels sensibles est considérablement réduite lorsque l’acquisition porte sur un
terrain constructible, comme cela a été le cas en 2018. Les 2 M€ investis par la collectivité de Corse pour 3,3 hectares correspondaient à un potentiel d’achat d’au moins 100 hectares dans l’extrême Sud de la Corse. "
" La décision de préemption a donc été prise sans disposer d’informations complètes concernant la nature, la consistance, l’état et la légalité des constructions."
" In fine, le décalage entre le bâti décrit dans la déclaration d’aliéner et celui effectivement présent a été confirmé par l’acte authentique signé par le vendeur et le président du conseil exécutif le 8 novembre 2018. Cet acte décrit le bien immobilier vendu comme « une parcelle de terre sur laquelle se trouvent un bâtiment à usage de restaurant, des terrasses, des
logements pour employés, une bergerie » et précise que les constructions initiales ont été édifiées à la fin des années 1980 sans autorisation d’urbanisme et qu’il en est de même pour la
réhabilitation réalisée dans le courant de l’année 2017 par le locataire des lieux."

Soyons taquins : que faisaient donc à l'époque les assocations de défense de l'environnement d'ordinaire si lestes à dénoncer les abus ? Mais U Levante et ABCDE étaient à ce moment en vacances. Ou alors elles bayaient aux corneilles et fermaient les yeux à cet instant précis. Parce qu'en l'absence de permis elles pouvaient demander à tout moment la destruction des dits bâtiments. Mais là l'os à ronger était trop gros peut être ? Tandis que les Peretti c'était de la chair tendre non ? Allez savoir ce qui a pu se passer.

02/04/2024

Petites réflexions vespérales que je tire des ouvrages de Charles Péguy.

Tel est le mystère de la liberté de l'homme, dit Dieu,
Et de mon gouvernement envers lui et envers sa liberté.
Si je le soutiens trop, il n'est plus libre
Et si je ne le soutiens pas assez, il tombe.
Si je le soutiens trop, j'expose sa liberté
Si je ne le soutiens pas assez, j'expose son salut :
Deux biens en un sens presque également précieux.
Car ce salut a un prix infini.
Mais qu'est-ce qu'un salut qui ne serait pas libre

Et cette autre

Combien il est aisé d'établir une autocratie en France, pourvu que l'on respecte certaines formes, quitte à ne respecter aucune réalité, aucune liberté ; comment la République, à force de se garder contre les invasions des césarismes extérieurs, d'une manière pour ainsi dire professionnelle, était condamnée à ne pas voir monter les intravasions du beaucoup plus dangereux césarisme intérieur..

A l'ami Michel avec tous mes vœux de bonheur.
01/04/2024

A l'ami Michel avec tous mes vœux de bonheur.

Une formidable nouvelle pour la lutte contre un islamisme rampants et pour la laïcité. Erdogan ne devrait pas oublier qu...
01/04/2024

Une formidable nouvelle pour la lutte contre un islamisme rampants et pour la laïcité. Erdogan ne devrait pas oublier que lorsque le parti d'Attaturk a repris le pouvoir, les religieux ont bien souvent subi une répression sans pitié. La victoire du kemalisme ne signifie malheureusement pas une chance pour les Kurdes. Le nationalisme restant de mise quels que soient les partis ou presque.

La Turquie, dominée depuis plus de deux décennies par le président Recep Tayyip Erdogan et son parti, s'est réveillée lundi à un "tournant" de l'aveu même du chef de l'Etat après une victoire historique de l'opposition aux élections municipales

Dans Mazel Tov, le troisième volume de la trilogie écrite avec Jean-marc Michelangeli "Nos terres promises" un passage s...
01/04/2024

Dans Mazel Tov, le troisième volume de la trilogie écrite avec Jean-marc Michelangeli "Nos terres promises" un passage sur l'héroïque manifestation du 14 juillet 1942 à Marseille, réprimée par la police et le PPF de Simon Sabiani :

« …Puis soudain, le groupe auquel appartenaient Antoine et Jean prit la direction de la rue Pavillon où se trouvait le local du PPF. Devant les militants sabianistes en chemise bleue se tenait une ligne de costauds, tous armés de gourdins, secondés par les voyous de Spirito et Carbone descendus en personne de Paris.
Les jeunes manifestants arrivèrent à vive allure en hurlant : « À bas Sabiani ! », « Doriot n**i ! ».
Les premiers coups de feu claquèrent, dispersant les assaillants. Puis les militants du PPF chargèrent aux cris de « Sabiani, Doriot ! ». Les premières victimes furent rattrapées au coin de la rue Pavillon et s’écroulèrent sous les coups. Dans la cohue, Antoine perdit Jean de vue.
À bout de souffle, il se réfugia sous un porche quand quatre Chemises bleues le repérèrent. Les premiers coups de matraque le jetèrent à terre. Il se protégea la tête de ses mains. Mais les coups pleuvaient. Il ne ressentait plus la douleur. Il n'avait pas même l'énergie d'avoir peur. Il se dit simplement que peut-être, il allait mourir. Et il pensa à ses parents. Puis soudain, tout s'arrêta. Il perçut quelques cris, des bruits de pas qui s'éloignaient… Une ombre s’était accroupie à côté de lui :
Tu es bien amoché dis-donc ! Tu auras des bleus et mal partout. Mais tu vas t'en sortir.
L’ombre l’attrapa par le col et le remit sur pied.
Allez petit couillon, regarde-moi !… »

Mazel tov, le 3e volume de la trilogie écrite avec Jean-marc Michelangeli "Nos terres promises".Nous avons méticuleuseme...
31/03/2024

Mazel tov, le 3e volume de la trilogie écrite avec Jean-marc Michelangeli "Nos terres promises".

Nous avons méticuleusement décrit la Libération de la Corse. Voici deux lettres que Catherine Luciani, militante communiste, écrit depuis la Corse à ses deux frères, Natali et Orsu qui vivent à Marseille.

« Ajaccio, le 13 juin 1943
Mes chers frères, la répression dans l’île devient de plus en plus cruelle. Un de nos camarades, Pierre Griffi, a été arrêté et atrocement torturé par les fascistes de l’OVRA. Il était arrivé en Corse en décembre dernier à bord du sous-marin Casabianca. Il avait participé à la résistance à Alger qui était sa ville de naissance. Puis il avait été l’un des quatre cents héros qui avaient neutralisé les collaborateurs lors du débarquement allié en 1942. Pierre est un de ces hommes qu’on est heureux d’avoir rencontrés. Il va sans doute être exécuté et j’éprouve le besoin d’en parler.
D’un autre côté, l’arrivée des SS est d’une certaine manière un cadeau pour notre cause. Elle rajoute des contradictions dans le camp de nos ennemis. Alors que beaucoup de nos compatriotes dans les villes montraient une attitude passive, la venue des Allemands ravive des souvenirs douloureux dans notre île où chaque famille pleure au moins un des siens tombé durant la Grande Guerre. François est confiant. Une quarantaine de Juifs a été rassemblée à Asco mais aucun d’entre eux n’a été donné par des Corses. C’est dans la nuit qu’on apprécie la lumière. Et la Corse produit aujourd’hui ce qu’elle a de meilleur : son patriotisme et son courage. Les irrédentistes qui, hier, encore se pavanaient aux côtés de l’envahisseur se montrent beaucoup plus discrets. Je rêve chaque nuit du jour où nous pourrons nous libérer nous-mêmes et enfin rendre la justice à nos martyrs. Je vous embrasse.
Catherine. »

« Ajaccio, le 10 juillet 1943
Mes chers frères,
Pardonnez-moi les mauvaises nouvelles que vous allez apprendre. Mais il vaut mieux regarder la réalité en face. Le fascisme a marqué des points en Corse. Et quels points ! Le 27 juin dernier (mais peut-être êtes-vous déjà au courant), les fascistes italiens ont arrêté Jean Nicoli, Jacques Bonafedi et Jérôme Santarelli.
D’après ce que mon mari m’a raconté, ils étaient en train de mettre au point la prochaine arrivée d’un sous-marin qui livre des armes depuis l’Algérie. Oui je sais, il n’est guère prudent que je vous écrive ça. Mais qui ira ouvrir cette pauvre lettre ?
Depuis, ils sont affreusement torturés et nous ne pouvons rien faire.
Nonce Benielli alias Sambucuccio, un autre camarade de la direction a été lui aussi arrêté le même jour en gare de Corte, toujours à cause du même traître.
Et comme si ce malheur n’était pas suffisant, il y a deux jours, les Italiens aidés des Allemands ont raflé trente-cinq des nôtres à Petreto Bicchisano. Ils sont arrivés au petit matin et ont fermé toutes les routes. Ils ont agi sur dénonciation, c’est certain. Les agents de l’OVRA visaient certaines maisons bien identifiées. Une de nos petites-cousines, Maria Santa, m’a décrit la scène. Imaginez des familles hébétées qui assistent à l’arrestation de leurs frères, de leurs maris, de leurs fils.
Des Chemises noires étaient présentes qui insultaient les nôtres. Aucun des agresseurs n’a répondu aux mille questions que leur posaient les familles : où les emmenaient-ils ? Qu’allaient-ils devenir ? C’est une grande partie de la Résistance qui a été décapitée. Le plus jeune était Charlot Bonafedi, le frère de Jacques qui a été arrêté avec Jean Nicoli. Charlot allait fêter ses dix-sept ans. La famille Mondoloni a été elle-aussi terriblement touchée par la répression. Jules a été tué à Ajaccio. Le père a été incarcéré à Sartène. Paul l’un des frères de Jules, est prisonnier de guerre. Séraphin va être déporté. François, mon mari, est au maquis avec leur sœur et leur mère. Ils sont un exemple pour nous tous.
La répression a frappé dans toute la Corse, mais c’est ici qu’elle est la plus cruelle. Pourtant, personne ne parle de renoncer.
Nous allons continuer jusqu’à la Libération de notre terre puis celle de la France.
La chaleur est telle que de nombreux incendies ravagent une partie de l’extrême-sud de l’île. Je m’inquiète pour Maman et pour Pietrabianca. Je vous tiendrai au courant. Je vous embrasse très affectueusement par ces temps si difficiles.
Catherine »

27,8° sur Propriano et Ajaccio alors qu'on vient juste d'entrer dans le printemps. Ça fait vraiment peur. On a l'impress...
30/03/2024

27,8° sur Propriano et Ajaccio alors qu'on vient juste d'entrer dans le printemps. Ça fait vraiment peur. On a l'impression d'être dans une casserole pleine d'eau placée sur le feu. Et ça monte, ça monte. Et le pire est de se sentir impuissant.

Le sud ouest de l'île a été marqué par un fort effet de foehn qui a fait monter le thermomètre de plus de dix degrés par rapport à la veille

Notre troisième opus Mazel tov est la conclusion du périple entamé par Noël dès la mort de son père en 1905. Nous avons ...
30/03/2024

Notre troisième opus Mazel tov est la conclusion du périple entamé par Noël dès la mort de son père en 1905. Nous avons voulu particulièrement traité la question de la résilience et de la réparation des actions commises par les générations précédentes.

Nous avons cherché tout au long de ce récit écrit avec -Marc Michelangeli, à échapper à la morale que Nietzsche appelait la moraline. Nos personnages subissent l'attraction du destin et cherchent à y échapper tout en acceptant parfois de s'y soumettre ne serait-ce que pour "réparer" les péchés des pères.

Nous avons particulièrement travaillé les descriptions historiques car pour reprendre la formulation bancale de Sartre on ne s'est jamais senti aussi libre qus sous l'Occupation. Orso, le frère de Noël, est comme le commissaire Blémant son ami, un être qui existe intensément au sein du chaos. Il se réalise dans le conflit et le danger. Noël au contraire recherche l'ordre, un ordre qui le rassure et qui le ménera à saluer Pétain quand son frère entre tout de suite en résistance.

Les pages que nous avons écrites sur la libération de la Corse sont d'une grande exactitude au niveau des faits. Sylvain Gregori nous y a grandement aidé rectifiant nos erreurs. Mais surtout nous avons voulu montrer l'héroïsme des militants communistes, un héroïsme tout à fait exceptionnel et qui portaient en lui la culture méditerranéenne. Car en Italie et en Grèce, les résistances ont connu comme en Corse un phénomène de masse tout au moins après la chute de Mussolini en juin 1943.

Enfin, comment ne pas parler des femmes qui sont dans nos trois volumes les héroïnes émancipatrices du combat sociétal. Il y a Santa la Corse mais aussi Cristina la Belge et Rebecca la juive.

Un dernier mot sur la place des Juifs dans notre saga. Elle est essentielle et centrale parce que la question juive a été vraisemblablement l'épicentre de la haine n**ie. C'est pourquoi notre premier tome commence par Tel Aviv en 1948 et que le troisième s'achève au même endroit à la même date. "Nos terres promises" pose, selon nous la question de la vraie condition humaine, du prix de la liberté et de la décision volontaire quand tout paraît perdu et quand les personnages qui paraissent les plus fragiles sont en fait ceux qui prennent les décisions les plus courageuses et les plus justes. Je pense notamment à Cicchina.

La nature peut être ponctuellement bien plus néfaste que l'activité humaine. L'alerte aux particules fines qui touche au...
30/03/2024

La nature peut être ponctuellement bien plus néfaste que l'activité humaine. L'alerte aux particules fines qui touche aujourd'hui la Corse est causée par le sirocco qui nous vient du Sahara. Il fait d'ailleurs anormalement chaud : hier 24°.

Nous avalons en ce moment même des quantités énormes de particules fines. Mais l'homme produit une pollution qui agit sur la longueur. Par exemple, des scientifiques américains ont calculé que les océans gagnent de la hauteur cinq fois plus vite que prévu. La pression exercée sur les plaques tectoniques sous marines est donc de plus en plus forte entraînant une intensité des tremblements de terre plus importante (effet ressort). L'activité volcanique peut être en certains endroits renforcée. Avec toutes les conséquences sur le milieu humain. Rien de magique dans l'entraînement des catastrophes mais seulement un principe tout bêtement mécanique. Mais ce sont des conséquences qui s'enchaînent en exponentielle et non en progression relative. Donc plus amène à plus plus etc.

D'abord annoncé pour la Corse-du-Sud, l'épisode de pollution aux particules fines concernera finalement l'ensemble de l'île dès ce vendredi. "Le seuil d'alerte va être dépassé", indique Qualitair Corse.

Une excellente nouvelle
29/03/2024

Une excellente nouvelle

Francesco «Sandokan» Schiavone, ex-chef du plus puissant clan de la mafia napolitaine, a décidé de collaborer avec la justice italienne contre le crime organisé, après 26 ans de prison.

Ça y est le troisième opus de la trilogie écrite avec -Marc Michelangeli, « Nos terres promises » est édité et est en tr...
29/03/2024

Ça y est le troisième opus de la trilogie écrite avec -Marc Michelangeli, « Nos terres promises » est édité et est en train d'être mis en place sur toute la Corse. Il se nomme comme prévu « Mazel tov ».

Curieuse coincidence qui veut que cet ouvrage qui porte en partie sur la naissance de l'Etat d'Israël et a affiche en couverture le drapeau israélien, sorte maintenant alors que la guerre fait rage à Gaza. Les mauvaises langues y verront un complot. Difficile pourtant de nous attribuer une pareille charge à moins de nous considérer comme de véritables visionnaires. Nous avions entamé l'écriture de "Nos terres promises" il y a six ans et achevé "Mazel tov" avant le 7 octobre même s'il est vrai que nous l'avons peaufiné après.

Mais nous avons refusé de nous laisser influencer par l'actualité. Notre trilogie est un roman et nos personnages principaux sont fictifs même si tout le paysage politique et géographique est réel. La montée du fascisme en France, celle du communisme, la Résistance à Marseille et en Corse tout cela est le fruit d'une recherche approfondie dans les archives. Pour la Libération de la Corse, nous avons bénéficié de la relecture amicale de Sylvain Gregori, le spécialiste incontestable de cette période.

Je me suis servi des archives de Xavier Culioli, mon grand-oncle qui fut l'un des bras droits de Gaston Defferre durant la Résistance et un proche de Mémé Guerini, gangster et combattant. Il était également très proche de Louis Rossi et de Horace Manicacci. Nous avons donc décrit un monde aujourd'hui disparu, un Marseille et une Corse engloutie par le temps.

L'accueil des deux premiers volumes a été réellement enthousiaste. Le troisième est un épilogue. Nous pensons qu'il ne décevra personne.

Nous souhaitons simplement percer dans la presse nationale et même locale. Nous n'avons pas compris pourquoi Corse-Matin s'est abstenu d'écrire, serait-ce un entrefilet, sur la sortie de Hosanna in excelsis, le deuxième volume alors que RCFM et Via Stella en ont parlé. Nous ne demandions pas un feu roulant mais simplement de signaler aux lecteurs la parution de Hosanna.

Nous ne voulons pas nous vanter mais c'est la première fois qu'une trilogie est consacrée aux Corses et aux Corses de l'extérieur en même temps qu'à cette période dont on dit qu'elle fut minuit dans le siècle. Mais nous avons confiance, comme les individus les créations portent en elle leur propre destin.

Donc voilà, notre bébé à trois têtes est enfin sorti de sa matrice. Désormais à vous de jouer et surtout envoyez nous vos réactions. Le meilleur atout d'un livre est le bouche-à-oreille.

En Nouvelle Calédonie, les Kanaks se battent pour rester maîtres de leur propre destin sur leur terre.
29/03/2024

En Nouvelle Calédonie, les Kanaks se battent pour rester maîtres de leur propre destin sur leur terre.

Les indépendantistes de la CCAT, la Cellule de coordination des actions de terrain, appelaient à une marche pour s’opposer au dégel du corps électoral, ce jeudi matin, à Nouméa. Elle a démarré à Montravel pour se poursuivre devant le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et le haut-commi...

28/03/2024
28/03/2024

Nouvel Obs Corse : l’enquête financière sur le clan du Petit Bar est terminée

Enquête Les juges chargés d’enquêter sur les millions d’euros brassés par le clan criminel ajaccien viennent de clore leur enquête. Vingt-quatre personnes sont poursuivies, et quatre sont toujours en fuite.

Par Violette Lazard

Publié le 26 mars 2024 à 10h59, mis à jour le 26 mars 2024 à 11h14

L’enquête avait été surnommée « Email diamant ». Comme le dentifrice « double blancheur » qui promet des dents « éclatantes », dès sa première utilisation. Pour comprendre la référence, rappelons que le dossier porte sur des faits de blanchiment de plusieurs millions d’euros. Le nom est également un clin d’œil à la vaste place du Diamant à Ajaccio, vue imprenable sur la mer et le golfe, bordée de restaurants, et où vivent une partie des membres du clan criminel du Petit Bar visés par cette tentaculaire enquête, ouverte en 2018 et qui vient juste de s’achever.

La fin de six ans d’enquête

D’après nos informations, les juges d’instruction en charge de ce dossier ont en effet annoncé le 15 mars dernier la fin de leurs investigations après six ans d’enquête sur le groupe criminel le plus craint et le plus puissant de Corse durant la dernière décennie, dont certains membres doivent être jugés début 2025 pour l’assassinat de l’avocat et ancien bâtonnier Antoine Sollacaro à Ajaccio en octobre 2012. Après des dizaines d’interrogatoires, d’actes d’investigation financières de Courchevel à Dubaï en passant le Luxembourg, Hong Kong ou le Panama, les magistrats ont estimé être arrivés au bout des nombreuses ficelles à tirer dans ce dossier. Vingt-quatre personnes ont été mises en examen, dont le chef présumé du Petit Bar, Jacques Santoni, et certains de ses lieutenants, Pascal Porri et André Bacchiolelli.

Mais le dossier dépasse largement le milieu de la criminalité corse. De nombreux chefs d’entreprise, insulaires mais aussi de notoriété internationale, ont été écroués dans le dossier, tous soupçonnés d’avoir aidé le clan à blanchir une manne financière dont l’origine reste jusqu’à aujourd’hui inconnue. Trafic de stupéfiant ? Racket méthodique de l’économie insulaire ? Mystère.

Un système de blanchiment ultra-perfectionné

Reste que le Petit Bar, et notamment un de ses membres en cavale depuis septembre 2020, Mickaël Ettori, aurait réussi à mettre en place un système de blanchiment ultra-perfectionné pour légaliser le trésor de guerre du clan. Ils sont aussi parvenus à tisser leurs toiles jusque dans le milieu policier : la veille de leur interpellation en septembre 2020, opération pourtant gardée secrète et connue que d’un cercle restreint de policiers, tous les membres du Petit Bar se sont fait la belle à l’exception de leur chef, devenu tétraplégique suite à un accident de moto et contraint de vivre en fauteuil roulant.

Tous ont été rattrapés depuis sauf Ettori, considéré comme le « financier » de la bande. Les juges n’ont pas attendu son hypothétique arrestation pour clore l’enquête, une enquête disjointe sera donc probablement menée si l’homme est finalement interpellé.

Un homme d’affaires suisse est lui aussi toujours recherché dans ce dossier, il a refusé de se rendre aux convocations des juges marseillais. Il est également victime d’extorsion dans ce dossier. L’avocat du Petit Bar, Me Pascal Garbarini, après avoir été mis en examen, avait fait annuler celle-ci. Actuellement placé sous le statut de témoin assisté, il ne sera donc pas poursuivi dans ce dossier.

Interrogé au mois de février par France Bleue RCFM sur l’existence d’une mafia en Corse, le nouveau procureur de Marseille Nicolas Bessone avait déclaré : « Je crois qu’il faut être clair : il n’y a plus de sujet pour savoir s’il existe une mafia en Corse. Il en existe une. Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt. » Ajoutant : « On a une concertation, une coordination très forte entre les affaires économiques et financières et les affaires de criminalité organisée. »

Le magistrat ne parlait pas directement de ce dossier, mais c’est tout comme.

Par Violette Lazard

28/03/2024

Pour ne pas mourir idiot ou plutôt ignorant la signification du Jeudi saint (aujourd'hui).

Le Jeudi saint

Qu'est-ce que le Jeudi saint ?

Le Jeudi saint porte ce nom car il est celui qui précède la fête de Pâque. Les chrétiens célèbrent la Cène (en latin cena : repas du soir). C’est ce dernier repas que Jésus partage avec ces disciples le soir précédant sa mort. Ce repas auquel il donne une signification particulière est à l’origine de la pratique chrétienne de l’eucharistie.

La Pâque juive

La Pâque juive approche. Par sa manière de vivre et son enseignement, Jésus a mis sa vie en danger aux yeux des autorités religieuses. Au cours de ce dernier repas avec ses disciples, il annonce qu'il célèbre sa dernière Pâque avec eux. Comprendre un peu plus ce dernier repas, c’est aussi se replonger dans la tradition juive de cette période.

Aux temps bibliques, prendre un repas ne se réduisait pas à consommer des aliments. C’était un temps pour manifester l’Alliance de Dieu avec son Peuple. A l’époque de Jésus, le repas pascal, le Seder, se déroulait selon une liturgie précise. Tout d’abord, des hors-d’oeuvre étaient servis dans une autre pièce que celle du repas lui-même, dans le but d’apaiser la faim. Une formule de bénédiction consacrait ce jour de fête et une première coupe dite de bénédiction était distribuée. Ensuite dans la salle principale commençait le repas proprement dit. Le repas servi, une seconde coupe était distribuée. Un enfant interrogeait le père de famille qui expliquait alors les rites en rappelant la sortie d’Egypte : au moment de l'Exode (1250 av JC), les Hébreux durent manger en toute hâte pour fuir d'Égypte, en direction de la Terre promise. Le jour de Pâque, les juifs partagent ainsi l’agneau et le pain sans levain comme leurs ancêtres, les Hébreux.

La bénédiction du pain et du vin

Lors de ce repas d’adieu, Jésus prend le pain en remerciant Dieu son Père et le partage à ses disciples en leur disant : « Prenez et mangez-en tous : ceci est mon corps livré pour vous » (Mc 14, 22). Puis à la fin du repas, il prend la coupe de vin. De nouveau, il rend grâce et la donne à ses disciples en disant : « Prenez et buvez en tous, car ceci est la coupe de mon sang, le sang de l’Alliance nouvelle et éternelle, qui sera versé pour vous et pour la multitude en rémission des péchés. Vous ferez cela en mémoire de moi » (Mt 26, 26-29). Pour Jésus, ce n’est plus par le sang des animaux que se conclut l’Alliance entre Dieu et les hommes, mais par sa vie.

Quelle est la signification de la Cène ?

Le contexte de la Cène est celui d’un repas quasi liturgique comme celui pris par les confréries religieuses juives. On y faisait mémoire de l’Exode, on y célébrait la présence active de Dieu et de son Peuple, on attendait le Royaume. Ces repas étaient un authentique culte rendu à domicile. Marc, l’évangéliste, interprète le dernier repas de Jésus (Mc 14,22-25). Il met en scène la Pâque de Jésus qui pour lui, va accomplir celle d’Israël.

Pour Marc, il s’agit d’un véritable passage, celui qui va du rituel juif au rituel chrétien. Pour ses disciples, Jésus par ces paroles identifie son corps et son sang au pain et au vin. Sa mort prochaine est un nouveau sacrifice pascal. Ce repas est pour Marc et, à sa suite, Luc et Matthieu, celui de la fête du Messie, sa Pâque, son passage de la mort à la vie et la libération qu’elle offre à ceux qui la mangent avec lui.

Autre moment important de ce dernier repas : Jésus lave les pieds de ses disciples. Il s’agenouille devant chacun des douze, leur témoignant ainsi la tendresse qu’il a pour eux. Ce geste du lavement des pieds est repris durant la messe du Jeudi saint. Dans beaucoup d’églises, la liturgie de la cérémonie du Jeudi saint commence par ce rite du lavement des pieds. Le prêtre s’agenouille et lave les pieds de douze fidèles.

La célébration liturgique du Jeudi saint

« Vous ferez cela … » Tout commence avec cet ordre du Seigneur rapporté par Paul (1 Co 11, 24) et Luc (Lc 22, 19). Les disciples, en refaisant les gestes de la Cène, vont faire revivre les événements de la Passion et de la Résurrection de Jésus. Cela se passe d’abord de manière orale, comme des témoignages. Puis vient le temps de les écrire pour les générations futures.

Les récits de l’institution de l’eucharistie sont mis par écrit plusieurs années plus t**d. Le plus ancien est celui de Paul et date de l’an 55. Ces récits n’ont d’autre but que de permettre aux premières générations de chrétiens, d’approfondir le sens de« rompre le pain » en lien avec le dernier repas de Jésus. Au début de l’Église, du premier au troisième siècles, les communautés chrétiennes célèbrent la Cène dans la discrétion de la vie domestique de maison ordinaire, notamment pour échapper aux persécutions romaines. Au quatrième siècle, avec l’édit de tolérance de la foi chrétienne promu en 313 par l’empereur romain Constantin, la messe va sortir d’une forme de clandestinité pour être célébrée dans les églises où le nombre de chrétiens ne fait qu’augmenter.

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