La Voix d'Alger

  • Home
  • La Voix d'Alger

La Voix d'Alger WIN + INFO est un Journal,
La Voix d'Alger: Un relais Média pour vous informer Plus !

25/07/2023
31/12/2022
18/11/2022

Buckingham Palace tells animal rights group that foie gras is staying off the royal menu.

18/11/2022

When Albert Einstein stayed at a Japanese hotel in 1922, he found himself without any cash for tips. So he scribbled two notes and handed them to the bellhop, reportedly telling him, “One day these will be worth something.” They sold in 2017 for $1.56 million.

23/10/2022

FREHA
Le PAPC de Freha est jugée aujourd'hui au tribunal de Tizi-Ouzou après prêt de 2 mois de mandat de dépôt.
J'étais présent dans j'ai salle d'audience; Je n'ai pas pu résister plus d'une heure à écouter les avocats dire la vérité, la vérité et la vérité ! Mettant la la géne la justice.
Et comment prendre une plainte d'un certain Kerrar qui a bénéficié de cette ex aérodrome avec que des irrégularités ! Ce terrain est sous enquête déjà ! Comment se fait-il que la défende quelqu'un qui est poursuivi pour corruption (disant présumée...).
Je suis révolté ! J'ai saisi le Président de la République pour mettre fin à cette injustice inégalée !
Je demande à la justice de réagir pour rétablir le droit dans cette commune de Freha.
En attendant, croisons les doigts et attendons le verdict attfndu dimanche prochain.
Le PAPC de Freha n'a rien à faire en prison ! Puis la justice devrait se saisir de cette affaire de corruption de l'aérodrome de Freha... et d'autres affaires qui couvent.
Vive la justice et vive la République.0
Omar AIT MOKHTAR

Bravo et chapeau bas ! Omar AIT MOKHTAR
23/10/2022

Bravo et chapeau bas !
Omar AIT MOKHTAR

16/09/2022

Adani Group chairman Gautam Adani surpassed LVMH chairman and CEO Bernard Arnault Friday and is now the world's second-richest person with a net worth of $155.5 billion on Forbes’ Real-Time billionaire rankings, increasing $5.2 billion or 3.49% from yesterday.

10/09/2022

The ascension of Charles III to the British throne has triggered calls for cutting ties with the monarchy as commonwealth nations reflect on the legacy of British rule. https://trib.al/zl5nhmL

10/09/2022

C'était leur Reine, la notre aussi !
Sa Majesté la Reine est tout simplement formidable.
Elle est aimée et même adulée par tous ! C'est fascinant.
Omar AIT MOKHTAR

Bravo
10/09/2022

Bravo

🔴Mises au point aux partenaires: "Le nouveau n'acceptera pas qu'on puisse nous imposer des diktats"... 13 comments on LinkedIn

Sa Majesté restera dans la mémoire collective de l'humanité. Au revoir Majesté.Omar AIT MOKHTAR
10/09/2022

Sa Majesté restera dans la mémoire collective de l'humanité. Au revoir Majesté.
Omar AIT MOKHTAR

Seven years of my career were played in the Premier League, making this my 8th season living in England. Throughout these years, I’ve felt the everlasting love of the UK for it’s Queen, and how important Her Majesty was and will forever be to the British people. I pay my respect to her memory and I mourn this irreplaceable lost with the country that I’ve learned to call home. My thoughts and prayers are with the Royal Family. 🙏🏻🙏🏻🙏🏻

https://twitter.com/i/status/1564546395809398786Coupe du monde de foot au Qatar : "On est dans un asile de géant",  le c...
02/09/2022

https://twitter.com/i/status/1564546395809398786

Coupe du monde de foot au Qatar :
"On est dans un asile de géant", le coup de gu**le de Vincent Lindon
Ce lundi, dans l'émission "C à vous", sur France 5, Vincent Lindon n'a pas mâché ses mots sur la Coupe du monde au Qatar qui débutera le 20 novembre. Le dernier président du Festival de Cannes a clairement lancé un appel en direction des grandes stars du foot pour qu'elles boycottent le Mondial.

WIN + répond à C8 et Vincent Lindon/

Donneur de leçon !
Vous ! Vous êtes très mal placé !

Il fallait dire ça de l'Allemagne et de tous les pays européens qui ont fait des génocides ignobles ! Allez développer l'Afrique pour pouvoir organiser une coupe du monde ! Ne piquez pas les richesse des peuples pour vous enrichir !
Le climat au Qatar ne permets pas d'organiser une coupe du monde dans les conditions normales qu'on connait ! Mais parisien que tu es Mr Dindon, pourquoi tu assiste aux match au parc des princes alors que ton club favori est acheté par justement le Qatar ! Oui pour leur argent, mais pas eux ! C'est du racisme vulgaire ! Comme si les étrangers (les sans papiers) sont respectés ici chez toi !
Ferme ta sale gu**le Didon !
Le média qui diffuse ce genre de vidéos n'est pas digne aussi, c'est du racisme pur et dur ! C'est la même chaine TV qui a soutenu Zemmour durant plus de 3 ans pour le placer comme président français ! Encore du Zemmourisme!!!
Et comme par hasard ça tombe la semaine où le Qatar ait répondu négativement à Israël concernant la sécurité spéciale aux supporteurs Israelites.... !

Pour WIN +
Omar AIT MOKHTAR

“🔴 "Non respect des droits de l'Homme, aberration écologique... mais on est dans un asile géant !" Les footballeurs doivent-ils boycotter la Coupe du Monde au Qatar ? Coup de gu**le de Vincent Lindon sur le plateau de ⬇️”

02/09/2022

Coupe du monde de foot au Qatar : "On est dans un asile de géant", le coup de gu**le de Vincent Lindon

26/08/2022

WIN + : Vous venez d’être réélu à la tête de Jil Jadid. Etes-vous satisfait du climat politique dans notre pays ? SD : Tout d’abord, mes félicitations pour la naissance de ce site. J’espère qu’il pourra contribuer au débat national tel qu’il le souhaite ses fondateurs. Alors bon su...

23/08/2022

Bonjour,
Partageons nos idées pour être toujours branché.
Omar AIT MOKHTAR

BejaïaL'antique Saldae fut fondée par les vétérans de la Légion Augusta romaine au premier siècle de notre ère sur les v...
23/08/2022

Bejaïa
L'antique Saldae fut fondée par les vétérans de la Légion Augusta romaine au premier siècle de notre ère sur les vestiges de l'ancienne Vega phénicienne, comptoir commercial cinq siècles auparavant.
La situation géographique la prédisposait à un rôle stratégique en méditerranée. Ce bastion à flanc de montagne domine l'embouchure de la Navarth devenue IghzerAssemam, la rivière Soummam. Cerné par l'imposant massif des Babors, irréductible territoire des Berbères Kotama, le golfe de Vgayeth, le nom Amazigh de la cité, connaîtra nombre de batailles navales.
L'histoire de Bejaia se décline par ses dénominations au fil des conquêtes, Vgayeth la Kabyle, Vega la Punique, Saldae la Romaine, Gour la Vandale Beqaya l'Arabe, Ennaceria la Hammadite, Bougie la Méditerranéenne, Bejaia l'Algérienne.
Elle fut illustrée par ses rois, ses érudits, ses savants et ses tribus alentours, Imezayene, Ath Boumessaoud, Ath Bimoune, Ifnayene, Ath Waghliss, Idjissene, Ivarvachene, et autres Aarouchs Kabyles.
Massinissa l'Aguellid en avait fait sa résidence d'été et sa deuxième capitale après Cirta Constantine en 250 av jc.
Takfarinas le rebelle y avait résisté aux légions romaines avant d'être défait à Auzia Aumale.
Le prince Amazigh Firmus Iferman et son frère Maszerel l'avait érigé en bastion du Donatisme chiisme de la chrétienté. Ils étaient alliés aux Quinquegitane, les cinq tribus du Djurdjura devenues Igawawen.
L'histoire de la plus ancienne des villes de Kabylie s'étend dans l'espace méditerranée et dans les temps reculés.
Elle est Saldae. Avec Tubuscupu l'actuelle Tiklat dans la Soummam elle témoigne de sa vigueur économique passée, en témoignent les nombreux vestiges, l'aqueduc de Toudja, les Cippes, les citernes, et ces entrepôts qui servaient à la cire d'abeilles, au miel, au caroube, à l'huile d'olives, céréales, liège, câpres... tous ces produits de la régions appréciés en Europe.
Le siècle Vandale de Genséric rétablit la ville comme capitale de la colonie arienne sous le nom de Gour en l'an 429.
Les Byzantins venus de l'empire Romain d'Orient lui préfèrera Hippone Annaba pour y établir un épiscopat confié à Saint Augustin de Taghaste Souk Ahras en l'an 640.
C'est en l'an 680 que les cavaliers arabes de Oqba bnou Nafaa effectuent leur raid sur Vgayeth et réduisent la résistance des habitants dans un bain de sang. Les rescapés Beqaya seraient à l'origine du nom arabe qui par un glissement sémantique deviendra Bejaïa.
Dès lors la ville s'éteint en un hameau et ne réintègre l'histoire qu'avec l'invasion des tribus arabes Hilaliennes en 1067 qui forcera le roi Hammadite En Nacer à s'y replier. Il en fait un bastion de résistance en érigeant de nouveaux remparts et des tours de vigie.
En Nacer et sa descendance feront de leur capitale un haut lieu des arts, des lettres et des sciences dont la réputation atteint l'Orient et l'Occident. Des contemporains tels El Idrissi, Ibn Batouta et Ibn Khaldoun ont témoigné de la magnificence de ses palais de l'Etoile, de la Perle et de l'Amimoun ainsi que de ses deux cents mosquées. Dès l'an 1100 Ennaceria, érudits, astronomes, mathématiciens y résident et le premier ministre Ibn Khaldoun y rédige ses Prolégomènes mouqadima.
Ennaceria resplendit et devient le phare de la méditerranée, l'escale des pèlerins qui y tiennent leur grande prière du vingt septièmes jours de ramadhan. La légende veut que cette " petite Mecque" en plus de ses deux cent mosquées et ses 99 awliyasalhine elle ait possédé la première université musulmane à Sidi Touati.
C'est aussi à Mellala, aux portes de la ville d'où il était banni que le Dai Ibn Toumert fit la rencontre du prince berbère Abdelmoumene. Ce fut le début de l'épopée Almohade en l'an 1119 qui établira un empire.
La chute des Mouahidoune allait scinder l'empire Almohade en trois royaumes, Mérinide à l'ouest préfigurant le Maroc avec Marrakech comme capitale, Abdelwadide au centre préfigurant l'Algérie avec pour capitale Tlemcen et Hafside à l'est préfigurant la Tunisie avec Tunis comme capitale.
Ennaceria redevenue Bejaia après la chute du royaume Hammadide devient d’onde capitale Hafside en 1285 avant de replonger dans l'oubli.

Pendant que les Janissaires turcs s'emparent des principautés barbaresques les espagnols s'établissent à Oran, face à Alger au Penon et s'attaquent à Bejaia en l'an 1510.
Après une résistance acharnée, Don Navarro s'empare de la ville vidée de ses habitants qui sous la conduite de Belqadi se réfugient dans le Djurdjura et y fondent le royaume de Koukou.
Les espagnols fortifient la ville en remplaçant les remparts, établissant des forts sur le sommet du Gouraya et à Bridja, sur le môle Abdelkader et sur l'emplacement du palais de la perle qu'ils démolirent et pillent.
Ils bâtirent le Bordj Moussa et la forteresse de la Qasba qui y accueille l'empereur Charles Quint en 1541.
Après un demi-siècle d'occupation espagnole la garnison est vaincue par une coalition des tribus Kabyles de la Soummam alliées au Rais de la Taifa turque en l'an 1565.
Dès lors elle devint une province du Bled Mekhzen tout comme Tizi Ouzou nouvellement fondée par le Bey Ahmed Benali Eddebah en 1739.
Les trois siècles de férule Ottomane et les 132 ans de colonisation française seront marqués par une suite de combats et de sacrifices qui forgeront la nation algérienne.
C'est dans la vallée de la Soummam que les tribus combattent les janissaires, à Seddouk que sera lancée l'insurrection de 1871 par la confrérie Rahmania de Cheikh Aheddad allié à El Mokrani.
Ce sera aussi dans cette historique vallée que se tiendra le 20 août 1956 le congrès de la révolution libératrice.

Vgayeth, phare de la Kabylie reste à jamais le symbole de Tilelli, la liberté.

Said Yahia Chérif. SYC

23/08/2022

Femmes artistes au combat libérateur
Les œuvres culturelles de l’Algérie au combat contre le colonisateur étaient toutes écrites en lettres de sang, de courage, se sacrifice et de liberté. Cette liberté, qui puise son essence de la révolution, a mis tout le peuple algérien face à sa condition de peuple effacé, de dominé et condamnée à l’être.
La condition d’un peuple sans avenir, face à ce dessein volontaire de le voir plier l’échine et de se soumettre, les femmes dans ce combat contre l’ennemi, ont eu un grand rôle à jouer elles ont fait, et de quelle maniéré !
Depuis le combat héroïque de Lalla Fatima N’soumer, qui n’a pas été vain jusqu’à celui de la lutte de libération national, ou la femme a rempli une tache dextrement importante, la détermination était encore plus forte car jamais dans l’histoire de cette terre, l’Algérien n’a eu à baisser les bras
Elles avaient du cran, ces femmes qui bravaient tous les obstacles, tous les interdits pour être présentes au côté de leur frères dans la lutte, femmes patriote convaincues, elles n’ont jamais failli à leur de voir, ni jamais commis d’erreur fatales comme la dénonciation ou la fuite, la peur où
L’allégeance par besoin bassement matériel.
Comme l’a si bien décrit Djamila Amrane (Danièle Minne) dans son ouvrage « Femmes au combat » paru aux éditions Rahma à Alger en 1993 « le départ au maquis et l’acte qui marque le plus profondément et de manière irréversible la coupure avec la famille et le monde de vie traditionnel.
Ces jeunes filles, dont la moindre sortie était contrôlée par leur parent, font preuve d’un courage et d’une volonté exemplaires en décidant d’abandonner leur vie protégée pour la lutte dans mes maquis ».

Certaines, parmi elles, artistes de leur état, ont été très tôt au-devant de la scène, prenant des responsabilisées courageuses.
Les propos de Mme Amrane rappellent d’innombrables situations vécues par les femmes durant cette période d’occupation. L’une d’entre elles la Moudjahida Malika Ibrahimi a rejoint le maquis après avoir été traumatisée par des scènes dramatiques subies par d’innocents personnes voisines du domicile parental.
Ce sont des exactions inhumaines qui vont la marquer à jamais, à tel point qu’à peine âgée de treize ans, elle décide de prendre le maquis après quelque mois vécus en qualité de moudjahida dynamique et très utile pour la compagnie militaire au sein de laquelle elle est affectée, son père, très inquiet de son sort cherche à entrer en contact avec elle.
Contre toute attente, c’est un refus qu’il reçoit de sa part.
En Effet, elle ne veut pas le voir, elle dit à son supérieur qu’en le regardant elle pourrait certainement changer d’avis et rentrer à la maison. Finalement, Malika rencontre son père, mais derrière un gros arbre.
Elle ne peut entendre que sa voix, il en fait de même lui aussi. La Moudjahida Malika Ibrahimi et affectée à Tunis en qualité de comédienne dès l’institution de la troupe artistique du FLN à partir du mois de mars 1958, Elle épouse plus t**d le célèbre comédien Sid Ali Kouiret qui fait partie lui aussi de cette mission, qui est de porter la cause algérienne partout dans le monde.
La jeune moudjahida et comédienne en rencontre une autre qui a, comme elle, rejoint le FLN et la troupe artistique en exil à Tunis. Il s’agit de Halima Zerkaoui Derri, connue sous le pseudonyme de Rakia. Cette dernière est, dès son intégration distribuée dans le rôle principal de la pièce « les enfants de la casbah ». Elle campe avec une grande aisance le rôle de la mère dans cette œuvre dramatique écrite par Abdelhalim Raïs et mise en scène par Mustapha Kateb. Grande dame à la modestie légendaire, elle a toujours avancé le fait qu’elle a répondu à un devoir vis-à-vis de sa partie l’Algérie.
La militante Khris Safia épouse Kouaci intégré, également, à partir de paris la troupe artistique du FLN à peine naissante le 21 mars 1958, professeur de couture, elle reçoit l’ordre de la direction du FLN de rejoindre Tunis en même temps que son mari le célèbre photographe de la révolution, Mohamed Kouaci (décédé le 27 Août 1996).
Elle donnera le meilleur d’elle-même dans son activité de costumière de la troupe. Cette grande militante et artiste créatrice avait été affectée en compagnie de son époux au gouvernement provisoire de la république Algérienne (GRPA) dés sa création au Caire en 1958 puis à Tunis en 1960.
Elle était chargée du secrétariat du centre de documentation du ministère de l’information, dirigé alors par M’Hamed Yazid.
L’artiste de ballet Zahra Ben Brahim connue sous le pseudonyme de « Henda » faisait également partie de cet ensemble, qui a montré l’Algérie sous toutes ses facettes culturelles et artistique. La grande chanteuse et comédienne, Hadj Balaha Belarbi dite El Ouafia avait pris le chemin de Tunis venant d’Oran, pour intégrer volontairement le groupe de ses frères militants et artistes.
Elle a suivi les autres femmes artistes aussi talentueuses que militantes pour constituer cet ensemble artistique qui disait tout haut la justesse de la cause algérienne en chansons, en poésies, en hymens, en figures chorégraphique et en pièces théâtrales dans plusieurs pays de 1958 à 1962, l’art produit par la femme algérienne en plein combat libérateur de son pays a fleuri.
Et s’est distingué dans un champ irrigué du sang des enfants de ce peuple qui a dit non à la négation, à la soumission et à l’inexistence.
Anna Gréai (1931-1966) a immortalisé quelques vers dans son poème «El Amel » (l’espoir), en 1958, lorsqu’elle dit : « Le tribunal permanent des forces armées. En Algérie a condamné à mort l’espoir Quand pour la énième fois tombe le soir Avec son inéluctable saveur de paix ».
Des lettres de prison, aussi nombreuse que poignantes, démontrent une situation vécue dramatiquement par l’ensemble de la population algérienne.
Au même titre que les hommes, les femmes ont eu un rôle important qu’elles ont assuré admirablement. Elles ont pris part dans cette lutte pour la vie et pour la liberté. C’est le cas de Zhor Zerrari (1937-2013) qui, du fond de sa cellule à la prison d’El Harrach, avait écrit un certain nombre de poèmes qui expriment l’espoir.

Cet espoir enfoui au fond du cœur d’une jeune femme à qui envole sa jeunesse et sa liberté, l’espoir d’un peuple dont on spolie la terre, bafoue l’identité, humilie la condition humaine et anéantit. Zhor Zerrari avait dit que la poésie était un exutoire pour elle dans les pires moments de son emprisonnement, « On se traitait avec les mots qui nous faisaient beaucoup de bien », disait-elle. Elle ajoute également qu’elle rêvait de faire de l’Algérie, plus t**d, le plus beau jardin du monde. Zhor Zerrari a été incarcérée dans plusieurs prisons en France où elle purgeait une condamnation à perpétuité.
Elle a été écrivaine et journaliste.
C’est le cas aussi de ces moudjahidate de l’Algérie profonde, celles des Aurès, du Djurdjura, des Zibans, du Dahra ou de l’Ouarsenis, qui expurgeaient et exorcisaient leurs démons dans l’écriture de ces poèmes nés des souffrances de la révolution et de la guerre, devenus ensuite une arme aussi puissante que les autres armes.
Le combat pour la cause juste, sortant du cœur de ces femmes à la sensibilité exacerbée, est dit tout à la fois avec amour, enthousiasme et engagement.
Leurs vois étaient celles de tous ces Algériens qui se dressaient comme un seul homme face à l’occupant. C’est ce qui a fait écrire la poétesse Nadia Guendouz (1932-1992), dans les « Hors-la-loi » : « …Dis-moi mon cœur, dis-moi la terreur, les bérets, les tranks, tout ça ne n’atteint pas, bien sûr, il y a les balles. Mais mon cœur, tu crois aux « hors-la-loi », leur sang coule en toi, il brûle comme le feu de la flamme et les larmes sont indignes de toi. Tu devrais bondir, ruer, crier, au lieu de pleurer, et conserver tes pleurs pour les jours où notre soleil se lèvera sur la victoire des hors-la-loi »
Anna Gréki écrivait « Tu es présent » « …Meurent les fusils et les hommes Meurent le soir touffu d’horreur Meurent la guerre et la paix. »
La Lutte de Libération Nationale est devenue un modèle pour tous les peuples épris de liberté, elle a été cette flamme qui a réchauffé les cœurs d’une grande partie des peuples opprimés en cette seconde moitié XXème siècle.
Le poète et la poétesse l’ont reconstituée avec des mots puissants de signification que l’on conserve éternellement et que l’on se remémore toujours avec le même intérêt. L’espoir nourri éclate par les mots qui fusent de leur bouche, le geste de leurs bras, le signe de leurs mains ou la touche de leurs doigts, pour illuminer l’immensité de la solitude du prisonnier, du torturé, du déporté, du moudjahid de la moudjahida ou du djoundi.
Le plus souvent anonymes, d’innombrables poétesses avaient dit leur profonde douleur quant à la situation peu aisée qu’elles vivaient. Voici quelques mots pour leur rendre l’hommage qu’elles méritent-extrait de « femmes au combat » de Djamila Amrane.
Ne pleure pas ! Petite mère Je monte à la montagne
je mourrai plutôt que de me rendre … (Chant recueilli à Sétif par F. Cherrad)
La fille pleure Elle ne veut pas lâcher le foulard Elle s’est réveillé le matin en larmes Je ne sais pas où est mon père Ma fille console toi si tu peux Ton père combat les français (Chant recueilli à Saïda par Nadia Mécheri Saada)

Ma mère ma mère ne pleure pas pour moi Ne pleure pas pour celui qui est parti à la montagne Je suis dans la forêt je lutte pour mon pays Je reviendrai vers toi si ma vie doit être longue Oh, ma mère Ma mère ma mère ne pleure pas, l’armée vaincue ne m’a pas tué
Mon visage a disparu mais mon nom sera éternel, L’ennemi a eu peur et ses balles ont fondu L’armée du front est la plus belles des armées Et les héros sont encore vivants Le drapeau s’est levé, il est apparu blanc et vert, Ses jours sont venus mais l’ennemi le nie

Ma mère ma mère ne t’afflige pas, L’armée vaincue ne reviendra pas Le croissant est apparu et a illuminé tout le monde Les héros ont gagné soit contente de l’armée d’Ahmed Ton fils est parti il ne reviendra pas, ne pleure pas son absence
Retiens tes larmes et réjouis-toi de la liberté,
Allume tes bougies ton fils est mort en martyr

Ma mère ma mère ne pleure pas l’armée vaincue ne m’a pas tué
Mon visage a disparu mais mon nom restera éternel

23/08/2022

Opération L'OISEAU BLEU
L’opération l’oiseau bleu qui a été mise en marche secrètement au début de la guerre d’Algérie par un groupe réduit de militants nationalistes introduits dans les deux camps en guerre dans la plus grande discrétion a fait l’objet hier au centre cultuel Ferrat Ramdane de Bouzeguène d’une table ronde animée par Mr Zineddine Kacimi, enseignant universitaire et historien, Mr Djilali Leghima membre du conseil national des Moudjahidines, Mr Abane Ali, neveu de Abane Ramdane et Mr Ahcène Kacher, ancien moudjahid, à l’initiative de l’ Association des enfants de Chahids « Tanaâimt 1957» de la daïra de Bouzeguène, à 70 kilomètres de Tizi-Ouzou.

Intervenant en tant acteur de la guerre d’Algérie 1954-1962, Mr Ahcène Kacher a insisté sur le rôle moteur de la région de Kabylie dans la lutte armée contre le colonialisme, une « Kabylie où même les pierres ont fait la guerre » avant de rappeler l’importance de l’écriture de l’histoire pour les jeunes et les générations à venir. Mr Abane justifie sa présence par « le devoir de mémoire et celui dû à nos aînés mais aussi par passion de l’histoire et me sentant par ailleurs très proche de la guerre d’Algérie et de cette opération même ». Il déplorera le « peu de documents » en rapport l’opération l’oiseau bleu (appelée aussi la Force K, action Kabyle…etc.) sur laquelle « la France de l’intelligentsia a très peu écrit parce qu’elle a été roulée dans la farine ; cette opération ne l’honore pas, il y a une sorte de black-out là-dessus ». Le conférencier a affirmé qu’environ 850 armes et des dizaines de millions ont été récupérés sur le dos de la France à l’issue de cette opération « qui est un exploit » sans compter le moral des troupes de l’ALN qui a été revigoré. « C’est lors d’un accrochage entre les forces de l’armée algérienne et celles de la France coloniale que les officiers de la France se sont rendus compte qu’ils ont été dupés, sentiment qui expliquera la réaction violente, enragée de son armée qui avait rasé des villages entiers en Kabylie», ajoutera Mr Abane qui notera que l’opération l’oiseau bleu restera un point noir pour la France coloniale de Soustelle, gouverneur général d’Algérie à l’époque et spécialiste de la propagande et du renseignement.

Le seul historien de la table ronde, Mr Zineddine Kacimi fait remarquer que celle-ci est la première rencontre du genre sur cette opération. « Il faut nous réconcilier avec l’histoire pour faire avancer notre société ; notre histoire depuis l’antiquité est pleine de zones d’ombre », déclarera le jeune universitaire en guise d’introduction à sa son intervention. « Il y a très peu d’archives et pas de grands indices sur l’opération l’oiseau bleu qui a ébranlé le tronc de la France. C’est une opération top secret et plusieurs versions liées à son processus sont colportées », soulignant que le dossier de cette opération est répertorié non classer même par la France ; il s’agit d’une guerre d’espionnage et de contre-espionnage entre deux entités ennemies en guerre ». Il rappellera le « double jeu » que les auteurs de dette opération avaient réussi, ce qui a permis entres autres conséquences de l’opération de « mettre sur pied la wilaya 6 historique avec les armes et les moyens récoltés grâce à l’opération l’oiseau bleu ».

Cela dit, Les organisateurs de la table ronde ont rappelé à la nombreuse assistance des informations sur l’un des acteurs s de l’opération à savoir Mr Tahar Achiche et quelques détails de l’opération bleu dans des dépliants distribués gratuitement au public. Ainsi l’on apprendra que Tahar Achiche, de son vrai nom Mohand Tahar Achiche, est né le 02 décembre 1924 à Ait Salah. Il fait ses études à Sidi moussa où ses parents tenaient une épicerie. Il était un Riche commerçant et chef de cellule PPA à Sidi Moussa. Il fréquentait Ousmer Mohand inspecteur de la DST (direction de la sureté du territoire) et Zaidat Ahmed responsable PPA MTLD qui tenait un restaurateur à Azazga et que Achiche et d’autres nationalistes fréquentaient.

Début 1956, Tahar Achiche sollicite son ancien instituteur à Sidi Moussa Gonzalez, devenu directeur des renseignements généraux pour libérer une personne amie. Les services français profitent de cette opportunité pour proposer à Tahar Achiche l’idée d’un contre maquis en Kabylie pour mater la rébellion. Embarrassé, Achiche se confia à son ami et confident Ousmer, inspecteur de la DST et hébergeur attitré des principaux chefs de la révolution (Krim, Ben Mhidi, Ben Khedda…) par le biais d’une agence immobilière et ses relais à Alger. Ousmer et Achiche acceptent tou en ayant leur propre idée sur la proposition. Zaidat informe le commandement de la wilaya 3 qui donne son feu vert. Ousmer est chargé d’établir des faux rapports et comptes rendus des opérations, Zaidat était chargé du recrutement et Achiche de la liaison et de l’acheminement des armes vers mes centres de transit. L’opération a duré onze mois (arrêté en septembre 1956, sur décision du congrès de la Soummam). Cette opération a été d’un apport capital sur les plans logistique, financier, renseignements.

Tahar Achiche, véritable précurseur de l’opération tomba au champ d’honneur le 26 septembre1956. Ousmer a été arrêté et emprisonné jusqu’à l’indépendance. En guise de représailles, Larbi frère de Tahar Achiche a été licencié de son travail à la RATP. Il a été traité de frère de fellaga. L’armée française encercle le village de Achiche début 1957 ; les Achiches isolés du reste des villageois ont été ramenés au camp militaire, soumis à la torture et à des interrogatoires. Ils passèrent sept mois entre le les séances de tortures et l’infirmerie.

Un hommage a été rendu à Ahmed Zaidat, Tahar Achiche et Mohamed Yazourène dans le journal officiel de la révolution El-Moudjahid N° 3. Le nom d’Ousmer n’a pas été cité pour des raisons de sécurité. En 1984, le congrès national de l’ONM sur l’écriture de l’histoire avait rendu un hommage à titre posthume à Achiche Tahar et ses compagnons.

Par ailleurs, Mr Djilali Leghima membre du conseil national des Moudjahidines et Mr Abane Ali avaient souhaité la présence à la table ronde des anciens responsables de la wilaya 3 encore en vie pour dire ce qu’ils savent sur cette opération.

Address


Alerts

Be the first to know and let us send you an email when La Voix d'Alger posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to La Voix d'Alger:

Shortcuts

  • Address
  • Telephone
  • Alerts
  • Contact The Business
  • Claim ownership or report listing
  • Want your business to be the top-listed Media Company?

Share