La Revue: La voix des déshérités

La Revue: La voix des déshérités r***e politico socio culturelle
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03/04/2024

Le monde en loques
Le monde ouvre les yeux sur une autre horreur: l'assassinat de 7 humanitaires dans la bande de Ghaza. Et n'en déplaise à ceux qui continuent à voir en Hamas un mouvement terroriste, ce n'est pas Hamas qui les a tués. Ce sont les soldats israéliens. Ce sont eux les assassins. Et le but est clair, et il est atteint, puisque l'ONG, devant les risques encourus, a suspendu son action humanitaire à destination de l'enclave palestinienne. Et c'est ce à quoi voulait en venir Israël. Tuer par la faim comme tuer par des balles ou des missiles. Tous les moyens pour arriver à ses fins paraissent bons pour Israël.
Cette nouvelle horreur montre que la guerre menée jusqu'ici contre les civils, dont la majorité des victimes sont des femmes et des enfants, vient de prendre un nouveau virage. l'armée israélienne ne vise pas que les civils, les femmes et les enfants. Elle cible aussi les humanitaires!
Et Israël, fidèle a sa stratégie reposant sur le mensonge, convaincu que quoi qu'il dise, ses alliés croiraient ses propos, déclare qu'il s'agit d'une erreur et, déjà, il présente en l'occurrence ses excuses. Excuses que le monde entier est obligé d'accepter. Pour refuser, il faudrait des preuves. Et où les trouverait-on? Les soldats qui ont tiré sciemment sur le convoi n'ont laissé aucun survivant.
Comment, sous prétexte qu'il y avait un Palestinien armé parmi les sept humanitaires, on tire sur les trois véhicules, alors qu'en bonne logique, si un Palestinien armé s'était trouvé dans l'un trois véhicules, il ne pourrait y être que de deux façons: soit il devrait tenir sous son arme les occupants du véhicule où il était, soit profiter de leur complicité. Mais dans les deux cas, les deux autres véhicules resteraient en dehors de la menace. Grotesque!
S'il n'y avait pas intention de massacrer les membres de cette ONG- la dernière qui continuait à faire son devoir humanitaire- l'armée isralienne, informée de la présence d'un élément dangereux parmi l'équipe, peu importe le moyen employé par ce dernier pour se faire accepter à bord, aurait, sous la menace de ses armes, demandé au convoi de s'arrêter à distance respectueuse et aux occupants des trois véhicules de sortir un à un, les mains en l'air.
Qu'aurait fait alors le clandestin du convoi? Soit, il ouvrirait le feu sur les soldats sans pouvoir les toucher, puisque qu'ils seraient bien protégés, hors de portée de fusil, soit il se servirait des occupants du véhicule comme otages et donc comme bouclier.
Dans ce cas, les soldats auraient le droit de tirer...Encore qu'il y aurait beaucoup à dire sur une telle méthode.
Et alors on aurait, là encore, la possibilité pour les occupants de deux autres véhicules d'avoir la vie sauve.
Mais non, le but n'était pas cela. Le but était de faire peur d'installer un climat de terreur tel qu'aucune ONG n'oserait envoyer ses humanitaires à Ghaza.
Et de ce point de vue, l'opération s'est une réussite.

02/04/2024

Causeriries en vers,
Grâce à vous, j'ai un toit et un certain confort
Un nid contre le vent, quand le vent souffle fort.
-Souffle-t-il fort, d'ailleurs, ici où tout est calme?
A peine le sent-on au frisson d'une palme.
En revanche, vos jeux, vos rires et vos chants
Rendent mes jours heureux, gais et insouciants.
Amis, j'ai appris grâce à vous, combien la vie
A de prix lorsqu'en vit sans haine sans envie.
Aimant vos vers autant que j'aime peu les miens
Quand j'en veux m'inspirer, c'est ici que je viens.
Les mots ont plus de force et la rime opulente
Donne au vers une allure étonnement brillante.
Dès lors, dès que j'ai su quels fabuleux trésors
Recèle votre art en ces multiples ressorts,
Je n'ai eu d'autre but, je n'ai eu d'autre rêve
Que d'être de chacun de vous un bon élève.

01/04/2024

Le monde en berne: le droit de dénoncer
La mort d'Emile bouleverse. Et je comprends que CNEWS lui consacre des heures sur son plateau depuis deux jours. Et que tous les invités aient manifesté à ce douloureux souvenir une profonde tristesse. La mort d'un enfant, surtout lorsqu'elle est tragique dévaste. Y compris chez le téléspectateur étranger. Je suis sûr que si à Ghaza on avait disposé d'une minute, d'un abri et d'une télé, on aurait ressenti la même chose. Et peut être bien plus encore à Ghaza qu'en aucun autre endroit du monde. Car c'est à Ghaza qu' il en meurt tous les jours par dizaines des enfants de l'âge d'Emile. Et même de beaucoup moins âgés que lui. J'imagine quelle émotion on aurait éprouvée si chaque cas avait été évoqué pendant seulement une minute sur un plateau d'un grand média occidental. Et ,à la différence du petit Emile, dont on ne sait que penser pour expliquer sa mort, quelle condamnation cela aurait appelé sans appel de tels crimes!
Evidement, ce n'est qu'un fantasme. Jamais, en effet, un média européen ne voudra parler de ces enfants qui meurent chaque minute dans des bombardements iraéliens. Cela aurait ému, cela aurait indigné et cela aurait entraîné sur le champ des condamnations de la part de l'Opinion.
Complice, les médias européens préfèrent le silence qui est une façon de transiger avec le crime.
Une femme les larmes aux yeux demandait l'autre jour au Président de la république, en visite à Marseille, de faire quelque chose pour Ghaza, et celui-ci avait répondu: j'ai demandé le cessez le feu. Réponse molle, dite sans conviction, du bout des lèvres. Il faut de la fermeté pour faire reculer le crime quand le crime prend le chemin du génocide.
Or Israël encouragé par l'attitude complaisante et laxiste de l'Occident n'a cure des appels dits à voix basse. Comme il reste sourd aux autres voix, trop faibles ou trop hésitantes pour convaincre.
Le même média, changeant de sujet, titre l'émission suivante dans l'après midi: la république est-elle menacée par l'islamisme? Venant tout de suite après l'émission sur la mort d'Emile, on se demande si ce n'était pas un islamiste qui est soupçonné de cette mort. Ou si ce n'est pas l'islamisme qui tue les enfants à Ghaza, et les affame pour mieux les faire mourir.
Les alliés d'Israël affirment qu'Israël a le droit de se défendre. Nous, lavoix des déshérités, nous avons celui de dénoncer, quand le crime prend la proportion d'un crime de guerre, et celle, plus épouvantable encore, d'un génocide.

01/04/2024

Causeries en vers
Amarillys
Fait-il d'aussi beaux vers?
Ses yeux sont bleus ou pers?
On le dit, on le pense.
Pour moi, quelle importance?

31/03/2024

Causeries en vers
Amarillys indignée par les prétentions du poète qui veut adopter le mode de vie des bergers.

Il veut être des nôtres?
Mais sait-il seulement
Qui nous sommes, nous autres,
Qui vivons autrement?

30/03/2024

Le monde en berne:
Vous êtes sur LCP, cet après midi et vous avez, par précaution, choisi votre programme. Vous aimez cette langue. Parce qu'elle est belle. Mais bien plus encore parce qu'elle est votre gagne-pain et un moyen d'expression pour vous. Vous évitez donc les sujets qui fâchent.
Et les sujets qui fâchent sont légions dans les émissions et les tables rondes des médias français. On en a sur l'islam, sur les musulmans, sur l'immigration et sur les deux guerres, celle de l'Ukraine et celle, infiniment plus dramatique, de Ghaza.
Vous savez que sur tous ces points, vous êtes en total désaccord avec eux et les intellectuels qu'ils invitent sur leurs plateaux.
Ne souhaitant donc pas entrer dans de vives colères, vous vous montrez prudents.
Vous avez, par conséquent opté pour la chaîne la moins polémiste: LCP.
Vous vous carrez en face de votre écran, certain de passer un bon après midi.
Certes, l'invité est un membre du Front national et ce personnage est pas inconnu de vous. C'est Julien Odoul, l'un des plus radicaux de son parti qui soit.
Un jour, il a demandé à une femme voilée qui accompagnait sa fille à l'école de retirer son voile, la faisant pleurer, parce que l'interpellation était violente. L'une des trois journalistes qui l'interrogent cette après midi le lui rappelle sans s'appesantir.
Vous vous dites: tout cela n'est pas grave. Car c'est du passé. Quand au sujet sur lequel on l'interroge, il ne regarde que les français, c'est à dire la drogue et les dealers. Tout de même l'homme politique d'extrême droite ne tarde pas à embrayer là dessus. S'il y a tant de trafic de drogue et tant de violence, en France, selon lui, c'est que l'immigration clandestine et même l'islamisme radical ou comme il l'appelle encore le fondamentalisme islamiste ne sont pas loin. La journaliste a beau lui montrer que l'islam, ce n'est pas seulement l'immigration. Des français de souche se convertissent à cette religion. Il y a donc des femmes françaises qui, en tant que musulmanes, portent le voile. L'invité de LCP fait comme s'il n'entend pas et passe outre.
Heureusement l'émission touche à sa fin et l'on aborde un sujet qui vous intéresse, car on parle santé, et la santé, c'est un sujet qui intéresse tout le monde.
On parle de la consommation de la viande rouge et de son impact sur notre santé et sur l'environnement. Et le monsieur qui est un spécialiste de la question pose l'équation ainsi: de la santé de la terre dépend celle des animaux destinés à l'abattage et de la leur dépend la nôtre propre. On ne peut être plus logique!
Vous commencez à vous détendre. Le sujet est du plus haut intérêt.
Mais voilà qu'à la fin, on en vient à savoir si la viande à base de végétaux et cellule animale destinée à remplacer la viande rouge est aussi bonne en matière de goût et de qualité nutritive. Et la réponse est positive. Et la journaliste cite à ce propos les pays qui fabriquent ce produit alimentaire de première nécessité. Et parmi les pays qu'elle cite figure Israël.
Vous vous regardez éberlué! Israël responsable d'un génocide, où les femmes et les enfants représentent les deux tiers des milliers de victimes, Israël pays colonial où l'extrême droite dicte sa loi dans le gouvernement israélien, Israël qui refuse d'appliquer la résolution de l'ONU, cité deux fois comme un modèle en la matière!
Non, l'ami, vous ne devez pas vous étonner. Vous êtes sur une chaîne française. Et tous les médias français sont pro israéliens.

29/03/2024

Le monde en berne Le monde en berne: la plume et le bâillon
Quelle idée les médias français ont-ils du terrorisme?
Et pas que les médias, d'ailleurs. Mais même la justice, puisqu'un an de prison avec sursis a été requis contre un responsable de la CGT pour avoir, dans un tract, manifesté son soutien aux Palestiniens?
Tiens, défendre un pays occupé est légitime, mais se battre pour le libérer de l'occupation est considéré comme un acte terroriste. A ce compte-là combien d'Etats changeraient de nom? Et c'est, dans ce cas, le monde entier qui devrait être condamné, car, que je sache, il n'y a pas un seul pays au monde qui ne soit convaincu qu'il y a un peuple palestinien et qui ne lui reconnaisse le droit de fonder un Etat.
Or ce peuple est confronté à un véritable génocide. Pas seulement depuis le 7 octobre. Depuis le 7 octobre la situation n'a juste fait que s'aggraver. En vérité, la mort à Ghaza, c'est au quotidien. Les soldats de Tsahal tirent tous les jours sur les civils. Et tous les jours, il y a des morts et des blessés parmi les civils.
On voudrait comparer: qu'est-ce qu'un ou deux jeunes morts par jour quand le nombre de victimes parmi les hommes, les femmes et les enfants a dépassé aujourd'hui les 32 000 morts?
Certains médias français qui sont la prudence même quand il s'agit de ce qui se passe dans cette grande prison à ciel ouvert n'en parlaient même pas. En parlent-ils davantage aujourd'hui? La preuve, aujourd'hui, CNEWS qui a donné cette information sur le responsable CGT n'a pas eu un seul mot sur cette tragédie qui se joue dans l'enclave palestinienne.
Mais on comprend. Les autorités ont un devoir de fermeté envers la communauté arabo musulmane qui vit en France et même à l'égard des français à qui il reste suffisamment d'humanité pour s'émouvoir et se révolter devant le génocide qui se perpètre à Ghaza sous les yeux indifférents de la communauté internationale. Mais sont d'une complaisance coupable envers Israël
Alors, comme ça distribuer un trac en France en guise de soutien à la Palestine peut valoir dans ce pays un an de prison avec sursis si la peine requise se confirmait.
Si cela s'était passé dans n'importe quel pays arabe, ou en Chine, ou encore en Russie, quel tollé cela aurait soulevé au nom des valeurs démocratiques et républicaines!!!
La liberté d'expression est donc un concept à géométrie variable. Le terrorisme aussi. Un groupe de terroristes qui commet des attentats en Russie peut passer pour des héros et un groups de résistants qui méne une opération de commando en Israël visant des militaires devient un groupe de terroristes.
La logique occidentale. On désespèrerait presque.
Et que dire des pièces de munitions envoyées par une fabrique française en Israël pendant ce conflit? c'est lègal, quand Israël risque fort d'être condamné pour crime de guerre et pour génocide?
Mais revenir à l'auteur de ce tract, qu'a dit, qu'a écrit? Que le 7 octobre n'était que la conséquence des injustices et des crimes commis par Israël avant.
Ce n'est donc pas vrai? Des jeunes ne mourraient-ils pas tous les jours à Ghaza? Et l'enclave n'est-il pas toujours sous le plus inhumain des embargos, créant ainsi les conditions parfaites d'une famine qui à elle seule constituerait des chefs d'inculpation de crime de guerre?
Ah parce que la traque permanente des chefs de Hamas qui disparaissaient avec leurs familles à Ghaza ou ailleurs, ce n'étaient pas des crimes; parce que les adolescents qui tombaient tous les jours sous les balles assassines qui les visaient ce n'étaient pas des assassinast; parce que poursuivre en Cisjordanie la politique de colonisation condamnée par les alliés d'Israël eux-mêmes, tout cela, ce n'était pas du terrorisme?
Alors quelle conception avez donc messieurs de cette barbarie pour l'appliquer à un peuple menacé de génocide?

28/03/2024

Causeries en vers
Amarillys interrogative

Quand la chance sourit,
Qu'y gagne-t-on? La guerre?
Un homme plein d'esprit?
Une femme vulgaire?

27/03/2024

Le monde en berne : Impuissance
Le monde est impuissant face au crime. Il a manqué de fermeté au début. Il a été en partie complice. Il fallait dès le début de ce qui se présentait déjà comme un crime de guerre, comme un génocide, montrer de la fermeté, exiger des garanties que les civils ne seraient pas touchés par ce qu'israël prétend être une guerre contre Hamas. Or que voyons-nous, justement ? Ce sont les civils qui meurent avant tout. Surtout les femmes et les enfants qui n'ont pas où se cacher. leur nombre dépasse celui des hommes. A eux seuls, ils constituent les deux tiers des victimes.
Comment le monde a pu se contenter de vagues promesses que cette"guerre" ne viserait que les éléments de Hamas? Comment a-t-il pu s'aveugler à ce point sur les intentions d'un gouvernement qui en matière de tuerie ne fait aucune distinction entre un homme et une femme, et entre un enfant et une femme et un homme?
La question aujourd'hui est: qu'allons-nous faire? Allons-nous, faute de pouvoir faire quelque chose pour enrayer cette machine mise au service du crime et du génocide, nous taire? Pas même une condamnation, donnant ainsi aux auteurs de ces homicides volontaires commis en majorité sur des femmes et des enfants, la suprême satisfaction de ne recevoir pas même un blâme? Sous le fallacieux prétexte qu'"Israêl a le droit de se défendre" quand Israël viole continuellement les espaces aériens et agresse en permanence ses voisins, annexe sans cesse des territoires et mène tranquillement sa stratégie génocidaire, allons, par notre silence lâche et complice, cautionner cette barbarie qui vise tout un peuple désarmé et livré pieds et poids liés à elle?
Certes Israël aurait le droit de se défendre, et nous ne le lui chicanerions pas, sachant que ce droit est le droit de tous les peuples. Comment, en effet, refuser à cet Etat le droit d'exister comme tel, même, quand le droit international le lui reconnait ? Mais comment dans le même ne pas reconnaitre au peuple palestinien le droit d'avoir un Etat conformément à ce droit international?
On prend soudain conscience qu'il y a deux poids deux mesures dans la façon de faire respecter ce droit international. Les Occidentaux ont inventer le droit d'ingérence dans le cas où les libertés ne sont pas respecter par le régime en place. On a vu Saddam tomber. On a vu Kadafi tomber. Cela a failli arriver à Assad. Sans les Russes, à l'heure actuelle, le chaos règnerait à la place de cet Etat.
Tout à coup, le monde face à Israël et au génocide, le monde manque soudain de force et de courage.
Que faire, dans ce cas ?
Envoyer des casques bleus à Ghaza pour protéger la population ghazaouie n'est pas très réaliste. Ils seraient bombarder et massacrés sur le champ.
Déclarer la guerre à Israël? Ce serait une folie pour les pays arabes. l'année 67 est encore dans toutes les mémoires. Non seulement ils auraient aussitôt contre eux les Américains, mais tous les Européens.
Laisser faire et se rendre complice d'un génocide?
J'avoue que la question me dépasse.
A moins qu'un miracle ne se produise. Allah a bien sauver Moïse et les Israëliens qui le suivaient des griffes de Pharaon en ouvrant la mer devant eux pour qu'ils puissent s'échapper.
Verrait-on Allah réaliser de nouveau un miracle comme celui-là en faveur des Palestiniens opprimés, martyrisés ?
Il faut le croire. La foi soulève les montagnes des fois. Il saura attendrir le Ciel sur un génocide que le monde refuse à croire, que le droit international refuse à qualifier.

26/03/2024

Causeries en prose
Le maître tout aussi proche de nous que de son siècle. Extrait du roman de Henri Regnier Le roman passé.
"Un sourire distendait des lèvres minces et serrées, tirait des joues ridées, relevait un menton de galoche, bridait des yeux malins, élargissait les narines d'un nez narquois, répandait un air de finesse sur toute la figure abritée d'une longue perruque à boucles, au haut d'un corps maigre qui, des deux mains, s'appuyait à une canne et dont les pieds reposaient sur un socle de pierre. Penché en avant, accablé d'ans et de gloire, le Voltaire de bronze semblait, ironiquement, recevoir l'hommage de la postérité comme il avait accepté l'encens idolâtre de son siècle."
On notera, au besoin, les mots "malins", "narquois" et ironiquement identifier totalement l'un des plus grands écrivains non de son temps, mais de tous les temps.

26/03/2024

Causeries en vers

Ama a le bourdon,
Et ne sachant quoi dire,
Dans un bel abandon,
Elle renifle et soupire.

24/03/2024

Causerie en vers
Amarillys se récitant des vers

L'amour est une étoile
Qui brille dans nos nuits,
Scintillante et sans voile
Comme un petit rubis.

24/03/2024

Causeries en vers
Amarillys chante

Quand on n'a que quinze ans
Et qu'on est jeune femme,
On a le cœur et l'âme
Pleins de rêve et de chants.

23/03/2024

Causeries en vers
Amarillys méditative

Le bonheur est partout,
Epars dans la nature,
Un parfum, un murmure
Une idée et c'est tout.

21/03/2024

Le monde en berne
Bernard Henri Levy était, il y a trois jours, sur BFM et son cri est celui d'un homme inconsolable. Qu'est-ce qui le met donc dans cet état? Qu'est-ce qui lui "brise le coeur", pour reprendre son terme? Ce qui passe en Ukraine? Non. L'Ukraine est loin de ses pensées en ce moment. Il est vrai qu'il a fait ce qu'il a pu. L'écrivain, le philosophe a la conscience tranquille, de ce côté.
Alors? Ghaza et ses milliers de morts? Comment celui qui s'est "battu" pour que tombe le régime de Kadhafi, qui, comme on sait, en tombant a entraîné tout le pays dans sa chute; comment celui qui a tout fait pour que le régime de Assad s'écroule à son tour, pourrait-il rester insensible au sort de milliers d'hommes et de femmes assassinés, alors qu'il y a qu'il y a plusieurs semaines, les instances internationales mettaient en garde contre un génocide à Ghaza?
Un écrivain, un philosophe se doit de dénoncer tous les grands crimes dans le monde. On ne peut pas le faire en Libye, on en peut pas le faire en Syrie et demeurer les bars croisés face aux horreurs qui se commettent chaque jour dans l'enclave palestinienne. N'est-ce pas lui qui disait que les enfants palestiniens tués l'affligeaient tout autant que les enfants israéliens?
Sans doute, mais parce qu'il parlait d' israéliens tués le 7 octobre, alors que leur nombre était de 26 civils.
Il y a trois jours, sur BFMTV, le philosophe n'a le coeur qui saigne que pour Israel et ses enfants. Dans son coeur il n'y a, en vérité, de place que pour ce pays. Et que dit-il, donc ? Qu'"Israel est laissé dans la solitude."
Israël seul? Quoi? Il n'a pas d'alliés, et même de très puissants? Qui a fait de ce peuple errant, de ce peuple apatride un Etat si puissant qu'il se permet de commettre un génocide sans devoir rendre compte de ses crimes?
N'est-ce pas pour qu'il puisse assouvir sa vengeance que trois vetos ont été opposés à la proposition d'un cessez le feu à l'ONU?
Mais alors, à quoi riment les déclarations de ce philosophe?
Ah, mais, tenez, c'est parce qu'il y a cette initiative de paix portée par les Américains cette fois qui veulent obtenir de l'ONU une résolution de cessez le feu immédiat.
Tant que le massacre continuait, le philosophe restait sans bouger. C'est qu'il voit les choses ainsi: plus la paix approche et plus il voit approcher avec elle la menace sur Israël!
La solution pour ce philosophe auquel on doit le malheur de ces deux pays, la Libye et la Syrie, est dans la continuité de la guerre. Comme en Ukraine. La seule différence est que l'Ukraine a l'aide de tous les Occidentaux, alors que Gaza est seule et désarmée face à l'une des armées les plus modernes du monde.
N'est-ce pas que c'est pour elle, maintenant que la barre de 32 000 Palestiniens massacrés, dont la majorité sont des femmes et des enfants, qu'on devrait avoir le coeur brisé si l'on était un peu plus humain?
Ces mots du philosophe qui avait toute mon admiration dans ma jeunesse, mais quine l'a plus, et pour cause, ces mots ont été recueillis sur CNEWS que je suivais tantôt.

18/03/2024

Causerie, verre en main
Le poète parlant d'Amarillys

La joie était partout
Dans le ciel et sur terre,
Et la belle bergère
Faisait son miel de tout.

L'alouette chantait,
(Chante, belle alouette!)
Et moi, pauvre poète,
Mon coeur battait, battait...

18/03/2024

Causerie : verre en main
A Slimane, à qui je parlais hier d'Amarillys
Amarillys poursuit son monologue

Moi qui m'observe bien,
Soit dit, sans me complaire,
Je ne me trouve rien
Que de très ordinaire,

18/03/2024

Causerie, le verre plein
Amarillys parle

On trouve mes cheveux
Longs et soyeux, mes yeux
Pleins de mystère-une onde
Si claire, si profonde.

17/03/2024

Causeries, verre en main
Amarillys est dehors et savoure ce moment de bonheur pur que procure le silence de la nuit.

Au dessus des enclos
On n'entend, sans surprise,
Dans la nuit que l'exquise
Musique des grelots.

16/03/2024

Causerie, verre en main
Amarillys, observe, attendrie et comblée
La scène pastorale à ses pieds étalée.

J'ai, pour chaque mouton,
Un mot d'affection,
Un mot plein de tendresse
Qui flatte, qui caresse.

16/03/2024

Causeries verre en main
A Slimane Otmani, fraternellement
Amarillys, mise en confiance, se confesse.

Comme l'eau, la rivière;
Comme l'ombre, la nuit;
Un rêve, tout entière,
Me hante et me poursuit.

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Bouira
10006

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