ACTU KRIBI

ACTU KRIBI Toute l'actualité 7j/7

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25/01/2024

📍📍📍📍📍📍📍📍 Le Restaurant Le Ntoumba ( du bon plantain pilé) est désormais ouvert à Kribi. Il est situé dans l'enceinte de la Délégation des travaux publics, non loin des sapeurs des pompiers à Kribi. C'est un menu varié, un service de qualité et un cadre idéal pour passer des moments entre amis. Il est ouvert de lundi à samedi de 8 heures à 19 heures. Venez donc découvrir tous les mets à l'étouffée (Ndomba) au prix de 1000 f CFA. Pour les réservations bien vouloir contacter 697 20 51 34. Notre devise est de vous apporter du bonheur à table.

11/01/2024

La signature de Pat D1 Genre, le père du Ooh Aah chez Mama AKIBA. Un coin paradisiaque à visiter dans la ville de Kribi, non loin du Lycée Bilingue de Kribi. Allez découvrir les merveilles de Mama AKIBA. Un service de professionnel et des repas de qualités qui vous donneront envie de revenir tous les jours. Signature musicale : Pat D1 Genre, le père du Ooh Aah, aseeeeeeeeeeee...

30/11/2023

Brice Otam Bengono
« Ces problématiques ne sont et ne peuvent plus être des sujets tabous »

Il est le promoteur et le Président-Fondateur de l’association « ACQUASIE.World ».

A l’ occasion des 10 ans de l’association « ACQUASIE.World » en 2024, vous avez décidé d’organiser la 1ère édition de la Semaine Etudiante du DD (Développement Durable), de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) et de la GRITE (Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux) au Cameroun. Comment comprendre cette belle initiative dans les universités du Cameroun ?
Il y a 13 ans déjà que cette semaine étudiante a été Créée en Occident par les étudiants des filières de sciences environnementales et Qualité, Hygiène et Santé Sécurité au Travail. Pour être précis en 2010. Et, à regarder de plus près cette période coïncide avec la mise en place desdites filières dans les universités camerounaises. Cette initiative n’est donc pas un hasard, mais, le fruit d’une longue réflexion du point de vue d’un précurseur et visionnaire. Puisque promoteur d’un bureau d’études spécialisé dans le conseil et l’assistance technique aux entreprises dans les domaines cités plus haut crée en 2010. Mais aussi le mouvement associatif environnemental dénommé « ACQUASIE.World » avec son label « STOP POLLUTION » créé en 2012.

Il vous ait donc venu à l’esprit de penser à la semaine Etudiante au Cameroun ?
Ayant donc eu l’opportunité d’assister à ce type d’évènement dans les pays du Nord, d’abord en tant que professionnel du métier, puis en tant qu’enseignant associé des universités et des grandes écoles depuis plus d’une décennie au Cameroun. Cette idée qui trotte dans ma tête depuis quelques années déjà, fédérer les étudiants camerounais de ces filières autour d’un projet étudiant majeur d’envergure national et international. La première édition de la semaine étudiante du DD, de la RSE et de la GRITE sera donc organisée à Douala en Février 2024 par l’association « ACQUASIE.World », donc, je suis l’un des membres fondateurs. Ses partenaires et toute la communauté étudiante .a vocation à rassembler le plus grand nombre d’acteurs engagés pour la préservation de l’environnement et la conception de modèles économiques plus durables. Pour la première fois cette année, plus d’une dizaine d’écoles et d’universités françaises ont répondu à l’appel.

Vous vous intéressez aux problématiques liées au Développement Durable, à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et de la Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux. Il faut reconnaître que, ce sont des questions qui sont de plus en plus d’actualité au Cameroun ?

Oui, il est temps que la jeunesse africaine et celle du Cameroun en particulier se réveille et surtout qu’elle cesse d’être attentiste. Les autres, je veux parler ici des pays du Nord ou européens pour parler terre à terre ont pris beaucoup d’avance, mais alors, il n’est jamais t**d surtout quand nous avons pris conscience. Ces problématiques ne sont et ne peuvent plus être des sujets tabous comme il y a 3 ou 2 décennies en arrière. Nous ne pouvons plus être spectateurs comme à une certaine époque, mais, bien jouer nos rôles d’acteurs du développement, chacun à son niveau. La création des filières de sciences environnementales, normes et qualité….etc, dans plus de 50% de nos universités et grandes écoles le démontrent et commencent à justifier cette engouement. Les étudiants ainsi formés deviennent des professionnels dans ce corps de métiers. On les retrouve donc aussi bien dans l’administration que dans les industries et même aujourd’hui dans les collectivités territoriales locales et territoriales. Ils sont donc présents dans tous les organigrammes des organisations qui prennent donc en compte ces différentes problématiques.

Si on vous demandait de faire un état de lieux de ces trois problématiques au Cameroun. Que diriez-vous ?
Les lignes commencent à bouger et quelques actions sont visibles sur le terrain auprès de la communauté industrielle. Certaines industries mettent en place des systèmes de management et de gestion des risques industriels et environnementaux pout limiter les impacts de leurs activités sur l’environnement. Nous assistons aussi à des faits marquants des pouvoirs publics et des entreprises lors de la commémoration des journées internationales de l’environnement et/ou du Développement Durable y compris des débats au niveau des médias. Par ailleurs, nous pouvons noter toujours dans le même timing la création d’un organe comme l’ANOR (Agence des Normes et de la Qualité) créée en 2010, au même moment que les premiers modules de formation étaient dispensés dans les premières universités et grandes écoles précurseurs des filières QHSE. Notons aussi que, la réglementation sur les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’environnement) a été renforcée par les pouvoirs publics suite à la catastrophe industrielle de NSAM dont la date anniversaire est le 14 février.

Vous organisez la semaine étudiante. Pensez-vous que nos universités et nos écoles de formations ont des modules de formations qui pourraient relever le défi d’avoir des jeunes formés au DD, à la RSE et à la Grite ?
En ma qualité de formateur et d’enseignant ayant dispensé des cours dans plus de 10 établissements d’enseignement supérieur dans les régions du Centre, Littoral, Nord et Sud, avec le REX (Retour d’Expérience), je dirais que, le niveau des jeunes étudiants issus de ces programmes de formation est trop théorique. Ils sont nombreux qui n’arrivent pas à accéder dans les entreprises ou autres administrations et organismes afin de mettre en pratique ce qu’ils ont appris durant cette phase théorique. Mais aussi, une majeure partie d’enseignants dans les filières QHSE et sciences environnementales ont des lacunes. Ils n’ont aucun vécu professionnel dans le domaine. Du coup, ils ne peuvent véritablement pas accompagner les étudiants lors de leur projet d’études de recherche et phase pratique. Et pourtant, dans les pays du Nord, en Europe ces formations sont encadrées par des professionnels du corps de métier à plus de 75% de cas. Ils portent vraiment leur appellation licence ou Master « Professionnel ». Cette initiative de lancement et organisation de la semaine étudiante arrive donc à point nommé. Elle permettra aussi de repenser nos programmes de formation dans ces filières et surtout repenser les méthodologies de dispenser des modules d’enseignement.

Quel est le regard que vous avez de nos entreprises en tant qu’expert lorsqu’il s’agit de la DD, de la RSE et de la GRITE?
Certaines entreprises surtout les grands groupes industriels recrutent des profils intéressants, des candidats à peu près bien formés, mais surtout, ces derniers sont souvent la plupart du temps débauchés dans les autres entreprises parfois de même envergure. Certains candidats sont mêmes recrutés directement en Occident. Ces entreprises suivent donc les politiques DD et les chartes RSE en mettant des systèmes de management qui ne peuvent être pilotés que par des candidats ayants un certain vécu professionnel. Les entreprises dites grands groupes ont du mal à donner des opportunités professionnelles aux jeunes nouvellement formés, car, « ils n’ont pas suffisamment des outils » disent les recruteurs. Je crois que c’est justifié. Maintenant, pour ceux qui est des PME ou PMI, tant que, les pouvoirs publics ne leurs imposeront pas la mise en place des services, divisions ou cellules QHSE, ces dernières ne verront pas la nécessité de recruter à ces postes-là.

Quels sont les résultats que vous attendez à la fin de cette 1ère édition de la semaine Etudiante au Cameroun ?
L’évènement aura pour vocation de rassembler le plus grand nombre d’acteurs engagés pour la préservation de l’environnement, la lutte contre toute forme de pollution et la conception de modèles économiques plus durables. La première édition de la semaine étudiante réunira plus de 5 établissements universitaires. Des ateliers pratiques permettront aux participants de découvrir, d’expérimenter des solutions et méthodes responsables faciles à appliquer individuellement. Ils seront parallèlement sensibilisés aux enjeux actuels du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises et de la gestion globale des risques industriels et environnementaux par le biais des conférences animées par des invités d’honneur (Experts, Consultants, Professeurs et Enseignants d’universités et Grandes écoles, les Managers et Gestionnaires des risques).

Quel est donc l’objectif ?
L’objectif est de donner à ces futurs pilotes des organisations, les éléments de compréhension des changements à l’œuvre et de leur fournir les outils et méthodes permettant de décider et d’agir dans ces environnements nouveaux : gestion de l’incertitude et de la complexité, exigence de frugalité, valorisation des ressources immatérielles, fonctionnement en écosystème d’acteurs, nouvelle conscience sociétale, recherche de transparence et de responsabilité. Et, pour clôturer les meilleures mémoires des étudiants des cycles Licence et Master Professionnels des filières QHSE et sciences environnementales recevront des « Eco Awards » pour l’année académique précédente 2022-2023 et des prix également aux étudiants ayant montés les meilleurs projets concernant les innovations sur le volet RSE et GRITE pour l’année académique en cours 2023-2024.

Quel est votre plaidoyer à l’endroit des universités et écoles de formation, des entreprises et des dirigeants camerounais ?
Je crois qu’en revisitant toutes mes réponses aux questions précédentes , un plaidoyer touchant toutes ces entités a été fait si je ne me trompe mais qu’à cela ne tienne si vous insister je dirais simplement que l’organisation de la première c semaine étudiante du DD , de la RSE et du GRITE doit permettre à toutes les parties prenantes de ce beau projet de s’investir en apportant sa petite pierre à l’édifice afin que cet évènement soit une réussite totale au Cameroun et devienne une référence nationale et internationale. En organisant cette semaine étudiante l’association « ACQUASIE.World » va créer une synergie entre toutes ces parties prenantes aux actions et objectifs variés, tels que la mise en place des partenariats entre les universités et des entreprises pour faciliter l’insertion ou la recherche des stages académiques ou professionnels des apprenants durant leurs cursus d’études…Ce type d’évènement pourrait permettre également aux dirigeants camerounais à repenser la manière dont ils perçoivent et appréhendent les modes de gouvernance en matière de Développement Durable et de RSE en partant du principe que c’est dans une approche systémique que les meilleures solutions pourraient être trouvées car l’Afrique comme le Cameroun est confrontée à de graves crise environnementales et sociétales.
Interview réalisée par Catherine Aimée Biloa

Semaine EtudianteLa première édition se prépare activement au CamerounLe lancement de la 1ère édition de la Semaine Etud...
30/11/2023

Semaine Etudiante

La première édition se prépare activement au Cameroun

Le lancement de la 1ère édition de la Semaine Etudiante du DD (Développement Durable),de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) et de la GRITE (Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux) se tiendra du Mercredi 31 janvier au samedi 03 février2024 à Douala.

La 1ère éditionde la Semaine Etudiante du DD (Développement Durable), de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) et de la GRITE (Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux) aura au programme des conférences, des débats animés par des experts, consultants,industriels, préventeurs et enseignants. Au cours de notre entretien avec M. Brice OtamBengono, le Président/Fondateur de l’association « ACQUASIE.World », il a expliqué les critères de sélection. « LesAcquasie Eco StudentsAwardssont destinés aux étudiants ayant rédigés et soutenus des mémoires de fin d’études aux Niveaux L3Pro et Master Pro dans la filière QHSE au cours de l’année académique 2022-2023. La réception desmémoires se fera en ligne du 01 décembre 2023 au 31 décembre 2023 sur un lien qui sera communiqué sur les plates-formes de l’association. Les critères de sélections vous seront communiqués sur toutes nos plateformes de communication », a-t-il annoncé.
Cependant, pour les Acquasie DD Innovation Awards et Acquasie RSE innovationAwards 2023, les inscriptions et réceptions des projets d’innovation dans les domaines du DD (Développement Durable) et RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise se feront en ligne du 01 décembre 2023 au 10 janvier 2024sur des liens qui seront communiqués sur les différentes plateformes de l’association et de ses partenaires. Les volets, thèmes et critères de sélections seront communiqués sur toutes nos plateformes de communication.
Catherine Aimée Biloa
Encadré
Les étudiants des filières QHSE et Sciences Environnementales uniquement ayant été inscrits régulièrement (année académique 2022/2023)ou inscrits (2023/2024) dans les établissements et/ou instituts universitaires suivants :
Université de Douala
Polytech Douala
IUG Douala
IUGET Douala
ISSAM Yaoundé
ASABEEEbolowa
Sont nominés pour les :
Acquasie Eco StudentsAwards(Mémoires AA 2022-2023)
Acquasie DD Innovation Awards(AA en cours 2023-2024)
Acquasie RSE innovation Awards(AA en cours 2023-2024)

Interview- Brice Otam Bengono
« Ces problématiques ne sont et ne peuvent plus être des sujets tabous »

Il est le promoteur et le Président-Fondateur de l’association « ACQUASIE.World ».

A l’ occasion des 10 ans de l’association « ACQUASIE.World » en 2024, vous avez décidé d’organiser la 1ère édition de la Semaine Etudiante du DD (Développement Durable), de la RSE (Responsabilité Sociétale de l’Entreprise) et de la GRITE (Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux) au Cameroun. Comment comprendre cette belle initiative dans les universités du Cameroun ?
Il y a 13 ans déjà que cette semaine étudiante a été Créée en Occident par les étudiants des filières de sciences environnementales et Qualité, Hygiène et Santé Sécurité au Travail. Pour être précis en 2010. Et, à regarder de plus près cette période coïncide avec la mise en place desdites filières dans les universités camerounaises. Cette initiative n’est donc pas un hasard, mais, le fruit d’une longue réflexion du point de vue d’un précurseur et visionnaire. Puisque promoteur d’un bureau d’études spécialisé dans le conseil et l’assistance technique aux entreprises dans les domaines cités plus haut crée en 2010. Mais aussi le mouvement associatif environnemental dénommé « ACQUASIE.World » avec son label « STOP POLLUTION » créé en 2012.

Il vous ait donc venu à l’esprit de penser à la semaine Etudiante au Cameroun ?
Ayant donc eu l’opportunité d’assister à ce type d’évènement dans les pays du Nord, d’abord en tant que professionnel du métier, puis en tant qu’enseignant associé des universités et des grandes écoles depuis plus d’une décennie au Cameroun. Cette idée qui trotte dans ma tête depuis quelques années déjà, fédérer les étudiants camerounais de ces filières autour d’un projet étudiant majeur d’envergure national et international. La première édition de la semaine étudiante du DD, de la RSE et de la GRITE sera donc organisée à Douala en Février 2024 par l’association « ACQUASIE.World », donc, je suis l’un des membres fondateurs. Ses partenaires et toute la communauté étudiante .a vocation à rassembler le plus grand nombre d’acteurs engagés pour la préservation de l’environnement et la conception de modèles économiques plus durables. Pour la première fois cette année, plus d’une dizaine d’écoles et d’universités françaises ont répondu à l’appel.

Vous vous intéressez aux problématiques liées au Développement Durable, à la Responsabilité Sociétale de l’Entreprise et de la Gestion des Risques Industriels, Technologiques et Environnementaux. Il faut reconnaître que, ce sont des questions qui sont de plus en plus d’actualité au Cameroun ?

Oui, il est temps que la jeunesse africaine et celle du Cameroun en particulier se réveille et surtout qu’elle cesse d’être attentiste. Les autres, je veux parler ici des pays du Nord ou européens pour parler terre à terre ont pris beaucoup d’avance, mais alors, il n’est jamais t**d surtout quand nous avons pris conscience. Ces problématiques ne sont et ne peuvent plus être des sujets tabous comme il y a 3 ou 2 décennies en arrière. Nous ne pouvons plus être spectateurs comme à une certaine époque, mais, bien jouer nos rôles d’acteurs du développement, chacun à son niveau. La création des filières de sciences environnementales, normes et qualité….etc, dans plus de 50% de nos universités et grandes écoles le démontrent et commencent à justifier cette engouement. Les étudiants ainsi formés deviennent des professionnels dans ce corps de métiers. On les retrouve donc aussi bien dans l’administration que dans les industries et même aujourd’hui dans les collectivités territoriales locales et territoriales. Ils sont donc présents dans tous les organigrammes des organisations qui prennent donc en compte ces différentes problématiques.

Si on vous demandait de faire un état de lieux de ces trois problématiques au Cameroun. Que diriez-vous ?
Les lignes commencent à bouger et quelques actions sont visibles sur le terrain auprès de la communauté industrielle. Certaines industries mettent en place des systèmes de management et de gestion des risques industriels et environnementaux pout limiter les impacts de leurs activités sur l’environnement. Nous assistons aussi à des faits marquants des pouvoirs publics et des entreprises lors de la commémoration des journées internationales de l’environnement et/ou du Développement Durable y compris des débats au niveau des médias. Par ailleurs, nous pouvons noter toujours dans le même timing la création d’un organe comme l’ANOR (Agence des Normes et de la Qualité) créée en 2010, au même moment que les premiers modules de formation étaient dispensés dans les premières universités et grandes écoles précurseurs des filières QHSE. Notons aussi que, la réglementation sur les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’environnement) a été renforcée par les pouvoirs publics suite à la catastrophe industrielle de NSAM dont la date anniversaire est le 14 février.

Vous organisez la semaine étudiante. Pensez-vous que nos universités et nos écoles de formations ont des modules de formations qui pourraient relever le défi d’avoir des jeunes formés au DD, à la RSE et à la Grite ?
En ma qualité de formateur et d’enseignant ayant dispensé des cours dans plus de 10 établissements d’enseignement supérieur dans les régions du Centre, Littoral, Nord et Sud, avec le REX (Retour d’Expérience), je dirais que, le niveau des jeunes étudiants issus de ces programmes de formation est trop théorique. Ils sont nombreux qui n’arrivent pas à accéder dans les entreprises ou autres administrations et organismes afin de mettre en pratique ce qu’ils ont appris durant cette phase théorique. Mais aussi, une majeure partie d’enseignants dans les filières QHSE et sciences environnementales ont des lacunes. Ils n’ont aucun vécu professionnel dans le domaine. Du coup, ils ne peuvent véritablement pas accompagner les étudiants lors de leur projet d’études de recherche et phase pratique. Et pourtant, dans les pays du Nord, en Europe ces formations sont encadrées par des professionnels du corps de métier à plus de 75% de cas. Ils portent vraiment leur appellation licence ou Master « Professionnel ». Cette initiative de lancement et organisation de la semaine étudiante arrive donc à point nommé. Elle permettra aussi de repenser nos programmes de formation dans ces filières et surtout repenser les méthodologies de dispenser des modules d’enseignement.

Quel est le regard que vous avez de nos entreprises en tant qu’expert lorsqu’il s’agit de la DD, de la RSE et de la GRITE?
Certaines entreprises surtout les grands groupes industriels recrutent des profils intéressants, des candidats à peu près bien formés, mais surtout, ces derniers sont souvent la plupart du temps débauchés dans les autres entreprises parfois de même envergure. Certains candidats sont mêmes recrutés directement en Occident. Ces entreprises suivent donc les politiques DD et les chartes RSE en mettant des systèmes de management qui ne peuvent être pilotés que par des candidats ayants un certain vécu professionnel. Les entreprises dites grands groupes ont du mal à donner des opportunités professionnelles aux jeunes nouvellement formés, car, « ils n’ont pas suffisamment des outils » disent les recruteurs. Je crois que c’est justifié. Maintenant, pour ceux qui est des PME ou PMI, tant que, les pouvoirs publics ne leurs imposeront pas la mise en place des services, divisions ou cellules QHSE, ces dernières ne verront pas la nécessité de recruter à ces postes-là.

Quels sont les résultats que vous attendez à la fin de cette 1ère édition de la semaine Etudiante au Cameroun ?
L’évènement aura pour vocation de rassembler le plus grand nombre d’acteurs engagés pour la préservation de l’environnement, la lutte contre toute forme de pollution et la conception de modèles économiques plus durables. La première édition de la semaine étudiante réunira plus de 5 établissements universitaires. Des ateliers pratiques permettront aux participants de découvrir, d’expérimenter des solutions et méthodes responsables faciles à appliquer individuellement. Ils seront parallèlement sensibilisés aux enjeux actuels du développement durable, de la responsabilité sociétale des entreprises et de la gestion globale des risques industriels et environnementaux par le biais des conférences animées par des invités d’honneur (Experts, Consultants, Professeurs et Enseignants d’universités et Grandes écoles, les Managers et Gestionnaires des risques).

Quel est donc l’objectif ?
L’objectif est de donner à ces futurs pilotes des organisations, les éléments de compréhension des changements à l’œuvre et de leur fournir les outils et méthodes permettant de décider et d’agir dans ces environnements nouveaux : gestion de l’incertitude et de la complexité, exigence de frugalité, valorisation des ressources immatérielles, fonctionnement en écosystème d’acteurs, nouvelle conscience sociétale, recherche de transparence et de responsabilité. Et, pour clôturer les meilleures mémoires des étudiants des cycles Licence et Master Professionnels des filières QHSE et sciences environnementales recevront des « Eco Awards » pour l’année académique précédente 2022-2023 et des prix également aux étudiants ayant montés les meilleurs projets concernant les innovations sur le volet RSE et GRITE pour l’année académique en cours 2023-2024.

Quel est votre plaidoyer à l’endroit des universités et écoles de formation, des entreprises et des dirigeants camerounais ?
Je crois qu’en revisitant toutes mes réponses aux questions précédentes , un plaidoyer touchant toutes ces entités a été fait si je ne me trompe mais qu’à cela ne tienne si vous insister je dirais simplement que l’organisation de la première c semaine étudiante du DD , de la RSE et du GRITE doit permettre à toutes les parties prenantes de ce beau projet de s’investir en apportant sa petite pierre à l’édifice afin que cet évènement soit une réussite totale au Cameroun et devienne une référence nationale et internationale. En organisant cette semaine étudiante l’association « ACQUASIE.World » va créer une synergie entre toutes ces parties prenantes aux actions et objectifs variés, tels que la mise en place des partenariats entre les universités et des entreprises pour faciliter l’insertion ou la recherche des stages académiques ou professionnels des apprenants durant leurs cursus d’études…Ce type d’évènement pourrait permettre également aux dirigeants camerounais à repenser la manière dont ils perçoivent et appréhendent les modes de gouvernance en matière de Développement Durable et de RSE en partant du principe que c’est dans une approche systémique que les meilleures solutions pourraient être trouvées car l’Afrique comme le Cameroun est confrontée à de graves crise environnementales et sociétales.
Interview réalisée par Catherine Aimée Biloa

Brice Otam Bengono« C’est avec la jeunesse que le développement de nos pays africains et le Cameroun en particulier se f...
30/11/2023

Brice Otam Bengono
« C’est avec la jeunesse que le développement de nos pays africains et le Cameroun en particulier se fera ».

Il est le Promoteur et le Président- Fondateur de l’association « ACQUASIE.World ».

A l’ occasion des 10 ans de l’association « ACQUASIE.World » en 2024, vous avez décidé d’organiser la 5ème édition des «Acquasie Eco Schools Awards » va dans les villes de Yaoundé (08 février) et Douala (09 février). Comment comprendre cette belle initiative pour nos Lycées et Collèges du Cameroun ?
Rendu à la 5ème «Acquasie Eco Schools Awards », prouve simplement cette aventure débutée en 2018 a fait son chemin. Malgré les 2 éditions de la pandémie de la COVID 19 qui furent annulées, notre mouvement associatif « ACQUASIE.World » avec son label « STOP POLLUTION » tient à cette belle initiative. Car, je suis persuadé que, c’est avec la jeunesse que le développement de nos pays africains et le Cameroun en particulier se fera. Et, cela commence à l’école où c’est plus facile de fédérer et de sensibiliser les consciences. L’engouement des élèves pour les problématiques environnementales le démontrent de jour en jour. Plusieurs établissements nominés pour cette édition sont déjà dans les standings blocs. Donc, pour la réussite de cette édition, je profite de cette tribune pour faire appel à toutes les formes de sponsoring, de mécénat qui seraient susceptibles de nous accompagner ou sensibles à ce beau projet, de ne pas hésiter à nous contacter sur les différentes plateformes et liens de notre association. Le comité d’organisation met tout en œuvre pour la réussite de cet évènement qui coïncide aussi avec notre 10ième anniversaire. Voilà aussi les raisons pour lesquelles 2 dates ont été retenues pour les 2 grandes villes du Cameroun, Douala et Yaoundé.

Vous avez choisi la semaine de la jeunesse pour offrir trois prix pour les meilleures écoles écologiques. Une question, il faut le dire est d’une importante capitale pour nos jeunes et pour l’avenir de notre environnement ?
En partant de cette belle citation : « l’humanité dépend de l’énergie sans pareille, de l’inventivité et des contributions de la jeunesse du monde entier. Aujourd’hui et chaque jour, soutenons les jeunes et soyons à leurs côtés dans la construction d’un monde juste et durable, pour les humains et pour la planète », du Secrétaire Général de l'ONU, António Guterres, nous devons pourvoir comprendre que, l’avenir de notre planète, pour la sauver, il faut une prise en compte du paramètre jeunesse dans chaque pays et une conscience collective des gouvernants qui devraient intégrer les jeunes dans tous leurs projets de développement. Et, les jeunes des pays africains en ont le plus besoin. « ACQUASIE.World », pour sa part, se déploie dans les volets de l’éducation environnementale depuis plus de 5 ans déjà. Nos enfants vivant dans les milieux scolaires devraient déjà être initiés à ces problématiques liées aux thèmes de protection de l’environnement. Les milieux scolaires sont donc les plus propices et les plus indiqués.

Elles sont nombreuses les personnes qui se posent les questions sur les éco-délégués et/ou clubs E2S (Environnement Santé et Sécurité). Pouvez-vous leur expliquer ces deux termes ?
En temps normal, ces 2 termes sont indissociables. L’un ne pourrait pas avoir de sens sans l’autre. Car, les éco-délégués participent activement à la mise en œuvre du développement durable dans leurs établissements scolaires (lycée et collège). À travers des élections et des projets éco-responsables menés toute l'année, ces élèves deviennent acteurs à part entière pour contribuer à faire des collèges et lycées des espaces plus favorables à la biodiversité et davantage engagés dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Et, leurs activités encadrées et menées dans des clubs E2S (Environnement Santé et Sécurité), qui sont des petites organes ou cellules qu’on retrouve dans tous ces établissements scolaires, qui ont des projets écologiques. Notons que les appellations de ces clubs peuvent changer en fonction des établissements scolaires. Mais, le but de leur création restant le même.

Si on vous demandait de faire un état de lieux de ces deux problématiques dans nos écoles au Cameroun. Que diriez-vous ?
Vous vous rendez bien compte que, nous nous rendons à la 5ième édition de ce projet phare au Cameroun. Cela veut dire que, les éditions précédentes ont permis un engouement et une ferveur autour de ces « Eco Schools Awards ». Bon nombre d’établissement scolaire n’avait pas de club Environnement, il y a encore quelques années en arrière. Même si beaucoup reste à faire. Les médias devraient davantage communiquer sur ce type de projet. Cela permettra une large diffusion et des programmes dans les radios et télévisions. Un état des choses qui permettra aux autres lycées et collèges d’emboiter le pas. Car, les jeunes ne demandent que cela pour être sensibiliser. Cela passe forcément la majeure partie du temps par l’école. Je crois même pour ma part que, les ministères de tutelle devraient imposer la création de ces clubs dans tous les établissements scolaires. « ACQUASIE.World » est prêt à leur accompagner dans ce projet.

Vous organisez la 5ème édition des «Acquasie Eco SchoolsAwards » dans les villes de Yaoundé (08 février) et Douala (09 février).Pensez-vous que, nos écoles seront à la hauteur de ce concours qui vise à encourager, valoriser les projets réalisés ou engagés en faveur de l’environnement et du développement durable dans leur école ?
Dire que nos écoles ne seraient pas à la hauteur, serait faire un mauvais bilan des 4 premières éditions. Je puis vous rassurer que, lors des éditions précédentes, nous avons été souvent surpris. Car parfois, c’est dans des établissements ruraux des communes reculées, que nous avons souvent vu les meilleurs programmes de sensibilisation et de l’éducation à l’environnement. Alors que, ces établissements ont moins de moyens que les établissements des grandes métropoles comme Douala et Yaoundé. Les critères de sélection ont été améliorés pour cette édition. Nous verrons bien, mais, les surprises ne sont pas à écarter.

Quels sont les résultats que vous attendez à la fin de cette 5ème édition des «Acquasie Eco SchoolsAwards »?
Je pourrais tout simplement vous répondre que, nous sommes dans un projet d’amélioration continue où toutes les parties prenantes doivent chacune à son niveau permettre en sorte qu’au sortir de cette édition 5, que nous puissions nous dire à la fin que, le bilan est positif. Et surtout que, les jeunes dans nos établissements scolaires ont besoin de ce genre d’initiative qui leur permettront dans les années futures de développer leurs compétences vertes, non seulement pour eux-mêmes, mais, dans les établissements dans lesquels ils sont scolarisés, leur environnement familial et dans un futur proche leur environnement professionnel. Car, faire acquérir un pourcentage acceptable de ces compétences vertes à la fin de chaque édition est pour moi le plus grand défi dans ce projet.
Nous entendons par compétences vertes « les connaissances, les aptitudes, les valeurs et les comportements nécessaires pour vivre dans une société durable et économe en ressources, la développer et la soutenir ».

Quel est votre plaidoyer à l’endroit des responsables des écoles, des élèves et des dirigeants camerounais ?

Je voudrais tout d’abord exhorter les chefs d’établissements à développer leur plateforme de communication surtout pour leur club environnement. Ceci, par la création des blogs ou sites web afin de faire connaitre plus facilement leurs projets environnementaux scolaires. Ce qui permettrait de nouer plus facilement des partenariats entre établissements scolaires des pays occidentaux et ceux des pays africains. Et par ricochet, les ministères de tutelle (jeunesse et éducation) à penser véritablement à des programmes liés aux nouveaux métiers comme ceux de l’environnement, du développement durable, de la Responsabilité sociétale des entreprises, du recyclage des déchets durant leur cursus scolaire dès l’entrée en 6ième. Soit de les renforcer, si c’est déjà pensé en les intégrant dans des mini projets comme lors des visites dans les entreprises menant ce type d’activité. Et pour terminer, les élèves devraient être les acteurs de leur propre changement, s’intéresser davantage à ces programmes environnementaux scolaires en intégrant les clubs environnement de leurs établissements pour piloter eux-mêmes ces projets. Dans ma vision, je pense tout d’abord que le réseau doit aussi être le plus étendu possible dans tout le territoire camerounais pour que les autres régions se tiennent déjà prêtes pour les éditions à venir.
Interview réalisée par Catherine Aimée Biloa

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