Sauvons le Ndop

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Le concept « SAUVONS LE NDOP » a été initié pour une pérennisation des savoir-faire de nos étoffes NDOP et TOGHU, qui sont entrain de se dégrader progressivement et peuvent disparaître d'ici100 ans, comme çà été le cas dans le N.O et le NOUN.

Un athlète camerounais qui fait tout ses marathons en TOGHU.🙌🏾👌🏾
03/04/2024

Un athlète camerounais qui fait tout ses marathons en TOGHU.🙌🏾👌🏾

Ça c'est les femmes du La'akam son excellence.Il faut encore ajouter 05.😉👌🏾
03/04/2024

Ça c'est les femmes du La'akam son excellence.

Il faut encore ajouter 05.😉👌🏾

Les statuettes ci... Hum🤔🤔🤔🚶🏾‍♂️🚶🏾‍♂️🚶🏾‍♂️
02/04/2024

Les statuettes ci... Hum🤔🤔🤔

🚶🏾‍♂️🚶🏾‍♂️🚶🏾‍♂️

01/04/2024

C'est le 1er avril, mais nous sommes toujours dans le 1er mois du CALENDRIER ''BAMILÉKÉ'' .😉

𝗟𝗘 𝗦𝗔𝗩𝗜𝗘𝗭-𝗩𝗢𝗨𝗦❓Le KAOLIN de Balengou (𝙈𝙗𝙤𝙪𝙤𝙥) est unique en son genre.Celui de Calabar au Nigeria est un autre genre bie...
31/03/2024

𝗟𝗘 𝗦𝗔𝗩𝗜𝗘𝗭-𝗩𝗢𝗨𝗦❓

Le KAOLIN de Balengou (𝙈𝙗𝙤𝙪𝙤𝙥) est unique en son genre.

Celui de Calabar au Nigeria est un autre genre bien différent.

Scientifiquement démontré, le kaolin de Balengou a fait l'objet d'une thèse de doctorat avec mention honorable.

On a recensé certaines vertus thérapeutiques et industrielles nécessaires à la Fabrication de carbone et bien d'autres.

𝙇𝙚 𝙁𝙤𝙣 𝙉𝙎𝙊 (𝘽𝙖𝙣𝙨𝙤) ❤️👌🏾
30/03/2024

𝙇𝙚 𝙁𝙤𝙣 𝙉𝙎𝙊 (𝘽𝙖𝙣𝙨𝙤) ❤️👌🏾

Fon of Oku 🙏🏾On veut aussi goûter ce vin labellisé de votre terroir.😅
30/03/2024

Fon of Oku 🙏🏾

On veut aussi goûter ce vin labellisé de votre terroir.😅

𝙌𝙐𝙀𝙇𝙌𝙐𝙀𝙎 𝙈𝙊𝘿È𝙇𝙀𝙎 𝘿𝙀 𝙋𝙀𝙄𝙂𝙉𝙀𝙎 𝘼𝙁𝙍𝙄𝘾𝘼𝙄𝙉𝙎...ayant des avantages que les peignes classiques en plastique et fer n'offrent pas...
30/03/2024

𝙌𝙐𝙀𝙇𝙌𝙐𝙀𝙎 𝙈𝙊𝘿È𝙇𝙀𝙎 𝘿𝙀 𝙋𝙀𝙄𝙂𝙉𝙀𝙎 𝘼𝙁𝙍𝙄𝘾𝘼𝙄𝙉𝙎...

ayant des avantages que les peignes classiques en plastique et fer n'offrent pas, au contraire, ils détruisent vos cheveux.

Nous sommes entrain de fabriquer un très grand stock pour nos visiteurs de la qui en auront besoin.🛖👌🏾

Les 𝙋𝙀𝙍𝘾𝙀𝙎 𝙂𝙊𝘼𝙇, utilisés comme 𝙋𝙀𝙍𝙇𝙀𝙎 𝙑É𝙂É𝙏𝘼𝙇𝙀𝙎 dans certaines communautés Africaines.Ces graines ont aussi joué un rôl...
30/03/2024

Les 𝙋𝙀𝙍𝘾𝙀𝙎 𝙂𝙊𝘼𝙇, utilisés comme 𝙋𝙀𝙍𝙇𝙀𝙎 𝙑É𝙂É𝙏𝘼𝙇𝙀𝙎 dans certaines communautés Africaines.

Ces graines ont aussi joué un rôle très important dans le commerce, elles servaient de monnaie grâce à une particularité très spéciale que nous expliquons dans nos livres

𝙇𝙀 𝙁𝘼𝙎𝙊 𝘿𝘼𝙉 𝙁𝘼𝙉𝙄Connu avant l’arrivée des colonisateurs en Afrique, l’étymologie du Faso Dan Fani a été retrouvée dans l...
29/03/2024

𝙇𝙀 𝙁𝘼𝙎𝙊 𝘿𝘼𝙉 𝙁𝘼𝙉𝙄

Connu avant l’arrivée des colonisateurs en Afrique, l’étymologie du Faso Dan Fani a été retrouvée dans les écrits des anthropologues qui ont parcouru l’Afrique de l’Ouest au XIXe siècle. Présent sur une grande partie du continent, c’est particulièrement au Burkina Faso que l’on retrouve ce produit fini du coton qui fait la fierté de bon nombre de pays d’Afrique.

Le Faso Dan Fani ou le Kôko don da est un tissu (communément appelé pagne) tissé localement à la main par des tisserands à partir du coton produit tout droit des champs des petits agriculteurs. Le Faso Dan Fani signifie littéralement « pagne tissé de la patrie » en Dioula, une des langues parlées en Afrique de l’Ouest. Ce tissu fait à base de fil de coton lourd, non génétiquement modifié, est un produit stratégique pour le Burkina Faso. D’ailleurs s’il y a des symboles patriotiques dans ce pays, le Faso Dan Fani en serait probablement un. Si le Faso Dan Fani était connu depuis des millénaires en Afrique et plus particulièrement au Burkina Faso (pays des hommes intègres), c’est sous le règne du mythique président Thomas Sankara, que produit deviendra un symbole de l’identité nationale.



Fortement ancré et porté par les idées communistes et anticolonialistes, le président aimait à répéter que « porter le faso dan fani est un acte économique, culturel et politique de défi à l’impérialisme ». Soucieux de mettre en avant ces tissus locaux et de développer les productions nationales, Sankara rend obligatoire le port du Faso Dan Fani pour les fonctionnaires. Il popularise fortement ce tissu traditionnel, d’où le surnom de « Sankara arrive » donné aux tenues cousues avec le Faso Dan Fani. Entre autres objectifs, c’était de promouvoir le travail et l’émancipation des femmes et par conséquent le développement de l’économie de son pays. C’est le lieu de rappeler que la chefferie traditionnelle (les Naba, ces chefs de village) dont l’empereur des Mossis fait partie, le porte aussi à chaque occasion d’événements festifs.

Dan Fani signifie littéralement « pagne tissé de la patrie » en dioula, une des langues parlées en Afrique de l’Ouest. Ce tissu fait à base de fil de coton lourd, non génétiquement modifié, est un produit stratégique pour le Burkina Faso. D’ailleurs s’il y a des symboles patriotiques dans ce pays, il en serait probablement un. Si il était connu depuis des millénaires en Afrique et plus particulièrement au Burkina Faso (pays des hommes intègres), c’est sous le règne du mythique président Thomas Sankara, que produit deviendra un symbole de l’identité nationale.

Fortement ancré et porté par les idées communistes et anticolonialistes, le président aimait à répéter que « porter le faso dan fani est un acte économique, culturel et politique de défi à l’impérialisme ». Soucieux de mettre en avant ces tissus locaux et de développer les productions nationales, Sankara rend obligatoire le port du Faso Dan Fani pour les fonctionnaires. Il popularise fortement ce tissu traditionnel, d’où le surnom de « Sankara arrive » donné aux tenues cousues avec le Faso Dan Fani.

Entre autres objectifs, c’était de promouvoir le travail et l’émancipation des femmes et par conséquent le développement de l’économie de son pays. C’est le lieu de rappeler que la chefferie traditionnelle (les Naba, ces chefs de village) dont l’empereur des Mossis fait partie, le porte aussi à chaque occasion d’événements festifs.

(CICA/AICC)

𝗟𝗘 𝗠𝗔𝗥𝗜𝗔𝗚𝗘 𝗘𝗧 𝗟𝗔 𝗗𝗢𝗧 𝗖𝗛𝗘𝗭 𝗟𝗘𝗦 ''𝗕𝗔𝗠𝗜𝗟É𝗞É''En pays Bamiléké, Aller en mariage pour une fille est une fierté aussi bien po...
27/03/2024

𝗟𝗘 𝗠𝗔𝗥𝗜𝗔𝗚𝗘 𝗘𝗧 𝗟𝗔 𝗗𝗢𝗧 𝗖𝗛𝗘𝗭 𝗟𝗘𝗦 ''𝗕𝗔𝗠𝗜𝗟É𝗞É''

En pays Bamiléké, Aller en mariage pour une fille est une fierté aussi bien pour elle que pour ses parents. Pour ces derniers, c'est un aboutissement d’avoir réussi l’éducation de leur enfant. On dit d'ailleurs de la fille non mariée qu’elle est fanée chez ses parents.

Par ailleurs l’homme non marié en pays Bamiléké est une honte dans la société. Qualifié d’irresponsable, il est le type d’exemple à ne pas suivre, et lors des cérémonies et rassemblements, il est souvent relégué aux seconds plans et délégué aux taches ingrates par rapports à ses petits frères qui eux sont mariés et bénéficient des places d'honneurs et des meilleurs traitements.

1️⃣ 𝗟𝗲 𝗰𝗵𝗼𝗶𝘅 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗮𝗻𝗰𝗲́𝗲.

En principe, après que le garcon ait repéré la femme qu'il souhaite épouser, c’est la famille du garçon qui va vers celle de la fille. En général ce sont les mamans, ou celles qui sont considérées comme telle qui se rencontrent en premier. Dès que les négociations en coulisses ont abouti à un accord entre les deux parties, on procède à la présentation du fiancé par le père du fiancé.

2️⃣ 𝗟𝗲 𝘁𝗼𝗾𝘂𝗲́ 𝗮̀ 𝗹𝗮 𝗽𝗼𝗿𝘁𝗲

Ce qu'on appelle de nos jours le "Toqué à la porte". Le fiancé étant généralement représenté dans cette phase par son père, puisque dans la tradition Bamiléké, c’est lui le véritable mari et c'est lui qui demande la main de la fille en mariage pour son fils. Une liste de la dote défini d'avance de biens à fournir est ensuite donnée au père du futur mari.

3️⃣ 𝗟𝗮 𝗱𝗼𝘁𝗲 𝗽𝗿𝗼𝗽𝗿𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗶𝘁𝗲

C’est dans cette phase que les choses sérieuses commencent ouvertement. D’une manière générale, dans la procédure des fiançailles, figure au premier plan le « voir la maison » de quatre personnes – clés dans la famille de la fiancée.

- Celle de la mère de la fiancée (belle –mère) :
- Celle du père de la fiancée (beau – père),
- Celle de la grand- mère maternelle de la fiancée
- Celle de la grand- mère paternelle.

De nos jours, les personnes à "voir" est souvent étendue aux grand-père paternel et maternel de la fiancée, ainsi qu'aux oncles, tantes et autres membres importants de la famille de la fiancée, a qui des petites sommes à hauteur de leur importance, sont distribuées.

A toutes les phases, la famille du fiancé doit se présenter avec un certain nombre de biens matériels définis et reconnus en la matière. Le temps mis pour la réalisation de toutes ces actions est fonction de la disponibilité et surtout de l’épaisseur du porte monnaie de la famille du fiancé.

4️⃣ 𝗟𝗶𝘀𝘁𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝘁𝗲

Lors de la visite chez le beau-père, prévoir une grande calebasse d’huile (l’équivalant aujourd’hui d’une tine d’huile ou grande calebasse), une petite calebasse d’huile, deux fa**ts de bois, 1 sac d’ébène, 1 lot ou un sac d’arachide décortique, de l’argent sans un montant précis mais dont l’abondance ne saurait nuire. De nos jours, ces éléments sont souvent remplacés par des produits équivalents.

Pour la grand- mère maternelle de la fiancée, il faut prévoir une houe, 1 paquet de plantain préparé avec de la viande et tournée à l’huile rouge, une calebasse d’huile et de l’argent pour "ouvrir" le paquet de plantain. L’huile ainsi offerte est partagée par les coépouses de la grande belle-mère. Et comme on l'a précisé plus haut, ces produits sont remplacés de nos jours par des produits équivalents.

Enfin chez la grand-mère paternelle de la fiancée, on doit apporter une houe, 1 paquet de plantain préparé avec de la viande et tournée à l’huile de palme, une calebasse d’huile, de l’argent pour "ouvrir" le paquet de plantain. L’huile est partagée entre les coépouses de la grande belle-mère

5️⃣ 𝗟𝗮 𝗿𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗲𝗺𝗺𝗲 𝗮𝗽𝗿𝗲̀𝘀 𝗹𝗮 𝗱𝗼𝘁𝗲

Pour aller réclamer la fille, la famille du garçon doit apporter chez le père de la fille une calebasse d’huile pour matérialiser sa demande et une autre calebasse d’huile qui servira à la bénédiction de la fille.

6️⃣ 𝗙𝘂𝗶𝗿 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿𝗲𝗷𝗼𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝘀𝗼𝗻 𝗺𝗮𝗿𝗶

Chez les Bamiléké, le principe cardinal à respecter est que la fille se marie selon la procédure que sa mère avait utilisée lors de son propre mariage. Cela doit se perpétuer de génération en génération. Les hypothèses sont diverses et variées. Il y'a des cas où la fille "fuit" pour rejoindre sa belle famille si sa mère s’était mariée de la meme manière. On dit alors qu’elle a fui pour aller se marier.

En effet, dans les époques reculées et meme encore de nos jours, certaines filles allaient (ou vont) retrouver leurs amoureux et les parents du fiancé n'ont pas d'autres choix que de matérialiser ce mariage en dotant la fille chez ses parents. Les filles issues de ces mariage étaient (et le sont toujours) obligées de se marier de la meme manière.

7️⃣ 𝗣𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗸𝗶𝗱𝗻𝗮𝗽𝗽𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲

Dans ce cas après les fiançailles, la famille du fiancé débouche dans sa belle famille et emmène la fiancée sans préavis de gré ou de force. Généralement il s’agit d’une action en terrain préparé (entente avec la famille de la fille) où seule la fiancée est souvent surprise. Dans la tradition de la dote chez les bamilékés, un point d'honneur est mis sur le fait de ne frustrer personne. Surtout pas les futurs mariés. Tout est toujours fait avec le consentement de la fiancée et de ses parents.

8️⃣ 𝗣𝗿𝗼𝗰𝗲́𝗱𝘂𝗿𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗮𝗹𝗹𝗲𝗿 "𝗺𝗮𝗿𝗶𝗲𝗿" 𝗹𝗮 𝗳𝗶𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝘀𝗮 𝗯𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗳𝗮𝗺𝗶𝗹𝗹𝗲

Ce dernier cas, le plus courant de nos jours, est la voie normale où la fiancée est conduite dans sa belle-famille pour y "être mariée". C’est la procédure la plus onéreuse pour la famille du fiancé, qui doit passer par la cérémonie traditionnelle de mariage qui comprend la dot chez la famille de la fiancée en présence des deux familles, la "fente de la cola", qui formalise l’engagement réciproque.

✊🏿 Sans oublier "l’habillement de la fille" et la bénédiction parentale. Dans tous les cas, chez les Bamiléké, la fiancée n’atterrit pas le plus souvent directement chez son fiancé, mais chez son beau-père, où celui qui est considéré comme tel, avant d’être conduit plus t**d chez son fiancé et de là, elle prépare le taro pour recevoir les visiteurs.

Hum...
27/03/2024

Hum...

27/03/2024

Toujours au service d'une étoffe...NDOP.❤️🇨🇲

Pas SEUL... Mais avec VOUS, chers ABONNÉS.

𝗟𝗘𝗦 𝗔𝗕𝗢𝗡𝗡É𝗦 𝗟𝗘𝗦 𝗣𝗟𝗨𝗦 𝗔𝗖𝗧𝗜𝗙𝗦 𝗗𝗘 𝗖𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗣𝗔𝗚𝗘  😉👌🏾
25/03/2024

𝗟𝗘𝗦 𝗔𝗕𝗢𝗡𝗡É𝗦 𝗟𝗘𝗦 𝗣𝗟𝗨𝗦 𝗔𝗖𝗧𝗜𝗙𝗦 𝗗𝗘 𝗖𝗘𝗧𝗧𝗘 𝗣𝗔𝗚𝗘 😉👌🏾

24/03/2024

Avant les dimanches, les mamans allaient offrir la nourriture à un proche. Il y avait même des paniers spéciaux. Mais ça... c'était avant 😢😢😢

Les choses de nos arrières grand-mères.👌🏾
24/03/2024

Les choses de nos arrières grand-mères.👌🏾

Bamessing, dans les années 1900...Les pionniers dans l'art de l'exécution des motifs Ndop.Nous en parlons dans les livre...
23/03/2024

Bamessing, dans les années 1900...

Les pionniers dans l'art de l'exécution des motifs Ndop.

Nous en parlons dans les livres

22/03/2024

Le jus peut remplacer le vin de raphia lors du rituel de la dot chez les ''Bamiléké'' ❓🤔

Pour ceux qui pensent que c'est le blanc qui a tout inventé là.😏
22/03/2024

Pour ceux qui pensent que c'est le blanc qui a tout inventé là.😏

Hum... Flou‼️😅
21/03/2024

Hum... Flou‼️😅

🤔🤔🤔
21/03/2024

🤔🤔🤔

𝙊𝙐𝙀𝙎𝙏 : 𝘿𝙀𝙎 𝘼𝘾𝙏𝙄𝙑𝙄𝙏É𝙎 𝙃𝙐𝙈𝘼𝙄𝙉𝙀𝙎 𝙈𝙀𝙉𝘼𝘾𝙀𝙉𝙏 𝙇𝘼 𝘾𝙊𝙉𝙎𝙀𝙍𝙑𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉 𝘿𝙀𝙎 𝙍𝘼𝙋𝙃𝙄𝘼𝙎Surexploitée par les artisans et détruit par les mara...
21/03/2024

𝙊𝙐𝙀𝙎𝙏 : 𝘿𝙀𝙎 𝘼𝘾𝙏𝙄𝙑𝙄𝙏É𝙎 𝙃𝙐𝙈𝘼𝙄𝙉𝙀𝙎 𝙈𝙀𝙉𝘼𝘾𝙀𝙉𝙏 𝙇𝘼 𝘾𝙊𝙉𝙎𝙀𝙍𝙑𝘼𝙏𝙄𝙊𝙉 𝘿𝙀𝙎 𝙍𝘼𝙋𝙃𝙄𝘼𝙎

Surexploitée par les artisans et détruit par les maraîchers en quête des espaces cultivables, cette essence est désormais en péril dans la région de l’Ouest .

Pour Hyacinthe L. le raphia est une mine d’or. Ce jeune de 35 ans installé à Balena dans l’arrondissement de Batcham dans les Bamboutos, se sert du bambou de raphia frais pour fabriquer des cageots à tomates. Selon ce père de plusieurs enfants, « cette activité moins contraignante » lui permet de gagner sa vie . Il fabrique en moyenne 20 à 30 cageots par jour, vendus entre 200 et 250 F Cfa selon les périodes. Avec un bambou de raphia, il peut confectionne 4 cageots, a-t-il précisé.

A en croire Hermann Yongueu, promoteur culturel, cette espèce végétale ancrée dans la tradition Bamiléké est exploitée pour plusieurs usages. Depuis des siècles, explique-t-il, cet arbre constitue de la matière première à la fabrication des biens meubles et de l’architecture Grassfield . « Les plafonds, murs et barrières des concessions de notables Bamiléké ont longtemps été fabriquées grâce aux bambous de raphia. Les lits et chaises utilisés lors des cérémonies traditionnelles, et même au La’akam (Lieu d’initiation du nouveau roi, ndlr) sont généralement en bambou », dit-il

A en croire ce promoteur de culture, les fibres extraites des jeunes feuilles de raphia servent à la fabrication des parures d’initiation et d’appartenance aux sociétés mystico-religieuses à l’exemple du « chapeau de fibres de raphia, généralement teint en noir, utilisé uniquement par les Fo’o (Chef du village NDR), notables et autres initiés ». Il précise que ces fibres sont utilisées pour isoler « les motifs recherchés des étoffes Ndop (tissus traditionnel NDR) lors de la teinture des tissus. Elles sont également utilisées pour représenter les cheveux de plusieurs masques sculptés appartenant aux sociétés dites secrètes ». La sève, ou vin de raphia, communément appelé vin blanc, très prisé dans la région, « est utilisé pour des rites appelés à sceller une alliance, comme le rituel de la dot, pour des séances de libation les initiés », ajoute ce promoteur culturel.

Des multiples usages qui aujourd’hui constituent une menace pour la préservation cette espèce végétale. « Les cultivateurs aussi détruisent les bas-fonds (marécages où poussent les raphias) pour faire des cultures maraîchères. La mauvaise façon d’exploiter les feuilles pour leurs fibres en vue de confectionner des parures Grassfields détruisent aussi la plante », déplore Hermann Yongueu . Face à la surexploitation de cette espèce végétale, une semaine dédiée au raphia est organisée chaque année à Baleng dans le département de la Mifi dans le but de préserver cette essence menacée de disparition.

Cette initiative, relève Hilaire Tassa, responsable du patrimoine culturelle dans cette chefferie, a été instauré à cause du désintéressement observé chez les jeunes par rapport à la préservation de cette plante. Il est donc question pendant une semaine, d’initier les jeunes à l’utilisation du raphia et à sa préservation. Dans cette logique, un projet de restauration de huit hectares de raphia est en cours d’implémentation dans cette localité . Cependant, déplore Hermann Yongueu, certains « chefs ne connaissent pas encore l’urgence de la préservation des raphias, ou alors connaissent le problème et ne trouvent pas urgent de trouver des solutions pour sa préservation ».

Aurélien Kanouo Kouénéyé

(Data Cameroun.com)

Qui connait cette plante❓🤔
21/03/2024

Qui connait cette plante❓🤔

Quand tu finis de chercher la dimension de l'étoffe Ndop que tu recherches au marché.Tu deviens directement un teinturie...
21/03/2024

Quand tu finis de chercher la dimension de l'étoffe Ndop que tu recherches au marché.

Tu deviens directement un teinturier.

Et à chaque fois que tu utiliseras cette étoffe, elle te rappelleras cette nouvelle FONCTION.😥

C'est pas BEAU❓La POLYGAMIE...😏
20/03/2024

C'est pas BEAU❓
La POLYGAMIE...😏

Les étoffes NSO de l'époque, c'était vraiment du 👌🏾❤️
20/03/2024

Les étoffes NSO de l'époque, c'était vraiment du 👌🏾❤️

Qui l'a reconnu❓
18/03/2024

Qui l'a reconnu❓

Le 𝘾𝙝𝙖𝙥𝙚𝙖𝙪 𝘾𝙡𝙤𝙘𝙝𝙚 ''Bamiléké'' et la  𝙏𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙧𝙤𝙙𝙚𝙧𝙞𝙚 𝙏𝙤𝙜𝙝𝙪, un héritage 𝙋𝙚𝙪𝙡-𝘽𝙤𝙧𝙤𝙧𝙤𝙨.Uniquement réservé aux 𝙁𝙤'𝙤/...
18/03/2024

Le 𝘾𝙝𝙖𝙥𝙚𝙖𝙪 𝘾𝙡𝙤𝙘𝙝𝙚 ''Bamiléké'' et la 𝙏𝙚𝙘𝙝𝙣𝙞𝙦𝙪𝙚 𝙙𝙚 𝘽𝙧𝙤𝙙𝙚𝙧𝙞𝙚 𝙏𝙤𝙜𝙝𝙪, un héritage 𝙋𝙚𝙪𝙡-𝘽𝙤𝙧𝙤𝙧𝙤𝙨.

Uniquement réservé aux 𝙁𝙤'𝙤/𝙁𝙤𝙣/𝙈𝙛𝙤𝙣.☝🏾

Nous en parlons dans les livres

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