07/01/2025
🔴🔴🔴AFFAIRE SAMUEL ETO'O, 1XBET ET MATCHS TRUQUÉS: LE JURY D’APPEL DE LA CONFEDERATION AFRICAINE DE FOOTBALL (CAF) VA STATUER DEMAIN 8 JANVIER 2025 SUR LE SORT DE SAMUEL ETO'O.
Ils sont 9 membres composant le JURY D’APPEL DE LA CAF, qui devront se prononcer sur la décision du Jury Disciplinaire de la CAF du 4 Juillet 2024, condamnant Samuel Eto’o, Actuel Président de la Fecafoot à payer uniquement 200 000 dollars d'amende pour avoir enfreint le Code Éthique de la FIFA en signant un contrat d’ambassadeur à titre personnel avec la société de Paris Sportifs 1XBET CAMEROUN.
Il s'agit de:
-Justice Roli Daibo Harriman (Nigeria), Président
-Faustino Varela Monteiro (Cabo Verde), Vice-président
-Moez Ben Tahar Nasri (Tunisia), Membre
-Moses Ikanqa (Namibia), Membre
-Hamoud T’feil Bowbe (Mauritania), Membre
-Mohamed Robleh Djama (Djibouti), Membre
-Asogbavi Komlan (Togo), Membre
-Justice Masauko Timothy Msungama (Malawi), Membre
-Lubamba Ngimbi Hector (DRC),
C'est dans cet esprit que L'entraîneur de football de haut niveau, Pierre Njili Ndengue leurs a adressé une lettre dont voici la teneur:
《Le 8 janvier 2025, vous serez réunis au Caire en Egypte pour connaître de l’appel déposé par des acteurs du football camerounais à la suite de la décision du Jury Disciplinaire de la CAF du 4 juillet 2024. Appelé à se prononcer sur les dénonciations de trucage et de manipulation de match ; et de collusion avec une société de pari sportif portées à l’encontre du président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), M. Samuel Eto’o Fils, le Jury Disciplinaire avait jugé insuffisantes les preuves de manipulation et de trucage de match mais avait reconnu le président de la FECAFOOT, M. Samuel Eto’o Fils, coupable de « violation grave des principes d’éthique, d’intégrité et de sportivité » et l’avait condamné à une amende de 200 000 dollars US.
Les acteurs du football camerounais, auteurs de l’appel interjeté contre la décision du Jury Disciplinaire de la CAF, estiment que le Jury Disciplinaire n’a pas tenu compte de l’ensemble des éléments de preuves relatives à l’accusation de trucage et de manipulation de match à l’encontre du président de la FECAFOOT. Par exemple, le Jury Disciplinaire, bien qu’il ait qualifié de « troublant » le contenu d’une conversation téléphonique authentifiée entre le président de la FECAFOOT, M. Samuel Eto’o Fils, et le président du club Victoria United alias Opopo, M. Valentine Nkwain, « qui prête gravement à équivoque », les a jugés insuffisants à « établir confortablement l’existence d’un arrangement » entre les deux personnalités. Alors qu’au sens du Code Disciplinaire de la FIFA, il n’est pas nécessaire qu’un match soit manipulé
pour qu’il y ait violation, il suffit de conspirer en vue de manipuler un match ou une
compétition par quelque moyen que ce soit.
Or, la conspiration en vue de manipuler les matchs et le championnat d’élite du Cameroun saison 2022-2023 exhale sans fioritures de la conversation datée le 31 décembre 2022 par une analyse experte indépendante entre le président de la FECAFOOT, M. Samuel Eto’o Fils, et le
président de Victoria United alias Opopo, M. Valentine Nkwain.
D’autre part, les appelants devant le Jury d’Appel estiment que le Jury Disciplinaire, ayant reconnu la culpabilité de M. Samuel Eto’o sur l’accusation de signature de contrat de BRAND AMBASSADOR À TITRE PERSONNEL ET CONTRE RÉMUNÉRATION avec la société de PARI SPORTIF 1Xbet, n’est pas allé au bout des dispositions statutaires relatives aux sanctions. En effet, le Jury
Disciplinaire s’est limité à infliger au fautif une sanction pécuniaire de 200 000 dollars US, qui n’est que l’assortiment de la sanction disciplinaire, au regard des dispositions pertinentes du Code Disciplinaire de la CAF et du Code d’Ethique de la FIFA.
Au moment où le Jury d’Appel se prépare à se réunir pour exprimer la voix de la justice et de l’exemplarité, des rumeurs nous parviennent, qui font état qu’un certain acteur, impliqué dans cette affaire pendante devant vous, a parcouru l’Afrique à la recherche de soutien pour influencer la décision du Jury d’Appel. Un tel projet, nous en sommes convaincus, n’a aucune
chance de prospérer car les femmes et hommes qui composent le Jury d’Appel de la CAF ont été choisis sur des critères qui relèvent leur indépendance, leur objectivité et leur responsabilité. Quel que soit leur pays d’origine, aujourd’hui, ces femmes et hommes représentent la justice du football en Afrique et portent l’image d’un Continent orienté vers son avenir.
Le Jury d’Appel de la CAF se trouve dans une position historique de dire si l’éthique et
l’intégrité sont des valeurs cardinales du football africain, qui doivent guider toutes les actions, notamment dans la gouvernance des associations nationales.
Le Jury d’Appel doit affirmer aux yeux de l’Afrique qu’aucun acteur ni personnalité, qu’aucun de ses fils, fût-il le plus célèbre ou le plus méritant, ne peut se hisser au-dessus des lois et fouler au pied les règles qui gouvernent notre sport-roi.
Le Jury d’Appel a la responsabilité historique d’établir que la gouvernance du football africain, portée par une CAF en quête de grandeur, a notoirement soif de justice et de morale.
Le Jury d’Appel doit exprimer l’obligation de disposer pour le football africain de dirigeants-modèle, exemplaires, respectueux des valeurs et des textes, soucieux de la transparence et au service de l’intérêt général. C’est à cette condition que l’Afrique du football, foyer inépuisable de talents, pourra sans complexe rivaliser avec le reste du monde.》
POUR RAPPEL SAMUEL ETO'O EST ACTUELLEMENT AU CAIRE EN EGYPTE, OÙ SE TROUVE LE SIÈGE DE LA Confederation of African Football, EN MODE LOBBYING AUPRÈS DES AUTORITÉS ÉGYPTIENNES, NOTAMMENT LE MINISTRE ÉGYPTIEN DES SPORTS ET LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION ÉGYPTIENNE DE FOOTBALL, AFIN DE TENTER D'INFLUENCER LA DÉCISION DU JURY D’APPEL DE LA CAF.