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Joyeux anniversaire to me!Le soir quand on part se coucher, c'est dans l'espoir de se réveiller le lendemain matin. Mais...
14/07/2024

Joyeux anniversaire to me!

Le soir quand on part se coucher, c'est dans l'espoir de se réveiller le lendemain matin. Mais, ce souhait ne peut se réaliser que par le pouvoir discrétionnaire du Tout puissant. Car ce n'est ni une évidence, encore moins un droit ou un mérite de vivre. À la vérité, nous ne sommes que des "bouts de bois" dont Dieu dispose à sa guise. Il peut faire et défaire qui il veut, quand il le veut.

Dans sa magnificence, la Divine Providence a bien voulu me donner la vie. Et depuis ma naissance, les jours se succèdent, n'ont pas rectilignes mais parsemés d'échecs, de peines, de joie, des joies. Ces joies jumelles des souffrances, sont parfois "morceaux par morceaux" ou en bloc. Mais une chose est sûre : "
"Jusqu'ici l'Éternel nous a secourus" (1Samuel 7:12).
Et nous lui sommes reconnaissant pour tout.

Je souhaite
joyeux anniversaire à moi ainsi qu'à tous ceux qui célèbrent le 14 juillet de l'an 2024. Longue et heureuse vie à nous !!!❤️

Je suis Aboua Ahiwa,
C'est mon anniversaire aujourd'hui 🎉🎉🎉🎉❤️❤️❤️

[La Tribune du Yafohi] - Quand le client devient un imbécile !                                        Nº101_Mai_2024Il p...
13/05/2024

[La Tribune du Yafohi] - Quand le client devient un imbécile ! Nº101_Mai_2024

Il paraît que les clients sont roi. Car ce sont eux la principale source de revenus pour une entreprise. Il faut donc les choyer pour assurer la pérennité des affaires. Mais ça, c'est seulement dans les livres de marketing. Ici, à Yafohidougou, on les considère comme des imbéciles, de parfaits idiots.

‘’Imbécile’’, cette lexie semble fort, trop fort. C'est même un ‘’gros mot’’ qu'il faut taire pour ne pas outrager, mettre mal à l'aise une personne. Pourtant, les faits montrent que ce lexème est bien dans son contexte. Sinon comment expliquer que des usagers qui payent régulièrement leurs factures d'électricité, peuvent être traité avec autant de mépris par la compagnie de l’électricité, et ce, avec la bénédiction de l'État et dans le silence abyssal des associations de consommateurs ? Le gouvernement nonobstant la cherté de la vie a revu à la hausse le prix de l’électricité de 10 %. Aujourd'hui, les factures électrocutent plus que le courant.

La rumeur court que la compagnie d'électricité et des circuits intégrés (CECI) aurait fait seulement pour le premier trimestre de l'exercice 2024, un excédent de 134 %. Vrai ou faux, je ne sais pas. Mais la rumeur n'est-elle pas le murmure anonyme de la vérité ? La société de distribution du courant a le vent en poupe, et c'est normal. Elle a le monopole du secteur de l'électricité et ses clients n’ont aucun droit, mais que de devoir : payer !

Les délestages sont quasi quotidiens. Comme un traitement contre le palu, c'est matin, midi et soir et sans modération. Quand ce n'est pas la ‘’tontine par zone’’, c'est le blackout total. On paye la facture très chère, mais on n’a pas de courant. Les affaires tournent au ralenti ou sont carrément aux arrêts. La nuit, c'est l'enfer. Et le "chœur appoyopoué", nous impose son frétillant répertoire. Ces moustiques d'une extrême nervosité nous agacent à en mourir. "Tu veux installer aussi panneaux solaires, on va te donner prix de fusée de NASA". Les gens souffrent, et c'est peu dire. Mais on se moque de la souffrance, celle des "imbéciles".

Néanmoins, je reste convaincu que la ‘’révolution’’, celle des ‘’salons’’, fera bouger les lignes à défaut de sortir manifester et rencontrer le ''gbaka vert''. De toutes les façons, de gré ou de force, nous allons tous continuer à subir les caprices monopolistiques de la compagnie d'électricité puisqu'on a affaire à des clients crétins.

Ne dit-on pas que là où ya gaou ya bonheur ?

A bié bounou, yê à bié Di fêo.

Yê bounou yê bé di bê fê nin ô !

À tantôt sous l'arbre à palabres du village !
Je suis Aboua Ahiwa
Je paye facture mais
Je dors dans l'obscurité !!!

[La Tribune du Yafohi] - C'est chez nous !                                                     Nº04- spécial CAN février...
13/02/2024

[La Tribune du Yafohi] - C'est chez nous ! Nº04- spécial CAN février 2024

Qui l'aurait cru, qui l'aurait dit, la Côte d'Ivoire est championne d'Afrique de football. Comme un général de division, on porte désormais les trois-étoiles. C'est fait, ‘’le coulé’’ est devenu ‘’le débout’’ ! Même si "Tonton Marie-Claire" et les apprentis sorciers s'étaient prêtés au jeu de divination, rien ne présageait une telle performance de nos pachydermes et une victoire si éclatante. Bravo les Éléphants ! La CAN 23, aurait été celle de toutes les surprises. C'est normal, on est chez nous, et on fait ce qu'on veut.

Tenez, c'est chez nous, on a un fond de jeu "toclo toclo" ou des tactiques "wourou wourou" mais on gagne la coupe !
C'est chez nous, on arrête subitement le traitement de la "Gassetamol" pour utiliser en toute “humilité” les "infusions indigènes de Faé", et ça marche. Comme pour dire que le salut ne viendra toujours pas de la "médecine conventionnelle d’Hippocrate". Les solutions locales sont toutes aussi efficaces, surtout avec la bénédiction de la "mémé d'Akradio".

C’est chez nous, on joue au foot et on rebaptise les gens. « Si la Côte d’Ivoire gagne…, désormais, appelez-moi mouton » ont-ils déclaré. Donc si vous entendez dorénavant Jean Cabri, Jean-Marie Leboeuf, Édouard Lebouc, François Lachèvre, Hosny Mouton et Fabrice Leporc, ne vous méprenez pas, c’est le nouvel État-civil que les Éléphants ont établis.

C'est chez nous, on peut être Koyaka, de Tiébissou le matin et Songhaï de Gao du Mali le soir. Ou encore Kouamé de Dabakala les jours pairs et Kwamé de Cape Coast les jours impairs. C'est ça la belle mosaïque qui fait de chez nous, le pays de l'hospitalité.
C'est chez nous, des "beaux-parents" viennent dans l'intention de nous moquer, et repartent chez eux en faisant la manche.

C'est chez nous, on sait faire le kédjenou de lion, le gouagouassou d'aigle, le sauté revenir de léopard et le méchoui de corbeau, pardon d'aiglon et ça chauffe pas !

La CAN est finie. On reprend nos vies et nos gbêrês, là où on les a laissées. On n'a pas oublié notre "lahent de cadenté" et l’affaire de « je ne suis élu pour remporter la CAN » dèh !

Chez nous, on se bat quand on veut, on se réconcilie quand on veut. On est "maso", c'est kouan !

Je suis Aboua Ahiwa
Je suis chez nous,
Je suis supporter des Éléphants !!!

́léphants




[La Tribune du Yafohi] - Goumin pro max !                                                        Nº02- spécial janvier 2...
23/01/2024

[La Tribune du Yafohi] - Goumin pro max ! Nº02- spécial janvier 2024

C’est la gu**le de bois au lendemain de la déchéance des Éléphants de Côte d'Ivoire. On se sent tout raplapla. C’est un désenchantement douloureux après avoir ‘’mis les organes’’ dans cette compétition. Il y a de quoi à se sentir aussi mal, car c’est une question de fierté nationale.

Nos pachydermes ont écrit une autre page de l’histoire du foot, mais dans un langage qui nous est étranger. Et avec en prime un forfait de ‘’goumin pro max’’. Jamais l’on ne s’est senti autant humilié, et ce, pendant que la CAN se joue chez nous.

Être supporter des Éléphants, requiert les qualités suivantes :
La première, connaitre les statistiques et probabilités pour calculer les éventualités de qualification ‘’au cas où’’. La seconde, il faut avoir un cœur en bon état à défaut d’avoir son assurance-vie à jour avant de suivre un match.

La vérité est drue sous nos yeux. Pourtant des yeux avertis du football avaient révélés des erreurs de casting dès le départ. Ils ont même prédit que ce système de jeux ‘’toclo toclo’’ n'allait ''rien créer'' de bon. Mais comme à l’accoutumé, les dirigeants du foot ont justifié ces choix, leurs choix avec plein de morgue et de jactance. Albert Einstein disait que : « La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ». Car les mêmes causes produisent les mêmes effets et les mêmes bêtises, les mêmes galères.

Nous sommes sur la sellette à moins d'un miracle. C’est désormais la théorie du’’ meilleur des 3 ème ou le 1 er des nuls’’.

On est supporteur maso, on sait.

Mais là, c’est dosé !

Je suis Aboua Ahiwa
J’aime le foot
J’ai goumin pro max !!!

[La Tribune du Yafohi] – On mange les arachides et l'argent des arachides !                                          Nºs...
07/01/2024

[La Tribune du Yafohi] – On mange les arachides et l'argent des arachides ! Nºspécial_Janvier_2024

Depuis quelques jours à Yafohidougou, de folles rumeurs font état (selon la Cour des comptes), qu’il n’aurait pas de traces des paiements des CNI et Passeports dans les caisses de l'Etat en 2022. Mais diantre, chaque année, à la même période, cette même Cour des comptes fait ses comptes et des irrégularités sont souvent relevées. Pourquoi ce réveil subit ? Est-ce les effets de la ‘’janviose’’ ? Après avoir dansé ‘’le debout’’ pendant les fêtes, on se retrouve tous ‘’coulé’’ et on accuse les autres d’avoir bouffé notre argent ?

Je ne crois pas du tout à ces allégations, qui sont de nature à saper la bonne gouvernance dont même les institutions de Bretton woods s’en félicitent. Comment comprendre que nous avons les systèmes financiers les plus fiables, les meilleurs de la sous-région ouest africaine (comme on aime bien s’en vanter) et prétendre que l’argent se serait volatilisé comme s’il s’agissait de la boutique de souraka ? La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance, serait-elle devenue le commissariat de ‘’tant pis’’ ou de Tampy ?

Certains ont l'outrecuidance de dire que c’est une grosse farce. Car : « Prendre l’argent de sa propre poche et crier ‘’oh voleur ! ’’, en principe, ne devrait émouvoir personne ». Pour eux, le père fondateur aurait dit qu’"on ne regarde pas dans la bouche du grilleur d’arachides''. Et les héritiers du timonier ont bien appris leurs leçons et excellent dans la pratique. Ils mangent les arachides et l’argent des arachides en même temps. C’est normal, un disciple doit faire plus que son maître.

Moi, je pense que les caisses de l’Etat sont si profondes que depuis 2022, l’argent peine à toucher le fond.

En attendant, en plus des 10 % de l’augmentation de l’électricité et l’inflation galopante, il faut prévoir quelque chose de notre portefeuille déjà troué.

Car si on ne retrouve pas les sous, nous allons tous payer la facture, et ce, de gré ou de force !

Je suis Aboua Ahiwa
J’aime la bonne gouvernance
J’aime la justice sociale !!!!



[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Get rich or Die Tryin' « Devenir riche ou mourir en essayant » ! N° 100 décembre_2023« Get ...
30/12/2023

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Get rich or Die Tryin' « Devenir riche ou mourir en essayant » ! N° 100 décembre_2023

« Get rich or Die Tryin' », le texte de la chanson de l’artiste américain gangsta rap 50 cent adaptée au cinéma, a fait l’objet de ma réflexion toute cette semaine. Mais pour pouvoir décrypter et comprendre ce texte, il m’a fallu bien évidemment faire appel à mes connaissances de la langue de Shakespeare. Il paraît que parler français, c'est visiter la France, mais parler l'anglais, c'est faire le tour du monde. Et moi, je veux bien être un globe-trotter. C’est pourquoi je ne néglige pas les cours de Mister Babalola the english teacher.

Aux primes à bord, on a l’impression que ce texte est un appel à l’avidité, une invitation à devenir riche par tous les moyens comme nous l'enseigne notre société actuelle. Mais lorsqu’on convulse les lignes, on se rend compte que c'est un véritable hymne à la résilience.

La peur de l'échec et l'incertitude de la réussite nous obnubilent et nous engourdissent. Nous n'osons pas essayer, prendre des initiatives, aussi bien en amour, en affaire que dans la vie quotidienne. C’est normal, ce sont des sentiments humains. Et notre inquiétude se renforce davantage surtout lorsque personne ne nous aide à recoller les morceaux quand on se casse la gu**le. Toutefois, la phobie de l’échec et l’inaction sont des démons à vaincre absolument si nous voulons réussir en tout.

Dr Emmet Fox dans Évidences les lois de la vie et leur application, dit que la réussite passe par essayer, insister et persister. Essayer est le point de départ de toute chose. Sans action, point de résultat. Ce n'est ni de la folie encore moins de la bêtise. Insister n’est non plus l’obstination, mais la détermination. Persister enfin n’est pas du tout de l’entêtement, mais la preuve de l’endurance et de l’abnégation. Et rien ne se produira par l’inaction car le miracle n’existe pas !

Nous sommes à la fin de l’aventure [LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] et à la lisière d’une nouvelle saison faite d’incertitudes. La vie est comme un ring de boxe. Si vous ne donnez pas de coups, vous en prenez surement. Il faut donc impérativement descendre des chevaux de bois qui tournent tristement en rond sur le manège de nos vies et avancer en eaux profondes. Car comme dit Bertolt Brecht : « Celui qui lutte peut perdre. Mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu ».

Osons aller plus loin pour devenir riche moralement, matériellement, intellectuellement, socialement et spirituellement. Et l’on dira certainement comme 50 cent : « Everybody proud even the ones who doubted » (tout le monde est fier même ceux qui doutaient).

À défaut, vous n’aurez rien perdu d’avoir essayé !

Je suis Aboua Ahiwa
Merci pour cette belle aventure de [LA TRIBUNE - DU YAFOHI !]
Á tantôt !!!

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Le derby des embouteillages !                                  N°99_décembre_2023Yafohidoug...
08/12/2023

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Le derby des embouteillages ! N°99_décembre_2023

Yafohidougou accueille bientôt la fête du football, et tout est au vert. Routes, ponts et venelles font peau neuve pour donner fier allure. Mais, en plus d'être désigné capital du foot, nous sommes aussi désormais la mégalopole des embouteillages.

Travaux simultanés et au ralenti. Routes barrées. Voies rétrécies ou obstruée. Artères éventrées, etc. Les véhicules se suivent la queue leu leu et s’entassent dans un concert de klaxons et de fumée de pots d’échappement. Les affaires sont fructueuses pour les vendeurs ambulants et voleurs à l’arraché. Parcourir la distance de la gare de Bassam Treichville à Port Bouet, via carrefour SOLIBRA équivaut au temps mis pour aller d'Abidjan à Duékoué.

L'embouteillage est désormais un test de résilience, un tensiomètre ultra sophistiqué. Plus besoin d'aller à l'hôpital, suffit de prendre la route et vous êtes situé sur votre tension artérielle.
Il paraît même qu’en prélude à la CAN, les embouteillages sont aussi en train de jouer leur tournoi de jour comme de nuit. Et l’engouement n’est rien comparé au “tchin tchin” à Laliga, ou encore à la champion’s ligue, surtout à l’approche des fêtes de fin d’année et avec la bénédiction des forces du désordre.

Les matchs de poule opposent Route de banco au VGE. Les coalitions Carrefour Akwaba-Camp Commando croise le fer avec le pont Ado-Cocody Saint-Jean. On aura le choc École de police-N'dotré-prison civile. Williamsville-Route du zoo opposera son vis-à-vis à Port Bouet phare-Ancien Koumassi.

En 16 ème de finale, ça sera un match à domicile avec la rencontre Yopougon Siporex contre ananeraies- Lubafric.

Les 8ème de finale, seront une affaire de boulevards. Boulevard Latrille rencontre Boulevard des Lagunes.

Les quarts de finale verront l'opposition des anciens ministres d'Houphouët, à savoir Boulevard Koffi Gado (ex boulevard Mitterrand) et Boulevard Jean Baptiste Moké (ex Route de Bassam).

La demi-finale se jouera à domicile à Yopougon, la formation Sicogi-palais défiera Bingerville.

Pour la finale, Abobo devait croiser Boulevard Nangui Abrogoua. Mais il a été disqualifié à cause de son échangeur flambant neuf.

Je suis Aboua Ahiwa
J’aime le foot,
Je suis en maillot !!!

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] –Mêlez-vous de vos oignons !                                      N°97_Octobre_2023J'avais un...
23/10/2023

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] –Mêlez-vous de vos oignons ! N°97_Octobre_2023

J'avais une tante dont les performances dans le’’ kongossa’’ étaient exceptionnelles. Ma tantine pouvait traverser la ville d'un bout à l'autre (de Gonzak à Akéikoi à Abobo) pour "casser les papots", faire "gbairais" et critiquer ses amies. Elle raffolait de ragots tout comme de ragoût son plat préféré.

En ‘’Observateur’’ averti, tata scrutait la vie des autres à sa loupe et avait toujours de quoi à dire et à redire sur eux. Ma tante maniait avec dextérité l'art de casser le sucre sur le dos des gens, et ce, avec une aigreur si subtile et si raffinée, qu'elle seule avait le secret. Ma petite maman pouvait béatifier le diable, et vous amener à haïr le plus doux des anges. Sa langue fourchue comme un serpent, inoculait son venin mortel et personne n'y échappait. Parents, voisin(e)s, ami(e)s, connaissances etc. Tous portaient les marques de ses morsures.

Elle adorait écouter aux portes et avait toujours ‘’les vraies infos’’, les ‘’derniers sons’’, le ‘’scoop’’, choses que Radio Foutaise Internationale (RFI), même avec toute sa technologie ne pouvait se permettre. Ma tata savait toujours ce qui était bon pour les autres. Pourtant, ses propres oignons pourrissaient sous ses yeux. La rumeur courait dans toutes les oreilles que ses filles étaient des ‘’Marie-couche-toi-là". Elles auraient servi et desservi le quartier tout entier de leur charme.

Tantie n'avait pas le temps pour s'occuper de ses propres enfants, car trop préoccupé à chercher des poux sur la tête des chauves et des poils sur des œufs.

Dr EMMET Fox dans son livre ÉVIDENCE, les lois de la vie et leur application dit : « On peut affirmer sans crainte de se tromper que la moitié du mal qui arrive en ce monde est imputable à des gens bien intentionnés qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas. »

En somme, le monde se porterait mieux si on arrêtait de fo**re le nez partout. Car à vouloir tout renifler, on finit par flairer les popotins du diable.

Et si on foutait la paix aux gens ?

Et si on s’occupait de nos propres oignons, qui de surcroît pourrissent ?

Je suis Aboua Ahiwa
Je n’aime pas les ‘’ kongossa’’
Je m’occupe de mes oignons !!!




[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Tous contre Kadhafi !                                            N°96_Septembre_2023I have ...
06/10/2023

[LA TRIBUNE - DU YAFOHI !] – Tous contre Kadhafi ! N°96_Septembre_2023

I have a Dream (J'ai fait un rêve), mais non pas comme celui de Martin Luther King. Le mien était très épouvantable, j’en suis toujours horrifié.

Je vis en songe, une foule immense de jeunes rassemblées pour une surprise-partie. Les lumières étaient étincelantes et la musique rythmée à leur goût. Ils étaient heureux et beaux comme des anges. La candeur de leur esprit et la fraîcheur de leur âme étaient sans pareil. Ingénieurs, médecins, étudiants, transporteurs, hommes d’affaires, présidents d'institutions, professeurs d'universités, économistes... Ils représentaient l'avenir du pays, l’espoir de plusieurs générations.

On faisait ripaille, quand tout à coup le ciel s'assombrit. Les lumières s'éteignirent. Les éclairs et le tonnerre déchiraient le ciel. Dans la pénombre, un esprit aux multiples têtes et aux tentacules énormes sortit des égouts. Il s’appelait drogue, il était cruel et redoutable.

Un bras poussa sur son corps. On le prénommait "Kadhafi", 225, le béret rouge, le capitaine, le général, le akpi dosé, le piment noir, etc. Le monstre souffla sur la multitude, une haleine fétide. Au début, c’était de petites dose qui les faisaient planer comme des papillons. Ils se sentaient forts et invincibles. Au fil des doses, ils en devenaient accros. Ces bambins vendirent leur âme. Ils y ont engouffré leur avenir et les espoirs de tous.

Leur chaire défraîchie, commença à putréfier. Leurs vêtements en lambeaux, les yeux globuleux sortaient des orbites et se fixèrent. La bouche béante et les membres vissés, tombèrent le long du corps. Ils étaient sous son emprise. Plus la cohorte de zombies ingurgitait la substance, plus elle en réclamait : « Je veux wôrô mon kadafi ». En ordre de bataille, ils suivaient le monstre qui les menait tout droit dans le gouffre tout en ricanant.

Cette allégorie est certes une imagination sortie de la divagation de mon âme. Mais j’ai peur qu’elle ne soit un rêve promontoire, car le spectre de la drogue plane sur nos têtes comme l’épée de Damoclès. Elle emporte chaque jour nos enfants. Même les plus candides n’y échappent pas. Les plus chanceux devient maboule, toqué, fou. Nous sommes en danger.

Que faire après nos indignations, nos critiques, et nos débats de salons ?

Il faut passer à l’offensive pour terrasser ce monstre, et c’est maintenant !

Je suis Aboua Ahiwa
Je n’aime pas la drogue
Je n’aime pas Kadhafi !!!

[La Tribune du Yafohi] – Qui succédera au sphinx de Daoukro ?                                    Nº95_août_2023La nouvel...
04/08/2023

[La Tribune du Yafohi] – Qui succédera au sphinx de Daoukro ? Nº95_août_2023

La nouvelle est tombée tôt ce matin du mardi 1er août 2023. Comme un coup de massue sur nos têtes, elle nous a tous ébranlés. Henri Konan Bédié est mort. Personne n’a pourtant vu le mal venir. Celui qui est connu pour sa bienveillance et d’où son sobriquet : « Le sphinx de Daoukro », s’est éteint hélas ! C’est la consternation pour certains. « Ouf, un de moins ! » brament d’autres. L’humour est certes notre seconde identité. Mais en de circonstances pareilles, la compassion et la raison doivent prévaloir. L’heure est donc à la réflexion.

Je ferai l’économie de l’histoire et de ma perception de cet homme politique et chef d’État ivoirien. Je m’appesantirai uniquement sur sa succession à la tête du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA). En chef-roi akan, HKB a régné 29 longues années sans partage sur le plus vieux parti, devenu le principal parti de l’opposition en Côte d’Ivoire. Il a su, en homme avisé, étouffer toutes les velléités de sécession et ramener la cohésion au sein du parti en dépit des courants de pensée qui le secouent. Toutefois, les aspirations sont-elles éteintes ? Bédié a-t-il vraiment préparé sa succession avant sa mort ? L’histoire, ne se répétera-t-elle pas ?

Les événements récents dans notre pays, nous rappellent que la succession pose abondamment de problèmes en Afrique. Celle du père-fondateur, le sage d’Afrique, Félix Houphouët-Boigny, a été l’une des plus effroyables que le continent ait connues. Encore aujourd’hui, penser à ‘’l’après Ouattara’’, nous retourne les boyaux et enlève le sommeil au vu des clivages politiques qui ne cessent de s’accentuer.

Que Dieu nous en garde !
« On frappera le berger, et le troupeau se dispersera », c’est ainsi que le Christ prévenait ses disciples quant aux événements à venir, Mat. 6 : 31 (bible). N’zuébâ, l’enfant de l’eau n’est plus. Le PDCI-RDA sera-t-il toujours debout ? Les sages seront-ils assez sages pour contenir et encadrer les jeunes générations (encore que les plus jeunes n’auraient pas moins de 70 ans) ? Qui sera ce leader charismatique, capable de fédérer toutes les idéologies autour de l’idéal d’Houphouët ? « La paix et la concorde » ? Ou alors, allons-nous assister à des guerres fratricides des héritiers qu’il nous a été donné de voir au sein du même parti au décès d’Houphouët-Boigny en 1993 ?

Ce mouvement politique est-il suffisamment solide pour faire face aux tentatives de prédation les jours à venir ? Ses cadres seront-ils assez loyaux pour résister à la tentation ? Ou observerons-nous encore un départ massif vers ‘’d’autres pâturages plus verts’’ comme l’on a constaté ces derniers temps ? L'intérêt supérieur du parti primera-t-il sur les intérêts égoïstes ? Ou bien l’héritage de ‘’nanan Boigny’’ sera-t-il dépecé et bradé au plus offrant ?
C’est autant d’inquiétudes qui taraudent l’esprit.

Pour l’instant, sincères condoléances à toute sa famille biologique et politique.

Je suis Aboua Ahiwa
Je suis triste
Henri Konan Bédié est mort, vive le sphinx !!!




[La Tribune du Yafohi] - Mangeons l'amour !                                                Spécial N°89_ 14_février_2023...
14/02/2023

[La Tribune du Yafohi] - Mangeons l'amour ! Spécial N°89_ 14_février_2023

Aujourd'hui, 14 février, le monde entier célèbre la St Valentin, la fête de l'amour. À la variété, il n'y a pas un jour spécial pour démontrer son amour à son "Aimé(e)". Cela doit se traduire au quotidien par des mots gentils, des paroles d'encouragement, de petites attentions, la loyauté, le respect, le désintéressement et le soutien mutuel.

Mais cette célébration n'est tout de même pas une banalité. Marquer un temps pour honorer la vie et ceux qu'on aime, est un acte de grande portée humaine et spirituelle. Car Dieu est amour et aimer son prochain qu'on voit, c'est d'abord aimer Dieu qu'on ne voit pas.

Aimer, c'est vivre. Quiconque vit sans aimer ou sans être aimé est semblable à une momie, vide sans vie.
Ne dit-on pas à Yafohidougou que « c’est ce qui est dans ton vendre qui est pour toi ? » Mangeons donc l'amour. Croquons-la en pleine dent. C’est ce qui est dans notre cœur qui est pour nous.
Peu importe si après on doit aller « pleurer sous la pluie » comme Richard Antony. Peu importe si love devient petit vélo sans guidon qui nous amène tout droit au village de goumindougou.
Mangeons l'amour !

Excellente fête de St Valentin à tous !

Je suis Aboua Ahiwa
J'aime le 14 février,
Je vous aime !!!

[La tribune du Yafohi] – Jeunes, vous êtes une victoire !                                              Nº 88_février_202...
03/02/2023

[La tribune du Yafohi] – Jeunes, vous êtes une victoire ! Nº 88_février_2023

Beaucoup de critiques sont portés sur les jeunes aujourd'hui. « Ce sont des partisans du moindre effort. C’est une jeunesse inconsciente. Une jeunesse insouciante, oisive, bon à rien… » En-tout-cas, on ne donne pas cher de sa peau ! Certes, chaque génération a ses failles et les nôtres sont évidentes. Mais, à quoi s’attendre quand les valeurs sont abaissées et les vices exaltés ?

Les jeunes de nos jours sont si intelligents et si intrépides, capables de biens de choses que la conscience humaine ne peut s’imaginer. Ils vendraient même le diable s’ils le pouvaient pour atteindre leurs objectifs. C’est pourquoi j’ai foi en notre génération.

Président-bâtisseur a dédié cette année à la jeunesse. C'est une bonne chose. Seulement, je ne crois pas aux slogans politiques qui ne restent que de belles théories. Ici, « on ne donne pas conseils, surtout vendredi ». « On n’écoute pas longs discours ». « On veut des actions, de bons exemples à suivre ».

Toutefois, quelle que soit la bonne foi des hommes politiques, aucun programme d'insertion sociale fiable ne peut nous absorber tous. C’est pourquoi je rends hommage à tous les bras valides qui se battent au quotidien pour joindre les deux bouts. J’exhorte aussi les autres à aller au charbon. Car nous n’avons pas intérêt à désespérer malgré les dures réalités. Il est trop t**d pour être pessimiste, « on est déjà né, on va faire comment ? », comme on le dit à Yafohidougou.

René Char disait : « Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s’habitueront. » Mouillez donc le maillot ! Osez réussir. « Vous n'empêchez pas la vie d'être compliqué. Et vous n'êtes pas plus bêtes que les autres… Vous n'êtes pas des victimes, mais des victoires », maxime l’humoriste franco-sénégalais » Ahmed Sylla.

Levez-vous, écrivez votre histoire, elle ne se fera pas par procuration !

Je suis Aboua Ahiwa
J’aime la jeunesse,
Je crois en notre jeunesse !!!



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