Mesdames et Messieurs, nous constituons le Collectif des Acquéreurs de Logements et/ou de Terrains d’une Opération immobilière dénommée MECO I.
Nous sommes plus de 300 familles, femmes et hommes, qui à l’image d’autres citoyens en Côte d’Ivoire, voulons avoir un toit où habiter.
Cette quête légitime nous a conduit à cette opération immobilière de la Mutuelle des Enseignants de Cocody I en abrégé MECO I.
Le projet est dirigé par M. KOFFI Jean Armand le numéro 1 et son acolyte principal monsieur BOLOU Honoré.
Nous avons souscrit, chacun selon ses moyens, pour des villas allant de 11.500.000 à 30. 000.000 de francs CFA.
Présentement, des familles habitent la cité, des acquéreurs continuent de construire leur maison et d’autres attendent d’avoir un peu plus de moyens avant de reprendre leurs travaux de construction.
Certains résidents de la Cité MECO I, en citoyens honnêtes, sont allés aux services des impôts de Grand Bassam pour déclarer leur propriété en vue de se mettre en règle vis-à-vis de la loi et payer leur impôt.
Ce n’est ainsi qu’ils se sont rendus compte que les documents fournis par M. KOFFI Jean Armand et monsieur BOLOU Honoré ne permettent pas de remplir la fiche de déclaration d’impôt.
Aussi, 90 villas en construction sur une partie du site ont été démolies à deux reprises par une dame du nom de Mme DIAKITE qui s’avère être, après investigation, détentrice d’un titre de propriété portant sur 2Ha du site litigieux.
Les voisins dont les maisons en construction ont été démolies, en plus d’avoir perdu leur investissement, n’ont, depuis lors, pas été dédommagé par M. KOFFI Jean Armand et monsieur BOLOU Honoré.
Face à ces différentes situations, les acquéreurs ont décidé de se mettre ensemble pour mener leur propre enquête afin de mieux cerner la situation.
Problèmes rencontrés
De ces investigations, il ressort ce qui suit :
- M. KOFFI Jean Armand et monsieur BOLOU Honoré n’ont jamais été propriétaire du site sur lequel ils ont lancé leur promotion immobilière ;
- Le site global qui s’étend sur une superficie de 40 Ha est situé en pleine cœur d’une propriété privée de 140 Ha appartenant à une Entreprise dénommée CEB qui en possède d’ailleurs les titres de propriété ;
- La structure de monsieur M. KOFFI Jean Armand, MECO I, devenu aujourd’hui Koffi’s holding, n’est répertoriée nulle part dans les fichiers du cadastre encore moins aux impôts ;
- L’opération MECO I n’existe aussi nul part dans les fichiers de la Direction de l’Habitat du Ministère de la Construction ;
- M. KOFFI Jean Armand et monsieur BOLOU Honoré se sont montrés incapables, jusqu’à ce jour, à fournir le moindre Arrêté de Concession Définitif (ACD) à aucun des acquéreurs que nous sommes ;
- M. KOFFI Jean Armand et monsieur BOLOU Honoré continuent, malgré tout, de vendre des maisons déjà vendues à de nouveaux acquéreurs, sans crainte de représailles, transformant du coup le site en un lieu d’affrontement, chaque week-end, quasiment, entre anciens et nouveaux acquéreurs,
- Monsieur KOFFI Jean Armand continue aussi d’appâter sur les réseaux sociaux d’autres citoyens en Côte d’Ivoire, en Europe, en Amérique et partout ailleurs en quête de logement.
Objectifs de cette page facebook
Nos objectifs mesdames et messieurs de la presse sont en autres :
1) Informer l’opinion nationale et internationale sur ce qui se passe sur la route de Bassam dans l’opération immobilière MECO I
2) De contribuer à éviter que d’autres personnes ne viennent s’embourber dans cette situation déjà chaotique
3) De contribuer enfin à tout mettre en œuvre pour stopper M. KOFFI Jean Armand, monsieur BOLOU Honoré et tous leurs autres acolytes.
Localisation du site
L’opération Mutuelle des Enseignants de Cocody (MECO I), est située sur l’ancienne route de Bassam derrière la station OIL LYBYA.
La cité se trouve à droite, à environ 500 mètres après la station et couvre plus de 40 hectares.
Conclusion
En tout état de cause, nous avons été escroqué sans plus ni moins par M. KOFFI Jean Armand, monsieur BOLOU Honoré et leurs organisations.
Face à cette forfaiture nous avons sollicité l’appui d’un avocat.
Par son canal, chacun de nous a été entendu par la brigade de recherche de la gendarmerie sis au Plateau et notre dossier se trouve dans les bonnes mains de Monsieur le Procureur Général de la république de Côte d’Ivoire de qui nous attendons que de droit soit dit.
Au nom du collectif, je voudrai vous dire merci et vous souhaiter une bonne publication.