Infos-News24

Infos-News24 Info Médias

10/08/2023
Tottenham accepte une offre du Bayern supérieure à 100 M€ pour Harry KaneLe Bayern Munich et Tottenham sont enfin parven...
10/08/2023

Tottenham accepte une offre du Bayern supérieure à 100 M€ pour Harry KaneLe Bayern Munich et Tottenham sont enfin parvenus à un accord pour la vente de l'attaquant anglais Harry Kane aux Munichois, selon The Athletic. Le montant du transfert est estimé à plus de 100 M€. C'est maintenant à l'attaquant de prendre une décision.
Les offres insistantes des Munichois ont fini par porter leurs fruits. Après plusieurs semaines d'échanges et de propositions, le Bayern Munich est tombé sur un accord avec Tottenham pour son attaquant Harry Kane.
Selon The Athletic, le club anglais est d'accord pour céder son joueur star et meilleur buteur de la sélection anglaise (58 buts) pour un montant estimé à plus de 100 millions d'euros. C'est maintenant à l'attaquant de prendre une décision, lui qui souhaitait que l'affaire puisse se débloquer avant le début du Championnat anglais ce week-end.
Harry Kane est entré dans la dernière année de son contrat aux Spurs et le club lui a posé un ultimatum au début de l'été. Soit rester et prolonger, soit partir lors du mercato pour que le club récupère de l'argent.

Hong Kong : la police procède à 10 arrestations pour "collusion avec l'étranger"La police de Hong Kong a interpellé jeud...
10/08/2023

Hong Kong : la police procède à 10 arrestations pour "collusion avec l'étranger"
La police de Hong Kong a interpellé jeudi quatre hommes et six femmes soupçonnés d'avoir fourni un soutien financier à des groupes dissidents à l'étranger appelant à adopter des sanctions à l'encontre de la principale place financière de la Chine.

 -RonaldoUn penalty de Ronaldo envoie Al Nassr en finale de la Coupe Arabe des clubs championsCristiano Ronaldo a inscri...
10/08/2023

-Ronaldo

Un penalty de Ronaldo envoie Al Nassr en finale de la Coupe Arabe des clubs champions
Cristiano Ronaldo a inscrit son quatrième but en quatre matchs d'affilée, sur penalty, face à Al Shorta pour qualifier son équipe d'Al Nassr pour la grande finale de la Coupe Arabe des clubs champions.

est déjà en très grande forme. Le légendaire quintuple Ballon d'Or de 38 ans vient de marquer son quatrième but en qautre matchs de suite, et surtout son 23e but en 2023.

Un but, inscrit sur un penalty provoqué par Sadio Mané, qui vaut de l'or pour son équipe d'Al Nassr.

Vainqueurs d'Al Shorta en demi-finale de la Coupe Arabe des clubs champions, CR7 et ses coéquipiers se sont qualifiés pour la grande finale.

Al Nassr affrontera Al-Hilal ou Al-Shabab en finale ce dimanche pour possiblement offrir un premier titre en terre saoudienne à la star portugaise.

🔴En direct : sommet attendu de la Cédéao sur le Niger, les putschistes forment un gouvernementLes dirigeants des pays d'...
10/08/2023

🔴En direct : sommet attendu de la Cédéao sur le Niger, les putschistes forment un gouvernement
Les dirigeants des pays d'Afrique de l'Ouest opposés au coup d'État au Niger se réunissent jeudi à Abuja pour un sommet crucial, après l'échec de leur ultimatum aux militaires qui ont pris le pouvoir. Le chef de l'ONU se dit "très préoccupé" par les conditions de détention du président Bazoum. Suivez la situation heure par heure.

HISTOIRE TOGO 26 août 1914 : Français et Britanniques obtenaient leur première victoire… au TogoL’armée française se tro...
10/08/2023

HISTOIRE TOGO

26 août 1914 : Français et Britanniques obtenaient leur première victoire… au Togo

L’armée française se trouvait dans une position très inconfortable, à la fin de ce mois d’août 1914, notamment en raison des lourdes pertes qu’elle venait de subir lors de la bataille dite des Frontières. Pourtant, ce fut à cette époque que la France et le Royaume-Uni remportèrent leur premier succès face IIe Reich. Mais pas en Europe…

En 1885, à l’occasion de la conférence de Berlin, dont l’objet fut d’établir des règles de partage de l’Afrique entre les puissances européennes, Bismarck obtint, au nom de l’Allemagne, un territoire de 86.000 km2 coincé entre la Gold Coast britannique (Ghana) et le Dahomey français (Bénin) et qui deviendra la « MusterKolonie » (la colonie modèle) sous le nom de Togoland.

Sous la coupe allemande, le futur Togo connut un fort développement économique et bénéficia d’importants investissements, avec notamment la création d’un réseau ferroviaire. Mais la colonie devint stratégique avec son raccordement au câble télégraphique sous-marin d’Amérique du Sud, la construction de la station radiotélégraphique de Lomé, d’une portée de 11.000 km et de celle de Kamina, qui, placée au centre du territoire, permettait les communication directes avec Berlin et de relayer les messages à tous les navires de guerre de la marine allemande.

À la déclaration de guerre, le gouverneur du Togoland, von Doering, proposa à ses homologues du Dahomey et de la Gold Coast de déclarer neutre les territoires coloniaux. Peine perdue. Et pour cause : les Allemands ne disposent que 1.200 hommes face aux 4.500 soldats français et britanniques.

Dès le 6 août, le port de Lomé tomba aux mains des troupes alliés. L’opération ne fut pas compliquées : la ville avait été évacuée par les autorités allemandes. Les forces françaises, placées sous l’autorité du commandant Jean Eugène Pierre Maroix (futur général), prennent la direction de Kamina pendant que le contingent britannique, commandé par le lieutenant-colonel Bryant (promu à l’occasion pour ne pas être en reste avec son alter ego français), remonte vers le nord en suivant la voie ferrée principale.

L’idée est de prendre en tenaille les troupes allemandes, qui, en infériorité numérique, furent contraintes de reculer vers Kamina tout en ne cherchant pas, cependant, à refuser le contact, comme cela fut le cas les 16 (des combats ont lieu près d’Agbélouvé) et 22 août (les alliés se heurtent à une habile résistance à Kra).

Finalement, le 25 août, les soldats allemands sont encerclés à Kamina. Lors de la nuit précédente, le gouverneur von Doering ordonne la destruction des installations radio-télégraphiques. Puis, il négocie avec le lieutenant-colonel Bryant les conditions d’une capitulation honorable. Si l’objectif de se saisir de la station en bon état est un échec, les alliés font tout de même 1.000 prisonniers et saisissent 3 mitrailleuses, 300.000 cartouches et 300.000 marks (*)

Dès le lendemain de cette victoire, Bryant et Maroix, au nom de leur pays, se partagent, en fonction des territoires conquis par l’un et l’autre, le Togoland, qui est placé sous une double administration, française et britannique. Les frontières sont validées en 1919 par la déclaration de Londres, puis confirmées par la Société des Nations (SDN) en 1922. Seulement, la partie occupée par le Royaume-Uni sera intégré, plus t**d, au futur Ghana, tandis que celle administrée par la France deviendra le Togo, pays indépendant depuis 1960.

Le Cameroun pendant la Première Guerre mondiale              En 1914, à la veille de la Grande Guerre, le Cameroun est l...
10/08/2023

Le Cameroun pendant la Première Guerre mondiale



En 1914, à la veille de la Grande Guerre, le Cameroun est l’une des possessions allemandes en Afrique dont l’intérêt géostratégique aiguise les appétits des puissances coloniales anglaise, belge et française qui cherchent à dominer la région.

« Qui occupe le Cameroun, domine l’Afrique centrale », disait-on à l’époque.

Les premières délimitations et finalement les frontières du Cameroun, discutées et définies depuis la conférence de Berlin (1884), ont déjà fait l’objet de nombreux arbitrages impérialistes [1]. Entre 1914 et 1916, le protectorat germanique est rattrapé par le premier conflit mondial. La « Bataille du Cameroun » va induire d’importants changements géopolitiques. Des modifications de frontières et de souveraineté seront encore décidées à l’issue de la Grande Guerre (1916, 1919) et vont jalonner l’affirmation de la souveraineté de l’État jusqu’à son indépendance et au-delà

La cavalerie allemande rejoignant ses positions d’artillerie sur le front du Nord
(droits Bundesarchiv, 1914-1916)
En 1914, l’empire colonial allemand est à son apogée, administrant des terres, en Asie, en Océanie et surtout en Afrique. Au lendemain de la déclaration de guerre, les forces de la Triple Entente décident d’attaquer les possessions allemandes en Afrique, où les rivalités sont exacerbées depuis le « partage de Berlin » (1884-1885). Pour les Français, les Britanniques et les Belges établis dans les colonies voisines, le contrôle de la Mittel Afrika est un enjeu d’importance pour l’accès aux matières premières indispensables à l’économie et à l’effort de guerre.

Dès août 1914, des colonnes mobilisées dans les différents empires coloniaux se lancent à l’assaut du Kamerun, transfigurant la « guerre des Européens » en « guerre des Africains ». Les combats vont durer près de deux ans.

Quatre fronts s’ouvrent en quelques semaines au Nord, à l’Est, au Sud et sur le littoral camerounais. C’est une guerre de mouvement qui s’engage dans un milieu naturel difficile : la chaleur humide, la savane herbacée, la grande forêt dense, la mangrove, les forêts galeries… Il faut cheminer en suivant les pistes de latérite, en se frayant à pied des sentiers dans la brousse, en remontant les fleuves en pirogue.

C’est aussi une guerre de voies de communication : les 200 kilomètres de voie ferrée et les axes routiers et fluviaux déterminent la pénétration dans l’hinterland et les liens possibles avec la métropole (télégraphe, téléphone, câble). De part et d’autre, l’artillerie de guerre européenne a été transbordée : canons Nordenfeld, Krupp, obusiers, mitrailleuses Maxim, Gatling, Vickers, Lewis, Hotchkiss, etc. Les combattants, en uniformes de circonstance, portent des grenades, des fusées éclairantes, des fusils Ma**er, Lee Enfield, Lebel ; des armes traditionnelles sont adaptées aux tenues des soldats africains : fusils de traite, machettes ou poignards, pointes de flèches…

Sur le terrain sahélien du nord, les troupes britanniques mobilisées au Nigeria avancent en unités de cavalerie, dont un escadron de Spahis du West India Regiment, conjointement avec les troupes françaises parties de Fort-Lamy au Tchad.

Georges Grellet : Couverture de cahier (1914).
Recto : Gravure - combats à la frontière du Cameroun et de l’AEF. Verso : Récit anonyme - Prise du drapeau d’un régiment colonial allemand. A Kousseri (Cameroun) le 21 septembre 1914.

Après la prise de Kousséri en septembre 1914, l’avancée semble rapide dans les plaines, mais elle se heurte aux positions de refuge allemandes dès le piedmont des Monts Mandaras et les plateaux enclavés de l’Adamaoua.

Au Sud et à l’Est, régions aux faibles densités de peuplement, les attaques sont ciblées sur les comptoirs commerciaux. Les colonnes françaises du Gabon, de la Sangha, de Lobaye et de la Ngoko, qui représentent près de 7 000 hommes, sont appuyées par 700 « Habits Noirs » de la Force Publique Belge. Bonga et Zinga sont prises à coup de canonnières (voir la couverture d’un cahier d’écoliers publié à la rentrée 1914).

Lorsque les soldats français menés par le colonel Hutin s’emparent des entrepôts de la Gesellschaft Süd-Kamerun à Moloundou en décembre 1914, ils récupèrent un précieux butin de guerre : la carte de Max Moisel, seule carte géographique détaillée du pays réalisée au 1/300 000e. (Sur l’histoire de cette carte, lire l’article « La carte de Moisel »)

Côté littoral, les ports de Campo, Kribi, Victoria (Limbé aujourd’hui) font l’objet de pilonnages ciblés. Mais le grand objectif reste le port de Douala, au cœur du Golfe de Guinée.

Un corps expéditionnaire franco-britannique est organisé avec 4 500 soldats provenant de la West African Frontier Force, de la Royal Navy et des unités de Tirailleurs d’Afrique Occidentale Française, autant de porteurs, des croiseurs armés, des blindés, une ambulance... C’est la première expérience de commandement intégré de cette guerre, bien avant la bataille de la Somme de 1916 !

Abasourdis par la violence des bombardements navals, les Allemands sabordent leurs vaisseaux commerciaux pour boucher le chenal, cassent le quai flottant et sabotent la station télégraphique pour limiter les prises de guerre. Les machines des ateliers de la Kriegsmarine, le matériel roulant et les armes sont planquées dans l’arrière-pays, juste avant la déclaration de reddition de la ville, le 26 septembre 1914.

Le port de Douala à la fin de la Guerre
(droits RMN, mission F. Gadmer 1918)
La symbolique est forte et les Alliés ne s’y trompent pas en y installant leur quartier général. L’arrivée du corps expéditionnaire est d’ailleurs favorablement accueillie par les Duala, très remontés contre les autorités allemandes qui viennent d’exécuter de nombreuses notabilités qu’ils soupçonnaient d’un éventuel ralliement aux ennemis, parmi lesquels la haute figure du chef Douala Manga Bell, tête de file du mouvement de résistance à l’expropriation des terres indigènes.

Rudolfo Manga Bell
Stadtarchiv Aalen.

Le prince Rudolf Douala Manga Bell (né vers 1873 et mort le 8 août 1914), petit-fils du Chef King Bell qui avait établi un Traité de protection de la paix et de l’économie du Kamerun avec les Allemands en 1884, est considéré comme l’un des pères du nationalisme camerounais et le premier chef de file de l’anticolonialisme.

Eduqué au Cameroun et en Allemagne, il dénonce dès 1905 les dépossessions foncières, les travaux forcés et la ségrégation raciale. Il sensibilise d’autres chefs confrontés à ces problématiques et tente de médiatiser son combat juridiquement et politiquement auprès du Reichstag et des missions chrétiennes, notamment lorsque le gouvernorat décide en 1911 d’expulser les autochtones du plateau Joss pour créer un quartier européen.

Arrêté en 1914 pour rébellion, il est pendu au motif de « haute trahison envers le Kaiser » quelques jours après la déclaration de guerre, à l’issue d’un procès expéditif qui entérine également la condamnation à mort de ses assistants ainsi que des dizaines d’autres notabilités à travers le pays.

La voie est désormais ouverte sur le pays, ses plantations de café, de cacao, de bananes, de tabac, d’hévéas, de palmiers à huile, de coton... Toutefois, la progression est plus lente que prévu. L’avancée sur la voie dégagée par le chemin de fer est compliquée par les dynamitages. La navigabilité devient impossible avec les fortes pluies. De plus, les ponts détruits ralentissent le franchissement des rivières, bien que le génie militaire français placé en arrière-ligne essaie d’intervenir rapidement pour les réparer.

La gare d’Edéa, assiégée à maintes reprises entre 1914 et 1915
(droits RMN, mission F. Gadmer 1917)
Il faut deux mois et demi aux Britanniques pour atteindre Nkongsamba/Baré situé à 150 kilomètres au nord de Douala – où ils découvrent, dans un hangar, deux avions biplans jamais utilisés faute de pilote – et pour maîtriser le littoral sud-ouest, vers Victoria et Buéa, lors de batailles épiques (Yabassi, Muyuka), qui remettent en cause le pressentiment d’une victoire imminente.

La stratégie des Alliés est d’encercler les Allemands du Kamerun. Ceux-ci, surpris pour n’avoir pas anticipé la généralisation de ce conflit d’abord européen en Afrique (en vertu de la déclaration de neutralité du bassin du Congo depuis 1884), arrivent à organiser une réplique efficace avec l’appui de Berlin. Des raids impressionnants sont lancés sur le Nigeria britannique (Calabar, Takum, Yola) ainsi que du côté du Tchad et de l’Oubangui-Chari français (Bangui). Les Britanniques sont lourdement défaits sur la frontière sud-ouest (combats de Nsanakang, d’Ossidingue) pendant que les colonnes franco-belges sont contenues à l’est (Bertoua, Batouri, Moloundou) et au sud (combats de Mibang, Ebom).

Néanmoins, la supériorité numérique des Alliés (jusqu’à 15 000 combattants en 1915, dont un dixième d’Européens) amène l’état-major allemand à faire le choix d’un repli sur l’intérieur pour protéger Yaoundé, la capitale. Le pays étant récemment « pacifié », les Allemands comptent aussi sur les régions où ils ont le plus de partisans tel Karl Atangana, au Sud, qu’ils ont institué chef supérieur des Ewondo, ou certains lamido (sultans) au nord et le roi des Bamoun à l’Ouest, Ibrahim Njoya. Cependant, ils doivent aussi composer avec l’attitude ambiguë des familles ou des élites, écartelées entre le consentement à la défense et l’opportunité de s’émanciper de la tutelle allemande, en collaborant avec les Alliés. Un positionnement qui fera d’ailleurs émerger les bases d’une conscience nationale au lendemain du conflit.

La Schutztruppe, l’armée du Kamerun allemand dirigée par le Lieutenant-Colonel Zimmermann, compte 3 500 hommes à la mobilisation de 1914, dont un millier de blancs. Elle arrive à faire monter ses effectifs à 6 500 hommes en 1915. Elle a l’avantage de la connaissance du terrain et d’un bon équipement : une récente réforme a rénové l’instruction militaire, amélioré la solde et aboli les châtiments corporels sur les soldats noirs, les Askaris. Ainsi paraît-elle plus disciplinée, plus dévouée et sa capacité d’endurance déstabilise le camp adverse.

Dès lors se profile la guerre de position. Les Allemands ont érigé des blockhaus, creusé des tranchées et posé des barbelés, profitant de l’expérience africaine en réutilisant pièges de chasse ou haies traditionnelles. Français et Britanniques ont également leurs tranchées sur les lignes de front, notamment dans la vallée de la Bénoué où ils assiègent Garoua pendant dix mois, et dans la plaine de la Sava, plus au Nord. À Mora, le capitaine Von Raben de la IIIe Compagnie de la Schutztruppe s’est réfugié sur les hauteurs rocheuses avec 300 hommes, 10 mitrailleuses, des munitions, des zébus, des réserves de mil, d’eau et d’antipaludiques. Pendant les cinq cent quarante jours de la bataille du Cameroun, il réussit à repousser tous les assauts. A l’Est et au Sud, les positions ne semblent plus acquises : des lieux stratégiques changent à plusieurs reprises de mains, les assiégeants se retrouvant parfois assiégés (Edéa, Bitam, Bertoua, Lomié).

La tactique de la terre brûlée se systématise dans les deux camps : les villages sont désertés, les missions dévastées, les puits d’eau empoisonnés, les cheptels décimés et les champs incendiés lorsque les positions ne peuvent plus être tenues. Les forces allemandes privées d’approvisionnement par le blocus optent pour la guérilla, en enrôlant des civils consentants ou terrorisés pour les embuscades ou l’espionnage, notamment des femmes. Les exactions contre les civils soupçonnés de trahison et les déportations massives se multiplient.

Les troupes alliées considèrent pillages et viols comme des butins de guerre. Les prisonniers de guerre sont exilés en camps de travaux forcés. Des cohortes de femmes et d’enfants sont contraintes d’assister les soldats et les porteurs épuisés. La malnutrition, les infections et certaines maladies tropicales (paludisme, dysenterie, parasitoses) dévastent les combattants et leurs supplétifs. La faiblesse des ressources médicales aggrave la létalité.

Au milieu de l’année 1915, les positions semblent figées. Malgré des renforts, le manque de coordination entre Français et Britanniques, voire leur mésentente, ne leur permet pas de percer significativement la résistance allemande. Le tournant s’amorce en novembre 1915, à l’issue des conférences interalliées de février et d’août, pour lancer une nouvelle offensive sur Yaoundé. Avec la fin de la saison des pluies, les Britanniques ont pu avancer à l’Ouest (Kontscha, Bamenda, Banyo), les colonnes franco-belges ont réussi à prendre Tibati pendant que les colonnes franco-britanniques descendant du front nord arrivaient à Yoko.

Les troupes françaises occupant le fort de Yaoundé à partir de janvier 1916
(droits RMN, mission F. Gadmer 1917)
À la jonction des armées, l’étau se resserre sur les forces allemandes qui redoublent de combativité, mais doivent replier toujours plus au Sud. En quelques semaines, la Sanaga est franchie par les Alliés, leur victoire dans la poche germanophile de Nanga-Eboko les met aux portes de Yaoundé, finalement abandonnée par les Allemands au Nouvel An 1916.

Tout en protégeant leurs arrières, les Allemands, qui ne se considèrent pas comme totalement défaits, décident de se réfugier au Rio Muni (Guinée Equatoriale) neutre. Cette retraite, négociée par le gouverneur allemand Ebermaier, est massive et ordonnée. Le commandement allemand et les trois-quarts des Askaris survivants, leurs familles et des missionnaires s’engagent sur plus de 200 kilomètres le long de la piste d’Ebolowa. Près de 20 000 personnes sont accueillies par le gouverneur espagnol Barrera qui projette de profiter de cette main-d’œuvre pour sa colonie sous-peuplée.

Mise en place d’une mitrailleuse à Lolodorf, probablement dans un piège à éléphant.
(droits RMN, mission F. Gadmer 1917)
Alors que Berlin est informée de l’abandon de son protectorat, les derniers combats ont lieu sur la ligne du fleuve Ntem en février-mars 1916. Confiné sur l’île de Fernando Po, puis exilé à Madrid, le commandement allemand espère revenir – il déclare Madrid capitale du gouvernement provisoire du Kamerun allemand – tandis que les autorités françaises et britanniques mettent sur pied un condominium pour administrer le territoire occupé. Leur partage, de part et d’autre de la ligne Picot, sera entériné, d’une part, par le Traité de Versailles qui retirera toutes ses colonies à l’Allemagne vaincue, d’autre part, par la Société des nations (SDN) qui leur confiera le Cameroun [3] sous mandat international de type B, ouvrant une nouvelle page d’histoire pour les Camerounais·es.

Ainsi, au terme de vingt-deux mois d’affrontements terrestres et navals, de milliers de morts dont le nombre exact reste méconnu, la campagne du Cameroun préfigure la guerre moderne avec des tactiques de moins en moins conventionnelles, une brutalisation amplifiée par le contexte colonial et des bouleversements géopolitiques majeurs.

La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d'Indochine, guerre civile vietnamienne ou guerre des dix mille...
03/09/2022

La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d'Indochine, guerre civile vietnamienne ou guerre des dix mille jours par les Vietnamiens, qui ne la considèrent pas comme un conflit indépendant de la guerre d'Indochine[8]) est une guerre qui se déroule au Viêt Nam et oppose, de 1955 à 1975, d'une part la république démocratique du Viêt Nam (ou Nord Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne — soutenue matériellement par le bloc de l'Est et la Chine — alliée au Front national de libération du Sud Viêt Nam, dit Viet Cong, et d'autre part, la république du Viêt Nam (ou Sud Viêt Nam), militairement soutenue par l'armée des États-Unis appuyée par plusieurs alliés (Australie, Corée du Sud, Thaïlande, Philippines).

Cette guerre ne fut jamais déclarée. Aussi l'année exacte de son commencement fait débat. On a pris l'habitude d'en attribuer la paternité au président John Fitzgerald Kennedy qui, à partir de 1961, y envoya plus de 15 000 conseillers militaires. En 1998, le gouvernement fédéral des États-Unis détermine que les militaires américains tombés après le 1er novembre 1955 — date de la création du premier groupe de conseillers militaires américains au Sud Viêt Nam, plongé dans une situation insurrectionnelle à la suite de la guerre d'Indochine — peuvent être considérés comme morts durant la guerre du Viêt Nam[9].

Ce n'est cependant qu'à partir de 1965 que les États-Unis interviennent massivement au Viêt Nam, après la résolution du golfe du Tonkin d'août 1964. La politique de contre-insurrection des États-Unis, accompagnée de bombardements massifs — notamment l’opération Rolling Thunder contre le territoire nord-vietnamien — échoue cependant à faire cesser la guérilla au Sud : l'offensive du Tết de 1968 confirme l'enlisement militaire du conflit vietnamien. Les Nord-Vietnamiens ont utilisé le territoire du Laos, dans la guerre civile depuis 1959, et le Cambodge pour fournir ses soldats au Sud Viêt Nam. Les opérations américaines ont traversé ces pays. La guerre du Vietnam a également contribué à provoquer la Guerre civile cambodgienne entre le gouvernement cambodgien soutenu par les États-Unis et les Khmers rouges soutenus par les Nord-Vietnamiens.

Le conflit étant dans l'impasse et de plus en plus impopulaire dans l'opinion publique américaine, les accords de paix de Paris décident en 1973 du retrait militaire américain. En 1975, le Nord Viêt Nam réalise une offensive contre le Sud Viêt Nam et remporte la victoire chute de Saïgon. Le pays, officiellement réunifié l'année suivante, devient la république socialiste du Viêt Nam. En même temps que le Viêt Nam, le Cambodge et le Laos deviennent, eux aussi, des pays communistes.

L’invasion de la Pologne, également connue sous le nom de campagne de septembre (en polonais : Kampania wrześniowa) ou g...
17/04/2022

L’invasion de la Pologne, également connue sous le nom de campagne de septembre (en polonais : Kampania wrześniowa) ou guerre défensive de 1939 (en polonais : Wojna obronna 1939 roku) en Pologne, et campagne de Pologne (en allemand : Polenfeldzug) ou plan Blanc (en allemand : Fall Weiss) en Allemagne, est une opération militaire déclenchée par l'Allemagne avec l'appui de la ville libre de Dantzig et d'un contingent slovaque, et par l'Union soviétique, dans le but d'envahir et de partager la Pologne. Cette offensive lancée par surprise provoque l'entrée en guerre de la France et de la Grande-Bretagne puis fait basculer l'Europe dans la Seconde Guerre mondiale. De gauche à droite : la Luftwaffe se préparant à bombarder Wieluń, le cuirassé allemand Schleswig-Holstein attaquant Westerplatte, la Wehrmacht détruisant le poste-frontière germano-polonais, formation de panzers et de véhicules blindés allemands, poignée de main de soldats allemands et soviétiques après l'invasion, bombardement de Varsovie.

Adresse

23
San-Pédro
225

Heures d'ouverture

Lundi 12:30 - 19:30
Mercredi 12:30 - 19:30
Vendredi 12:30 - 19:30
Samedi 12:30 - 20:30
Dimanche 07:30 - 19:30

Téléphone

+2250152131102

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Infos-News24 publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Infos-News24:

Partager

Type


Autres Média à San-Pédro

Voir Toutes