16/03/2023
𝗖𝗢𝗡𝗙𝗘𝗥𝗘𝗡𝗖𝗘 𝗗𝗘 𝗣𝗥𝗘𝗦𝗦𝗘 𝗨𝗥𝗚𝗘𝗡𝗧𝗘 𝗗𝗨 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜
𝗣𝗿𝗼𝗽𝗼𝘀 𝗹𝗶𝗺𝗶𝗻𝗮𝗶𝗿𝗲𝘀
Dans la nuit du mercredi 16 mars 2023, un groupe de jeunes dirigé par monsieur Abdoul Awassa, se réclamant du RHDP et se présentant également comme les défenseurs du Chef de l’Etat, s’est rendu au domicile de madame Marie Lorougnon Odette, ancienne députée de la nation, et actuellement Vice-Présidente du Conseil Stratégie et Politique (CSP) et également Vice-Présidente Exécutive en charge de la mobilisation des femmes du PPA-CI suivant un mode opératoire qui s’est déroulé en trois phases.
La veille, le mardi 14 mars, à 18h les sieurs Awassa Abdul et Gnaoré Franck Eric s’étaient rendus au domicile du couple Lorougnon, à la recherche de la camarade Lorougnon Odette. Fort heureusement, notre camardae était absente. Après avoir constaté cette absence, ils ont laissé leurs noms et les numéros de téléphones et ont exigé que notre camarade les appelle dès son retour.
Hier, mercredi 15 mars 23, les deux individus accompagnés par une cohorte de jeunes, tous se réclamant du RHDP, se sont effectivement rendus, comme ils l’avaient promis la veille au domicile du couple Lorougnon. Les sieurs Awassa et Gnaoré ont forcé le portail de la maison et se s’y sont introduits. Tenant en respect monsieur Lorougnon, l’époux de notre camarade, ils ont exigé à voir celle-ci. Ayant relevé son absence, ils en sont ressortis et ont rejoint le gros lot du groupe qui faisait le guet. Là, ils ont proféré des menaces contre la camarade Marie Lorougnon Odette directement enregistrées et postées sur les réseaux sociaux.
Dans la même nuit d’hier , le camarade Adia Damana Pikass, SG a été de nouveau convoqué par le juge d’instruction en charge de cellule de lutte contre le terrorisme devant lequel il avait comparu le 24 février 2023.
Ces faits gravissimes viennent s’ajouter à la condamnation lourde, honteuse et dégradante pour notre pays, de 26 de nos camarades pour troubles à l’ordre public par le juge Alain Dézahi. Il convient de rappeler que ces camarades avaient été arrêtés alors qu’ils étaient allés accompagner pacifiquement, le Secrétaire général du parti qui répondait à une convocation du juge d’instruction dans une affaire de prétendu attaque d’un camp militaire le 21 avril 2021.
Il y a également lieu de rappeler que, dans la même période de la convocation du Secrétaire général du parti, des actes hostiles avaient été posés à l’encontre de notre parti. ainsi :
- Le 15 février 2023, contre le Vice-Président Kipré Stéphane, le maire de Vavoua, Kalou Bonaventure, nouvel adhérent du RHDP avait interdit l’accès de son village au Vice 6président Stéphane Kipré ;
- Les 16 Février 2023, des jeunes se réclamant du RHDP avaient empêché le VP Stépahne Kipré de tenir deux meetings respectivement à Tiesso et à Kani. Dans la région de Séguéla
- Le dimanche 26 février 2023, des militantes et militants du PPA-CI de Gohitafla, ont été convoqués par la gendarmerie dudit lieu pour des faits liés à la désobéissance civils, des faits remontent à Octobre 2020;
- Le 27 Février le camarade Kouassi Kouadio Bertin, fédéral de Yopougon a été entendu pendant de longues heures par la police pour faits se rapportants à des individus aui auraient arboré les drapeaux russes à l’occasion du meeting de clôture de la tournée du SG;
Ces faits récents complètent ceux posés les 9 et 10 décembre 2023 à Adzopé toujours par des personnes se réclamant du RHDP. En effet, non seulement ces personnes avaient vandalisé les affiches annonçant la visite du Président Laurent GBAGBO dans cette région, mais ils avaient jeté des cocktails Molotov dans le car transportant les populations qui se rendaient au meeting de clôture de cette visite. L’on avait enregistré des blessés graves et un car entièrement calciné.
Tous ces actes très graves, dans une république, n’ont jamais été ni dénoncés le pouvoir et le RHDP, ni fait l’objet de poursuites judiciaires contre leurs auteurs pourtant formellement identifiés. Fort de cette impunité ;
- soit les auteurs récidivent ; comme c’est le cas avec le sieur Abdul Wassa, qui avait posé pareilles actes au domicile de son Excellence le Président Henri Konan Bédié, ancien Président de la République, et Président du PDCI-RDA. C’était le mercredi 12 juin 2019 toujours dans la nuit ;
- soit d’autres personnes s’inspirent du mauvais exemple pour le reproduire ailleurs.
Pour le PPA-CI, la mise en rapports des actes d’hostilité posés à son égard, mis les uns sur les autres, participent d’une démarche cohérente, qui établit sans aucun doute, un plan du pouvoir et du RHDP. Ce plan a deux composantes :
- Une composante politico-judiciaire marquée par un harcèlement judiciaire sans relâche. Dans cette composante, l’appareil judiciaire, se laissant manipuler, joue le bras séculier du pouvoir et du RHDP.
- Une Composante d’attaques physiques contre les cadres et les militants du PPA-CI par des groupes de personnes qui présentent toutes les caractéristiques d’une milice au service du pouvoir.
Chaque plan vise toujours un ou plusieurs objectifs. Dans le cas d’espèce, le PPA-CI s’interroge sur l’objectif ou les objectifs poursuivis par le régime du RHDP.
Cette interrogation est d’autant plus pertinente que le PPA-CI ne se souvient pas avoir posé des actes qui mettraient en péril le pouvoir du RHDP. Au contraire, depuis le retour du Président Laurent GBAGBO et la création du PPA-CI, ce dernier et son parti se sont résolument engagés dans la réconciliation en vue de consolider la paix sociale dans un pays qui se remet difficilement de plusieurs années de crises polico-militaires et qui se situe dans une région très instable. Il convient à ce propos de rappeler les faits et actes suivants :
- La visite que le Président Laurent GBAGBO a rendue au Président Henri Konan BEDIE à Daoukro, le 11 juillet 2021, et l’appel à la réconciliation et à la paix que les deux hommes d’Etat avaient lancé, à cette occasion en direction du pouvoir et de l’ensemble des populations ivoiriennes ;
- La visite que le Président Laurent GBAGBO a rendue au Président de la République au palais présidentiel le 27 juillet 2021 ;
- La création du PPA-CI les 16 et 17 octobre 2021 afin de ne pas embarrasser le gouvernement et la justice dans un conflit pour le contrôle de son ancien parti ;
- La participation effective du PPA-CI à la 5ème phase du dialogue politique initié par le gouvernement du 21 décembre 2021 au 4 mars 2022 ;
- La visite de compassion du Président Laurent GBAGBO aux populations des régions du Cavally et du Guémon les 7-10 avril 2022. Au cours de cette visite, il a appelé les peuples de ces deux régions, qui ont beaucoup souffert des crises politico-militaires qu’a connues le pays, au pardon ;
- Le 14 juillet 2022, le Président Laurent GBAGBO a participé, au palais présidentiel, à la rencontre dite des « 3 grands » entre le Président de la République et ces deux prédécesseurs ;
- Le 17 novembre 2022, à l’occasion de l’an I du PPA-CI, le Président Laurent GBAGBO avait lancé en appel en direction des dirigeants du Mali pour la libération de nos compatriotes, militaires, qui y étaient détenus.
- Le mercredi 8 février 2023, le Président Laurent GBAGBO a marqué de sa présence effective, à Yamoussoukro, la cérémonie de remise du Prix Félix Houphouët Boigny pour la recherche de la paix à l’ancienne Chancelière de la République d’Allemagne.
Comme il est aisé de le constater, notre parti et son Président n’ont pas à ce jour posé d’acte de nature à déstabiliser le régime. Qu’est ce qui peut expliquer alors cet acharnement judiciaire et les menaces physiques contre ses cadres par des milices privées qui se réclament du régime ?
Cependant, le PPA-CI relève que tous les actes hostiles à son encontre se manifestent chaque fois qu’il entreprend de se mobiliser sur le terrain comme en témoignent les fais ci-dessus rappelés et ceux antérieurement posés, notamment, pendant le retour du Président Laurent GBAGBO qui avait été perturbé par des actes de violence policière inouïs, ayant entrainé des blessés graves. Pendant les préparatifs de ce retour, une association privée, pas loin d’une autre milice, s’était déclarée ouvertement contre ce retour et menaçait de s’y opposer.
Le contexte actuel se présente à l’identique comme les contextes précédents de mobilisation de nos militants et des populations ivoiriennes pour la fête de la Renaissance. En effet, les dernières attaques et actes de menace et d’intimidations se sont signalés dès que le PPA-CI, par son Secrétaire général, a entamé une tournée de mobilisation des populations pour la Fête de la Renaissance qui se tiendra les 31 et 1er Avril à Yopougon et à Treichville. Cette annonce et la mobilisation, que le pouvoir et le RHDP, redoutent sont les faits générateurs de l’agression multiforme qui vise notre parti. Or, il est constant, que les manifestations populaires sont consubstantielles de la démocratie multipartiste. Ces manifestations populaires ainsi que la liberté d’expression qui en découlent participent de la vitalité de la démocratie. Pourquoi alors, le RHDP et son régime se montrent-ils si fébriles au point d’activer tous leurs instruments d’intimidation et de violence contre le PPA-CI ? Quelle que soit la réponse que le pouvoir et le RHDP donneront à cette interrogation, le PPA-CI rappelle qu’il ne se laissera nullement intimidé ou détourné de son objectif majeur qui reste la grande mobilisation des militantes et militants, sympathisantes et sympathisants pour le succès de populaire de la première édition de la Fête édition de la Renaissance, dédié à la jeunesse ivoirienne. Cependant, le PPA-CI trouve les actes posés ici et là contre les cadres et les militants du parti suffisamment graves car attentatoires aux droits de libertés primaires qui forment la raison d’être de notre contrat social.
C’est pourquoi, le PPA-CI :
- dénonce avec la plus grande fermeté les attaques physiques et menaces menées par le sieur Abdul Wassa et ses acolytes de la milice proche du RHDP hier nuit contre la camarade Marie Lorougnon Odette. Ces attaques sont la manifestation d’une dérive extrémiste du régime ivoirien ;
- Tient entièrement et exclusivement le gouvernement responsable de tout ce qui pourrait arriver à l’intégrité physique et morale de la camarade Marie Odette Lorougnon ;
- Juge inacceptable et intolérable le harcèlement judiciaire dont sont victimes ses militants et ses cadres ;
- Dénonce également, avec fermeté, l’instrumentalisation, à des fins politiques, de l’appareil judiciaire par le pouvoir et le RHDP. Cette instrumentalisation est illustrée par l’impunité absolue accordée aux milices et autres organisations proches du pouvoir et aux poursuites et emprisonnement sans motifs valables des militants de l’opposition ;
- Attire l’attention de la communauté internationale, notamment les chancelleries, de la dégradation subite et inexpliquée du climat politique et social voulue et entretenue par le gouvernement et le RHDP. A cet effet, le PPA-CI entreprendra des visites de travail avec l’ensemble des chancelleries et les organisations internationales accrédité dans notre pays
- Exige la libération sans délai de nos camarades injustement emprisonnés suite à la convocation du Secrétaire général du parti ;
- Réaffirme sa solidarité sans faille aux camarades injustement emprisonnés et à leurs familles
- Exige la fin des persécutions judiciaires contre le Secrétaire général, les cadres et militants du parti ;
- Leur réaffirme son soutien ferme ;
- Appelle toutes les structures du parti à poursuivre et à intensifier la mobilisation en vue de la réussite populaire de la Fête de la Renaissance. A ce propos un programme de tournée de mobilisation est établi et sera exécuté dès la semaine prochaine ;
- Affirme que notre parti se donnera les moyens légaux et démocratiques garantis par la Constitution et les lois de la République pour réagir à tous ces actes de provocations inacceptables ;
- Demandons à cet effet aux militantes et au militants en Côte d’Ivoire et partout ailleurs dans le monde de rester mobilisés pour répondre aux mots d’ordre du parti.
𝗔 𝗔𝗯𝗶𝗱𝗷𝗮𝗻 𝗹𝗲 𝟭𝟲 𝗺𝗮𝗿𝘀 𝟮𝟬𝟮𝟯
𝗦𝗘𝗥𝗩𝗜𝗖𝗘 𝗖𝗢𝗠𝗠𝗨𝗡𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗣𝗣𝗔-𝗖𝗜