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31/01/2025
Dans les couloirs de l'hôpital Heal Africa dans le centre-ville de Goma, des hommes et des femmes sont étendues sur des lits ou des matelas à même le sol.
Nathalie Ciro a été blessée mardi, lors de combats : « J’étais assis avec quatre personnes, en train de voir comment se déroulait la guerre. Et d’un coup, une bombe a éclaté chez le voisin, et nous avons tous été atteints par les éclats. Moi, j’ai été atteinte au niveau du bras, et cela a fracturé l’humérus. Un père de famille est décédé hier, malheureusement, mais nous avons survécu. »
Esperance Nsimire souffre encore depuis sa blessure lundi dans sa propre maison : « On m’a tiré dessus chez moi, dans la maison. Mon bras est touché, c'est pourquoi on est me soigne. Je me sens très mal dans mon corps, il y a encore une b***e dans ma poitrine. On m'a dit que l'hôpital n'est pas en mesure d'enlever la b***e. »
Le personnel soignant n'a pas été épargné par le conflit : « Nos agents ont été touchés, notamment deux de nos chauffeurs, pendant qu’ils allaient secourir, ont été victimes des tirs croisés », témoigne un médecin qui a requis l’anonymat.
L'hôpital Heal Africa accueille actuellement 560 blessés, la plupart ayant reçu des b***es ou des éclats d'obus. Au moins 25 personnes ont succombé à leurs blessures depuis le début de la semaine.