14/06/2020
CONFIN EMIL.
Je suis chez-moi tout le jour,
De ce matin sans sortie ni un tour
Je ne songe pas à sortir ou à un demi-tour
Je vois s'écouler comme de l'eau ces derniers jours.
Je vois du matin le lever du soleil,
Et je m'allonge au lit sans sommeil,
Attendant la prochaine nuit pour un dodo sans réveil,
Mes jours sont privés de clarté ni de l'éveil.
Je suis les minuteurs de l'horloge,
Je consulte à tout moment ce long voyage,
Un voyage qu'effectue ce chaud soleil bruant sur nos chantages,
Les chantages de cet instant frappé de fer d'alliage.
Que je vois ce grand cortège,
Des bleu-ciels et nuages
Suivant en arrière le trajectoire du soleil et couvrant ces perçages
Les perçages d'éclats de lueur du soleil à son passage.
Mon temps se passe confiné,
Je suis plus taquiné
Mes camarades ne savent plus m'animer
Car je suis loin d'être fasciné,
Je suis enclavé et enfermé,
Je reste à la maison sans sortir car j'y suis condamné ,
Je sais quand il est matin
Et je n'oublie plus qu'il est soir et suivi d'un demain.
Je ne sais pas cela jusqu'à quand!
J'en ai déjà marre d'être tel gérant .
M'occuper des ustensiles de l'appartement
Et contrôler, superviser des appareils on dirait leur garant.
J'en ai marre de rester couché,
J'ai mal au dos, et j'ai plus de force de marcher,
Car je ne me promène plus, même pour le marché.
Je sais le parcours du soleil,
Il peut venir t**d et aller tôt,
Mais de l'autre réveil,
L'Aurore sonnera aussitôt.
Je n'ai pas peur de croire à bientôt,
Mais voir 'e coût et le taux,
Tous de la patience de fini ou de tantôt.
Pour que je laisse mes pyjamas et désormais mes manteaux.
Je suis confiné,
En même, fouiné,
À force de lire et suivre des JT, je crois que c'est bientôt terminé
Mais autre fois c'est indéterminé.
Pas de délais...
Je découvre des mots auxquels je ne puis l'égaler,
Surmonter mes insuffisances et tout réguler
Pour enfin me sentir assez libéré .
J'en ai marre d'être confiné,
J'ai le nom de confins,
Seulement parce que j'ai obéi, et j'en suis aliéné