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ActuNouvelles-Florentin.Com, RDC, Rutshuru, Goma (2024)

01/04/2024

Guerre à l'est 🇨🇩 : S'il vous plaît, si vous avez encore le souci de bien comprendre les tenants et les aboutissants de la situation sécuritaire à l'est de la RDC de par son histoire, je vous recommande de suivre cette émission que je qualifie de siècle, et que peut-être votre lanterne sera éclairée d'une manière ou d'une. Tout est là en terme d'adresses et tout... c'est sûr YouTube chez nos amis de .

Monsieur a reçu le Kabiliste Convaincu et Pratiquant, en la personne de Monsieur , grand notable du Kivu, originaire de la province du Sud-Kivu. Un homme que je trouve de grand monument et esprit en République Démocratique du Congo.

25/03/2024

Tentions : Éventuelle rencontre entre le président congolais Félix Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame, le député honoraire Jean-Baptiste Muhindo Kasekwa a donné son point de vue lors de l'émission "Dialogue entre congolais" de la radio Okapi, animé le soir du lundi 25 mars, portant sur plusieurs rencontres qu'organisent différents chefs d'États pour parler de la situation sécuritaire qui prévaut à l'est de la République Démocratique du Congo :

« ça sera une rencontre de capitulation comme celle de novembre 2008 entre l'ex président Joseph Kabila et Paul Kagame d'où est sortie la fameuse opération Umoja Wetu, ou la rencontre du 21 novembre 2012 à Kampala. Et donc, ça ne va rien donner. Plutôt :

1. Il faut restaurer la confiance entre l'armée congolaise et la population notamment en assainissant la chaîne de commandement et en améliorant les conditions de travail de nos FARDC;

2. Il faut empêcher la jonction entre les UPDF en opération conjointe avec les FARDC à et UPDF avec le M23 qui sont déjà à Vitshumbi, avec la nomination d'un nouveau chef d'état major pro-M23 en Ouganda.

3. Le président Félix doit tout faire pour mettre de côté les autorités de l'état de siège qui sont entrain de dresser la population contre l'État à Kasindi, à Butembo et à Goma en spoliant anarchiquement les parcelles, au point que les gens sont tentés à croire qu'elles sont entrain de préparer le lit au M23 ».

07/03/2024

L'Actions pour la Protection Civile et le Développement salue de vive voix les efforts de l'entreprise « Top Goma Business » dans l'encadrement des déplacés de guerre venus de Rutshuru, Masisi et une partie de Nyirango vivant dans des camps des déplacés.

Dans une correspondance adressée à sa hiérarchie ce mercredi 06 Mars, APROCIDE presente ses sincères félicitations et remerciements au PDG de Top Goma Business pour sa générosité et dévouement qu'il ne cesse de manifester à l'endroit de la population déplacée.

« Au nom de l'APROCIDE nous avons exprimé notre reconnaissance à l'égard de la générosité patriotique et dévouement de l'entreprise TGB à travers sa hiérarchie qu'elle ne cesse de manifester aux déplacés se trouvant autour et dans la ville de Goma », a déclaré Innocent Tuyisabe directeur exécutif de l'APROCIDE Asbl.

À la réception de cette note, monsieur Jean-Claude Simpeze a émit sa satisfaction au regard du geste posé par cette association. « Nous disons Merci. Nous faisons ce qui est à notre pouvoir pour contribuer à la réduction de la souffrance des populations déplacées victimes de la guerre », a laissé entendre le PDG de TGB.

Top Goma Business est une entreprise qui œuvre dans la vente des matériels dont électroniques, le domaine de construction et l'allocation de logement(appartement). Depuis la recrudescence de l'insécurité caractérisé par les attaques du M23, cette entreprise encadre les déplacés de guerre en leur offrant du travail dans ses différents secteurs d'intervention.

01/03/2024

Les organisations de la société civile ensemble avec les mouvements citoyens et le groupes de pression projettent une marche pacifique le lundi 04 Mars prochain pour demander au gouvernement de la RDC d'alléger certaines tâches dont fiscales à la population de la province du Nord-Kivu, victime des atrocités des groupes armés depuis les décennies.

Dans une lettre d'information adressée au maire de la ville de Goma ce jeudi 29 février, ces structures citoyennes solicitent l'accord et l'encadrement de leur marche auprès de l'autorité urbaine par les services de l'ordre, de Mutinga(lieu de départ) jusqu'à au bureau du gouverneur(chute), où un mémorandum au président de la République sera lu et déposé.

« Suite à la détérioration de la situation sécuritaire, sociale et humanitaire qui se vit en province ce dernier temps, il est plus qu'urgent que le gouvernement central déclare le Nord-Kivu comme une province sinistre en vue de bénéficier de l'allègement des certaines charges fiscales et sociales pendant cette période des guerres », soutien Moïse Hangi, militant de la Lucha à Goma.

La demande de l'allègement des tâches fiscales à l'endroit de la population du Nord-Kivu, victime des affres des guerres caractérisées par l'activisme des ADF dans le grand nord et par les attaques du M23 dans le petit nord qui, d'ailleurs occupe plusieurs agglomérations de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo n'a pas toujours été entendue par les autorités congolaises.

Dans une vidéo devenue virale dans les réseaux sociaux, un jeune leader et journaliste de Goma, Rodriguez Katsuva s'est montré frustré en début de semaine dénonçant la passivité de Kinshasa vis-à-vis des multiples taxes exigées aux habitants du Nord-Kivu. Comme la société civile, Rodriguez estime aussi que ce peuple ne doit pas être traité comme celui d'ailleurs au pays, vu ce qu'il traverse pendant cette période si difficile des guerres.

23/02/2024

Après plusieurs critiques à son endroit, l'Union Européenne tante d'expliquer l'opinion congolaise le bien fondé de son protocole d’entente signé avec le Rwanda le 19 février dernier. Pour l'UE, ce protocole marque ce jour la volonté de créer une « feuille de route » pour étudier la transparence et la traçabilité de tout commerce des minerais stratégiques.

Dans une interview avec la Radio Okapi ce jeudi 22 février, Nicolas Berlanga Martinez, ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, a fait savoir que ledit protocole parle beaucoup de la transparence et la traçabilité de tout commerce, qui puisse se faire autour des minerais dits « stratégiques ». Le diplomate de l'UE en RDC ajoute qu'il n'y a rien à craindre car, leur document avec le pays de monsieur Paul Kagame présente un intérêt qui va bien au-delà de la sous-région des Grands lacs.

Très inquiet, Kinshasa dénonce avec force dans un communiqué signé par le vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, cet acte qu'il trouve d'encourager la poursuite du pillage de ses ressources naturelles par le Rwanda.

Le gouvernement congolais affirme que ce protocole d'entente contredit les engagements de l'Union Européenne qui parle du dialogue politique dit « RDC-UE » qui incluent notamment celui de tirer profit de la mise en œuvre du règlement européen sur les minerais de conflit(3T et Or), sans oublier celui de renforcer la lutte contre l'exploitation illégale des minerais originaires de la RDC tenue à Kinshasa les 5 et 6 octobre 2020.

Pour la RDC, le Rwanda ne mérite pas ce genre de protocole sur la chaine de valeur pour les minerais aussi stratégiques et critiques comme le Coltan, Cobalt, Lithium, Niobium ...ect. Mais il y a de cela deux ans le Rwanda indiquait qu'il a exporté 683 millions de dollars pour ses minérais stratégiques entre janvier et novembre 2022, soit une hausse de 52 % par rapport à la même période en 2021.

16/02/2024

C'est depuis 5h du matin ce vendredi 16 février que les affrontements entre les rebelles du M23 et les jeunes résistants Wazalendo sont signalés dans la colline de kagano et environs, en groupement Mupfunyi Shanga, territoire de Masisi, province du Nord-Kivu.

D'après nos sources dans la région, après des combats presque toute la journée d'hier jeudi dans les collines surplombant le village de Bihambwe où les jeunes patriotes(Wazalendo) n'ont pas réussi à déloger les rebelles de leurs tranchées, ce matin la situation reste calme.

Dans l'agglomération de Shaha, l'on signale le pillage du centre de santé de Shasha par les rebelles du M23, qui auraient emporté tous les nécessaires de cette structure sanitaire affirment nos sources. Cinq jours après leur rapprochement de la cité de Sake, les rebelles du M23 et leurs alliés n'ont toujours pas foulé le sol de cette entité. Les Wazalendo ensemble avec les FARDC contrôlent toujours la cité de Sake et ses périphéries, au moment où la population n'y est plus.

Pendant ce temps, les rebelles continuent à se renforcer en hommes et en munitions sur différentes positions. Dans la nuit de ce vendredi, des camions en renforts sont arrivés jusqu'aux antennes se trouvant dans les collines surplombant la cité de Sake ajoutent nos sources.

Il faut dire que nombreux observateurs critiquent négativement l'attitude de l'armée congolaise à laisser beaucoup de temps aux rebelles de se réorganiser autour de Sake, et craignent la tombée de cette cité entre les mains des rebelles qui se renforcent tranquillement dans les parages depuis quelques jours d'accalmie.

14/02/2024

Le Fonds des Nations Unies pour l'Enfance s'inquiète de la situation des enfants déplacés pendant ce moment de guerre au Nord-Kivu, caractérisé par l'intensification des combats entre les rebelles du M23 et l'armée congolaise en territoire de Masisi, autour de la cité de Sake, à une vingtaine de kilomètres de la ville de Goma.

Prenant comme exemple l'explosion d'une bombe larguée par le M23 dans le camp de déplacés de Zaina, l'un des camps qui a accueilli un grand nombre d'enfants à la périphérie de Sake, dans la province du Nord-Kivu, l'UNICEF estime que cela reflète l'augmentation inquiétante du nombre de victimes civiles au cours des dernières semaines, résultant du ciblage délibéré ou accidentel des personnes dans les sites l'est du pays, dont les enfants.

« Il est impensable que des familles qui ont fui la violence aient été tuées et blessées dans un endroit qui était censé offrir la sécurité. Nous appelons toutes les parties au conflit à protéger la vie des civils innocents, en particulier des enfants. », a déclaré Grant Leaity, représentant de l'UNICEF en RDC.

Les incessants bombardements autour et dans la cité de Sake ont provoqué ces dernières semaines des mouvements massifs des populations civiles vers la ville de Goma dans des camps et une augmentation des besoins humanitaires. L'UNICEF appelle Kinshasa à « demander des comptes aux auteurs de ces actes et de renforcer la protection des enfants et de leurs familles », ajoute Grant. Leaity.

L'agence de l'ONU affirme que le nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu'en janvier 2023, qui était le pic précédent. Pour l'UNICEF, Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591.000 en août 2023, y compris un nombre considérable des enfants qui n'ont même accès à l'éducation.

25/01/2024

Après les renforts des rebelles dans la cité de Mweso la soirée du mercredi, il était prévisible que des affrontements reprennent à n'importe quel moment. Nos sources dans cette partie de la province du Nord-Kivu, en territoire de Masisi, renseignent qu'à partir de 10h30 minutes de ce Jeudi 25 Janvier, les combats ont repris au niveau de 1,2,3 Bistro et Bunande entre Muhongozi et Mweso centre.

Les jeunes résistants de l'autodéfense attaqués par le M23 cet avant midi, disent être déterminés à reprendre le contrôle entier de cette cité qu'ils ont abandonné entre les mains des rebelles, il y a de cela plusieurs mois maintenant.

Après d'intenses combats toute la journée du mercredi, une partie de Mweso était sous le contrôle des jeunes résistants notamment quelques entités dont Mbuhi, Bukama et 1,2,3 Bistro/Nyenyezi, alors que que les rebelles du M23 contrôlaient le reste de la cité, sur la route menant vers la cité voisine de Kitshanga.

jusqu'à l'heure où nous rendons ce papier, les atrocités continuent dans la région. Le bilan de ces nouveaux affrontements reste difficile à énumérer, cependant nos sources font état de 10 blessés dont un officier du grade de Colonel qui serait dans un état critique côté M23, et un infirmier d'une structure médicale de la contrée blessé.

Aux abois, les rebelles du M23 continuent à procéder par différentes manœuvres pour tenter de regonfler le moral de ses troupes sur le terrain des combats. Ce même mercredi à travers ses réseaux sociaux, la rébellion a fait circulé les images des restes d'un appareil volant, disant qu'ils sont d'un drone militaire des FRADC même si l'armée n'a rien communiqué sur cette rumeur.

D'autres sources indépendantes indiquent que la partie exposé avec quelques officiers rebelles par le porte parole militaire du M23, W***y Ngoma sont les résidus d'un hélicoptère de la MONUSCO qui s'était écrasé dans la région de Tchanzu, en groupement de Jomba en 2021.

14/01/2024

Située à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la cité stratégique de Sake, en territoire de Masisi qui jadis était habité par une population estimée à 25 milles habitants, est aujourd'hui à plus 50 milles, soit le double, après l'arrivée des centaines de déplacés venus s'y installer fuyant les atrocités de la guerre du M23.

Cet accroissement démographique n'est pas sans conséquences. Après une mission de travail dans la zone, le représentant spécial adjoint du secrétaire des Nations-Unies en charge des opérations humanitaires en RDC, dit avoir constaté une "situation humanitaire dramatique".

Dans une interview à la radio Okapi ce samedi 13 janvier, Bruno Lemarquis a indiqué que les déplacements des populations des différents villages de Masisi ont occasionné un supplément autour et dans des écoles de Sake, perturbant ainsi les activités scolaires.

Plusieurs sources dans le territoire de Masisi continuent à témoigner des renforcements des des rebelles du M23 en hommes et en munitions sur ses différentes positions à Kilolirwe et Mushaki, pour lancer des nouveaux assauts sur l'agglomération de Sake et environs. Une chose qui risque de rendre très alarmante la situation humanitaire.

Selon les derniers chiffres des Nations-Unies, le nombre de déplacés internes en République Démocratique du Congo a atteint 6,9 millions, dans la partie est. Le budget de financement de la réponse humanitaire pour l'an 2024 s'élève à 2.6 milliards de dollars américains, soit une augmentation par rapport à l'année dernière qui était de 2.25 milliards.

13/01/2024

Point des suspens, la Cour Constitutionnelle a proclamé sans surprise le président Félix Antoine Tshisekedi comme sixième président de la République Démocratique du Congo ce mardi 09 janvier 2024. Un nouveau mandat plein de défis, estiment l'opinion congolaise.

Si pour les uns la stabilisation des certains coins du pays où règne l'activisme des groupes armés, surtout dans la partie est du pays, reste une urgence des urgences, pour les autres celle-ci doit se suivre de l'amélioration du social des congolais, avec la question de l'heure, "la conjoncture économique".

Pour l'analyste des faits d'actualité et professeur d'universités, Dady Saleh, bien que l'aspect sécuritaire dans sa globalité et l'amélioration du social des congolais paraissent comme des priorités pour le président Tshisekedi dans son nouveau mandat, la restructuration de la classe politique qu'il estime qu'elle laisse toujours planer les anti-valeurs dans presque toute la République, doit intervenir en amont, pour espérer à la réussite totale de son tout dernier mandat à la tête de la RDC.

Un avis non partagé par Stéphane Mashukano, cadre de l'UNC et parti membre de l'Union sacrée de la nation qui veut par contre voir le président marcher toujours avec sa lignée d'après la coalition FCC-CASH, qui, selon lui, a montré combien de fois avec les efforts fournis que c'est encore possible de revivre la paix et la quiétude à l'est du pays et partout dans la République où règne l'insécurité. En l'en croire, le président Tshisekedi avait besoin d'un second mandat pour lui permettre de parachever "l'œuvre qu'il avait commencé" pendant son premier quinquennat.

Nombreux observateurs trouvent que la légitimité du président Félix Antoine Tshisekedi serait difficile à prouver après sa réélection issue d'un processus qui a été caractérisé par beaucoup d'irrégularités, notamment les fraudes électorales massives et les bourrages des urnes.

10/01/2024

"Mais tu sais le vrai problème sur cette question n'est même pas lié à la légitimité, la cour constitutionnelle a dans son arrêt rendu hier confirmer son attachement à son boss Félix TSHISEKEDI qu'au bien être de la République Démocratique du Congo.

La CENI ayant invalidé plus de 82 candidats députés, a confirmé par son communiqué le caractère népotique du processus électoral dans la mesure où, les résultats provisoires rendus publics par la centrale électorale couvraient l'étendue du territoire national alors que les 82 députés nationaux invalidés ont dans leurs fraudes voté à 4 niveaux. Ce que le poucentage de ces résultats provisoires devrait être réduit à la baisse à la présidentielle, après ce processus d'invalidation en masse. La Cour ne devrait nullement se précipiter à rendre son arrêt tant que la CENI n'a pas fini avec ce processus pour redonner l'honneur à la nation, bien que la loi ne l'autorise pas aussi de le faire (invalider les candidats).

Aussi, la loi électorale à son article 53 prévoit que les élections s'organisent pendant 11heures de 6h00 à 17h00. Le cas exceptionnel exige que la CENI peut déroger sur les heures mais pas sur le jours, comme dans le cas d'espèce la RDC a organisé les élections pendant 5 à 6 jours. Ce qui est également une violation flagrante de la loi.

Je peux donc conclure que l'arrêt rendu hier par la Cour Constitutionnelle confirmant l'élection de Félix TSHISEKEDI n'a rien de judiciaire mais, comporte un caractère politique de la rue, pour pour plaire un cas politique", a martelé dans son opinion Madame Prisca KITAMBALA, femme juriste et activiste des droits humains sur la réélection du président Tshisekedi pour son second mandat.

07/01/2024

Le corps de la journaliste de la Radio Télévision Communautaire de Minova(RTCM) a été retrouvé l'avant midi de ce vendredi 5 janvier 2024 à Numbi, un village du territoire Kalehe, en province du Sud-Kivu, à l'est de la République Démocratique du Congo.

Les sources concordantes renseignent que les circonstances de la mort de la regrettée, Yvette Bahati Kinoza ne sont pas encore connues, mais qu'elle a été retrouvée dans une latrine d'un particulier absent dans la zone, un infirmier du centre de santé dans la contrée.

Tout en condamnant cet acte ignoble, la fédération de la société civile de Kalehe, lance son appel aux services compétents de s'impliquer dans cette affaire, pour mettre la main sur ses auteurs et ainsi éclairer l'opinion sur les mobiles ayant conduits à sa mort.

Cette structure citoyenne précise qu'en outre, dès l'annonce de sa disparition, certaines personnes avaient été interpellées, même si regrette-t-elle que certains d'entre eux avaient été relâchées au moment où les enquêtes se poursuivaient encore.

Disparue depuis le vendredi 29 décembre 2023 dernier, alors qu'elle partait pour une séance de formation dans la cité de Minova, la victime Yvette Bahati Kinoza était âgée de 22 ans indiquent les sources proches de sa famille.

03/01/2024

Lors de son adresse de félicitations au président de la République Démocratique du Congo pour sa réélection à la tête du pays, le gouvernement militaire de la province du Nord-Kivu, a crû au retour de la paix dans la partie est, surtout dans la province sous sa gestion, secouée par l'activisme des groupes armés depuis plus de deux décennies.

Tout en saluant l'esprit patriote qu'il considère de chemin vers la victoire du président Tshisekedi, le général major Peter Chirimwami Nkuba, indique que les habitants du Nord-Kivu attendent impatiemment voir les milliers de déplacés internes éparpillés dans différents camps, retourner dans leurs milieux d'origine.

"En votre qualité de pacificateur, rassembleur, et bâtisseur, nous restons convaincus que ce second mandat que vous venez de remporter, vous permettra de parachever votre grandiose œuvre de la modernisation et surtout de la pacification de ce bon pays", a souhaité le chef de l'exécutif provincial du Nord-Kivu.

"La population du Nord-Kivu attend impatiemment le retour de plus de 3 millions des déplacés qui vivent dans des camps et sites des déplacés à la suite de la guerre nous imposer par le Rwanda, sous le label du M23, et les ADF/MTM", a renchérit le gouverneur militaire du Nord-Kivu.

Pour rappel, le dimanche 31 décembre 2023, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a provisoirement proclamé le président sortant, Félix Antoine Tshisekedi vainqueur de l'élection présidentielle du 20 décembre dernier, avec un score de 73,34 % des suffrages valablement exprimés, soit 13 215 366 voix, suivie par son opposant de taille, Moïse Katumbi avec 18,08 %, soit 3 258 538 voix.

29/12/2023

Guerre à l'Est: La situation sécuritaire à l'Est de la RDC prend de plus en plus une autre tournure. L'AFC de Corneille Naanga signe son premier communiqué sur le sol congolais dans le territoire de Rutshuru, une zone sous contrôle des rebelles du M23 soutenus par le Rwanda selon Kinshasa.

Dans sa communication rendu public ce mercredi 28 décembre 2023, l'Alliance Fleuve Congo de l'ancien président de la centrale électorale en RDC annonce l'intension de renverser le régime de Tshisekedi pour organiser des nouvelles élections, qu'elle juge de transparentes, paisibles, crédibles et consensuelles.

"L'AFC invite la classe politique, les leaders de la Société Civile, les Jeunes, les Femmes et les Membres de la Diaspora congolaise, à se joindre courageusement à son action afin d'évacuer urgemment l'imposteur TSHILOMBO et planifier ensemble l'organisation des élections consensuelles, paisibles, crédibles et transparentes", peut-on lire dans ce document.

Pour rappel, ce mouvement politico-militaire a vu le jour à Nairobi, capitale Kényane le 15 décembre dernier, chose qui avait suscité le débat dans la région de l'Afrique de l'Est. Récemment aux antennes de Top Congo FM, le président Tshisekedi avait émis son intention d'attaquer directement le Rwanda une fois la milice Naanga lancerait son premier effet sur le sol congolais.

26/12/2023

Les afrontements opposant les rebelles du M23 et les jeunes résistants dits Wazalendo d'une part et les FARDC d'autre part ont repris ce mardi 26 décembre 2023 en territoire de Masisi, dans le village de Karuba et environs, sur l'axe Sake-Mushaki-Bihambwe.

Les sources civiles en provenance de la cité stratégique de Sake, à une vingtaine de kilomètres du chef-lieu de la province du Nord-Kivu (Goma), renseignent qu'en début d'après midi les afrontements se sont intensifiés et que les bruits des armes commencent à se faire entendre dans la zone.

Récemment les Forces Armées de la République Démocratique du Congo(FARDC) ont pour la énième fois dennoncé une violation du cessez-le-feu par le M23. De leur part, par le biais de leur président, Bertrand Bisimwa, les rebelles ont pointé le doigt l'armée congolaise.

La situation sur le champ des combats continue à se détériorer à une semaine seulement des élections générales en RDC, dont les premières tendances à la présidence révèlent le président sortant et candidat à sa propre succession, Félix Antoine Tshisekedi, qui jure de n'est jamais dialogué avec le M23 se veut victorieux.

16/12/2023

Le phénomène Kidnapping en territoire de Rutshuru, une entité sous le joug des rebelles du M23 est loin de dire son dernier mot. Les populations continuent à être conduit dans la brousse par des hommes armés non identifiés.

L'après midi de ce jeudi 14 décembre 2023, 7 mamans ont été kidnappées et amenées dans une destination inconnue, lorsqu'elles quittaient le marché de Ntamugenga en groupement de Bweza, au niveau de l'endroit communément appelé Chumirwa.

La société civile du territoire de Rutshuru qui dénonce plusieurs cas de kidnapping dans la zone, parle que les victimes sont 4 dames de l'agglomération de Kako à plus au-moins 3 kilomètres du lieu de l'enlèvement, et 3 autres de la cité Kiwanja. Cette structure citoyenne affirme tout de même de ce cas n'est pas le premier dans ces entités, car à l'en coire pas plus t**d qu'au 5 décembre, deux autres personnes avaient été kidnappées dont un garçon et une fille.

"Oui, plusieurs cas de kidnapping sont entrain d'être enregistrés ces jours dans le territoire de Rutshuru. Le cas récent date de ce jeudi 14 décembre 2023 vers 17h30 minutes au niveau de Chumirwa. Au-moins 7 mamans ont été enlevées par des hommes non autrement identifiés et un homme commerçant a été touché par balles au niveau de sa mâchoire inférieure et transmis à l'hôpital général de référence de Rutshuru pour des soins appropriés", fait savoir Innocent Tuyisabe membre de la société civile en territoire de Rutshuru.

Cette montée en flèche des cas de Kidnapping est décriée au moment où la force régionale de l'EAC quitte la zone. Certains observateurs estiment que les retombées du départ de cette force qualifiée d'inactive par les congolais, pourraient être farouches et énormes dans une zone contrôlée aussi par un mouvement rebelle(M23) et que c'est la population locale qui en paierait le prix. D'où l'urgence de Kinshasa a y restaurer la paix le plus vite possible.

13/12/2023

Depuis plusieurs années, la classe politique en République Démocratique du Congo a connue des animateurs souvent passifs, qui ne méritent pas de représenter la population, peuple souverain. Un phénomène expliqué par certains observateurs par le manque de connaissances quand à ce de la part des citoyens congolais dans le choix des bons représentants.

ELIYA POLEPOLE Christian, jeune entrepreneur et ambitieux politique dans la ville touristique de Goma, qui se dit être motivé à la vie politique par ce constat amer, se lance aussi dans la course à la députation provinciale pour donner sa part dans le changement de la donne.

Lors d'un point de presse qu'il a tenu ce mardi 12 décembre à Goma, au siège de la fondation portant son nom, Eliya POLEPOLE a révélé l'essentiel de son combat pour ses électeurs de la ville de Goma, qui est celui d'éradiquer le chômage dans la jeunesse Gomatracienne à l'incitant dans l'autoprose en charge à travers différentes formations en arts et métiers, notamment en Alphabétisation, Coupe et couture, Art culinaire, Auto-école, Production des jus naturels, Pharmacologie, Anglais et Informatique pour ne citer que cela.

"Premièrement nous nous sommes posé la question de savoir est-ce qu'il serait mieux d'aller en cours de route prêcher pour Eliya POLEPOLE sans savoir ce que celui-ci fait pour la population de la ville de Goma ?On s'est dit de créer des unités de production, des centres de formations qui peuvent aider nos populations dans l'autoprise en charge et avoir des atouts qui les permettront de mériter en réalité ce qu'ils rêvent", a soutenu le numéro 141 à la députation provinciale en ville de Goma.

Il sied de signaler que ELIYA POLEPOLE Christian est candidat député provincial issue du parti politique ALDEC( Alliance des Démocrates Chrétiens du Congo) cher à madame Adèle KAHINDA, ministre d'État, ministre du portefeuille. Un parti qui soutient à 100% la candidature du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, le numéro 20.

08/12/2023

Fin mandat de L'EACRF-DRC : La majorité des contingents désengagée sur le terrain

Après le départ de près de 300 soldats du contingent Kenyan du sol congolais depuis le weekend dernier, les Sud-soudanais ont à leur tour quitté la RDC la matinée de ce vendredi 08 décembre 2023 pour leur pays, date à laquelle prend fin officiellement le mandat de la force régionale de l'EAC.

En territoire de Rutshuru, où le contingent ougandais été déployé, c'est tout le contraire car, ses militaires t**dent encore à plier bagage. Ce jeudi matin, le porte-parole de l’armée ougandaise, le général major Felix Kulayigye, a indiqué que leurs troupes attendaient les dispositions prises par les chefs d’état-major des pays de l’EAC, qui s’étaient réunis la veille à Arusha en Tanzanie pour discuter sur cette question.

Certains analystes estiment que l'hésitation de se retirer des troupes ougandaises et burundaises sur le terrain serait dûe aux accords bilatéraux signés entre leurs pays respectifs et la République Démocratique du sur la mutualisation des forces pour anéantir les groupes armés à l'est de la RDC, notamment le M23 et l'ADF.

Le retrait de la force régionale de l'EAC n'a pas t**dé de manifester son impact sur le terrain des combats en terre de Rutshuru, Masisi et Nyiragongo. Dès le début du départ des militaires kényans de Bambo, Tongo et Kibumba, les rebelles du M23 avaient annoncé reprendre les zones qu'ils avaient laissé à l'East African Community, même si la réunion des chefs d'état-major de cette organisation avaient décidé de confier ces zones aux FARDC.

Sur le terrain des combats, les affrontements font rage dans le territoire de Masisi, où plusieurs sources rapportent la reprise de la cité touristique de Mushaki et les villages environnants la journée du jeudi 07 décembre 2023. La chef de la MONUSCO, une force qui doit aussi se désengager sur le sol congolais, appelle aux belligérants d'amorcer les tentions.

05/12/2023

RDC-EAC: Le début du retrait de la force de l'East African Community à l'est du pays salué par les congolais

Le début du retrait de la force régionale des États d'Afrique de l'Est (EAC) sur le sol congolais est salué par plusieurs citoyens congolais. Le gouvernement congolais qui n'a pas voulu que le mandat de cette force Est Africaine soit renouvelé avait donné jusqu'au 08 décembre un ultimatum pour avoir quitté son territoire.

Ce retrait qui semble être trop attendu de la part des milliers de congolaises et congolais, est pris pour salutaire. Pour maître Héritier Gashegu, coordonnateur du mouvement citoyen "la vision pour la victoire du peuple", le retrait des troupes Kényanes dans certaines zones en territoire de Rutshuru et Nyiragongo est le résultat de la bravoure des congolais à résister contre la présence de cette force que le gouvernement Rd.Congolais qualifie d'inactive.

Une thèse soutenue par Justin Bizimana, acteur de la société civile et défenseur des droits humains en territoire de Rutshuru qui pense que le retrait de la force de l'EAC est plutôt le résultat d'une grande lutte du peuple congolais. "Comme vous le savez, les forces actives à la société civile nous avons toujours lutter à ce que cette force obscure puisse rentrer chez elle parce qu'il est prouvé qu'elle est venue concrétiser le plan de la balkanisation, un plan des voisins et des multinationales qui soutiennent les pays voisins, notamment l'Ouganda et le Rwanda".

Contacté à ce sujet, maître Steve Bahogwerhe, analyste des questions d'actualité, parle que les congolais n'ont pas à faire des éloges au gouvernement congolais car, semble jouer à ce qu'il appelle une comédie. "C'est quand-même inconcevable qu'un voleur puisse entrer dans ta maison et faire recours à quelqu'un d'autre qui est en dehors de votre parcelle, pourtant c'est vous-même qui êtes sensé connaître les entrées et les sorties de votre maison", s'indigne notre source.