DiasporaMedia

DiasporaMedia A Media for Mauritians, in Mauritius and of the Diaspora

03/10/2024
03/09/2024

Écoutez notre émission spéciale du 10 mars sur la Journée de la Femme.

Notre journaliste Ram Etwareea accueillera à l’antenne trois femmes engagées dans la politique qui vous parleront des droits de la femme, de leurs combats pour l’égalité et la justice et de leur vision d’une meilleure société.

03/01/2024

CEO of Air Mauritius out!

Les turbulences à la compagnie Air Mauritius continuent. Il semble qu’il n’y ait pas de direction à bord.

Après le licenciement brutal de certains managers en charge des opérations, voilà que le CEO est démis de ses fonctions.

La compagnie a mis fin à son contrat après l’avoir suspendu pour avoir apparemment accepté un séjour à l’hôtel aux frais d’un client.

La compagnie nationale fait face à de multiples problèmes: avions en panne, annulations de vols, ret**ds de vols, manque d’effectifs compétents, etc. Rien ne va plus!

AH GALEY LAGHJAA[ Come and embrace me ].Ne faites pas confiance à nos  dirigeants (quels qu'ils soient) qui s'acoquinent...
02/28/2024

AH GALEY LAGHJAA
[ Come and embrace me ].

Ne faites pas confiance à nos dirigeants (quels qu'ils soient) qui s'acoquinent avec des leaders étrangers [quels qu'ils soient]. Car au sommet des plaisirs partagés, nos gouvernants n'hésiteront pas à leur offrir des joyaux familiaux.

Que le PM mauricien se rende à Agalega pour co-inaugurer avec son grand frère N.Modi, les installations militaires et paramilitaries indiennes, c'est son droit également. Même s'il a toujours démenti ce projet militariste indien.

Que des députés de l'opposition fassent partie de la délégation officielle, c'est bien.(A noter que l'archipel est inclus dans la circonscription Port-Louis Maritime/Port-Louis Est). Mais avant d'embarquer pour ce voyage, l'alliance PTR/MMM/PMSD devra s'engager qu'une fois au pouvoir, il rendra publique la clause confidentielle de l'accord indo-mauricien.

Et fera démolir TOUTES LES INSTALLATIONS MILITAIRES OU À USAGE MILITAIRE. Sinon le PM Modi aura la tâche facile en changeant de lit et de partenaire!!!

Le PM mauricien avait aussi dit que les nouveaux bâtiments seront seulement à usage touristique...
[Quand on ment, on n'est pas conscient du ridicule] L'environnement naturel de
l'archipel doit être protégé. C'est une obligation. Pourquoi alors bétonner ces îles?

Et qu'adviendra-t-il des habitants, ces "native Agaleans"? Et leurs descendants?

Subiront-ils le même destin tragique que les Chagossiens?
Autre similitude: l'administration coloniale anglaise avait soutenu, dans les années 60, qu'il s'agissait d'une station météorologique.

Tout comme Modi et PJK veulent nous faire croire que ce sera une station balnéaire!!

D'autre part, la République de Maurice est en train de mener un long et juste combat pour recrouver sa souveraineté sur l'archipel des Chagos.Et soutient, avec raison, le droit de retour des anciens habitants des Chagos et leurs descendants.

La posture adoptée par rapport à Modi ne viendra-t-elle pas affaiblir, voire gêner, OUR CASE AGAINST THE UNITED KINGDOM?

Par ailleurs, faudrait pas que nous rentre dans conflit entre deux grandes puissances régionales [Inde/Chine] !!

Quand deux éléphants ou
dinosaures s'affrontent, les petites créatures sont écrasées sous les grosses pattes !

N'oubliez jamais qu'en relations internatio-
nales, il n'y a pas d'amitié permanente;
il n'y a que des intérets permanents !!

Selon la presse locale et étrangère, les CHAGOS ne figurent pas sur une carte de la République de Maurice dessinée récemment par des cartographes indiens. Une erreur d'inattention? Ou une décision réflétant la nouvelle géopolitique du gouvernement de Modi? L'archipel ferait donc partie des BRITISH INDIAN OCEAN TERRITORIES [ BIOT ].

De plus, la Grande-Bretagne se refuse à réinstaller les Chagossiens à Diego Garcia et de restituer les îles à la République de Maurice.

"La Grande-Bretagne se refuse à réinstaller les Chagossiens à Diego Garcia et de restituer les îles à la République de Maurice - World Socialist Web Site" https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/09/jfhe-f09.html.

Les Etats-Unis, non plus, n'ont aucune intention de quitter les Chagos.

Les USA ont declaré récemment qu'ils se serviront de leurs bases militaires installées sur les " iles BIOT" pendant encore longtemps.

Cela me rappelle une citation de Saadi Shirazi, poète persan du 13e siècle, qui dit ceci:
" Forgiveness is commendable, but apply not ointment to the wound of an oppressor".
MERCI

HABIB MOSAHEB
Ce 27 février.

L’objectif du ministre des Affaires étrangères David Cameron est de garantir que la base militaire américaine de Diego Garcia, dans l’océan Indien, puisse continuer de fonctionner sans entrave. It semble également que Londres ait abandonné son intention de rendre les îles Chagos à l’î...

AH GALEY LAGHJAA[ Come and embrace me ].Ne faites pas confiance à nos  dirigeants (quels qu'ils soient) qui s'acoquinent...
02/28/2024

AH GALEY LAGHJAA
[ Come and embrace me ].

Ne faites pas confiance à nos dirigeants (quels qu'ils soient) qui s'acoquinent avec des leaders étrangers [quels qu'ils soient]. Car au sommet des plaisirs partagés, nos gouvernants n'hésiteront pas à leur offrir des joyaux familiaux.

Que le PM mauricien se rende à Agalega pour co-inaugurer avec son grand frère N.Modi, les installations militaires et paramilitaries indiennes, c'est son droit également. Même s'il a toujours démenti ce projet militariste indien.

Que des députés de l'opposition fassent partie de la délégation officielle, c'est bien.(A noter que l'archipel est inclus dans la circonscription Port-Louis Maritime/Port-Louis Est). Mais avant d'embarquer pour ce voyage, l'alliance PTR/MMM/PMSD devra s'engager qu'une fois au pouvoir, il rendra publique la clause confidentielle de l'accord indo-mauricien.

Et fera démolir TOUTES LES INSTALLATIONS MILITAIRES OU À USAGE MILITAIRE. Sinon le PM Modi aura la tâche facile en changeant de lit et de partenaire!!!

Le PM mauricien avait aussi dit que les nouveaux bâtiments seront seulement à usage touristique...
[Quand on ment, on n'est pas conscient du ridicule] L'environnement naturel de
l'archipel doit être protégé. C'est une obligation. Pourquoi alors bétonner ces îles?

Et qu'adviendra-t-il des habitants, ces "native Agaleans"? Et leurs descendants?

Subiront-ils le même destin tragique que les Chagossiens?
Autre similitude: l'administration coloniale anglaise avait soutenu, dans les années 60, qu'il s'agissait d'une station météorologique.

Tout comme Modi et PJK veulent nous faire croire que ce sera une station balnéaire!!

D'autre part, la République de Maurice est en train de mener un long et juste combat pour recrouver sa souveraineté sur l'archipel des Chagos.Et soutient, avec raison, le droit de retour des anciens habitants des Chagos et leurs descendants.

La posture adoptée par rapport à Modi ne viendra-t-elle pas affaiblir, voire gêner, OUR CASE AGAINST THE UNITED KINGDOM?

Par ailleurs, faudrait pas que nous rentre dans conflit entre deux grandes puissances régionales [Inde/Chine] !!

Quand deux éléphants ou
dinosaures s'affrontent, les petites créatures sont écrasées sous les grosses pattes !

N'oubliez jamais qu'en relations internatio-
nales, il n'y a pas d'amitié permanente;
il n'y a que des intérets permanents !!

Selon la presse locale et étrangère, les CHAGOS ne figurent pas sur une carte de la République de Maurice dessinée récemment par des cartographes indiens. Une erreur d'inattention? Ou une décision réflétant la nouvelle géopolitique du gouvernement de Modi? L'archipel ferait donc partie des BRITISH INDIAN OCEAN TERRITORIES [ BIOT ].

De plus, la Grande-Bretagne se refuse à réinstaller les Chagossiens à Diego Garcia et de restituer les îles à la République de Maurice.

"La Grande-Bretagne se refuse à réinstaller les Chagossiens à Diego Garcia et de restituer les îles à la République de Maurice - World Socialist Web Site" https://www.wsws.org/fr/articles/2024/02/09/jfhe-f09.html.

Les Etats-Unis, non plus, n'ont aucune intention de quitter les Chagos.

Les USA ont declaré récemment qu'ils se serviront de leurs bases militaires installées sur les " iles BIOT" pendant encore longtemps.

Cela me rappelle une citation de Saadi Shirazi, poète persan du 13e siècle, qui dit ceci:
" Forgiveness is commendable, but apply not ointment to the wound of an oppressor".
MERCI

MOSAHEB
Ce 27 février.

L’objectif du ministre des Affaires étrangères David Cameron est de garantir que la base militaire américaine de Diego Garcia, dans l’océan Indien, puisse continuer de fonctionner sans entrave. It semble également que Londres ait abandonné son intention de rendre les îles Chagos à l’î...

02/17/2024

Un roi désarçonné!

Le roi est désarçonné. Le cheval de bataille qu’il cravachait avec assurance pour gagner la course l’a jeté par terre.

Il faisait peur à tous ses concurrents, soit en disqualifiant certains de la course en faussant les règles du jeu ou en plaçant une épée de Damoclès sur la tête d’autres par instance quasi- judiciaire interposée.

Pour sauver son “ monkey business” (au sens literal et au sens figuré), il s’est débarrasse d’un sous-fifre aux airs naïfs et inoffensifs. Mais celui-ci, dans un sursaut de dignité, rue dans les brancards et casse la baraque.

Du coup, le roi perd le contrôle du calendrier. Il suffit d’un acte d’honneur d’un sujet pour lui faire perdre son superbe. Jouer au matamore n’impressionne personne. Le verdict ultime sonnera bientôt.

02/12/2024

Révocation de Hurdoyal

Que signifie la révocation du ministre de l’Agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Teeruthraj Hurdoyal, dimanche le 11 février? Des rumeurs disent qu’il allait démissionner lundi et que le premier ministre lui a enlevé cette opportunité en le révoquant.

La raison officielle de la révocation, on ne la connaît pas. Mais toujours est-il que l’ex ministre n’était pas tenu en odeur de sainteté dans son parti. Il a été dans l’actualité récemment concernant les tractations menant à l’élection d’un nouveau président du conseil de district de Flacq. Son poulain, l’ancien président, fut destitué suite à une motion de certains conseillers de village. L’ex ministre avait apparemment menacé de démissionner mais il devait rentrer dans l’ordre après des négociations avec le leadership du MSM.

S’il voulait démissionner de son poste de ministre, on voit mal M. Hurdoyal rester député du msm au Parlement. Soit il démissionne comme député, soit il siège en indépendant. Dans le premier scénario, il provoquera une élection partielle dans la circonscription no. 10, ce qui permettra à l’opposition de remporter un autre siège. Dans le deuxième scénario, il rejoindra les bancs de l’opposition comme Nando l’a fait.

Quoi qu’il en soit, le gouvernement aurait été mieux loti s’il pouvait faire l’économie de cette nouvelle crise. Or, en se débarrassant d’un homme “fort” de l’Est, il se tire une b***e dans le pied. Le gouvernement risque de laisser des plumes en cas d’élection partielle avant les prochaines élections générales.

En 2003, l’élection partielle pour le remplacement de SAJ (nommé président) dans la circonscription no. 7 vit la victoire de Rajesh Jeetah du Ptr, qui devait surfer sur cet élan pour gagner les élections de 2005. Assistera-t-on à un scénario pareil en 2024?

02/04/2024

Moratoire sur les morcellements fonciers

Au nom de l’alliance de l’opposition parlementaire, le leader du PMSD, Xavier Duval, a annoncé qu’un prochain gouvernement Ptr-MMM-PMSD, décrétera un moratoire sur les différents projets de morcellements fonciers (IRS, PDS, centres commerciaux) en attendant une étude approfondie sur leur impact sur l’environnement.

C’est une excellente idée dans la mesure où ces projets sont réalisés au détriment des écosystèmes naturels à Maurice. Nous savons que ces projets sont soit exemptés de l’exigence d’un Environnemental Impact Assessment (EIA) ou ils sont sujets à un EIA minimal, donc inefficace.

Ces projets ont été réalisés sur des terres agricoles qui ont été converties à un usage résidentiel ou commercial. Les canalisations naturelles de ces terrains ont été bouchées avec pour résultat des inondations en temps de pluies diluviennes.

L’exemple le plus frappant de cette insouciance environnementale est le projet d’aménager une ville intelligente (smart city) sur un terrain marécageux à Roches Noires. La société civile s’est élevée contre ce projet.

À l’origine, le projet IRS (Integrated Resort Scheme) fut lancé pour développer certaines régions côtières dans le cadre d’un tourisme haut de gamme. Mais au cours des années, ce projet de construction de villas de luxe pour étrangers riches s’est étendu à toutes les régions côtières. Le gouvernement a ajouté le projet PDS (Property Development Scheme) aux IRS pour mettre le pays sur la voie d’un développement immobilier débridé sans aucun respect des normes de protection de l’environnement.

En effet, tous ces projets ont fait du pays un vaste chantier de construction où les permis de construction sont alloués à gauche et à droite sans respecter les critères d’une planification urbaine raisonnée et intégrée à l’environnement. Les inondations fréquentes dans le pays ne sont pas les résultats du changement climatique seulement. Elles sont aussi les conséquences de l’abattage d’arbres et du déboisement dans certains endroits.

Le gouvernement a trouvé dans ces projets immobiliers un moyen d’engranger des devises étrangères pour renflouer la balance des paiements déficitaire du pays. La majeure partie (90%) de l’investissement extérieur direct va dans l’immobilier et non pas dans la capacité productive du pays.

Tous ces projets ont créé des “gated communities” pour des étrangers et/ou mauriciens bien nantis dans le cadre d’un système de ségrégation de classe. Certaines agglomérations sont uniquement habitées par des étrangers dans un système d’apartheid social.

Le secteur privé a trouvé un beau filon pour mieux exploiter ses terres et maximiser les profits, assujettis à l’impôt maximal de 15% sur les sociétés. Les taxes sur la conversion de terres agricoles et l’enregistrement de propriétés immobilières sont minimaux.

01/26/2024

2024 : Y aura-t-il des élections anticipées ?

Mauritius Times 26 janvier 2024

En ce début d’année, la question que tout le monde se pose est : quand auront lieu les prochaines élections législatives ? Le Parlement sera dissout automatiquement fin novembre 2024 et les élections devront normalement avoir lieu dans un délai maximal de six mois. Toutefois, des élections anticipées ne sont pas à écarter.

Le Premier ministre aura beau dire que son gouvernement ira jusqu’au bout de son mandat de cinq ans (2020-2024), les décisions et actions officielles indiquent le contraire. En effet, en vertu de sa prérogative de fixer la date des élections, il peut prendre l’opposition de court en appelant le pays aux urnes au moment propice.

Avant le cyclone Belal, la campagne électorale avait déjà commencé. Sur le terrain, les ministres et députés du gouvernement s’activaient au gré des cérémonies d’inauguration à travers le pays (une route ici, un bâtiment là-bas) et marquaient leur présence télévisée en étant présents aux fêtes socio-culturelles. La MBC était là bien sûr pour relayer la parole partisane tous les jours.

Cette frénésie sur le terrain avait pour toile de fond des mesures populistes annoncées avec fanfare pour distiller un sentiment de prospérité chez l’électorat : une augmentation du salaire minimal, une compensation salariale de Rs 1,500 à Rs 2,000, une augmentation de la pension de vieillesse de Re 12,000 à Rs 13,500 pour les pensionnés de 75-89 ans, un cadeau de fin d’année de Rs 2,000 aux fonctionnaires, etc. A la fin de l’année 2023, les Mauriciens étaient vraiment pris d’une illusion de bien-être avec l’injection d’une masse monétaire considérable dans l’économie, et ce malgré l’inflation galopante.

Surfant sur cette vague d’optimisme béat, le gouvernement maintenait le cap vers un budget 2024-25 qui allait présenter d’autres douceurs électoralistes telle que l’extension de la pension de vieillesse de Rs 13,500 à tous les pensionnés. On prévoyait des élections anticipées après ce dernier budget populiste pour donner le coup de massue à l’Opposition.

Cependant, un facteur imprévu est venu déjouer les calculs du gouvernement : le cyclone Belal et ses effets dévastateurs sur des pans entiers du pays. La gestion catastrophique du cyclone avec des avertissements non ponctuels, suivie de l’impréparation aux inondations, a révélé l’amateurisme et l’incompétence des autorités publiques. Le gouvernement a donc été rattrapé très vite par la réalité de ses inepties. Il a voulu se dédouaner en imputant la responsabilité du désastre aux services de météo. Pour se racheter auprès du public en colère, il a annoncé un plan d’aide de Rs 1 milliard aux groupes affectés par le cyclone : automobilistes ayant subi des pertes, planteurs, éleveurs, pêcheurs, etc. Le gouvernement a même garanti un dédommagement rapide aux propriétaires de véhicules endommagés par les crues à travers la Financial Services Commission, quitte à le recouvrer auprès des assureurs plus t**d.

Le pays étant toujours en état de psychose cyclonique, le gouvernement s’attèlera dans les mois à venir à réparer les dégâts çà et là (routes défoncées, drains bouchés) pour permettre un retour à la normale en attendant le prochain budget. Mais déjà l’illusion de prospérité (feel good factor) s’est volatilisée et les services publics (CEB, CWA, collectivités locales) ont démontré leurs insuffisances dans des moments d’urgence. Au niveau international, l’image du pays a pris un sale coup avec les déboires d’Air Mauritius, incapable de gérer des annulations de vols à la satisfaction des passagers.

Le gouvernement pourra-t-il aller jusqu’au bout de son mandat ? Son calendrier politique fait face à des impondérables. En matière géopolitique, il y a une instabilité croissante au Proche Orient avec une guerre régionale potentielle qui impacterait le coût du fret et, partant, les prix à l’importation non sans compter une rupture d’approvisionnement en produits essentiels. Et puis, la prochaine saison cyclonique en janvier-mars 2025 pourrait être sinon dévastatrice, du moins instable pour le pays, le changement climatique aidant.

Dans cette perspective peu reluisante, le gouvernement serait tenté d’appeler le pays aux urnes avant la fin de l’année afin d’éviter le pire. Certains observateurs pessimistes ont émis la thèse à l’effet qu’il chercherait un prétexte pour mettre en place un état d’urgence, sous l’alinéa 57(4) de la Constitution (voir la référence ci-dessous), afin de renvoyer les élections pour un an à partir de la date de dissolution du Parlement. Sous l’article 57, la mandature de 5 ans du Parlement ne peut pas être prolongée, sauf en cas de force majeure (une guerre ou un état d’urgence). Toute entorse aux exigences constitutionnelles souillerait le blason du gouvernement, qui est déjà voué aux gémonies pour ses dérives autoritaires notées ces derniers temps. Cela n’empêchera pas qu’il joue de mauvais tours à l’Opposition grâce aux institutions sous son contrôle, notamment la Financial Crimes Commission.

L’Opposition parlementaire, pour sa part, devrait être prête à répondre aux coups imprévisibles tout en peaufinant son manifeste électoral et aussi en finalisant sa liste des candidats. La mobilisation du 1er mai sera décisive sur ce plan. Elle cassera ou accentuera le « momentum » de l’alliance d’opposition parlementaire. Sa force d’adhésion populaire dépendra de sa capacité à marginaliser l’opposition extra parlementaire afin de forcer un jeu bipolaire sur l’échiquier politique entre deux blocs.

Aditya Narayan

Constitution of Mauritius

Article 56 – Sessions

(4) Writs for a general election of members of the Assembly shall be issued within 60 days of the date of any dissolution of Parliament and a session of the Assembly shall be appointed to commence within 30 days of the date prescribed for polling at any general election. [Amended 2/82; 48/91]

Article 57 - Prorogation and dissolution of Parliament

(2) Parliament unless sooner dissolved, shall continue for 5 years from the date of the first sitting of the Assembly after any general election and shall then stand dissolved.
(3) At any time when Mauritius is at war, Parliament may from time to time extend the period of 5 years specified in subsection (2) by not more than 12 months at a time: Provided that the life of Parliament shall not be extended under this subsection for more than 5 years.
4) At any time when there is in force a Proclamation by the President declaring, for the purposes of section 19(7)(b), that a state of public emergency exists, Parliament may from time to time extend the period of 5 years specified in subsection (2) by not more than 6 months at a time: Provided that the life of Parliament shall not be extended under this subsection for more than one year.
Article 19 - Interpretation and savings
(7) In this Chapter “period of public emergency” means any period during which –
(a) Mauritius is engaged in any war;
(b) there is in force a Proclamation by the President declaring that a state of public emergency exists; or
(c) there is in force a resolution of the Assembly supported by the votes of a majority of all the members of the Assembly declaring that democratic institutions in Mauritius are threatened by subversion.

01/25/2024

 PLAINTE CONTRE LE SPEAKER

Arvin Boolell remporte une première manche

Le Speaker de l’Assemblée nationale Sooroojdev Phokeer et le Premier ministre (PM) Pravind Jugnauth ont été désavoués par la Cour suprême. Dans un jugement rendu hier, les juges Karuna Devi Gunesh-Balaghee et Denis Mootoo ont rejeté la motion des deux défendeurs visant à faire rayer environ 37 paragraphes de la plainte constitutionnelle du chef de file du Parti travailliste à l’Assemblée nationale, Arvin Boolell.

Les juges ont statué qu’il n’y a aucun mérite dans la motion du speaker et du PM pour réclamer que 37 paragraphes contenus dans la plainte constitutionnelle d’Arvin Boolell soient rayés. Ils considèrent que les demandeurs «have failed to establish that they are in breach of the Supreme Court rules». L’affaire sera mentionnée devant la Master and Registrar le 8 février afin d’être fixée pour être entendue sur le fond.

Arvin Boolell conteste la décision du speaker, soutenue par le PM, de l’expulser et le suspendre des travaux parlementaires le 20 juillet 2021. Dans sa plainte constitutionnelle, le député rouge soutient que depuis sa nomination comme speaker, Sooroojdev Phokeer a démontré par ses «acts and doings» qu’il n’est «neither fair, nor impartial, but has always shown a bias and predisposition» en faveur de la majorité gouvernementale à l’Assemblée nationale.

Par ailleurs, le travailliste indique plusieurs instances où le speaker a agi «in a biased manner» contre les députés de l’opposition en faisant référence tant à son expulsion qu’à celles de Rajesh Bhagwan et Paul Bérenger de l’Assemblée nationale le 30 mars 2021. Arvin Boolell estime que la mesure disciplinaire à son égard est anticonstitutionnelle et que par ses agissements, le speaker a maintes fois fait montre de son «continuing abuse and acting in a discriminatory and biased manner» contre les membres de l’opposition du 28 février 2020 au 20 juillet 2021. Il soutient que ses droits constitutionnels ont ainsi été violés.

Suresh MOORLAH
L’Express du 25 janvier 2024

01/21/2024

Vivons tous comme Shri Ram!

Les personnes de foi hindoue célébreront la vie de Shri Ram demain dans le monde à l’occasion de l’inauguration d’un temple (Ram Mandir) sur son lieu de naissance à Ayodhya, en Inde, demain lundi.

En cette auguste occasion, qui a une valeur hautement spirituelle, les mauriciens de foi hindoue doivent se poser la question: vivons-nous tous comme Shri Ram?

La vie de Shri Ram était bâtie sur les principes suivants, dans toute leur rigueur:

1. La vérité: chercher, etablir et propager la vérité partout à travers l’espace et le temps.
2. L’honnêteté: être honnête envers soi et les autres.
3. Le renoncement aux privilèges: Shri Ram avait renoncé au pouvoir et aux privilèges du prince pour vivre en exil pendant 14 ans et faire un pèlerinage spirituel.
4. Combattre le mal: extirper tout ce qui est immoral dans la société et assainir les mœurs dans tous les domaines.
5. Refuser la compromission: il avait refusé la compromission pour vaincre son adversaire juré dans le combat pour la justice.
6. Compassion: avoir de la compassion pour les gens vulnérables de la société.
7. Discipline: suivre la discipline rigoureuse dans la vie en distinguant entre le bien et le mal.
8. Justice: dispenser la justice sans aucune considération de genre, de classe, de communauté ou de caste.

Tous ces principes forment la philosophie du Dharma, dont Shri Ram est le symbole.

01/17/2024

Cacophonie

Le 15 janvier: le PM annonce que le directeur de la Météo a démissionné dans le sillage du cyclone Belal.

Le 16 janvier: le directeur de la Météo écrit au secrétaire du Cabinet pour dire qu’il été prié de démissionner contre son gré.

Le 17 janvier: le ministère des Administrations régionales annonce la suspension du directeur de la Météo.

Qui dit vrai entre ces trois personnes? Il faut une enquête indépendante présidée par un magistrat pour faire la lumière sur cette affaire et situer les responsabilités pour la mauvaise communication des autorités pendant la période cyclonique.

On ne peut pas blâmer seulement le directeur de la Météo. D‘après la loi, le ministre peut donner des directives au directeur de la Météo. Quelles ont été les directives données?

C’est une bataille inégale entre le Pouvoir et un homme. Il faut un arbitre indépendant.

Par Covilen NarsinghenRam Dharmea dit n’avoir jamais démissionné de son poste de directeur des services météo alors que ...
01/17/2024

Par Covilen Narsinghen

Ram Dharmea dit n’avoir jamais démissionné de son poste de directeur des services météo alors que le Premier ministre Pravind Jugnauth a affirmé le contraire lundi. Le météorologue refuse d’être « le bouc-émissaire qui est sacrifié que pour calmer une opinion publique en colère contre l’incompétence dans la gestion de la crise ».

Il y a des moments charnières dans la vie de chacun de nous où l’on est amené à prendre des décisions qui peuvent changer le cours de sa propre histoire ou celle de la société dans laquelle on vit. Il s’agit d’agir en sa capacité intellectuelle et morale dont on connaît les limites, d...

01/17/2024

Accountability

In any parliamentary democracy, the minister responsible for any particular portfolio is accountable for what happens on his or her watch. He or she is the first person to resign when something egregious happens within their area of responsibility.

In other countries, we have seen ministers resigning from office after a catastrophic event. For example, in India, which seems to be a reference for us, the minister of Transportation resigned after a major railway accident causing death.

In Mauritius, no minister assumes responsibility for what happens on their watch. They always engage in buck passing to identify a scapegoat for a wrong decision. The latest example of this modus operandi is the case of the director general of the Meteorological Services who has been asked to resign following the decision not to issue a Class 3 cyclone warning on the morning of Monday January 15th. People went to work on Monday morning and were caught off guard by the heavy rainfall and subsequent flooding on the road.

The responsible minister cannot avoid accountability or liability for what happened on that day. Surely there were communication between his ministry and the Meteorological Services as to when to issue cyclone warnings and in what sequence. Nobody believes the director general acted on his own considering the level of government control over all our institutions.

An enquiry is needed to investigate the circumstances of what led the Meteorological Services to delay a Class 3 warning. In his defence, the director general should speak out to clear the air and save his reputation. Scapegoating career civil servants is not good for the efficiency of p***c services.

01/16/2024

From: Ruben Ramdhony

My heart aches for Mauritius

My island, Mauritius, is usually synonymous with sun-kissed beaches, turquoise waters, and vibrant laughter. But the echoes of Cyclone Belal still crackle in the air, leaving behind a landscape etched with pain and resilience in equal measure. My heart aches for family and friends navigating this devastation, their lives uprooted, livelihoods battered, and homes swallowed by the storm's fury.

While the whispers of gratitude for first responders and volunteers rise like a comforting mantra, a knot of concern tightens in my chest. Questions linger, not born of blame, but of a deep desire for a future where my beloved Mauritius weathers such storms with less suffering.

A plea for communication: Were the warnings loud enough? Did information reach the most vulnerable in time? Can we bridge the gap between official voices and lived experience, ensuring clear, timely communication in future storms?

Remembering the forgotten: Did every hand receive the lifeline it needed? Did marginalized communities find equal footing in the rescue and recovery efforts? Can we weave social justice into the fabric of disaster response, leaving no one behind?

Building back, wiser: Can we rebuild not just brick and mortar, but also systems that anticipate, mitigate, and adapt? Can we invest in early warning systems, resilient infrastructure, and community-driven preparedness programs?

These are not accusations, but echoes of hope, whispers of a Mauritius rising not only from the rubble but also from the lessons learned. By sharing these concerns with love, let's ignite a dialogue, a collective effort to strengthen our island's embrace against future storms.

My thoughts are with each and every one of you, navigating this uncharted terrain with courage and grace. And to my beloved Mauritius, I say: "Nou pli fort avek linite. Nou pou leve, nou pou briye." (We are stronger together. We will rise, we will shine.)

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