Les Lectures du Passe-Monde

Les Lectures du Passe-Monde Editions de livres spirituels
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Merveilleux endroit Lac Beauport!
10/01/2022

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Mood 😍

12/17/2018

Les Lectures du Passe-Monde

12/17/2018

«Aucune force ne s’est plue intentionnellement et arbitrairement Ă  dissimuler certaines vĂ©ritĂ©s aux humains que vous ĂȘtes. C’est vous qui faites, en toute libertĂ©, l’expĂ©rience d’une impasse. Vous vous comportez comme des mouches capables de
se heurter, parfois pendant des heures, contre la vitre d’une fenĂȘtre, Ă  la recherche de l’air et d’une plus grande lumiĂšre. Changez de direction! C’est tout...» Vu d'en -Haut

12/17/2018

Untitled Album

10/22/2018
Jean-Charles Chabot

Jean-Charles Chabot

🔮 ENTREVUE FB LIVE avec DANIEL MEUROIS – 25 OCT sur : Le Livre secret de Jeshua

🔔 [Écrivez LIENS pour recevoir le doc de rĂ©fĂ©rences]

Chers ami(e)s, c’est avec une grande joie que je vous convie Ă  vous joindre Ă  nous pour cette entrevue avec le cĂ©lĂšbre Ă©crivain et mystique Daniel Meurois sur son dernier livre, « Le Livre secret de Jeshua ».

DivisĂ© en deux tomes, ce livre Ă  la fois Ă©tonnant, touchant et inspirant aborde la vie complĂšte (de la naissance Ă  la mort) d’un des Êtres les plus connus et mystĂ©rieux de l’histoire de l’humanitĂ© : JĂ©sus.

Comme vous allez le dĂ©couvrir, lorsque Daniel accĂšde Ă  des mĂ©moires d’un personnage par l’intermĂ©diaire de ce qu’on appelle les « annales akashiques » (ou la MĂ©moire du Temps), ce ne sont pas des informations intuitives ou des visions floues qui se prĂ©sentent Ă  lui. Au contraire, il revit littĂ©ralement ce qui a Ă©tĂ© vĂ©cu par ce dernier comme si cela se passait au temps prĂ©sent. C’est-Ă -dire qu’il voit, entend, ressent, perçoit mĂȘme les pensĂ©es et les Ă©motions du personnage en question, captant mĂȘme les dialogues prĂ©cis et les actions qui sont survenues, et ce, dans les moindres dĂ©tails.

Dans ce puissant ouvrage, il raconte comment « On » lui a proposĂ© la tĂąche d’accĂ©der et de rĂ©vĂ©ler la vie de JĂ©sus, telle qu’elle se serait vraiment dĂ©roulĂ©e il y a un peu plus de deux milles ans.

Cela semble incroyable? Impossible? Je comprends. Avant de prendre position toutefois, j’ai le goĂ»t de vous inviter Ă  l’écouter
 De toute façon, Le but n’est pas de convaincre qui que ce soit de la vĂ©ritĂ© de ses dires, mais plutĂŽt de vous offrir la possibilitĂ© d’entendre son tĂ©moignage. Par la suite, Ă  chacun la libertĂ© de choisir


Au plaisir de vous compter parmi nous pour cette entrevue Facebook LIVE qui promet! 🙏

10/19/2018

Daniel Meurois, Écrivain

LE LABYRINTHE DU KARMA
Par Daniel Meurois

Amis lecteurs, alors que mon prochain livre sera bientÎt sous presses, j'ai souhaité partager avec vous quelques lignes de son introduction... et aussi sa couverture conçue par Marie Johanne avec l'oeuvre de J. W. Waterhouse. Bonne fin de semaine !

Je venais d’achever de donner une confĂ©rence et un certain nombre de celles et de ceux qui y avaient assistĂ© se pressaient maintenant devant moi, un livre Ă  la main, dans l’attente de la traditionnelle dĂ©dicace.
C’est toujours un moment particulier, celui de la dĂ©dicace. C’est l’instant de la proximitĂ©, de l’échange des regards et de quelques mots – souvent retenus – parfois aussi d’accolades. Ce soir-lĂ , la chaleur des cƓurs Ă©tait particuliĂšrement palpable

De temps Ă  autre et tandis que les livres se succĂ©daient sous ma plume, je ne pouvais cependant m’empĂȘcher, au-delĂ  de l’attention portĂ©e Ă  chacun, de relever la tĂȘte pour tourner mon regard dans une direction prĂ©cise.
À quelques pas en arriĂšre de la foule se tenait une femme d’ñge mĂ»r. Elle me fixait, manifestement en attente de l’occasion oĂč elle pourrait peut-ĂȘtre se trouver seule face Ă  moi, Ă  l’abri de toute oreille indiscrĂšte. Une attitude qu’ont rĂ©guliĂšrement certaines personnes dont le discours et la motivation peuvent parfois ĂȘtre surprenants. Depuis longtemps dĂ©jĂ  j’avais remarquĂ© cette façon de faire.
Toutefois, dans la lumiĂšre tamisĂ©e de cette fin de soirĂ©e-lĂ , il me semblait que c’était un peu diffĂ©rent
 Il y avait comme une profonde douleur, une usure de l’ñme au fond des yeux de cette femme qui espĂ©rait son instant Ă  elle.
Lorsqu’enfin nous fĂ»mes seuls et cependant que les techniciens de la salle remballaient bruyamment leur matĂ©riel, la personne s’approcha de moi tout en me demandant si elle pouvait s’asseoir sur la chaise vide qui traĂźnait derriĂšre ma table. Elle tremblait un peu et Ă©tait Ă  l’évidence Ă©puisĂ©e.
Je me souviens que, maladroitement, elle a alors cherché à me prendre une main.
– « Je vous en prie, Monsieur, expliquez-moi
 Je n’en peux plus. »
Et sans que j’eusse Ă  peine le temps d’acquiescer devant son dĂ©sarroi palpable, la dame entreprit aussitĂŽt de me tracer rapidement le schĂ©ma de sa vie, celui qui l’amenait lĂ .
NĂ©e de pĂšre inconnu, sa mĂšre l’avait Ă©levĂ©e tant bien que mal dans des conditions fort modestes. Elle s’était ensuite mariĂ©e jeune pour fuir une enfance triste et lourde. HĂ©las, quelques annĂ©es plus t**d, elle s’était retrouvĂ©e v***e ; son mari, artisan du bĂątiment, avait chutĂ© d’un Ă©chafaudage, la laissant seule avec deux jeunes enfants et un emploi prĂ©caire.
Une dizaine d’annĂ©es aprĂšs cet Ă©vĂ©nement, elle s’était finalement remariĂ©e Ă  un homme qui s’était peu Ă  peu rĂ©vĂ©lĂ© alcoolique et violent. Leur union avait, elle aussi, pris fin de façon dramatique. L’homme en question avait soudainement trouvĂ© la mort dans un accident de voiture, emportant avec lui le fils de seize ans qu’elle lui avait confiĂ© l’espace de quelques heures.
Le gouffre
 Elle s’était efforcĂ©e de surnager, aidĂ©e par une panoplie d’anxiolytiques. Cinq ou six ans dĂ©filĂšrent ainsi, parsemĂ©s de difficultĂ©s financiĂšres jusqu’à ce que sa fille quitte tout naturellement la maison pour aller vivre avec un homme, violent, lui aussi, comme par fatalité 
Enfin, elle était là, assise à cÎté de moi, encore sous le choc de sa derniÚre visite chez le médecin. On venait de lui diagnostiquer un cancer des intestins.
Pas de larmes, pas de plaintes non plus mais une infinie lassitude dans un abĂźme d’incomprĂ©hension.
Je ne sais plus ce que j’ai pu trouver Ă  rĂ©pondre aux "pourquoi" de cette femme avalĂ©e tout entiĂšre par les Ă©preuves. J’ai seulement en mĂ©moire que nous avons parlĂ© jusqu’à ce que nous soyons gentiment mais fermement poussĂ©s dehors par le concierge de la salle. Il n’y a pas d’explications toutes faites dans de tels cas. Il n’y a pas non plus de "recettes de consolation".
Ce que je peux nĂ©anmoins dire aujourd’hui, maintenant que les annĂ©es ont passĂ© en laissant leurs sillons en moi, c’est que, si le prĂ©sent livre existe, c’est avant tout pour tenter de rĂ©pondre aux mille et une interrogations, au dĂ©sarroi et aux peurs de toutes celles et tous ceux qui, comme cette femme croisĂ©e un soir, se trouvent dĂ©munis face aux embĂ»ches de leur propre vie. Des embĂ»ches ou mĂȘme des drames qui semblent parfois n’en plus finir, des injustices qui ont le visage de l’inexplicable, de l’inacceptable, celui de la maladie aussi ou encore celui des piĂšges comportementaux dans lesquels on tombe et re-tombe sans cesse.
Bien sĂ»r et fort heureusement, tous les itinĂ©raires de vie ne sont pas aussi terribles que celui que je viens d’évoquer. Il n’empĂȘche cependant que vous avons tous notre lot d’épreuves, que certaines vies ont des allures de "parcours du combattant" et que beaucoup d’entre nous demeurent dĂ©munis et dans l’incomprĂ©hension du sens des secousses – parfois Ă  rĂ©pĂ©tition – qui Ă©maillent leur chemin.
Pourquoi tant de sĂ©parations, de pertes, de deuils, de difficultĂ©s Ă  trouver sa place, de portes fermĂ©es, de chances gĂąchĂ©es ou de problĂšmes de santĂ© rĂ©currents ? Oui pourquoi ? Alors, trop souvent, c’est le dĂ©couragement, la rĂ©signation ou la rĂ©volte avec ses excĂšs comme autant de compensations et parfois mĂȘme la violence pour ultime exutoire.
Rarement la rĂ©flexion, la comprĂ©hension puis la prise d’altitude, faute d’outils, faute "d’ailes" pour pouvoir poser un autre regard sur soi et le monde. Et un jour, on meurt ainsi
 las de tout, avec un bagage de frustrations ou pire, avec une colĂšre
 inconscients du fait que "tout cela" nous suivra "de l’autre cĂŽtĂ©"...

© Daniel Meurois, "Le Labyrinthe du Karma".
À paraĂźtre dĂ©but dĂ©cembre 2018 aux Éditions Le Passe-Monde ( pour le QuĂ©bec ).
( France, Belgique et Suisse : Janvier-FĂ©vrier 2019 )

08/15/2018

Daniel Meurois, Écrivain

À PROPOS D'AMOUR...
Chers amis lecteurs, voici une rĂ©flexion peut-ĂȘtre un peu longue pour certains mais...
par Daniel Meurois

Il y a des mots qui sont magiques
 Le mot amour, par exemple. C’est mĂȘme sans doute le plus magique d’entre les magiques. On a l’impression en effet qu’il renferme en lui les arcanes de ce qui guĂ©rit tout et qu’il est donc le baume ultime Ă  toutes les dissensions humaines et Ă  toutes les plaies de l’ñme. Son aura est si universelle que mĂȘme les personnes qui, Ă  nos yeux, sont parmi les plus sombres de notre espĂšce n’hĂ©sitent pas Ă  l’utiliser.
En rĂ©flĂ©chissant Ă  cela aujourd’hui, j’en suis venu Ă  me demander le pourquoi rĂ©el de cette magie. La rĂ©ponse n’est pas si Ă©vidente qu’on le croit. Il me semble en fait qu’elle peut considĂ©rablement varier d’une personne Ă  l’autre, en fonction du niveau de conscience de celle-ci, autrement dit de sa perception de la vie
 puis d’elle-mĂȘme au cƓur de cette vie.
Oui, plus j’y songe, plus il me paraĂźt certain que l’amour ne signifie pas la mĂȘme chose pour tout le monde. Selon certains dictionnaires, il serait une disposition affective Ă  l’égard de ce qui paraĂźt ĂȘtre bon
 Et c’est justement lĂ  que commence le flou ! Au sein exact de l’idĂ©e du šbonš.
Qu’est-ce qui est bon, au juste ? Le šjusteš ? SĂ»rement pas
 Toutes les guerres rĂ©sultent d’une mĂ©sentente sur ce qu’on dĂ©crĂšte juste ou injuste. Les CroisĂ©s n’ont-ils pas trouvĂ© bon de massacrer au nom du Christ ? Certaines civilisations prĂ©colombiennes ne croyaient-elles pas en la justesse des sacrifices humains pour obtenir les faveurs cĂ©lestes et prouver ainsi leur amour envers la DivinitĂ© ? Chacun sait que la liste de ce genre d’aberrations pourrait s’étirer Ă  l’infini.
DĂšs on se tourne vers le passĂ©, il nous est bien sĂ»r facile de dĂ©noncer de telles perceptions de ce qui est bon et de ce que l’amour rĂ©clame. Leur absurditĂ© saute aux yeux mais
 qu’en est-il, par contre, de ce qui se passe aujourd’hui ?
Ce n’est pas trĂšs diffĂ©rent. Tout le monde continue officiellement de vouloir le bien, le bon, l’amour, donc
 et c’est pour cela que tout le monde continue de se faire la guerre avec les mĂȘmes bonnes raisons.
En tant qu’¹ancien jeune des annĂ©es soixanteš, j’ai pu espĂ©rer, comme beaucoup, que le špeace and loveš du mouvement hippy et son prolongement Ă  travers la galaxie du courant šNouvel-Ăągeš seraient porteurs d’une redĂ©couverte de l’amour ou d’une expression plus large de son sens.
Cela a Ă©tĂ© vrai jusqu’à un certain point. Un certain, seulement
 car on est finalement retombĂ© dans le flou. Le mouvement hippy s’est suicidĂ© par noyade dans le marĂ©cage des drogues; quant au Nouvel-Ăąge, il est Ă  mon avis dĂ©jĂ  mort, Ă©touffĂ© par la profusion et l’inconsistance des rejetons creux et mercantiles surgis de son tronc.
Et l’amour, lui, dans nos esprits, n’a toujours pas quittĂ© son rang de grand guĂ©risseur flou. Il demeure le magicien espĂ©rĂ© mais non identifiĂ© clairement.
Pourquoi ? Je ne prĂ©tends Ă©videmment pas avoir la rĂ©ponse Ă  une telle interrogation mais je me demande si ce n’est pas parce qu’il y a avant tout sur cette planĂšte plus de six milliards de personnes jouant un rĂŽle qui est rarement de leur. Plus de six milliards de personnes qui ne parviennent pas Ă  faire autrement que de porter douloureusement des masques c’est-Ă -dire, en rĂ©sumĂ©, de faire semblant, d’envier, de jalouser et de ne connaĂźtre, pour exister, que les rapport de forces
. À peu de choses prĂšs tout au moins.
Il est vrai qu’il est difficile d’ĂȘtre vrai
 Alors on est des myriades Ă  s’inventer des rĂŽles et des prĂ©textes jusqu’à finir par croire Ă  ceux-ci. Oui, ĂȘtre vrai, c’est sans doute ce qu’il y a de plus complexe et exigeant. C’est pour cela que notre humanitĂ© est encore et toujours Ă  la poursuite d’un concept magique, celui de l’Amour qu’elle ne parvient pas Ă  incarner.
Qu’on le veuille ou non, l’amour dont nous sommes capables est invariablement exclusif au sens premier du terme, je veux dire qu’on en exclut toujours quelque chose.
Il s’en trouve bien sĂ»r, de-ci de-lĂ , pour continuer d’affirmer Ă  coup de šmessages stellairesš que « tout le monde est beau et gentil ». HĂ©las, il semble bien que cette affirmation aux relents šfleur bleueš soit plutĂŽt lĂ©gĂšre face au dĂ©fi qui consiste Ă  incarner un amour qui soit vraiment l’Amour.
Non, je ne crois pas que tout le monde soit beau et gentil et que c’est prĂ©cisĂ©ment pour cela que nous sommes ici, dans le melting-pot de cette Terre. Si de la Vie nous ne connaissons qu’une sorte de brouillon malhabile et trop souvent souffrant, c’est parce que ce n’est justement pas ailleurs que dans la densitĂ© de la glaise oĂč nous pataugeons que l’Amour auquel nous aspirons peut se tisser.
Nous y apprenons lentement, trĂšs, trĂšs lentement, Ă  force de tĂątonnements et d’erreurs, de persĂ©vĂ©rance, de rĂ©pĂ©titions et d’impasses visitĂ©es, de coups d’égos et de chutes
 et non pas par l’effet de je ne sais quelle GrĂące divine ultime et dĂ©finitivement salvatrice.
Alors, en vertu de cela, ne craignons surtout pas de dire « Je suis d’ici »  mĂȘme si notre mĂ©moire est faite de poussiĂšres d’étoiles.
L’Amour, celui dont nous portons confusĂ©ment le souvenir en nous, n’est pas le fruit d’un soudain Ă©clat de conscience dont nous devons espĂ©rer qu’il nous soit parachutĂ© des sphĂšres cĂ©lestes. Je crois qu’il est l’enfant de l’infatigable VolontĂ© du Vivant et de son Intelligence qui se cherche Ă  travers nous.
Je crois aussi qu’il demeurera flou et fuyant tant que nous n’aurons pas Ă©puisĂ© les arguments pesants de nos dĂ©guisements successifs.
Il est grand temps qu’on ne l’attende plus dans une pseudo illumination new-ageuse et miraculeusement ascensionnelle ou encore par la manifestation d’un nouveau Christ qui nous donnera le plan de la marche Ă  suivre en vue de dĂ©coller Ă  bord du bon vaisseau-mĂšre.
La sortie du bourbier rĂ©sultant du cycle que nous sommes sensĂ©s avoir quittĂ© est rĂ©solument individuelle avant que de pouvoir espĂ©rer ĂȘtre collective
 simplement parce que c’est dans le regard intime que chacun est capable de poser sur lui que se cache la rĂ©ponse Ă  son Ă©nigme.
Alors, la premiĂšre des grĂąces qu’il faille se souhaiter, c’est celle de Vouloir vraiment sortir d’un semblable bourbier aprĂšs avoir admis que nous avons pleinement construit son absurditĂ©. Un tel Vouloir, je vous l’assure, ça se dĂ©cide, ça ne se reçoit pas en cadeau.
Pour le reste, laissons la Vie agir sans tenter d’en bloquer le dĂ©veloppement par nos mains crispĂ©es. Elle est Intelligente, la Vie, elle sait oĂč elle va Ă  travers nous. Elle ne nous appartient pas; c’est plutĂŽt nous qui lui appartenons
 tout comme cet Amour premier dont nous sommes issus. Ne serait-ce pas pour cela qu’il nous a Ă©chappĂ© jusqu’à prĂ©sent ?
D’ailleurs, quelque chose me dit qu’il n’est pas un but
 mais un commencement.
© Daniel Meurois

08/06/2018

Daniel Meurois, Écrivain

LES BEAUX SENTIMENTS
par Daniel Meurois

Il paraĂźt que tout le monde cherche de l'amour, du mieux-ĂȘtre, bref un peu plus de douceur et d'harmonie. C'est possible, et je crois mĂȘme que c'est vrai
 Il n'empĂȘche qu'un certain nombre d'entre nous fait rĂ©guliĂšrement dĂ©monstration d'une bonne dose d'inconsĂ©quence et d'illogisme.
Comme tout le monde, il m'arrive d'écouter la radio et de feuilleter des revues. La rubrique "spectacles" y retient souvent mon attention. Or, il y a peu de temps, le chroniqueur m'a fait réagir. Et à vrai dire, c'était l'ixiÚme fois depuis le début de l'année.
- « Oui, dĂ©clarait-il pompeusement, on pourrait, Ă  la rigueur, aller voir ce film
 Il n'empĂȘche qu'il est fatigant avec tous ses beaux sentiments. Et puis, ses images sont dĂ©libĂ©rĂ©ment trop belles
 un peu Ă  la "National Geographic". Laissons cela aux amateurs de Disney ! Je vous parlerai plutĂŽt du dernier long-mĂ©trage qui nous vient d'outre-atlantique et qui, lui, est un vĂ©ritable portrait au vitriol
 »
- « Fort bien, Monsieur, ai-je aussitĂŽt eu envie de lui rĂ©pliquer, Ă  chacun ses goĂ»ts et sa sensibilitĂ© ! NĂ©anmoins, il faudrait que vous m'expliquiez
 Est-ce que le beau vous dĂ©range Ă  ce point ? Est-ce que le bon vous incommode ? Qu'est-ce qui vous effraie en eux ? L'idĂ©e que l'on puisse avoir une Ăąme ou une conscience en quĂȘte d'un horizon diffĂ©rent vous indispose donc rĂ©ellement ? Si c'est le cas, j'aimerais savoir pourquoi

Oui, pourquoi faudrait-il, selon vous, détourner le regard dÚs qu'il est question de donner à notre vie une dimension autre que celle de son agressivité quotidienne ?
Pourquoi faudrait-il briser les ailes des semeurs d'espoir et casser les Ă©lans de ceux qui tentent de nous parler d'amour autrement qu'avec des mots de domination, de jalousie et de vengeance?
Si vous avez une rĂ©ponse honnĂȘte et cohĂ©rente, j'aimerais vraiment la connaĂźtre

Oh, je sais, vous n'ĂȘtes pas le seul Ă  esquisser un sourire narquois et Ă  dĂ©cocher quelques flĂšches assassines dĂšs qu'apparaĂźt une Ɠuvre qui nous ensoleille l'horizon. Vous ĂȘtes mĂȘme parfaitement conforme Ă  la mode ! Pas original du tout ! C'est vrai, aujourd'hui, il est plutĂŽt de bon ton, dans certains milieux, de faire l'Ă©loge de ce qui salit et qui tasse vers le bas. Aimer le laid, le violent et le dysharmonieux y est devenu une sorte de šmustš, trĂšs štendanceš. Il paraĂźt que c'est tout simplement plus adulte et plus rĂ©aliste que le reste.
Mais le problÚme, voyez-vous, Monsieur le chroniqueur, c'est que votre profession vous donne une responsabilité. Vous formez des opinions et, au-delà de ces opinions, vous façonnez des mentalités. En parlant de votre présent intérieur et forcément - sans vous en douter - de vos propres peurs, vous semez du futur chez les autres. Et ce futur-là, de quoi aura-t-il l'air?
Quant Ă  moi, sachez-le, je ne suis pas prĂȘt de me lasser du beau ni du bon. Comme beaucoup, et malgrĂ© les statistiques, je ne me fatigue pas d'imaginer les perspectives qu'ils pourraient ouvrir Ă  notre monde si on voulait bien leur donner quelques amplificateurs de plus.
Je ne parle pas, bien-sûr, de cette confiture émotionnelle à bon marché dont nos écrans sont si souvent généreux. Ce dont j'ai soif, c'est bien de ces vrais sentiments et de ces grands idéaux par lesquels notre ùme se souvient qu'elle existe.
Est-ce que c'est cela que l'on appelle ĂȘtre naĂŻf ou rĂȘveur ?
AprÚs tout, si cela vous fait plaisir, je veux bien accepter de tels qualificatifs car c'est toujours à coup d'espoirs "insensés" et de visions "irraisonnables" que les plus belles choses ont été accomplies.
Alors, je rĂȘve ? Peut-ĂȘtre
 Mais le rĂȘve, ne l'oublions jamais, c'est du devenir en Ă©tat de fabrication


© Daniel Meurois

06/24/2018

Bulle de lumiĂšre

Toute vie qui débute est un nouveau commencement du Divin en soi.
Une vie est une Ă©toile dans l'univers, un projet de Dieu.

L'Ă©toile qui sommeille en toi et qui a dĂ©jĂ  portĂ© tant et tant de masques derriĂšre tant et tant de noms aime la vie. Elle peut seulement rĂȘver ne pas l'aimer et se l'imaginer laide pour apprendre le sens de sa propre libertĂ© Ă  enfanter des mondes.

LĂšve la tĂȘte le plus haut possible vers le ciel, aspire l'azur par tes yeux: c'est tellement beau d'ĂȘtre lĂ , en vie !

LE TESTAMENT DES TROIS MARIE

06/17/2018

"Oui, chaque Ăąme, chaque conscience possĂšde son code qui lui est propre et qui peut ĂȘtre comparĂ© Ă  un ensemble hyper complexe de frĂ©quences vibratoires. Celles-ci vĂ©hiculent une infinitĂ© de trajectoires, d'histoires et donc de mĂ©moires. Par consĂ©quent, lorsque deux ĂȘtres se retrouvent ou se rencontrent pour la premiĂšre fois, ce sont deux univers qui Ă©changent Ă  leur propre insu des milliards d'informations et qui jettent des possibilitĂ©s de ponts entre eux.
Qu'une femme et un homme s'unissent, ne serait-ce que cinq petites minutes dans une vie, qu'un ventre maternel accueille une présence, ne fût-ce que l'espace de quelques brÚves semaines, et un fil d'argent est à jamais tissé entre eux.
Pourquoi d'argent? Parce qu'il sera d'abord fait de pulsions et d'Ă©motions...et parce qu'il appartient Ă  chacun, Ă  travers la multitude des vies et des mondes, d'en faire un fil d'or en en comprenant le sens puis en le sublimant."
Daniel MEUROIS, " Le non désiré, rencontre avec l'enfant qui n'a pas pu venir...", Ed. Le Passe - Monde.

06/17/2018

" Le bleu se fait maintenant plus blanc, trés blanc, trop blanc, ce qui me pousse à fermer les yeux quelques secondes. Ainsi, je me retrouve dans un univers immaculé, un univers chaud et vivant. Pourtant rien ne se montre....
Je sais que je suis dans "un sas de rĂȘves", c'est ainsi que j'appelle ces endroits oĂč des Ăąmes peuvent se rejoindre et oĂč elles peuvent faire une pause lorsqu'elles s'en vont de la Terre. Ce sont des "endroits Ă  colorier" avec leurs propres couleurs. Il m'est dĂ©jĂ  arrivĂ© de visiter de tels lieux, d'y ĂȘtre conviĂ© serait plus juste. Ce sont des lieux psychiques, trĂ©s mobiles selon les influencent de la pensĂ©e et des Ă©motions de ceux qui l'habitent et le co-crĂ©ent.
Cependant, ce ne sont pas des lieux imaginaires, ou flous et évanescents; ce sont de vrais lieux qui, d'une certaine maniÚre, sont trés concrets, qui vibrent juste différemment des pulsations de notre univers habituel."
"La Porte Ă  Franchir", Eric Dudoit, Ed. Le Passe-Monde

06/17/2018

"Pour mieux comprendre la vie, j'ai voulu abattre des cloisons trompeuses en mon ùme...abattre une cloison qui voile la conscience n'est ni un crime ni un mensonge, n'est ce pas? Oser franchir une porte pour aller vers quelque chose de plus grand...et vers le mieux de ce que nous pouvons offrir, c'est juste cela que je voulais...la liberté est elle un poison?". Marie Johanne Croteau Meurois, "Le portail des Elfes", ed. Le Passe Monde.

06/16/2018

Catherine

"Il serait faux de croire que le Maitre Jeshua n'a jamais connu la peur. Je l'ai dit à maintes reprises.Il avait suffisamment d'Amour envers nous pour avoir l'humilité d'exprimer son coté humain et nous montrer ainsi qu'Il n'était pas fondamentalement différent de nous. C'était une de ses façon de nous rappeler notre potentiel d'ascension et de "divinisabilité".
L'un de ses immenses mérites est, me semblet-il,d'etre toujours parvenu à sublimer les manifestations de l'humain en Lui par le biais de sa volonté. Il l'a sans cesse clamé : " L'Amour seul ne suffit pas, il lui faut ce Souffle qui s'appelle Vouloir. Sans lui, vous réver et n'accomplissez rien..."
Les Enseignements Premiers du Christ...à la recherche de Celui qui a tout changé...page 210
Si moi je peux lui dire quelque chose, c'est qu'il a changé toute ma vie entiÚre en un reve éveillé depuis mars 2017 le mois ou une force inouie dans mon coeur m a demandé d'écrire Le Livre de L'Amour...j ai eu peur trÚs peur...mais depuis Le Souffle de L'Amour me porte dans la détermination et la volonté de servir, de donner sans compter, sans peser, sans mesurer, chaque jour que Dieu "fée".

05/27/2018

"Aucun problÚme n'est à résoudre mais une seule et unique question nous est posée par le Soleil qui se lÚve chaque matin:"Comment vas-tu offrir un peu d'Amour aujourd'hui?".

Daniel MEUROIS, "Les 108 paroles du Christ", Ed. Le Passe-Monde

Adresse

Boulevard Du Lac
Quebec, QC

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