Le Quartanier Éditeur

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Le Quartanier Éditeur Fondé en 2002, Le Quartanier est une maison d'édition de littérature.

«Dans un style implacable et elliptique, qui ne tolère aucun apitoiement, Angelina Guo parle certes de violence conjugal...
18/12/2024

«Dans un style implacable et elliptique, qui ne tolère aucun apitoiement, Angelina Guo parle certes de violence conjugale, bien que ce premier livre d’une admirable maîtrise porte en réalité sur la souffrance qu’une personne finit par accepter, quand on lui a intimé toute sa vie, implicitement ou explicitement, que c’est tout ce qu’elle mérite. Il y a peu de pires douleurs que celle du silence forcé.»
— Dominic Tardif sur COMPARUTION, d’Angelina Guo, dans LA PRESSE

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LE MIRACULÉ, de William S. Messier, figure dans la liste des livres québécois qui ont marqué l'année 2024 du DEVOIR !« À...
13/12/2024

LE MIRACULÉ, de William S. Messier, figure dans la liste des livres québécois qui ont marqué l'année 2024 du DEVOIR !

« À l’âge de 15 ans, William S. Messier a appris qu’une blessure qu’il croyait guérie menaçait à tout moment de lui sectionner la moelle épinière. Revisitant les aventures en apparence anecdotiques qui auraient pu provoquer sa mort, l’écrivain se livre à un réjouissant exercice d’écriture de soi, dans lequel il s’évertue à assumer la banalité de son statut de miraculé. Suivant le tracé sinueux de la digression, son récit oscille entre autodérision, névrose et célébration du cliché pour sonder les mécanismes de la mémoire et de sa construction. Jouissif. » — LE DEVOIR

(Photo : Valérian Mazataud, © LE DEVOIR)

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ET PUIS ON AURA VU LA MER fait partie des vingt meilleurs polars et romans noirs de 2024, selon TÉLÉRAMA !« Depuis quatr...
12/12/2024

ET PUIS ON AURA VU LA MER fait partie des vingt meilleurs polars et romans noirs de 2024, selon TÉLÉRAMA !

« Depuis quatre romans, Grégoire Courtois teinte son oeuvre d’une couleur réaliste, en prise directe avec l’actualité. Pour trancher avec l’autre versant de son travail (quatre autres livres, chez le même éditeur), il signe ces « Chroniques de la place carrée » sous le pseudonyme de Tristan Saule. Là où ses derniers récits signés Courtois oscillaient entre l’horreur et la SF dystopique, les histoires de Tristan Saule reposent sur une démarche quasi documentaire, l’auteur prenant le temps d’aller à la rencontre de ses personnages, d’enquêter sur des métiers de l’ombre ou peu connus. Avant de plonger cette matière dans le grand chaudron du polar, rebondissements et suspense inclus. Cette fois, il se penche sur le quotidien d’une Atsem, ce métier invisibilisé des écoles maternelles, en la confrontant à la tragédie des réfugiés ukrainiens. » — Laurent Rigoulet, Cécile Mury et Yoann Labroux Satabin, dans TÉLÉRAMA

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« Ma poésie et mes essais, je les veux ancrés le plus possible dans cette inconnaissance, dans ce silence où le monde es...
12/12/2024

« Ma poésie et mes essais, je les veux ancrés le plus possible dans cette inconnaissance, dans ce silence où le monde est rendu à son point d’apparition. C’est au seuil de l’existence entière que j’essaie de me tenir et d’écouter. » — Vincent Lambert, en entrevue avec Josée-Anne Paradis, dans LES LIBRAIRES

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«Morin capture l’essence de moments de grande solitude, où le corps reste immobile tandis que l’esprit s’emballe, hanté ...
11/12/2024

«Morin capture l’essence de moments de grande solitude, où le corps reste immobile tandis que l’esprit s’emballe, hanté par des pensées intrusives de fuite. […] Les poèmes, d’une limpidité saisissante, révèlent cette tension entre l’impassibilité du corps et les dérapages de l’esprit. Scénarios catastrophes est une méditation sur l’angoisse, l’isolement et l’insomnie, profondément ancrée dans l’expérience contemporaine.
À travers des métaphores puissantes et une langue précise, Morin évoque des images qui résonnent longtemps. Elle interroge la nature même de l’identité et du temps, offrant une réflexion profonde sur la vulnérabilité humaine face au monde chaotique qu’est le nôtre.»
— Audrey-Anne Blais sur SCÉNARIOS CATASTROPHES, d’Alexie Morin, dans LA PRESSE

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«Ce processus cathartique, où l’analyse est tour à tour suspendue, déconstruite et réinterprétée, dévoile une richesse é...
11/12/2024

«Ce processus cathartique, où l’analyse est tour à tour suspendue, déconstruite et réinterprétée, dévoile une richesse émotionnelle et intellectuelle qui ne laisse pas indifférent. Entre une poésie délicate et une pudeur assumée, elle nous entraîne dans une exploration de ses blessures, de ses espoirs et de sa reconstruction. Le propos, résumé avec une justesse admirable dans la phrase qui trône seule sur le quatrième de couverture – “Je la paie pour enfin connaître le prix de chaque mot” –, est servi par une écriture d’une rare sensibilité. LE PLANCHER DES VACHES devient ainsi bien plus qu’un journal : c’est une méditation subtile sur l’identité, la résilience et le langage. Une œuvre incontournable pour quiconque s’interroge sur la capacité des mots à façonner notre être.»
— Audrey-Anne Blais sur LE PLANCHER DES VACHES, de rachel lamoureux, dans LA PRESSE

«TROUS rappelle que la poésie est un acte d’engendrement, un processus créatif qui ouvre la voie à la réinvention. Le re...
11/12/2024

«TROUS rappelle que la poésie est un acte d’engendrement, un processus créatif qui ouvre la voie à la réinvention. Le recueil désigne la poésie comme un espace de rêve et de divagation, un retour vers un vide riche en potentialités, où le sens ne se limite pas à la communication linéaire et établie. “Écoute. Écoute par ton trou”, “Vas-y. Tire” : par son adresse au lecteur, le texte invite au jeu et à l’interaction.
Ni règles ni arbitre ne s’imposent ; on plonge dans cet univers ludique et sensoriel, se laissant porter par le rythme des mots. L’expérience devient alors délectable, un exemple parfait de cette magie propre à la poésie libre et radicale.»
— Audrey-Anne Blais sur TROUS, de Catherine Lalonde, dans LA PRESSE

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Félicitations à Angelina Guo, dont le premier livre, COMPARUTION, fait partie de la liste préliminaire du Prix des libra...
02/12/2024

Félicitations à Angelina Guo, dont le premier livre, COMPARUTION, fait partie de la liste préliminaire du Prix des libraires du Québec! Les finalistes seront dévoilés le 13 février 2025. On se croise les doigts!

Retrouvez nos auteurs et autrices au Salon du livre de Montréal !Stand 204.
27/11/2024

Retrouvez nos auteurs et autrices au Salon du livre de Montréal !

Stand 204.

« C’était pour moi une question d’éthique. Si je voulais dévoiler la partie un peu plus sombre de la vie d’Audrey-Ann, c...
20/11/2024

« C’était pour moi une question d’éthique. Si je voulais dévoiler la partie un peu plus sombre de la vie d’Audrey-Ann, celle du régime médical souvent inhospitalier, celle du corps qui souffre et celle d’une certaine exclusion de la société en général, qu’elle voit, mais qu’elle cache parce qu’elle ne veut pas avoir l’air de se plaindre, je devais rester relativement transparent par rapport à qui je suis, à ce qui m’habite, mes échecs et mes douleurs essentiellement psychologiques. Je lui demandais quelque chose d’énorme que je devais fournir aussi pour fomenter un récit qui travaille d’égal à égal nos deux vulnérabilités. »
— J. P. Chabot dans LE DEVOIR de samedi passé, en entrevue avec Anne-Frédérique Hébert-Dolbec au sujet de VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET.

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En librairie cette semaine au Québecet lancement ce soir chez Zone Libre, à 18 h!SCÉNARIOS CATASTROPHES, d’Alexie Morinp...
20/11/2024

En librairie cette semaine au Québec
et lancement ce soir chez Zone Libre, à 18 h!

SCÉNARIOS CATASTROPHES, d’Alexie Morin
poèmes, coll. « Série QR », 168 p.

J’ai quitté Windsor et la maison familiale en 2003. J’avais dix-neuf ans. J’ai emménagé à Montréal, dans un vieux cinq et demie du quartier Centre-Sud, où j’ai fumé trop de drogue et écrit par milliers des pages d’un roman qui n’aboutirait jamais. Bientôt, plus rien n’a eu de sens. Ni mes études, ni mon travail, ni le fait d’être une personne. Immobile, engourdie, j’attendais de savoir comment agir, que croire, quoi devenir. J’ignorais combien de jours de ma vie je passerais seule, dans cet appartement puis d’autres, à chercher des phrases, à compter les minutes perdues, à anticiper des désastres dans l’espoir qu’ils ne se réalisent pas.
J’ai le sentiment qu’à leur manière ces années ont été importantes, même si les moments signifiants se sont presque tous déroulés dans ma tête. J’essaie de les raconter – les raisonnements circulaires, les perceptions infinitésimales, les obsessions, l’insomnie et la découverte accidentelle du sublime, que j’ai parfois cru apercevoir dans un morceau d’indie rock, une main blessée ou l’étrange noblesse d’une épeire diadème. — A. M.



Alexie Morin est née en 1984 à Windsor, dans les Cantons-de-l’Est. Elle est l’autrice de deux livres de poèmes, SCÉNARIOS CATASTROPHE (2024) et CHIEN DE FUSIL (2013), d’une novella, ROYAUTÉ (2013), et d’un roman, OUVRIR SON CŒUR (2018; Prix des libraires du Québec, finaliste au Prix littéraire des collégiens). Ouvrir son cœur est paru en anglais dans une traduction de Aimee Wall chez Véhicule Press, sous le titre OPEN YOUR HEART (première sélection du Dublin Literary Award). Elle est codirectrice éditoriale du Quartanier. Elle vit à Montréal.

Pour lire un extrait :
> https://www.lequartanier.com/telecharger/parution/722-1/extrait

Toutes nos félicitations à Vincent Lambert, qui remporte le prix Alain-Grandbois pour son livre LA TROISIÈME À PARTIR DU...
20/11/2024

Toutes nos félicitations à Vincent Lambert, qui remporte le prix Alain-Grandbois pour son livre LA TROISIÈME À PARTIR DU SOLEIL. Nous félicitons aussi les finalistes Annie Lafleur, pour PUBERTÉ, ainsi que Sarah-Louise Pelletier-Morin, pour LE MARCHÉ AUX FLEURS COUPÉES. Merci au jury et à l'Académie des lettres du Québec.

Demain mercredi 20 novembre, c'est le dernier lancement de notre saison! Joignez-vous à nous pour célébrer la parution d...
19/11/2024

Demain mercredi 20 novembre, c'est le dernier lancement de notre saison! Joignez-vous à nous pour célébrer la parution de SCÉNARIOS CATASTROPHES, d'Alexie Morin, et de 2 X 2, de Steve Savage.

On vous attend dès 18h à la librairie Zone Libre (262, Sainte-Catherine Est). Hâte de vous voir!

Rencontre avec J. P. Chabot et Audrey-Ann Bélanger, au sujet de VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET, de l'aventure ayant ...
10/11/2024

Rencontre avec J. P. Chabot et Audrey-Ann Bélanger, au sujet de VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET, de l'aventure ayant mené à ce roman qui s'écrit au point de rencontre de l'amitié, du handicap, de la littérature et de l'enseignement. Texte et reportage par Laurence Gallant, sur Radio-Canada / ICI Bas-Saint-Laurent (lien en commentaire) :

« “Qu’on baisse les bras devant le combat de vivre, qu’on ne l’affronte pas ‘la tête haute,’ on n'est pas mieux que lâche”, dénonce Jean-Philippe Chabot dans son roman VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET. Il voulait raconter la vie de son amie Audrey-Ann Bélanger, atteinte d’une maladie neurodégénérative. Le voilà plutôt en train de raconter l'histoire de leur amitié, qui s'entremêle à la critique d'un certain discours qui contraint parfois les personnes handicapées à faire de leur vie un exemple d'héroïsme.

Dans ce troisième roman publié aux éditions Le Quartanier, Jean-Philippe Chabot, qui est aussi professeur de littérature au Cégep de Rimouski, présente un récit sans pudeur, le sien, mais également celui de son ancienne étudiante, Audrey-Ann Bélanger, atteinte d’ataxie de Friedreich.

Il s'agit d’abord de cette amitié atypique, née autour du projet d’écriture d’Audrey-Ann.

Si la relation entre Jean-Philippe-Chabot et son élève se voulait d’abord “pseudo-éditoriale,” elle s’est transformée en un lien très intime. Il est devenu un proche ami d’Audrey-Ann, de ceux qui l’accompagnent à l’hôpital, ou qui se rendent d’urgence à son appartement pour l’aider à se relever d’une chute, quand un préposé n’est pas en mesure de lui porter rapidement assistance.

Elle rêvait de publier un témoignage pour décrire sa réalité, mais surtout pour montrer que le fait de vivre avec une maladie freinant à la fois la motricité et l'élocution pouvait être abordé avec détermination et courage.

“Quand on veut, on peut”: l’épreuve du handicap est alors “mise au service du récit de la résilience,” écrit Jean-Philippe Chabot, qui porte par ailleurs dans ce livre la voix de la narration. En s’engageant à aider son ancienne élève à travailler son témoignage, il se trouve confronté à un conflit de valeurs.

“Ça embrasse une idée trompeuse de la méritocratie. C’est une idéologie qui nie tout un tas d’effets de systèmes exclusifs, qui passe sous silence les conditions inégales d’accès à ce qu’elle présente comme un succès,” explique-t-il dans le roman.

“Comment dire qu’Audrey-Ann n’a pas à jouer ce rôle, qu’elle n’a pas à incarner, à relayer des slogans destinés à réconforter les valides?”

VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET nous plonge ainsi dans les efforts de l’écrivain – qui craint par la même occasion de trahir son amie – à rendre compte d’une vie vraie, celle d’Audrey-Ann, et la sienne, sans embellissement. S'appuyant sur les disability studies, il évacue tout discours qui circonscrirait leur réalité à des cases prédéfinies ou à des images limitant ce qu’une personne peut avouer de sa souffrance et des abus subis, et qui l’empêchent de s’en libérer.

La résilience prônée par Audrey-Ann l’aidait à vivre, raconte Jean-Philippe Chabot en entrevue. “C’est là que ça s’entrechoquait beaucoup. Ç'a été super long avant que je m’ouvre et que je lui lise [ce que j’avais écrit]. J’ai été pris avec mon secret très très longtemps. Et, finalement, quand je lui ai lu ça, il y a eu de très beaux moments, des moments d’échange profonds, de rigolades, des moments où on a mangé des ananas presque tout nus dans le lit – là, ça prend le contexte du livre, vous irez lire – et d’autres où, justement, ces visions-là se sont entrechoquées.”

“Il y a des masques qui devaient tomber, de mon côté comme du sien. Je pense que ça nous a mis à découvert, ça a exposé nos vulnérabilités, et à partir du moment où deux vulnérabilités se parlent, je pense qu’il y a des choses belles qui peuvent en sortir.”

Cette vulnérabilité transparaît dans chaque recoin du roman, qui écorche toutefois l’institution sans lésiner : celle du milieu de la santé (en passant par les horodateurs de stationnement), celle du milieu de l’enseignement, ou encore celle du milieu littéraire.

La vision acerbe non dénuée d’humour du narrateur témoigne tout de même d’une époque où il nageait en pleine dépression, qu’il tentait de noyer en partie dans l’alcool, convient l'écrivain.

Ce roman “labyrinthique et tout en escaliers” semble se réfléchir, s’écrire à mesure qu’on le lit. Il se construit également autour d’un dialogue, alors que J. P. Chabot fait entrer la voix d’Audrey-Ann Bélanger, qui apporte ses commentaires, ses demandes, ses appréhensions vis-à-vis du texte, alors qu’ils sont en voyage ensemble au Costa Rica.

On y fait la rencontre d'une jeune femme qui désarçonne par sa vivacité, sa sensibilité et son autodérision. Elle convient que son discours à l'égard de son handicap et de la maladie a changé, au fil des discussions avec son ami.

Le roman s'accompagne sans nul doute d'une “forme d’intransigeance pédagogique qui, en vertu d’une haute idée de la littérature, a engagé une entreprise biographique sur le chemin d’une double initiation au militantisme et au travail littéraire,” comme l'écrit Chabot.

Audrey-Ann se dit fière de ce livre qu’elle trouve touchant dans sa façon d’aborder les choses, de nommer les choses importantes, parfois avec des teintes d’humour. “Ça ne pouvait pas être mieux, affirme-t-elle, confiant du même souffle avoir d’abord voulu ne garder que le beau, que le positif de son histoire.”

Elle appréhendait donc ce que son ami écrivain allait faire de son récit. “Au départ, je croyais que ça allait peut-être [parler] de mes moments plus sombres, ou plus difficiles, indique-t-elle. Moi je suis tout le contraire, c’est juste le meilleur. Je ne parle jamais des moments sombres.”

Comme en réponse, le narrateur écrit, dans VOYAGE À LA VILLA DU JARDIN SECRET, “que la seule façon de rendre justice à [s]on amie, c’était de montrer qu’elle était un être humain, pas une icône, pas un stéréotype, pas une surface où projeter nos BA.”

Jean-Philippe Chabot espère que lecteurs et lectrices retiendront de ce roman l’histoire d’amitié, qui les nourrit beaucoup, tant Audrey-Ann que lui. “Pour nous, c’était important de dire que deux êtres humains, peu importe qui ils sont, ce qu’ils sont, peuvent s’apporter quelque chose et faire un bout de vie ensemble et s’enrichir. L’histoire d’un lien, finalement, c’est ce qu’Audrey-Ann m’a demandé d’écrire. À travers notre voyage, à travers ce qu’on a vécu dans les dernières années.”

“L’amitié au sens pur, c’est possible. Des fois, ça nous surprend, ça a quelque chose de beau et de positif, et ça ne correspond peut-être pas à l’image de la perfection.” »

En librairie cette semaine au Québec !À QUOI JOUONS-NOUS, de rachel lamoureuxréédition en poche, coll. Écho Poésie, 168 ...
31/10/2024

En librairie cette semaine au Québec !

À QUOI JOUONS-NOUS, de rachel lamoureux
réédition en poche, coll. Écho Poésie, 168 p.



À QUOI JOUONS-NOUS est un livre qui découvre des problèmes en cherchant des solutions. Il y a le « je » qui s’appelle rachel, les mauvais garçons, et une série de figures littéraires qui aident à dire la solitude de tout le monde. C’est un livre morose sur l’intimité remplie de heurts, le langage qui trahit, les fleurs sèches et les tiroirs qu’on vide, les commencements qui leurrent et les fins qui dévastent.

QUATRIÈME DE COUVERTURE — Je l’écoutais parler. J’ai regardé ses mots se mouvoir comme autant de petites billes luisantes roulant vers la limite de la surface plane, vers le grand vide. J’étais placée devant cette alternative : ou bien j’avais tout faux, pensant à tort que j’avais tout compris, ou bien j’avais tout juste, et rien n’était plus insupportable que d’avoir raison. Le désir de croire en lui s’est mêlé à la crainte. Je m’entendais lui répondre dans un langage incompréhensible. Comment lui expliquer que certaines personnes n’ont pas assez souffert? Quand on a souffert réellement, on sait que le pardon ne répare rien, on sait que les excuses ne servent que ceux qui les profèrent.

À QUOI JOUONS-NOUS a été finaliste au Prix des libraires du Québec.



rachel lamoureux est née en 1996 à Montréal. Au Quartanier, elle a publié LE PLANCHER DES VACHES (2024) et À QUOI JOUONS-NOUS (2022 ; finaliste au Prix des libraires du Québec). Elle a étudié la philosophie et la création littéraire. Elle mène des études en littérature et psychanalyse aux cycles supérieurs à l’UQAM. Elle collabore régulièrement aux revues Lettres québécoises et 24 images. Elle travaille à temps partiel en tant qu’aide-bibliothécaire.

Pour lire un extrait :
> https://lequartanier.com/telecharger/parution/719-1/extrait

« On est dans un monde en crise, en polycrise. Je crois fondamentalement que le langage, c’est la pensée, et que le lang...
31/10/2024

« On est dans un monde en crise, en polycrise. Je crois fondamentalement que le langage, c’est la pensée, et que le langage devrait nous aider à sortir de ces crises, et là c’est l’inverse qui se passe. On est hypnotisés par une espèce de novlangue épouvantable. »
— Catherine Lalonde, en entrevue avec Yannick Marcoux dans LE DEVOIR

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(Photo : Marie-France Coallier, © Le Devoir)

En librairie cette semaine au Québec !LE PLANCHER DES VACHES, de rachel lamoureuxcoll. « Série QR », 112 p.rachel, étudi...
30/10/2024

En librairie cette semaine au Québec !

LE PLANCHER DES VACHES, de rachel lamoureux
coll. « Série QR », 112 p.

rachel, étudiante en littérature, est à bout de souffle, mais elle est incapable de freiner dans sa tête le moteur affolé de l’anxiété, du perfectionnisme, du désir de prouver sa valeur, à autrui comme à elle-même. Pour elle, la psychanalyse n’est d’abord qu’un outil d’interprétation des textes – et un peu douteux. Mais comme ça arrive parfois, son opposition et sa méfiance ne sont que le revers de sa curiosité. Quand en mars 2023 elle finit par admettre que ça ne va pas, qu’elle a besoin d’aide, elle s’étonne à peine d’atterrir dans le bureau d’une lacanienne, qui lui demande qui elle est, pourquoi elle est là. rachel ne sait rien dire d’elle-même qui ne concerne ses lectures, ses textes, ses diplômes. Est-ce un hasard si toutes ces choses sont ce qui marque son éloignement de son milieu d’origine ?

C’est exaltant de s’adresser à quelqu’un d’absolument neutre ; et comme elle paie le prix fort pour être là, rachel veut que ce soit rentable. Et elle veut réussir, elle veut plaire. Sans pouvoir s’arrêter, deux séances par semaine pendant neuf mois, et jusqu’à se ruiner, elle déballe tout : son besoin d’être vue, d’être la meilleure, son complexe de persécution, sa fâcheuse tendance à se placer dans des situations inextricables où elle souffre et dont elle se libère à grand bruit pour mieux recommencer aussitôt. Pourrait-elle abandonner sa vie de livres et de fantasmes pour vivre dans le moment présent, les deux pieds sur terre ?

Ce livre, c’est son journal d’analyse, raté au sens où il aura vite muté en autre chose : des poèmes en vers libres où s’opposent volonté de puissance et autodérision, et où à chaque pas l’emportement de la langue et l’impétuosité de l’autrice menacent de déformer le regard clinique qu’elle tente de porter sur elle-même.



rachel lamoureux est née en 1996 à Montréal. Au Quartanier, elle a publié LE PLANCHER DES VACHES (2024) et À QUOI JOUONS-NOUS (2022 ; finaliste au Prix des libraires du Québec). Elle a étudié la philosophie et la création littéraire. Elle mène des études en littérature et psychanalyse aux cycles supérieurs à l’UQAM. Elle collabore régulièrement aux revues Lettres québécoises et 24 images. Elle travaille à temps partiel en tant qu’aide-bibliothécaire.



Pour lire un extrait :
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