24/03/2024
CE QUE JE PENSE DE LA MANIÈRE DONT CERTAINS MANUSCRITS OU TAPUSCRITS SONT CORRIGÉṢ AVANT LEUR SORTIE ÉDITIONNELLE
S'il est évident d'avouer que l'écrivain, dont souvent l'écriture trahit la pensée, proclame d'emblée tout parfaits ses textes pourtant jonchés de fautes, avant de les envoyer à une maison d'édition, il va sans dire, aussi vrai, qu'il est tout de même déplorable le fait que certaines maisons d'édition, jeunes notamment, confient des textes du genre à des correcteurs ayant un niveau d'appréciation plus bas que le ou les textes soumis à leur examen. Il n'est pas rare de constater des '' péchés d'écriture'' dans des œuvres pourtant éditées. Et là il faut se demander comment ou si les numéros d'identification ou de droit d'auteur sont vraiment obtenus... J'en parlerai de façon plus approfondie plus t**d. Mais ici, je reste collé uniquement au libellé supra indiqué. Certains correcteurs, parce qu'ils ont pour mission, entre autres, d'apporter aux textes (manuscrits ou tapuscrits) ce qui leur a manqué chez l'auteur-écrivain, en abusent, dans cette mission, et finissent par déformer la pensée de l'auteur-écrivain. D'autres, moins cultivés, prennent pour fautes ( grammaticale, syntaxique, lexique...) ce qu'ils ne maîtrisent pas encore ( les expressions notamment) et procèdent à la suppression de ci ou de ça sans demande d'explication aucune à l'auteur. Conséquence, l'œuvre sort avec une apparence féérique mais le fond est catastrophique. Les auteurs ou écrivains sont comme des femmes enceintes, les lecteurs(avant publication officielle) et correcteurs, eux, sont comme des médecins qui doivent écouter et faire suivre la femme en état ( l'auteur-écrivain_son texte) les soins appropriés jusqu'au bout. Les éditeurs, dans ce cas, sont chargés d'entretenir le nouveau-né (l'œuvre), normaliser ses formes, choisir ou faire '' la politique'' de son officialisation. Ils ont, eux tous, l'obligation d'être des '' pro'' dans leurs rôles. Mais pour que ces efforts conjugués