16/04/2025
Monsieur Mitokpe Dossou Guy MDG , vous ne pouvez pas continuer à tenir les autres pour responsables de vos égarements politiques.
Ce que 2019 a réparé dans ce pays, on va vous le dire. Le citoyen quasi insignifiant que je suis a une lecture totalement contraire à la vôtre. Mais c’est un peu normal quand on sait qu’à l’exercice de l’intérêt général dans ce pays, nous ne saurions avoir les mêmes références encore moins les mêmes standards.
Vous parlez d’exclusion de partis politiques dits de l’opposition en 2019. Mais, Seigneur, vous ne vous rendez même pas compte que ce qui “dégringole” de votre bouche et qui crie donc haut. Vous dites ainsi sans soit sans la moindre conscience, soit sans la moindre vergogne « Peuple béninois, nous n’avons pas été à la hauteur du jeu politique ». En effet, puisque visiblement, vous avez un penchant pour les comparaisons glauques, je puis vous dire que ce qui fait la différence entre les N***s et vous, chers démocrates nés d’aujourd’hui, c’est que jamais les N***s n’ont indexé les AUTRES comme étant la cause de leur défaite et de la dissolution de leur mouvement.
C’est plutôt vous, mythomanes du 22ᵉ siècle, qui nous plongez dans ce “poltronisme béat. Nous n’oublierons jamais votre incompétence notoire, parce que loin de vous cacher par respect pour vous-même, vous vous brandissez sur toutes les étables brinquebalantes de la République, demandant à des éclopés mentaux de vous vendre à prix d’or aux aveugles et aux borgnes et aux malentendants. Vous êtes un regrettable malentendu pour notre pays.
Si ce raisonnement que vous avez mené dans votre récente vidéo provient vraiment de votre propre réflexion — je veux dire, s’il ne s’agit pas là de l’interprétation d’un rôle passager qu’on vous aurait assigné dans une saynète comique — alors là, nous sommes totalement perdus. La jeunesse est perdue de vous prêter oreille et attention, car ce faisant, c’est sa foi en le présent et en l’avenir que vous tentez de vilipender avec des mots de bas -étage. On ne peut en aucun cas se fier à vous, ni compter sur vous, parce que visiblement, vous ne comptez même pas sur vous-même.
Chers démocrates, il faut dire merci à la gouvernance Talon, parce que grâce à lui, nous avons trouvé le sens de ce que 2019 nous a fait de hautement positif.
2019, comme une thérapie de choc. Le moment d’un réveil des cœurs. Oui, 2019 vous aura fait révéler votre nature profonde et triste. Mais nous citoyens militants et observateurs du jeu politique, elle nous aura réparés. Cette année-là et ces événements singuliers nous ont guéris du mal que vous portiez et qui a nom : « La République de la Rue ». Oui, parce que pour vous, c’était une parade bien maîtrisée : diriger par la rue et les mouvements de masse. Ah! Talon vous a guéris définitivement.
Aujourd’hui, chers démocrates, vous devez lui dire merci, parce que si, dans vos rêves, il vous remettait le pouvoir aujourd’hui, vous hériteriez d’une République dans laquelle la rue connaît sa mission : Circuler. Et le pouvoir politique connaît la sienne : Gouverner. Il vous aura laissé une République où le travailleur passe moins sa carrière à planifier et organiser une grève qu’à bien faire le travail pour lequel il s’est librement engagé. Une République où les dirigeants ne font plus de performances dans la rue, parce que faire une marche contre la corruption, et encombrer notre paysage de “Première et deuxièmes premières pierres” faisait partie de votre agenda. Il vous aurait laissé une République où la surcommunication et la propagande, le populisme et népotisme sont des pratiques vouées aux gémonies ; où les cadres de l’administration passent plus de temps à leur poste qu’à des activités de campagne dans leurs campagnes respectives.
Il vous aurait laissé une république “gérable” et vous aura libéré de toutes les excuses dont vous vous taguiez pour la faire stagner. Il vous aura laissé monsieur Guy Dossou Mitokpè, une République où le “gouvernement maquette” dont vos compagnons et vous parliez il y a si peu, aura explosé tous les records en matière de réalisations concrètes et d’amélioration des conditions de vie des Béninois. Oui, le Bénin est guéri de vous.
Comme vous le savez, le mal grandit vite. Surtout quand il est dans votre tête. Mais avec un peu de volonté si vous en avez encore sous le capot, vous pourriez vous auto-exorciser. Cela commence par ici et il faut l’apprendre à nos enfants. Une règle simple. Quand tu as été incapable de faire, félicite l’autre qui y arrive et apprends de sa démarche. Tour le contraire, c’est vous. Et le Bénin s’est retiré de vos tranchées.
Amiral Alao