CONTE d'Afrique

CONTE d'Afrique Salut mon vrai nom est Gloria Amoussou je suis également une grande mère je raconte les histoires

06/05/2024

Conte : Le pauvre Lazard

Lazard était un pauvre cultivateur qui se contentait du peu qu’il avait. Ses trois enfants lui apportaient le bonheur car chacun avaient un don particulier. Le premier de ses enfants avait le don de clairvoyance, le deuxième avait le don de voler à grande distance et le troisième possédait le don de guérison. Un jour, alors que tous ses enfants étaient aux champs, Lazard tomba très gravement malade au point de mourir dans l’immédiat si rien n’était fait. Au même moment, l’enfant ayant le don de clairvoyance vit l’état de son père et appela ses frères : - Père est très souffrant, nous devons rentrer au plus vite ! Le deuxième enfant ayant le don de voler les pris sur ses épaules et les porta du champ jusqu’à la maison. Le troisième enfant au don de guérison miraculeuse utilisa son pouvoir pour guérir leur père. Tous furent heureux de voir leur père sur pieds. Puis chacun des enfants revendiqua à lui seul le mérite d’avoir sauvé leur père. Le premier dit : - Si je n’avais rien vu, vous n’auriez jamais vu qu’il se passait quelque chose d’anormal à la maison Le deuxième soutint sa position en s’exclamant - si je ne vous avais pas portés immédiatement à la maison, notre père bien-aimé serait mort avant notre arrivée Le troisième ajouta - c’est mon don de guérison miraculeuse qui a sorti Père de son mal

Selon vous, qui de ses trois enfants a vraiment sauvé son père ?

La Défense d'Afrique !

06/05/2024

Le Lion et le Lièvre

Il était une fois, dans la savane africaine, un lion majestueux qui régnait en maître sur tous les animaux. Il était puissant, courageux et respecté par tous. Mais il avait un défaut : il était très vaniteux.

Un jour, un petit lièvre malin décida de jouer un tour au lion. Il se rendit devant lui et dit : "Ô grand roi des animaux, je t'admire tellement que j'aimerais te défier en combat singulier."

Le lion, flatté par cette proposition, accepta immédiatement. Le lièvre lui dit : "Mais il y a une condition : nous devons nous battre dans un endroit sombre, où personne ne pourra nous voir."

Le lion, sûr de sa force, accepta encore. Ils se rendirent dans une grotte sombre, et le lièvre dit : "Maintenant, ferme les yeux et compte jusqu'à dix. Je vais me cacher, et quand tu ouvriras les yeux, nous commencerons le combat."

Le lion ferma les yeux et commença à compter. Pendant ce temps, le lièvre sortit discrètement de la grotte et se cacha derrière un buisson.

Quand le lion ouvrit les yeux, il ne vit personne. Il se mit à rugir de colère et sortit de la grotte en courant. Mais le lièvre était déjà loin, et il se moquait du lion en criant : "Ô roi des animaux, tu es fort, mais moi, je suis plus malin !"

Le lion, humilié, comprit la leçon. Il apprit que la force n'était pas toujours la meilleure arme, et que l'intelligence pouvait parfois triompher.

Depuis ce jour, le lion respecta le lièvre et ne se laissa plus aveugler par sa vanité. Et le petit lièvre continua à jouer des tours aux autres animaux, toujours avec malice et sagesse.

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06/05/2024

Conte d'Afrique : DAME ZINIMO

Il était une fois une femme qui n'avait qu'un seul sein, planté au milieu de la poitrine, un sein énorme qui pendait jusqu'aux genoux.
Quand elle se déplaçait, son sein se balançait en cadence en produisant un bruit terrible :
Zinimo ! Zinimo ! Zinimo ! Zi !
Zinimo ! Zinimo ! Ziñimo ! Zi !
On l'appelait pour cela dame Zinimo.

Ayant perdu son mari pendant sa grossesse, elle jura de manger l'enfant dès qu'il aurait atteint l'âge de dix ans.
De fait, elle donna le jour à un garçon. Quand celui-ci eut dix ans, Zinimo, la mère aux dents en forme de crocs, lui déclara tout net qu'elle allait le dévorer.

- Tu aurais tort de me dévorer maintenant, dit le petit garçon. Laisse-moi vivre encore dix autres années, et je serai aussi gras que le veau que nous avons mangé la semaine dernière.
- Non, pas dans dix ans, demain même je te mangerai, reprit la méchante femme.
- Dans ce cas, il sera préférable que tu me tues pendant la nuit, quand je me serai endormi. Ainsi je mourrai sans souffrir.
- Cela, je te l'accorde, à condition que tu te couches en même temps que les poules.

Ce soir-là, Kolia, le fils de Zinimo, ne joua point. Comme le voulait sa mère, il regagna sa natte avant même le coucher du soleil.
Au premier chant du coq, Zinimo pénétra dans la case de l'enfant et lança furieusement sa sagaie. Mais quelle ne fut sa surprise en constatant que Kolia avait disparu.
A sa place, il n'y avait qu'une bûche recouverte de vêtements.
Or, Zinimo avait le pouvoir de sentir à distance l'odeur de son fils. Elle se mit donc à sa poursuite.
Zinimo ! Zinimo ! Zinimo ! Zi !
Zinimo ! Zinimo ! Zinimo ! Zi !

Kolia, le fugitif, arriva dans une vallée où broutait un troupeau de buffles. Intrigué par son air inquiet, le plus vieux buffle lui demanda ce qui lui arrivait et où il allait. Quand il eut indiqué le danger dont il était menacé, les buffles l'invitèrent à rester avec eux tout en lui promettant la protection de leurs puissantes cornes.
Ainsi rassuré,

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05/05/2024

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LES DEUX SŒURS :Deux sœurs vivaient ensemble ; l'aînée était très belle et la cadette très laide. La belle était courtis...
05/05/2024

LES DEUX SŒURS :

Deux sœurs vivaient ensemble ; l'aînée était très belle et la cadette très laide. La belle était courtisée par tous les jeunes hommes des environs, et celle qui était laide n'attirait même pas le regard des vieillards. Et pourtant, la vilaine avait un cœur en or, et la belle était méchante et prétentieuse. Ainsi va le monde !

Un soir, la jeune fille laide se dit : « Ici, rien de bon ne m'attend. Je construirai une maison à la montagne et j'y vivrai seule. Plus personne ne verra mon visage ni ne se moquera de moi. »
Au petit matin, elle quitta le village et se dirigea vers la montagne. La jeune fille marcha toute la journée, et ses jambes étaient fatiguées lorsqu'elle aperçut enfin un filet de fumée s'élever au-dessus de la vallée. Elle s'approcha et vit, assise devant une jolie petite maison, une vieille femme aveugle. Elle avait des nattes grises, mais ses lèvres étaient d'un rouge éclatant et ses dents brillaient comme des diamants. Plus étonnant encore, elle avait deux visages, l'un devant et l'autre derrière. « C'est sûrement une sorcière », pensa la jeune fille.

Néanmoins, elle la salua très poliment et s'enquit de sa santé. « Je me porte bien, merci, répondit la sorcière. Seuls mes yeux ne voient plus comme avant. C'est pourquoi je cherche une servante. Ne voudrais-tu pas travailler pour moi ? Tu auras un bon salaire et à manger autant que tu voudras.
— Pourquoi pas, répondit la jeune fille en se disant : "Je serai bien ici et les yeux aveugles ne verront pas ma laideur." »
La jeune fille laide travailla donc chez la sorcière et s'en trouva bien. Tous les jours, elle ajoutait une pièce d'or dans un petit coffret et elle mangeait à satiété. La sorcière lui avait même donné une jolie robe. La jeune fille la méritait bien, car elle servait sa maîtresse loyalement, ne profitant pas du fait que la vieille femme était aveugle. Elle balayait la poussière et raccommodait le linge avec de tout petits points. Le temps passa et une année s'écoula.

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