Mine Magazine

Mine Magazine Le quotidien de l'actualité minière au Faso

23/01/2024

🔴 : L'artiste reggae man ivoirien 🇨🇮, Fadal Dey soutient les Étalons 🐎 du Burkina Faso 🇧🇫, sa déclaration ci-dessous

" Salut les fama.

Quand on frap''pe le grand frère, le petit frère doit courir pour le ven' ger sans poser de question.

Étalons, un peu de joie ce soir pour remonter notre goumin nous fera énormément de bien.

Mais pardonnez hein, affaire ou les étalons copient les éléphants dans ballon souvent la, on n'est pas dedans aujourd’hui dèh. M’bon…

Bonne chance aux étalons du Burkina Faso. Qu’Allah vous accorde la victoire." a-t-il déclaré ce mardi 23 janvier 2024 !

07/01/2024
07/01/2024



La société minière du groupe Endeavour Group est à la recherche de compétences pour renforcer son personnel. À cet effet il est recherché :

- Quatre (04) opérateurs de DUMPER (H/F)

Date limite : 10 janvier 2024

Retrouvez ci-joint, l'intégralité de l'offre.

Les candidatures sont à cette adresse E-mail : hgo.recrutment.endeavourmining.com

Bonne chance à tous les postulants.

Club Des Ingenieurs Miniers-Burkina Faso

Rejoignez nous sur Télégramme pour vos offres d'emploi : https://t.me/+w_XUo2GgGfY2OWU0








04/01/2024

Heureuse année à chacun.e et à tous. Prenez soin de vous et soyez prudents sur la route.

04/01/2024
04/01/2024

Coris Bank International est sponsor de notre pavillon à Mining Indaba 2024.

Rendez vous à Cape Town du 5-8 Février pour valoriser le potentiel du secteur minier burkinabé.

Contactez nous : [email protected]

01/01/2024

Bonne et heureuse année #2024 à vous et à toutes vos familles!

30/12/2023
30/12/2023

Le Burkina Faso sera présent à la prochaine édition du Investing Indaba qui aura lieu du 5-8 Février 2024 à Cape Town, Afrique du Sud.

Pour la deuxième fois consécutive, le Burkina Faso disposera d’un grand Pavillon. En marge de ce événement majeur du secteur minier africain, la Chambre des Mines organisera une Table Ronde sur le financement du contenu local en Afrique de l’Ouest.

Veuillez contactez la Chambre des Mines pour réserver votre place au pavillon du Burkina Faso.

Address email : [email protected]

minemagazine.net  Or Sénégal : les revenus d’exportation d’or en hausse, malgré une baisse de la production en 2022 (ITI...
23/12/2023

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Or
Sénégal : les revenus d’exportation d’or en hausse, malgré une baisse de la production en 2022 (ITIE)
(Agence Ecofin) - Le secteur minier sénégalais est dominé par l’exploitation de l’or. En 2021, la production industrielle a atteint 16,2 tonnes, générant 504 milliards FCFA de revenus d’exportation.

Au Sénégal, la production industrielle d’or a atteint 15 tonnes en 2022, contre 16,2 tonnes en 2021. C’est l’une des informations du rapport publié le 21 décembre par le comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), document qui précise que les revenus d’exportations ont atteint 540 milliards FCFA en 2022, soit une hausse de 7 % en glissement annuel.

Il faut souligner que le Sénégal compte deux mines d’or industrielles. D’après l’ITIE, c’est celle de Sabodala-Massawa, exploitée par Endeavour Mining, qui est à l’origine de la baisse de la production nationale en 2022. Elle a livré 11 tonnes d’or, contre 12,2 tonnes en 2021. Quant à la seconde mine, Mako de Resolute Mining, la production est restée stable à 4 tonnes d’or.

Notons qu’après avoir perdu son statut de premier produit d’exportation du secteur minier au premier semestre 2022, au profit de l’acide phosphorique, l’or l’a récupéré sur l’année entière. L’acide phosphorique arrive juste après avec 533 milliards FCFA de revenus d’exportation.

L’ITIE précise par ailleurs que la Suisse est restée le premier destinataire des exportations d’or du Sénégal, suivie de l’Australie. Le Sénégal ne disposant pas de raffineries locales comme plusieurs producteurs africains d’or, les compagnies exportent leur production vers ces pays qui s’occupent de transformer l’or en lingots.

minemagazine.net  Mines Sénégal : le secteur minier a généré 235,71 milliards FCFA de revenus en 2022 (ITIE)(Agence Ecof...
22/12/2023

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Mines Sénégal : le secteur minier a généré 235,71 milliards FCFA de revenus en 2022 (ITIE)
(Agence Ecofin) - Au Sénégal, le secteur extractif, dominé par les Mines, représente près de 5 % du PIB. Les principaux produits miniers exploités sont l’or, les phosphates et les sables minéraux.

Au Sénégal, les revenus extractifs ont atteint 275,33 milliards FCFA (443,27 millions $) en 2022. C’est l’annonce faite le 21 décembre par le comité local de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), à l’occasion de son rapport final 2022. Il précise que les revenus miniers représentent 85,61 % du total, soit 235,71 milliards FCFA.

Les revenus miniers ont augmenté de 16 % en glissement annuel, grâce à l’amélioration des flux « Impôt sur le revenu des valeurs mobilières » et « Dividendes versés à l’État ». Les revenus extractifs (Mines et Hydrocarbures) affectés au budget de l’État ont également progressé de 14 % par rapport à 2021, atteignant 242 milliards FCFA. 88 % des revenus du secteur extractif vont donc au budget de l’État, le reste étant réparti entre divers organismes dont PETROSEN, les paiements sociaux et environnementaux et ceux de l’UEMOA et de la CEDEAO.

Le secteur extractif représente par ailleurs 6,85 % des recettes de l’État en 2022, contre 6,94 % l’année précédente. En ce qui concerne le PIB, la part du secteur a aussi légèrement chuté, passant d’environ 5 % en 2021 à 4,5 % en 2022. Les revenus d’exportations extractifs ont en revanche progressé à 32,16 % du total national, contre 30,63 % en 2021.

Pour rappel, le secteur minier sénégalais est dominé par l’exploitation de l’or et de l’acide phosphorique, qui sont les deux principaux produits d’exportation. Suivent les sables minéraux (ilménite et zircon) et le ciment.

minemagazine.net  Uranium Niger : Global Atomic veut lever 11 millions $ au profit du projet d’uranium Dasa(Agence Ecofi...
22/12/2023

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Uranium Niger : Global Atomic veut lever 11 millions $ au profit du projet d’uranium Dasa
(Agence Ecofin) - Après une période d’incertitude par rapport au financement de son projet d’uranium Dasa, résultant du coup d’État au Niger, Global Atomic est à nouveau engagée pour commencer la production dans les délais prévus. La société canadienne table sur 2025 pour le moment.

La société Regent Mercantile, fondée par l’investisseur et dirigeant minier Stephen Dattels est le nouvel actionnaire de Global Atomic. C’est l’annonce faite le 19 décembre par la compagnie minière active au projet d’uranium Dasa au Niger, qui précise que Regent a participé à un placement privé permettant de lever 15 millions de dollars canadiens (11,24 millions $).

Global Atomic announces fully subscribed $15M $2.50 unit pp. Units include ½ warrant exercisable @ $3.00 for 12 months subject to accelerated expiry. The Private placement will facilitate the re-start of operations at the Dasa Project. https://t.co/0H8H0oBpML

— Global Atomic Corporation () December 19, 2023
Sous réserve de l’obtention des approbations réglementaires, la transaction devrait être bouclée au plus t**d le 29 décembre 2023. Le produit net du placement sera affecté au développement du projet Dasa et aux besoins généraux de Global Atomic.

« Nous sommes heureux d’accueillir Stephen Dattels et Regent Mercantile parmi les actionnaires de Global Atomic […]. Le fait d’avoir des actionnaires américains et internationaux de ce calibre renforce la position de Global Atomic auprès de ses banquiers et donne au gouvernement nigérien l’assurance que le projet Dasa progressera pour produire de l’uranium dans les délais prévus », estime Stephen G. Roman, PDG de la compagnie.

Pour rappel, c’est en 2025 que Global Atomic compte lancer la production d’uranium à Dasa. La compagnie devrait publier une étude de faisabilité actualisée au premier trimestre 2024 détaillant les besoins en financement, la production et les revenus potentiels du projet. Selon l’étude de faisabilité de 2021, Dasa peut livrer 44 millions de livres d’uranium sur 12 ans.

Emiliano Tossou

minemagazine.net                                          Agence Ecofin) - Le Burkina Faso est l’un des plus grands prod...
20/12/2023

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Agence Ecofin) - Le Burkina Faso est l’un des plus grands producteurs africains d’or. Alors que la production nationale a chuté de 14 % en 2022, le gouvernement multiplie depuis quelques mois les initiatives pour accroitre la contribution du secteur à l’économie, à l’image de la construction d’une raffinerie d’or.

Au Burkina Faso, Simon-Pierre Boussim (photo) n’est plus le ministre des Mines et de l’Énergie. Selon un décret du président Ibrahim Traoré lu à la télévision nationale le 17 décembre, l’ex-ministre a quitté le gouvernement après un peu plus d’un an à ce poste, remplacé par Yacouba Zabre.

La nomination d’un nouveau titulaire pour le portefeuille des Mines intervient alors que le pays cherche à accroitre sa production d’or qui a chuté de 14 % en 2022, et les recettes générées par le secteur minier. Pour y arriver, le gouvernement a notamment modifié plus tôt cette année le taux de la redevance minière perçue sur la production d’or, pour tenir compte de l’évolution du prix du métal jaune. Notons que la construction d’une raffinerie locale d’or a aussi été lancée, avec une mise en service prévue d’ici la fin de 2024.

Pour rappel, le secteur minier burkinabé est un pilier de l’économie nationale, avec une contribution de 16 % au PIB et de plus de 80 % aux exportations, selon les derniers chiffres de l’ITIE.

À l’issue de ce remaniement, il faut souligner que d’autres portefeuilles ministériels ont connu des changements, à l’instar de celui des Affaires étrangères désormais détenu par Karamoko Jean Marie Traoré et celui de l’Éducation nationale obtenu par Sosthène Dingara, ex-secrétaire général du gouvernement.

minemagazine.net Or Burkina Faso : la mine Essakane peut livrer en moyenne plus de 11 tonnes d’or par an jusqu’en 2028(A...
19/12/2023

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Or Burkina Faso : la mine Essakane peut livrer en moyenne plus de 11 tonnes d’or par an jusqu’en 2028
(Agence Ecofin) - Malgré la menace terroriste qui a incité certaines compagnies à arrêter ou réduire leurs activités au Burkina Faso, d’autres investisseurs maintiennent leurs opérations dans le pays. C’est notamment le cas du canadien Iamgold.

Au Burkina Faso, la mine d’or Essakane peut livrer 2,4 millions d’onces sur la période 2023 à 2028, soit en moyenne 400 300 onces (11,35 tonnes) d’or par an. C’est ce qu’il faut retenir du plan minier actualisé publié le 18 décembre par le propriétaire canadien, Iamgold.

Les dépenses d’investissement sur la durée de vie restante de la mine sont par ailleurs estimées à 502,7 millions de dollars. La compagnie minière précise que ces prévisions s’appuient sur une mise à jour de l’estimation du potentiel minéral du projet. Essakane hébergerait, au 30 septembre 2023, 1,9 million d’onces de réserves minérales, en hausse de 21 %, et 3,1 millions d’onces de ressources minérales, en hausse de 37 %.

Pour rappel, la mine d’or Essakane est entrée en production commerciale en juillet 2010. Détenue à 90 % par Iamgold et à 10 % par le gouvernement du Burkina Faso, elle a contribué à la production nationale d’or l’année dernière avec 480 000 onces livrées, soit 13,60 tonnes d’or. En 2023, Iamgold compte produire à Essakane un maximum de 422 000 onces d’or.

Emiliano Tossou

´minemagazine.net Or Burkina Faso : le gisement M5 South peut ajouter 5 tonnes d’or à la production de la mine Sanbrado(...
15/12/2023

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Or Burkina Faso : le gisement M5 South peut ajouter 5 tonnes d’or à la production de la mine Sanbrado
(Agence Ecofin) - La mine d’or Sanbrado, exploitée par West African Resources, devrait livrer annuellement plus de 200 000 onces en 2023 et dispose d’une durée de vie d’au moins 10 ans. Son propriétaire travaille à améliorer ces estimations grâce aux travaux d’exploration menés sur le site.

Au Burkina Faso, West African Resources a publié le 13 décembre une étude exploratoire pour le gisement souterrain M5 South de sa mine d’or Sanbrado. Selon l’étude, il peut livrer 188 000 onces sur cinq ans, soit 5,33 tonnes d’or à ajouter à la production de la mine Sanbrado sur cette période, grâce à un investissement initial de seulement 20 millions $.

Par ailleurs, l’ajout de M5 South au plan de production de Sanbrado impliquera le déplacement d’environ 2 millions de tonnes de matériaux à faible teneur, afin d’accéder au gisement souterrain. Cela se traduira par une hausse de 25 000 onces d’or de la production annuelle de Sanbrado. Notons que les études géotechniques et les forages devraient se poursuivre en 2024 et déboucheront, en cas de résultats positifs, sur l’exploitation du gisement d’ici la mi-2026.

« Nos perspectives de production non couvertes sur 10 ans estiment la production à plus de 200 000 onces d’or par an en 2023 et 2024, et à plus de 400 000 onces d’or par an de 2025 à 2032 », conclut Richard Hyde, président exécutif de West African Resources, qui intègre donc la production future de la mine d’or Kiaka.

Outre Sanbrado qui devrait livrer annuellement 200 000 onces sur 10 ans au moins, la compagnie compte en effet sur la mine d’or Kiaka, actuellement en construction au Burkina Faso. Cette dernière peut livrer en moyenne 219 000 onces par an en 18,5 ans et son entrée en production est attendue en 2025.

Pour rappel, le Burkina Faso fait face depuis plusieurs années à la menace djihadiste sur une partie de son territoire, et certaines compagnies minières ont même été attaquées. Si cette situation a réduit la production d’or, les investissements consentis par West African Resources et d’autres investisseurs ces derniers mois prouvent que le Burkina Faso demeure attractif en tant que destination minière. Avec la construction annoncée d’une raffinerie d’or, les revenus miniers du pays devraient même connaitre une croissance significative dans les années à venir.

Emiliano Tossou

COP 28 : les nouveaux engagements insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius (AIE)(Agence...
13/12/2023

COP 28 : les nouveaux engagements insuffisants pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius (AIE)
(Agence Ecofin) - Depuis l’ouverture de la COP 28, jeudi 30 novembre, plusieurs engagements, impliquant le secteur pétrolier, mais aussi, celui du renouvelable et de la transition énergétique, ont été annoncés par les parties prenantes.
Dans le cadre de la COP 28 qui devrait se clore mardi 12 décembre, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) s’est exprimé dimanche 10 décembre, au sujet des récents engagements pris par les compagnies pétrolières et les États.

Il s’agit en l’occurrence de la décision de 50 sociétés énergétiques d’œuvrer à réduire les émissions de méthane et de celle de 130 pays qui se sont engagés au triplement des capacités en matière d’énergie renouvelable d’ici 2030.

Si ces engagements sont tout à fait louables, l’AIE s’est voulue claire quant à leur efficacité sur la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius par rapport à l’ère préindustrielle. L’institution estime que ces engagements sont, à eux seuls, « loin d’être suffisants pour mettre le monde sur la voie de la réalisation des objectifs climatiques internationaux ».

Partant du principe que tous ces engagements soient effectivement tenus par les parties prenantes concernées, l’AIE table sur une réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre d’environ 4 milliards de tonnes métriques d’équivalents CO2, d’ici 2030. Or, ce total ne représente que le tiers de la réduction des émissions à réaliser, pour limiter le réchauffement du climat à 1,5 degré.

Autrement dit, ces engagements manqueraient d’impact, s’ils ne sont pas réalisés avec d’autres efforts stratégiquement coordonnés. L’Agence a récemment évoqué 5 domaines clés dans lesquels des résultats sont absolument nécessaires pour l’atteinte de la trajectoire de 1,5 °C d’ici 2030.

En dehors des engagements précédemment cités, l’AIE a ainsi préconisé le doublement des initiatives en matière d’efficacité énergétique, la réduction drastique de l’utilisation des combustibles fossiles, le tout soutenu par un accompagnement financier conséquent dédié aux énergies propres dans les économies émergentes.

Abdel-Latif Boureima

Développement industriel : usine de raffinerie d’or bientôt au Burkima(Ouagadougou, 22 novembre 2023). Le Président de l...
09/12/2023

Développement industriel : usine de raffinerie d’or bientôt au Burkima
(Ouagadougou, 22 novembre 2023). Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE procèdera à la pose de la première pierre d’une raffinerie d’or, ce jeudi 23 novembre 2023, à Ouaga 2000.

Notre pays a développé ces dernières années des initiatives pour tirer profit de son potentiel minier, particulièrement l’or qui connait une exploitation mécanisée, semi mécanisée et artisanale. L’or exploité au Burkina Faso est cependant raffiné à l’extérieur.
Dans l’optique de créer une plus-value dans l’exploitation de cette ressource précieuse, des mesures législatives et règlementaires ont été prises pour favoriser l’investissement dans le secteur minier, et notamment, de l’or, qui apporte d’importantes retombées au budget de l’État et des collectivités territoriales.

L’exploitation de l’or a, en effet, apporté 430,916 milliards de FCFA en 2021 au budget de l’Etat et 540,984 milliards de FCFA en 2022 soit une augmentation de 110,068 milliards de F CFA en valeur absolue.

La mise en place d’une raffinerie d’or va non seulement contribuer à diminuer conséquemment l’exportation à l’état brut d’une grande partie de l’or extrait et à lutter contre la fraude dans l’exploitation artisanale et semi mécanisée, mais également augmenter les recettes issues du métal jaune dans le budget national.

La construction de cette raffinerie d’or traduit également la vision et l’engagement du Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE pour une exploitation des ressources naturelles par des Burkinabè pour financer le développement du Burkina Faso.

En rappel, c’est le conseil des ministres du 5 avril 2023 qui a autorisé la réalisation d’une raffinerie nationale de l’or.

Direction de la communication de la Présidence du Faso
Photo d’illustration
Source Faso.net

minemagazine.net Burkina/5e SAMAO : Une édition pour rassurer les partenaires et attirer des investisseurs dans le secte...
05/09/2023

minemagazine.net
Burkina/5e SAMAO : Une édition pour rassurer les partenaires et attirer des investisseurs dans le secteur des mines
La 5e édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO) se tiendra du 28 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou. L’annonce a été faite au cours d’une conférence de presse ce mardi 5 septembre 2023 à Ouagadougou par le président du comité national d’organisation.
Le thème choisi cette année est : « Exploitation minière en Afrique : quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ? »
Pour le président du comité national d’organisation, Jean Baptiste Kaboré, cet évènement d’envergure internationale réunira dans le Centre de conférence international de Ouaga 2000, plus de 2000 participants composés d’experts, d’investisseurs, de chercheurs et de visiteurs d’horizons divers.

« Nous aborderons la transformation des produits miniers en Afrique ainsi que les stratégies de promotion de la fourniture locale des biens et services aux entreprises minières locales. Nous aborderons ensuite les politiques du contenu local dans les pays africains. Nous aborderons, entre autres, le développement des stratégies en vue d’accroître l’expertise africaine dans la chaîne de valeur des industries extractives », a expliqué Jean Baptiste Kaboré.
Selon le président du comité national d’organisation, le sous-secteur des carrières connaît également un regain d’activités ces dernières années avec 71 autorisations d’exploitation permanente de substances de carrières répertoriées dont 35 en exploitation.
« Le volume de la production totale déclarée des carrières en exploitation est passé de 1 486 678 de m3 en 2021 à 1 458 000 de m3 en 2022. Les recettes de service générées par l’exploitation des substances de carrières sont passées de 955 175 000 FCFA en 2021 à plus de 1 000 000 000 de FCFA en 2022. Il ressort donc que l’exploitation minière contribue à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de la balance commerciale du pays. Cependant, force est de constater que ces dernières années, nous enregistrons une perturbation des activités d’exploitation et de recherches géologiques et minières due notamment à la crise sécuritaire », a-t-il indiqué.
Jean Baptiste Kaboré, président du comité national d’organisation de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest
Dans ce contexte, a continué le président du comité national d’organisation, Jean Baptiste Kaboré, il est impératif de maintenir un bon niveau de compétitivité de notre secteur minier en vue d’en faire un véritable levier de développement socio-économique durable.
« L’offensive amorcée pour la reconquête du territoire qui nous réconforte, au regard des résultats déjà engrangés sur le terrain, doit s’accompagner d’actions de promotion des activités économiques, notamment celles visant à rassurer les investisseurs déjà engagés dans notre pays et ceux à venir car la sécurisation des investissements reste un engagement de notre gouvernement. C’est pourquoi, après trois ans de suspension, il est nécessaire de relancer cette année la tenue de cet important événement qu’est la SAMAO qui a connu de multiples reports depuis la dernière édition en 2019, en raison notamment de la pandémie de la covid-19 mais également de la dégradation de la situation sécuritaire en fin d’année 2021 », a-t-il fait savoir.
À en croire Jean Baptiste Kaboré, président du comité national d’organisation, la tenue de la manifestation vise à la fois à rassurer les partenaires actuels et attirer d’autres investisseurs dans ce secteur qui fait partie des plus résilients de l’économie burkinabè dans le contexte actuel.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

minemagazine.net Burkina Faso : la mine d’or Yaramoko a rapporté 18 millions $ au gouvernement en 2022 (Agence Ecofin) -...
19/08/2023

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Burkina Faso : la mine d’or Yaramoko a rapporté 18 millions $ au gouvernement en 2022
(Agence Ecofin) - La mine d’or Yaramoko a livré 106 108 onces en 2022. Elle est détenue à 90 % par Fortuna Silver Mines, contre 10 % d’intérêts pour le gouvernement du Burkina Faso.

Au Burkina Faso, les paiements effectués au gouvernement par le propriétaire de la mine d’or Yaramoko ont atteint 23,72 millions de dollars canadiens (18 millions $) en 2022. C’est du moins ce qu’a indiqué la compagnie minière canadienne Fortuna Silver Mines dans son rapport de développement durable publié le 24 juillet, précisant que cette contribution inclut impôts, redevances minières, dividendes ainsi que les paiements et dons pour l’amélioration d’infrastructures.

Selon les calculs de l’Agence Ecofin, cette contribution est en baisse de 40 % en glissement annuel. Cela peut s’expliquer par l’importante diminution des impôts payés en 2022. Fortuna Silver Mines a en effet payé 3,33 millions de dollars canadiens en impôts l’année dernière, contre 21 millions de dollars canadiens en 2021. Contactée par notre rédaction sur les raisons de cette baisse, la compagnie n’a pas réagi.

Pour rappel, Fortuna Silver Mines a pris le contrôle de la mine d’or Yaramoko en 2021 grâce au rachat de l’ancien propriétaire Roxgold. La compagnie y a produit 106 108 onces l’année dernière et vise une production de 92 à 102 000 onces cette année.

Emiliano Tossou

11/05/2023

« La grandeur d'un homme ne se mesure pas à la richesse qu'il acquiert mais à son intégrité et à sa capacité à affecter positivement les gens autour de lui. » Robert Nesta ‘Bob’ Marley 🙌🏿

minemagazine.net  Burkina Faso : le gouvernement réglemente le traitement des résidus miniers pour l’or et d’autres subs...
18/04/2023

minemagazine.net
Burkina Faso : le gouvernement réglemente le traitement des résidus miniers pour l’or et d’autres substances
(Agence Ecofin) - Face à la menace terroriste qui pèse sur l’activité minière au Burkina Faso, avec la fermeture de certaines mines d’or, le gouvernement évalue d’autres options pour générer des revenus. Outre la raffinerie d’or annoncée, une usine de traitement de résidus miniers est en cours de construction.

Au Burkina Faso, le gouvernement a adopté un décret portant conditions d’octroi et de renouvellement d’agrément pour le traitement de résidus miniers dans le pays. Cette décision prise au cours du Conseil des ministres du jeudi 13 avril permettra d’encadrer ce secteur.

Selon le compte rendu du Conseil, les résidus miniers sont des sous-produits comme le charbon fin, les scories, etc., issus du traitement des minerais. Le décret adopté permettra la récupération de l’or et d’autres substances précieuses, à partir de ces sous-produits, en vue de leur vente. Dans une sortie faite plus tôt ce mois, le ministre des Mines Simon Pierre Boussim a confié à la presse locale que les travaux de construction de la première usine de traitement de résidus miniers sont « très avancés ».


Il faut souligner que ce nouveau projet s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à accroitre et diversifier les recettes générées par le secteur minier, surtout grâce à l’exploitation de l’or. Un projet de raffinerie d’or a également été annoncé il y a quelques mois.

Selon le dernier rapport en date de l’ITIE, pour l’année 2020, le secteur minier du Burkina Faso représente un peu plus de 16 % du PIB, environ 84 % des exportations et 14,3 % des recettes de l’État. Cependant, il doit faire face à d’importants défis ces dernières années, du fait de la menace terroriste qui a obligé plusieurs sites d’exploitation artisanale à fermer, ainsi que des mines d’or industrielles.

Emiliano Tossou

minemagazine.net  Or Burkina Faso : à l’issue du premier trimestre, la mine d’or Bomboré est bien placée pour livrer jus...
07/04/2023

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Or Burkina Faso : à l’issue du premier trimestre, la mine d’or Bomboré est bien placée pour livrer jusqu’à 155 000 onces en 2023
(Agence Ecofin) - Le canadien Orezone a coulé le premier lingot d’or à sa mine Bomboré en septembre 2022, avant d’atteindre la production commerciale début décembre. La compagnie veut produire 140 à 155 000 onces au Burkina Faso en 2023.

La compagnie minière canadienne Orezone Gold a publié le 5 avril ses résultats de production pour le premier trimestre de l’année. Son actif phare, la mine d’or Bomboré au Burkina Faso, a livré 4 301 onces d’or sur la période, plaçant le propriétaire en bonne voie pour atteindre ses prévisions annuelles.


« Après une mise en production commerciale réussie au quatrième trimestre de 2022, le résultat marque un solide premier trimestre complet de production à Bomboré. La société reste bien positionnée pour atteindre son objectif de production annuelle de 140 000 à 155 000 onces pour 2023 », a commenté Patrick Downey, PDG d’Orezone.

Notons que la compagnie a généré des revenus de 81,6 millions de dollars au premier trimestre, en vendant 43 139 onces à un prix moyen avoisinant 1 900 dollars l’once.

En parallèle au fonctionnement de la mine, la compagnie a continué les travaux visant à augmenter sa capacité de production annuelle, grâce au développement d’une exploitation des gisements de sulfures présents sur le site. Une étude de faisabilité en ce sens est en cours et sera achevée au troisième trimestre 2023.

minemagazine.net Uranium Le Niger a perdu son statut de premier producteur d’uranium en Afrique depuis 2016 (Ecofin Pro)
29/03/2023

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Uranium Le Niger a perdu son statut de premier producteur d’uranium en Afrique depuis 2016 (Ecofin Pro)

.net Or - RDC : Kibali peut livrer au moins 500 000 onces par an jusqu’en 2033 (Agence Ecofin) - Depuis son entrée en pr...
28/03/2023

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Or - RDC : Kibali peut livrer au moins 500 000 onces par an jusqu’en 2033

(Agence Ecofin) - Depuis son entrée en production en 2013, Kibali a livré plus de 6,4 millions d’onces d’or. Devenue au fil des ans la plus grande mine d’or d’Afrique, elle représente également l’essentiel de la production industrielle d’or de la RDC.

En RDC, la mine d’or Kibali continuera de rester un actif de niveau 1 au sein du portefeuille de Barrick Gold, jusqu’en 2033 au moins. C’est du moins ce qu’a indiqué le PDG de l’entreprise canadienne samedi 25 mars, lors d’une visite sur le site, ce qui signifie que Kibali peut encore produire au moins 500 000 onces par an sur 10 ans.

Depuis son entrée en production, il y a 10 ans, Kibali a livré plus de 6,4 millions d’onces. Seulement, les travaux d’exploration menés depuis lors ont permis de découvrir des ressources aurifères suffisamment importantes pour remplacer l’or déjà extrait, de sorte que les réserves du projet sont estimées à 10,2 millions d’onces en 2022, contre 10,1 millions d’onces en 2010.

Pour rappel, Kibali a livré 750 000 onces d’or en 2022, enregistrant pour la première fois depuis 2017 une production inférieure à 800 000 onces.

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27/03/2023

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L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique (rapport)

(Agence Ecofin) - Bien qu’il reste encore peu exploré, le continent détient déjà des parts considérables des réserves mondiales des minéraux critiques. De plus, la plupart des études géologiques y ont été menées avant que certains minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

L’Afrique détient entre 20% et 90% des réserves mondiales de 11 minéraux nécessaires à la transition énergétique comme les métaux du groupe du platine, le cobalt, le chrome et le zircon, selon un rapport publié en novembre dernier par l’ONG Natural Resource Governance Institute (NRGI).

Intitulé « Triple win : How mining can benefit Africa’s citizens, their environment and the energy transition », ce rapport précise que le continent dispose de plus de 90% des réserves planétaires des métaux du groupe du platine (ruthénium, rhodium, palladium, osmium, iridium, platine et rhénium), qui sont notamment utilisés dans la fabrication des piles à combustible, des électrolyseurs nécessaires à la production de l'hydrogène vert et des catalyseurs automobiles.

L’Afrique abrite également 80% des réserves mondiales de phosphate nécessaire à la fabrication des cathodes des accumulateurs LFP (Lithium, Fer, Phosphate) et des engrais.

Elle détient aussi des parts importantes des réserves mondiales de neuf autres minéraux indispensables pour la fabrication des solutions de stockage d’énergie, des panneaux photovoltaïques, des pales d'éoliennes et de divers composants des véhicules électriques : le manganèse (55% des réserves mondiales), le cobalt (44%), l'ilménite (43%), l'yttrium (43%), le chrome (40%), le vanadium (30%), la bauxite (22%), le graphite (21%) et le zircon (20%).

Le rapport, qui révèle aussi que l’Afrique détient 19 % des réserves mondiales de métaux nécessaires à la fabrication d'un véhicule électrique standard alimenté par une batterie, souligne que le continent est encore peu exploré puisqu’il possède la plus faible concentration de richesses minérales connues dans le monde.

Une exploration plus poussée pourrait ainsi révéler de nouveaux gisements de minéraux critiques. Mais même dans l’état actuel des choses, il est indéniable que le continent joue déjà un rôle très important dans la réalisation des objectifs de réduction des émissions à l’échelle globale.

Natural Resource Governance Institute, qui milite pour l’amélioration de la gouvernance des ressources naturelles afin de promouvoir un développement durable et inclusif, précise cependant que la transition vers des systèmes énergétiques à faibles émissions à l’échelle mondiale d’ici 2050 ne doit pas répéter les erreurs qui ont caractérisé l'exploitation minière en Afrique dans le passé.

Les pays du continent et leurs citoyens n’ont pas jusqu’ici profité suffisamment de leurs ressources minérales. L'industrie minière a certes contribué à hauteur de 8 % aux recettes publiques totales dans les 15 pays du continent les plus dépendantes de cette activité, mais elle n’a généré que très peu d’opportunités pour les entreprises africaines dans les segments de la fourniture de services aux compagnies minières et des chaînes de valeur utilisant les minéraux. Entre outre, les activités minières ont accentué la pollution et la déforestation.

Des bénéfices sur trois fronts

Le rapport souligne dans ce cadre qu’une exploitation responsable des minéraux de la transition énergétique peut conduire à des bénéfices sur trois fronts : l’accélération de la transition énergétique ; l’amélioration de la croissance économique et du bien-être social en Afrique ; et la protection de la nature dans les zones d’exploitation.

Pour réaliser ces bénéfices, Natural Resource Governance Institute a identifié plusieurs pistes.

Il s’agit en premier lieu d’établir des zones interdites à l'exploitation minière regroupant notamment les sites du patrimoine mondial de l'UNESCO, les vastes étendues de forêts et les aires de précieuse biodiversité dans le cadre d’accords entre les gouvernements locaux, les bailleurs de fonds et les compagnies minières.

En second lieu, les bailleurs de fonds multilatéraux devraient soutenir les Etats et les compagnies minières en participant plus activement aux études géologiques, étant donné que le continent africain demeure peu exploré. D’autant plus que de nombreuses études géologiques y ont été menées avant que plusieurs minéraux ne soient reconnus comme essentiels à la transition énergétique.

Pour faire bénéficier davantage les Africains des richesses de leurs sous-sols, les pays développés et les bailleurs de fonds devraient par ailleurs encourager l’apparition d’une industrie locale dans la chaîne de valeur des véhicules électriques et des énergies renouvelables ainsi que l’émergence de fournisseurs locaux de compagnies minières pour une multitude de produits allant des camionnettes aux foreuses, en passant par les pièces de rechange, les services de restauration et la gestion des ressources humaines.

Dans ce chapitre, les compagnies minières étrangères et les bailleurs de fonds devraient investir dans des centres de formation, des universités et des activités de recherche et de développement pour assurer un transfert de technologies aux travailleurs locaux.

Les différents acteurs impliqués dans les chaînes de valeur des minéraux de la transition énergétique sont également appelés à se coordonner à l’échelle régionale pour partager les minerais et les infrastructures et mieux définir leurs besoins en biens et services.

Les bailleurs de fonds devraient également financer des projets d’énergies renouvelables pour fournir de l’électricité propre aux activités d’extraction, de transformation et de production locale.

Natural Resource Governance Institute estime cependant que cette recette visant à partager plus équitablement les fruits des richesses minières africaines ne réussira qu’en cas d’une importante amélioration des indicateurs de gouvernance, notant que 16% seulement des pays producteurs de minéraux critiques divulguent systématiquement tous les contrats miniers ou la plupart d'entre eux.

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