Les tristes réalités de notre Afrique

Les tristes réalités de notre Afrique Page d'actualité africaine cette page est créé pour la publication des éléments clés qui empêche l'Afrique de se développer

25/11/2024

Un grand merci à mes nouveaux followers ! Enock Millogo, Ollo Serge Poda, Fabrice Moyenga, Ouema Loukmane, Wangre Nassirou

se libérer de ces monstres ou périr
01/08/2023

se libérer de ces monstres ou périr

Voici propos d'un ra*c*siste esc*l*ava*giste

🙏🙏🙏🙏🙏🙏 félicitations à cette agence.  Voilà leur stratégie, on se sert des médias pour manipuler les peuples et se faire...
11/09/2022

🙏🙏🙏🙏🙏🙏 félicitations à cette agence. Voilà leur stratégie, on se sert des médias pour manipuler les peuples et se faire de la valeur

🚨 :: sollicitée pour redorer l’image de la au , une agence de malienne a décliné un contrat de près d’un million d’euros.
La proposition a été faite par un en fonction à .
Nous y reviendrons !

20/07/2022
Voilà le bilan de l'homme de paix
18/07/2022

Voilà le bilan de l'homme de paix

𝗛𝗜𝗦𝗧𝗢𝗥𝗜𝗤𝗨𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗔𝗦𝗦𝗔𝗦𝗦𝗜𝗡𝗔𝗧𝗦 𝗗𝗘 𝗟𝗔 𝗛𝗔𝗨𝗧𝗘-𝗩𝗢𝗟𝗧𝗔 𝗔𝗨 𝗕𝗨𝗥𝗞𝗜𝗡𝗔 𝗙𝗔𝗦𝗢 𝗗𝗘 𝟏𝟗𝟔𝟕 - 𝟐𝟎𝟏𝟒

𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐑𝐄𝐌𝐈𝐄𝐑𝐄 𝐄𝐗𝐄𝐂𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍

La première exécution remonte aux années 1969. Il s’agit du garde républicain Michel Yaméogo qui avait assassiné son collègue Emile Ilboudo le vendredi 28 juillet 1967 afin de s’emparer des clefs pour voler de l’argent. C’est ainsi qu’il fut condamné et exécuté à Ouagadougou.

La seconde exécution a concerné un groupe de coupeurs de tête composé de Millogo Sogo Jean, El Hadj Djane Batiékoro dit Béma et Coulibaly Lotamou. Condamnés le 12 septembre 1978, ils furent exécutés le 15 Janvier 1979.

Notons que ces exécutions étaient conformes aux lois de la République, car la peine capitale n’était pas abolie au Burkina Faso.

𝐋'𝐄𝐑𝐄 𝐂𝐌𝐑𝐏𝐍 𝐃𝐔 𝐂𝐎𝐋𝐎𝐍𝐄𝐋 𝐒𝐀𝐘𝐄 𝐙𝐄𝐑𝐁𝐎

La première exécution extrajudiciaire sera inaugurée par Nézien Badembié, le n°2 du CMRPN en décembre 1982 qui reçut une raffale en pleine poitrine. C’est le début de la tradition des assassinats au Burkina Faso. On tue désormais à la moindre occasion, les règlements de compte se font par des armes. Les révolutionnaires vont mieux s’illustrer dans cette pratique.

𝐋'𝐄𝐑𝐄 𝐑𝐄𝐕𝐎𝐋𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍𝐍𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐃𝐔 𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐈𝐍𝐄 𝐓𝐇𝐎𝐌𝐀𝐒 𝐒𝐀𝐍𝐊𝐀𝐑𝐀

Dès la prise du pouvoir le 04 Août 1983 qui avait fait cinq morts par l’aile gauche, les ténors de l’aile droite, à savoir le colonel Yorian Gabriel Somé et le commandant Fidèle Guébré sont passés par les armes dans la même semaine après qu’ils aient été invités respectivement de Ouahigouya et de Dédougou pour une discussion entre officiers.

Le 11 juin 1984 le colonel Didier Kiendrébégo maire de Ouagadougou et six de ses camarades à savoir les lieutenants Moumouni Ouédraogo et Maurice Ouédraogo, l’homme d’affaires Adama Ouédraogo, l’ex-major de gendarmerie Barnabé Kaboré, le sergent du RCS Moussa Kaboré et le pilote d’Air-Burkina, Issa Anatole Tiendrébéogo, accusés de complot ont été froidement abattus sous un baobab et enterrés à la hâte au cimetière de Tanghin. Le 18 juillet de la même année c’est le commandant Amadou Sawadogo qui est tiré comme un lapin vers 21heures au niveau du barrage n°3 sur la route de Ziniaré.

𝐋'𝐄𝐑𝐄 𝐑𝐄𝐂𝐓𝐈𝐅𝐈𝐂𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐃𝐄 𝐁𝐋𝐀𝐈𝐒𝐄 𝐂𝐎𝐌𝐏𝐀𝐎𝐑𝐄

Le 15 Octobre 1987, la crise au sein du CNR se solde par l’assassinat de Thomas Sankara et de ses douze apôtres (Le professeur d’université Sibiri Aain Zagré, le journaliste Paulin Bamouni, les employés à la présidence Fréderic Liemdé et Bonaventure Compaoré, les sergents chefs Emmanuel Bationo et Amadé Sawadogo Adjudant Christophe Saba, Sergent-chef Emmanuel Bationo, le caporal Yeyé, le soldat de 1ère classe Noufou Sawadogo le soldat de 1ère classe Der Somda, le soldat de 1ère classe Wallilaye Sawadogo) accusés de “ déviationnistes“ par les “ rectificateurs“.

La chasse aux sorciers qui s’en suit emporte Seydou Bancé, Sigué Vincent Askia, Michel Koama, Elysée Sanogo et les mutins de Koudougou dont certains ont été grillés comme des poulets. Ce sont entre autres le Lieutenant Daniel Kéré, le lieutenant Bertoa Ky, le lieutenant Elysé Sanogo, le lieutenant Jonas Pascal Sanou, tous tués et brulés le 27 Octobre1987.Leur crime ? Pour s’être s’opposés au coup d’Etat de Blaise. Le plus célèbre de ces mutins, Boukary Kaboré dit le Lion a eu la vie sauve en se refugiant au Ghana.

En 1988, le capitaine Guy Sayogo et son épouse ont reçu une gr***de dans leur chambre au camp Ouezzin Coulibaly à Bobo. Très vite les coupables au nombre de sept sont désignés et expédiés au l’au-delà dans la nuit du 31 décembre 1988.

Toujours en 1988, le commerçant Seydou Bandé est froidement abattu après avoir creusé sa propre tombe. C’est le comble du cynisme.
Au petit matin du 18 septembre 1989, c’était le tour des deux des chefs historiques de la révolution à savoir Boukary Jean-Baptiste Lingani et Henri Zongo de quitter ce monde pour raison de complot. On les a fait accompagner par Sabyamba Koundaba et Anessé Gnégné pour les mêmes raisons.

Blaise Compaoré est dorénavant le seul rescapé des chefs historiques de la révolution. La révolution a mangé ses propre fils, dira-t-on. On s’attendait à un apaisement, mais le régime Compaoré n’avait pas encore fini de balayer autour de lui. De valeureux burkinabé de toutes couches sociales vont subir le coup de balai du régime Compaoré. On peut citer des journalistes comme Lamien Watamou (19 juin 1999) des professeurs d’université comme Guillaume Sessouma (1990), Oumarou Clément Ouédraogo considéré comme le n°2 du Front Populaire (9 décembre 1991), des étudiants comme Boukary Dabo (mai 1990) Michel Congo (21 octobre 2001), des policiers comme Madi Pascal Tapsoba, DG de la police nationale (1994), des paysans comme Douin Yedan (18 juillet 1993), Akou Agondwo, Adi Bagniou,Kossi Gounabou, Akandoba Kibora,Igoissan Kibora, tous à Kaya (1995), des élèves comme Blaise Sidiani, Emile Zigani dans la cour de leur école à Garango (9 mai 1995), des chauffeurs comme David Ouédraogo, chauffeur de Français Compaoré (décembre 1997).

Le 13 décembre 1998, c’est le coup de tonnerre, l’assassinat du journaliste Norbert Zongo et de ses trois compagnons Ernest Zongo, Ablassé Nikiema et Blaise Ilboudou. C’est l’indignation et la révolte à travers le pays. Ces révoltes ont secoué et fragilisé le régime Compaoré. Blaise Compaoré fait semblant de regretter les tueries, il demande pardon au peuple et promet le changement. Simple leurre.

Les tueries vont se poursuivre. Le chat revenu de la Mecque ne peut s’abstenir de dévorer les souris. La liste se prolonge. On peut retenir en août 200, la mort d’un soldat du régime de sécurité présidentielle Mahamadi Ouédraogo et l’adjudant-chef de gendarmerie Abdoulaye Demdé en juin 2000, tous concernés par l’affaire David Ouédraogo. Le 6 décembre 2000, c’est le petit écolier Flavien Nebié qui tombait sous les balles meurtrières. Nul n’est épargné sous l’ancien régime. Même les hommes d’église comme le père Célestino Di Giovambattist tombé suite à des coups de hache le 13 octobre 2001.

Le 22 février 2011 la mort suspecte de l’élève Justin Zongo plonge à nouveau le pays dans des troubles. Comme d’habitude, le régime développe des stratégies qui lui permettent de juguler la crise et maintenir son pouvoir entaché de sang de nombreux innocents.
Les 30 et 31 octobre 2014, c’est encore vingt quatre martyrs qui ont sacrifié leur vie pour que les Burkinabé se libèrent des griffes du régime Compaoré. Jésus Christ a perdu son sang sur la croix pour sauver l’humanité. Nos martyrs sont morts pour plus de justice, plus de liberté, plus d’équité au Burkina Faso. Cette liste est loin d’être exhaustive. Dans le célèbre ouvrage de Ouattara Vincent, "L’ère Compaoré, crimes politiques et gestion du pouvoir", on dénombre une centaine de morts.

Blaise Compaoré croyait pouvoir piétiner à jamais le peuple burkinabé. C’est un homme qui n’aime pas les défaites, ni reculer. En octobre 1987, il triomphe en s’emparant du pouvoir. En 1991, il triomphe contre les tenants de la conférence souveraine. En décembre 1991, seul en lice, il est élu sans gloire, mais peu importait pour lui. En 1998 après la mort de Norbert Zongo, il s’entête et garde son pouvoir. En 2011 après la mort de Justin Zongo, il parvient à se maintenir toujours grâce à ses manœuvres politiques. C’est cette erreur mathématique qui a poussé Blaise à croire qu’il est invincible, qu’il pouvait encore une fois de plus forcer le passage. Mais comme on le dit, tous les jours pour le dictateur, un jour pour le peuple. Le peuple a enfin tranché. Que nos morts reposent en paix sous la terre libre et digne du Burkina Faso.

Nous espérons que les états généraux de la justice lui donneront la force nécessaire pour élucider tous ces crimes de sang auxquels il faut ajouter les crimes économiques.

Sources :
Ouattara Vincent, "L’ère Compaoré, crimes politiques et gestion du pouvoir", Klanba Editions, Paris XIVème, 2006
L’Observateur Dimanche n°0029 du 07 au 13 juin 1996
Le Nouvel Ouragan n°227 du vendredi 19 mars 1999.
L’Indépendant n°370, 10 octobre 2000

✍🏽 KIEBRE Mahamoudou,
Professeur certifié d’histoire géographie

Rédigé en 2014

(NB. Les sous titres sont de moi Steeve)

𝑴𝒐𝒏 𝑭𝒂𝒔𝒐 𝒐𝒖 𝒎𝒐𝒏 𝑭𝒂𝒔𝒐

Seydou Steeve Zampaligre
Seydou Steeve DeCharme Zampaligré

18/07/2022

Le Diable n'a pas le courage de faire ce que certains humains peuvent faire. Construire une piste d'atterrissage dans la brousse dans le dos de sa population m, c'est plus que grave. La population doit sortir pour réclamer des explications à se sujet. Il faut répurer com

24/12/2021

Le capitaine Isaac Sanon a-t-il réellement refusé d’assurer la relève ? Doit-on comparer son attitude à un refus d’assurer la relève du détachement de la gendarmerie d’Inata ? Voi…

09/08/2021

🛑 : Eco-Ado-Macron : Sept (07) Pays pour sauver l’Eco CEDEAO

« L’Assemblée nationale ivoirienne a adopté cette semaine l’accord de coopération avec la France pour la mise en œuvre de l’eco, la future monnaie ouest-africaine…102 votes pour, 12 contre, et 48 abstentions : c’est à l’écrasante majorité des députés présents, que la Côte d’Ivoire a lancé la réforme du franc CFA, devançant les autres États de l’Union monétaire ouest-africaine. L'accord avait été signé fin décembre 2019 à Abidjan, lors d’une visite du président français Emmanuel Macron, et le projet de loi a été entériné en Conseil des ministres en France le 20 mai 2020 » RFI
Par cette adoption, la France avec son principal allié viennent comme dans un jeu de poker, jeter les cartes. Un jeu très dangereux pour la France, car l’issue de ce jeu peut s’avérer fatal pour la France-Afrique. Allons comprendre les ABC de la monnaie et voir comment les sept (07) autres pays peuvent mettre fin à l’emprise de la France sur la souveraineté monétaire de la zone UMOA.

1. Qu’est ce que s’est que la monnaie ?
-En économie, le mot monnaie désigne tous les moyens de paiement mis à la disposition des agents économiques (populations actives).
-C'est un bien économique, car il possède une utilité et il doit être produit par un agent économique spécifique. Ce n’est donc pas un produit de la nature. “ La monnaie c’est la liberté frappée“. dit Irving Fisher
-C'est aussi un actif qui permet à son détenteur d’acquérir un bien ou un service.

2. Les fonctions de la monnaie.
Il existe trois fonctions courantes de la monnaie :
-C’est un étalon de mesure, c’est-à-dire qu’elle permet d’attribuer, au moyen du prix, une valeur à tout bien ou service échangeable sur un marché. On peut ainsi comparer la valeur de biens économiques hétérogènes. Chaque bien et service sont évalués par un prix d'échange qui représente la quantité de monnaie qu'un individu doit fournir pour son acquisition. Au même titre que le mètre, la monnaie donc une unité de mesure par excellence.
-C'est un instrument de transaction, un intermédiaire, qui permet d'acheter tous les autres biens ou services. Elle n’a de valeur pour elle-même mais pour ce qu'elle donne la possibilité de se procurer : des biens et des services.
Elle a permis de passer d'une économie de troc (échange d'un bien contre un bien) à une économie monétaire (échange d'un bien contre de la monnaie).
-C'est aussi une réserve de valeur, qui offre la possibilité de renvoyer sa consommation dans le temps, au moyen de l'épargne. On parle aussi de réserve de pouvoir d'achat, car son détenteur conserve un pouvoir d'achat qu'il pourra mobiliser au moment où il voudra consommer.
- Lorsque survient l'inflation, la valeur d'échange de la monnaie diminue, parce que la hausse des prix augmente la quantité de monnaie nécessaire à l'acquisition d'un bien ou d’un service.

3. Les formes de la monnaie.
La monnaie prend différentes formes :
-la monnaie divisionnaire ou monnaie métallique, constituée de l’ensemble des pièces, émises par le trésor public, en circulation dans une économie.
-La monnaie fiduciaire ou monnaie papier :
Composée de l’ensemble des billets émis par la Banque Centrale, détenus par les agents économiques.
-La monnaie scripturale qui est la monnaie inscrite au crédit des comptes à vue dans les banques, des comptes postaux ou des comptes du trésor public ou de tout autres institut de crédit. C'est une monnaie immatérielle, que l'on ne peut pas toucher. Elle représente 95% de la monnaie actuellement en circulation.

4. La masse monétaire.
La masse monétaire représente l'ensemble de la monnaie en circulation dans une économie, à un moment donné. Elle représente le pouvoir d’achat dont dispose les agents économiques. Elle est composée de plusieurs éléments :
La monnaie divisionnaire, la monnaie fiduciaire, la monnaie scripturale, les dépôts monétaires facilement transformables (la quasi-monnaie) comme les comptes sur livret. Les dépôts à terme, les bons du trésor. Il faut aujourd’hui ajouter la monnaie électronique ou informatique…et la Crypto-monnaie.
Les variations de la masse monétaire ont une incidence sur l’économie:
a) si la masse monétaire est en forte augmentation par rapport aux biens disponibles (inflation), il y a risque de hausse des prix car les agents peuvent acheter plus vite.
b) Si la masse monétaire augmente peu ou diminue (déflation) (cas actuel de la zone l’UMOA), il y a ralentissement des échanges car les agents achètent moins, donc risque de baisse de production et aggravation du chômage.

Ces deux systèmes permettent aux gouvernants du pays émetteur de la monnaie (France pour le cas de l’UMOA) d’avoir un contrôle absolu sur l’économie et par ricochet sur les populations. « Par des procédés constants d‘inflation, les gouvernements peuvent confisquer d‘une façon secrète et inaperçue une part notable de la richesse de leurs nationaux. Par cette méthode, ils ne font pas que confisquer : ils confisquent arbitrairement et tandis que le système appauvrit beaucoup de gens, en fait, il en enrichit quelques-uns. » John Maynard Keynes.

En dépouillant la monnaie de sa fonction principale d’être une unité de mesure, le système arrive très facilement à dépouiller le peuple de ses biens et services par un simple procédé de parité flottante. « En l‘absence d‘un étalon-or, il n‘existe aucun moyen de protéger l‘épargne contre la confiscation par l‘inflation. Il n‘existe aucune réserve de valeur fiable. » Alan Greenspan.

Invitons Nathan Rothschild (1777-1836), troisième fils du fondateur du système monétaire actuel, Mayer Amschel Rothschild, disait : « Je me fiche de savoir quelle marionnette est placée sur le trône d‘Angleterre pour diriger l‘Empire sur lequel le soleil ne se couche jamais. Celui qui contrôle la masse monétaire de la Grande-Bretagne contrôle l‘Empire britannique ; et, je contrôle la masse monétaire britannique » Ce n’est donc pas par bonté de cœur que la France tient à sa garantie de convertibilité illimité de la monnaie de ses colonies. Car celle-ci lui confère le pouvoir de contrôler la masse monétaire des pays de son pré carré.

N’ayant pas obtenu un consensus au niveau des tous les chefs d’état pour valider l’accord en contournant les parlements africains, les présidents Macron et Ado se jettent dans un jeu de poker. La Côte d’Ivoire représentant 40% de l’économie de l’UEMOA et moins de 9% au niveau de la CEDEAO. L’objectif est d’avoir plus de pays suiveurs pour mettre en minorité les présidents souverainistes de la zone UEMOA. Car pour ADO, vaut mieux être la tête d’un troupeau de souris que d’être troisième ou quatrième à la queue d’un éléphant avec le Nigéria qui représente 70% de l’économie de la CEDEAO.

Somme toute, il reste à la jeunesse et aux fonctionnaires des sept (07) autres pays de l’UMOA, de faire percevoir aux différents groupes parlementaires, les portes de l’enfer s’ouvrir sur eux, à fin de faire blocage à cette monnaie néonazie française.

Œil D’Afrik
Le président
Larba Israël LOMPO

30/03/2021

🔴 : États-Unis 🇺🇸 et France🇫🇷 voulaient éliminer Kadhafi avant qu’il n’utilise les réserves en or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative au dollar et au franc CFA (la monnaie imposée par la France à 14 de ses ex-colonies).

Pourquoi l’OTAN a détruit la Libye il y a dix ans

Il y a dix ans, le 19 mars 2011, les forces USA/OTAN initiaient le bombardement aéronaval de la Libye. La guerre fut dirigée par les États-Unis, d’abord via le Commandement Africa, puis par l’OTAN sous commandement USA. En sept mois, l’aviation USA/OTAN effectue 30 mille missions, dont 10 mille d’attaque, avec plus de 40 mille bombes et missiles.
L’Italie -avec le consensus multi-partisan du Parlement (Partito democratico au premier rang)- participe à la guerre avec 7 bases aériennes (Trapani, Gioia deL Colle, Sigonella, Decimomannu, Aviano, Amendola et Pantelleria) ; avec des chasseurs bombardiers Tornado, Eurofighter et d’autres, avec le porte-avions Garibaldi et d’autres navires de guerre. Avant même l’offensive aéro-navale, avaient été financés et armés en Libye des secteurs tribaux et groupes islamistes hostiles au gouvernement, et infiltrées des forces spéciales notamment qataris, pour propager les affrontements armés à l’intérieur du pays.

Ainsi est démoli cet État africain qui, comme documentait la Banque Mondiale en 2010, maintenait “de hauts niveaux de croissance économique”, avec une augmentation annuelle du PIB de 7,5%, et enregistrait “de hauts indicateurs de développement humain” parmi lesquels l’accès universel à l’instruction primaire et secondaire et, pour plus de 40% aux universités. Malgré les disparités, le niveau de vie moyen était en Libye plus haut que dans les autres pays africains. Environ deux millions d’immigrés, en majorité africains, y trouvaient du travail. L’État libyen, qui possédait les plus grandes réserves pétrolifères de l’Afrique plus d’autres en gaz naturel, laissait des marges de profit limitées aux compagnies étrangères. Grâce à l’exportation énergétique, le balance commerciale libyenne avait un excédent de 27 milliards de dollars annuels. Avec de telles ressources l’État libyen avait investi à l’étranger environ 150 milliards de dollars. Les investissements libyens en Afrique étaient déterminants pour le projet de l’Union Africaine de créer trois organismes financiers : le Fonds monétaire africain, avec siège à Yaoundé (Cameroun) ; la Banque centrale africaine, avec siège à Abuja (Nigeria) ; la Banque africaine d’investissement, avec siège à Tripoli. Ces organismes auraient servi à créer un marché commun et une monnaie unique de l’Afrique.

Ce n’est pas un hasard si la guerre OTAN pour démolir l’État libyen commence moins de deux mois après le sommet de l’Union Africaine qui, le 31 janvier 2011, avait donné son feu vert pour la création dans l’année du Fonds monétaire africain. Le prouvent les e-mails de la secrétaire d’État de l’Administration Obama, Hillary Clinton, mis en lumière ensuite par WikiLeaks : États-Unis et France voulaient éliminer Kadhafi avant qu’il n’utilise les réserves en or de la Libye pour créer une monnaie pan-africaine alternative au dollar et au franc CFA (la monnaie imposée par la France à 14 de ses ex-colonies). Ceci est prouvé par le fait que, avant qu’en 2011 n’entrent en action les bombardiers, ce sont les banques qui entrent en action : elles séquestrent les 150 milliards de dollars investis à l’étranger par l’État libyen, dont la plus grande partie disparaît. Dans la grande rapine se distingue Goldman Sachs, la plus puissante banque d’affaires étasunienne, dont Mario Draghi a été vice-président.

Aujourd’hui en Libye les entrées de l’export énergétique se trouvent accaparées par des groupes de pouvoir et des multinationales, dans une situation chaotique d’affrontements armés. Le niveau de vie moyen de la majorité de la population s’est effondré. Les immigrés africains, accusés d’être “des mercenaires de Kadhafi”, ont été emprisonnés jusque dans des cages de zoo, torturés et assassinés. La Libye est devenue la principale voie de transit, aux mains de trafiquants d’êtres humains, d’un chaotique flux migratoire vers l’Europe qui a provoqué beaucoup plus de victimes que la guerre de 2011. À Tawerga les milices islamistes de Misrata soutenues par l’OTAN (celles qui ont assassiné Kadhafi en octobre 2011) ont accompli un véritable nettoyage ethnique, contraignant presque 50 mille citoyens libyens à fuir sans pouvoir y revenir. De tout cela est responsable aussi le Parlement italien qui, le 18 mars 2011, engageait le Gouvernement à “adopter toute initiative (c’est-à-dire l’entrée en guerre de l’Italie contre la Libye) pour assurer la protection des populations de la région”.



Édition de mardi 16 mars 2021 d’il manifesto

04/12/2020

𝗟𝗲𝘀 𝗦𝗼𝗹𝗲𝗶𝗹𝘀 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗱é𝗽𝗲𝗻𝗱𝗮𝗻𝗰𝗲𝘀

I Introduction
Les Soleil des indépendances est l’illustration parfaite de la crise sociale qui affecte le groupe Malinké. Les Malinkés détenaient les pouvoirs politique et économique de tout le Horodougou jusqu’à l’arrivée des français. L’implantation de la colonisation avec ses corollaires entraînera la ruine des représentants Malinkés. Il s’est posé dès lors des querelles entre les nouveaux et les anciens dirigeants.
Le roman présente des éléments autobiographiques, Kourouma lui-même est un prince malinké par ses origines. Aussi a-t-il pu s’inspirer de sa vie pour composer le personnage de Fama. Ainsi ressemblait-il beaucoup à Fama et Balla, autres personnages authentiques du roman. Les éléments de la réalité sont très présents dans le texte, et il s’y ajoute des éléments historiques.

II. Résumé et composition de l’œuvre

1. Résumé
Fama, prince malinké, dernier descendant et chef traditionnel des Doumbouya du Horodougou, n’a pas été épargné par le vent des indépendances, même du fait de son statut. Habitué à l’opulence, les indépendances lui ont légué pour seul héritage l’indigence et le malheur, une carte d’identité nationale et celle du parti unique. Parti vivre avec sa femme Salimata loin du pays de ses aïeux, Fama en quête d’aumône, se verra obligé d’arpenter les différentes funérailles afin d’assurer son quotidien. Bien qu’incapable de lui donner une progéniture pour perpétuer le règne des Doumbouya, celle-ci s’adonnera corps et âme au petit commerce afin de faire vivre son ménage. Excisée puis violée dans sa jeunesse par le marabout féticheur Tiécoura, elle gardera à jamais le souvenir atroce de ses moments où elle a souffert. Quelques temps après, à la mort de son cousin Lacina, Fama devait lui succéder sur le trône de la capitale de Nikitaï, Togobala. Son retour lui fait découvrir son histoire, la gloire de sa lignée et de son insignifiant héritage, pour une dynastie naguère riche, prospère et respectée. Malheureusement, les indépendances bouleversèrent tout, au système politique et à la chefferie. Fama décida toutefois de vivre en République des Ebènes en compagnie de sa seconde épouse Mariam qui est legs de son cousin Lacina. Malgré les conseil du féticheur et esclave affranchi Balla, Fama se mit en route pour la République durant une instabilité politique. Accusé de complot visant à assassiner le Président et de renverser le régime, il fut arrêté puis enfermé avant d’être jugé. Condamné à vingt ans puis libéré dans la dignité totale d’un homme libre que s’éteignit avec Fama toute une dynastie et son histoire.

2. composition
Le roman s’articule autour de trois parties. La première s’étend sur deux chapitres, la seconde sur cinq et la troisième. L’articulation de l’ensemble est assurée par les retours en arrière, les ellipses et les anticipations, ponctués de vrais âges.

III. Les thèmes

1. La ville et le village
La description de la ville laisse transparaître la volonté d’opposer symboliquement la condition des Noirs et celle des Blancs. D’un côté nous avons l’opulence des bâtiments en bétons, de l’autre la pauvreté des cases. Le village de Togobala constitue pour Fama le lieu des survivances des coutumes et des traditions, le lieu du souvenir et du retour aux sources. Mais durant cette période des indépendances, le village n’offre pas d’espoir ni de perspective, aussi Fama préférera retourner en ville.

2. La stérilité
La stérilité est brossée dans le texte à travers le couple Salimata Fama, mais cette idée dépasse le couple et s’étend à la tribu, au pays, au monde malinké. Elle symbolise l’improductivité et l’incapacité à assurer la relève et la conservation d’une certaine espèce.

3. Les traditions et les croyances
La nuit est présentée comme chargée de misère, et les hommes sont attentifs aux comportements des animaux. La mort est considérée comme un passage dans l’invisible. Les exigences morales sont aussi évoquées à l’humanisme, la paternité, la solidarité, l’hospitalité mais aussi le devoir de procréer qui concerne aussi bien l’homme que la femme.

4. La religion
La religion musulmane et les pratiques animistes se côtoient, se chevauchent quand il s’agit de conjurer un mauvais sort ou de demander une faveur à Dieu ou aux puissances occultes de l’au-delà. C’est ce qui explique la présence de Balla et de Tiécoura à côté des pieux Diamourou et Fama. La synthèse est quand bien même réalisée par Fama.

5. L’excision
L’épreuve délicate et douloureuse est à la base de toutes les souffrances de Salimata. Dans sa description, le narrateur relate à la fois les questions, les significations, l’atmosphère et la personnalité de celle qui opère sans oublier les chants traditionnels et les lamentations des exciseuses.

6. Les indépendances
Le roman dit la déception des malinkés qui se retrouvent par des prestiges politiques perdues à cause de la colonisation. C’est ainsi l’apparition d’une nouvelle classe politique qui rejette la classe politique traditionnelle, c’est le régime des fils esclaves.

7. La bâtardise
L’idée de bâtardise parcourt tout le roman, on la retrouve dans le délire final de Fama comme dernière insulte. Elle prend cette signification variée qui se ramène à l’idée d’authenticité et de légitimité que Fama porte en lui. D’ailleurs, selon son aigri (mécontent) qui ne comprend pas que les choses soient finies et qu’elles ne reviendront plus.

IV Le Style

En pliant la langue française aux exigences de la pensée et des structures linguistiques des Malinkés, Kourouma a donné à son récit une vigueur et un relief saisissant. Tandis que les uns criaient au scandale, d’autres étaient séduits par l’originalité de l’auteur. Dès lors, il devient adéquat de comparer le récit dans l’univers malinké : « Je n’arrivai pas à exprimer Fama de l’intérieur et c’est alors que j’ai essayé de le trouver dans le style malinké. Je réfléchissais en Malinké, je me mettais dans la peau de Fama pour présenter la chose », dit Ahmadou Kourouma.
En effet, l’auteur a volontairement tordu le cou à la langue française pour mieux ressortir ses idées. C’est ce qui explique la prédominance d’expressions typiquement malinké dans l’œuvre. Et le nombre de métaphore, d’images et formules purement malinkés confèrent au roman sa couleur locale et son originalité.

V. Signification de l’œuvre

Les Soleils des indépendances connote la déchéance physique et morale, la misère, voire les déceptions nées des indépendances. Ce nouveau monde annoncé comme période de libération et de faste apparaît comme la négation d’un univers authentique, traditionnel. Cette œuvre symbolise la désillusion découlant de l’autonomie. Plus encore, le roman devient un violent réquisitoire, un procès contre les indépendances.

Conclusion

Dans ce roman, aux allures tragiques (s’ouvrant sur une scène de funérailles et clôt par la disparition du héros), on pourra lire l’image d’une Afrique meurtris, fantôme marquée par une période de transition qui fut pour beaucoup une époque de déception. L’Afrique y est peinte sous les traits d’une résistante aux agressions de la dictature, avec de graves désordres engendrés par l’époque des indépendances. Mais le sort est loin d’être jeté. Et comme Salimata qui refuse la résignation, l’Afrique doit relever le défi d’une réelle indépendance.

Publié par HAKIM LITTERATURE

26/10/2019

La france est très malin. Mais en réalité c'est nous africains qui somme bête. Nos gouvernants sont des lâches. Depuis la colonisation de notre chèr continent, nos rois on refusé de s'unire pour combattre les colonisateurs. Aujourd'hui, beaucoup de nos pays sont régulièrement attaqué par ces même clounes et vampire masqué. Et ce même manque d'union y est encore. Les bays comme le burkina,le mali,le Libéria, le Niger et bien d'autres sont en difficulté au moment que les pays comme la côte d'Ivoire,le ghana, le madagascar,le rwanda... Sont inactif parce que leur pays ne sont pas attaqué. Aucun d'entre eux n'a songé evoyé des force militaire en aide.même l'Égypte qui est notre première puissance militaire n'a pas fait un tout petit geste. Ignorant tous que demain peut être leur tour. Pour manque de soutien de leurs frère africains, ces nations en difficultés sont obligé de sollicité l'aide assasine de ceux la même qui les terrorise avec les yeux fermés afin de calmer leurs populations en manifestation régulière. Ces même terroriste ne cherche qu'a affaiblire nos base telle que la santé, l'education. Pour cela,ils créent des déplacements internes qui pèse sur l'Etat, ils attaquent les centres de santés, les ecoles , créent des charges pour l'Etat afin de briser l'espoir des populations. Pour avoir accès aux affaires internes, ils se servent de quelques individus inconscients de l'intérieur pour manipuler la population et a multiplier les manifestations insensés. Ses même populations en grêvant ne travaillent pas donc mais l'avenir en péril. Svp chère africain voyez un peu le cas de la liby, du rwanda. Regardez un peu comment ces assasins on fait de la Libye par le biais de sa propre population.

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Ouagadougou
226

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