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09/07/2022
KASAÏ : DES HOMMES ARMES BRAQUENT UNE JEEP DE LA CROIX-ROUGE ET RAVISSENT LES MATERIELS DES AGENTS DE LA CENI PRES DE TS...
08/07/2022

KASAÏ : DES HOMMES ARMES BRAQUENT UNE JEEP DE LA CROIX-ROUGE ET RAVISSENT LES MATERIELS DES AGENTS DE LA CENI PRES DE TSHIKAPA

ne jeep de marque Land cruiser appartenant à la Croix-Rouge a été attaquée ce mercredi 6 juillet en pleine journée au village Kapiola, à 35 kilomètres au sud de Tshikapa, a appris ACTUALITE.CD des sources de la Croix-Rouge locale.
" Des hommes armés non identifiés ont attaqué, à l'aide des armes à feu, notre véhicule qui revenait de Kamonia avec à son bord huit personnes. Deux b***es ont transpercé l'une des portières laissant des impacts visibles. Heureusement, il n'y a eu ni mort ni blessé ", explique Emmanuel Nsampula, chargé de communication de la Croix-Rouge à Tshikapa.
Sur la même route et le même jour, un négociant en diamants travaillant pour une société libanaise implantée à Kamonia, cité minière située à 75 kilomètres de Tshikapa, a également été attaqué.
" Les hommes armés lui ont ravi une somme de 1200 USD et un colis de diamant dont la valeur est estimée à 2.500 USD ", indique, pour sa part, la police nationale congolaise.
Cette dernière ajoute que des agents de la CENI en mission à Kamonia pour la cartographie électorale et leurs conducteurs des motos ont été attaqués et leurs matériels arrachés.
" Les agents de la CENI qui se rendaient à Kamonia pour les opérations de cartographie sont aussi tombés entre les mains de ces hommes armés. Ils leur ont arraché téléphones, argent et d'autres effets personnels. Même sort a été réservé à leurs conducteurs des motos qui le transportaient ", fait savoir la PNC.
Une autorité coutumière proche du lieu des incidents confirme les faits et révèle que les activités dans son agglomération sont restées paralysées toute la soirée de mercredi, la population ayant pris peur.
La même autorité coutumière précise en outre que des éléments des FARDC en poste non loin du lieu des attaques ont échangé des tirs avec les hommes armés et que ces derniers ont réussi à s'enfuir.
Des cas d'insécurité sont régulièrement rapportés dans les environs immédiats de la ville de Tshikapa depuis le mois de mars dernier. De plus en plus, les routes qui conduisent vers les sites miniers deviennent incertaines. Dans une déclaration à la presse en mai dernier, le gouverneur du Kasaï, Me Dieudonné Pieme, avait attribué cette insécurité aux éléments réfractaires de l'ex milice Kamuina Nsapu.

SUD-KIVU: 38 PERSONNES TUÉES PAR DES BANDITS ARMÉS EN JUIN 2022 (SAJECEK)38 personnes ont été tuées par des bandits...
08/07/2022

SUD-KIVU: 38 PERSONNES TUÉES PAR DES BANDITS ARMÉS EN JUIN 2022 (SAJECEK)

38 personnes ont été tuées par des bandits armés au cours du mois de juin 2022 en province du Sud-Kivu. Selon l’organisation SAJECEK Forces Vives qui livre ce bilan, 39 maisons ont aussi été attaquées, 7 véhicules braqués, 13 cas d’enlèvements et 1 cas de justice populaire.
Dans son bulletin surprise rendu public ce vendredi 8 juillet 2022, SAJECEK regrette que la situation sécuritaire reste préoccupante dans la province du Sud-Kivu.
«Les tueries et les attaques des maisons par des bandits armés ont marqué le mois de juin. Au cours du mois écoulé, 38 cas de tueries ont été répertoriés par Sajecek/Forces-vives. Une légère diminution par rapport au mois de mai dernier où 40 personnes ont été tuées. Le territoire de Fizi demeure le plus touché par cette situation. Des bandits à mains armées ont attaquées 39 maisons sur toute l’étendue de la province du Sud-Kivu. On note ici une diminution par rapport au mois de mai écoulé. 59 cas avaient été enregistrés. Le territoire de Kalehe vient en première position avec 16 cas. 7 véhicules ont été braqués par des bandits armés contre 1 seul cas enregistré au mois de mai dernier,» note cette structure.
SAJECEK indique que 13 cas d’enlèvements ont été enregistrés en juin dernier, contre 51 cas au mois de mai dernier. Une diminution également de cas de justice populaire s’est observée, car un seul cas a été enregistré. Mais au cours de ce mois de juillet, plus de 3 cas ont déjà été signalés.
Pour cette structure, la persistance de l’insécurité au Sud-Kivu traduit l’échec et l’inefficacité des stratégies des autorités provinciales pour palier à cette situation. Il appelle à leur implication pour mettre fin à cette insécurité qui ne cesse de faire des victimes.

BENI : LE BILAN DE L’ATTAQUE DE LUME REVU A LA HAUSSE, 14 MORTS ET DES DEGATS MATERIELS ENREGISTRES.ABONNEZ VOUS .Le bil...
08/07/2022

BENI : LE BILAN DE L’ATTAQUE DE LUME REVU A LA HAUSSE, 14 MORTS ET DES DEGATS MATERIELS ENREGISTRES.

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Le bilan de l’attaque meurtrière perpétrée la nuit du jeudi à ce vendredi 8 Juillet 2022 par des hommes armés identifiés comme des rebelles d’Allied Démocratic forces (ADF) dans la commune rurale de Lume, située sur la route Beni-Kasindi, à une quarantaine de kilomètres à l’Eest de la ville de Beni (Nord-Kivu), est passé de sept (7) à quatorze (14) morts, après la découverte d’autres corps des victimes plus t**d dans la journée de ce vendredi.
Cette information est livrée par Meleki Mulala, coordonaateur de la nouvelle société civile congolaise en secteur Rwenzori.
«14 personnes tuées dont 4 à l’hôpital centre de santé 500 mettres du rond-point central de la place. Parmi ces 4 personnes tués à l’hôpital figure un infirmier, 2 autres personnes ont été calcinés et une femme à succombé vers 6h suite des ces blessures. A Kathina, juste à l’entrée de la commune vers le nouveau marché, c’est au Quartier mwangaza 5 personnes ont été tués dont 3 enfants calcinés dans une maison et deux Papa à côté. A Kidolo où serait passé l’ennemi selon des témoignages 5 personnes ont été tuées» a déclaré à laprunelleRDC.info, Meleki Mulala.
Il parle de 4 bâtiments d’une structure sanitaire de la place et 5 maisons des civils incendiées par des rebelles qui ont aussi pillé des médicaments et dévaliser des maisons de commerces. Cet acteur de la société civile parle indique que population qui craint pour sa sécurité se déplace vers des milieux juger sécurisés.
L’armée qui confirme aussi cette attaque identifie les assaillants comme les rebelles Mai-Mai Yira, d’un certains chef-rebelle Dido, «supplétifs aux ADF, dans la zone»
Le porte-parole des opérations Sokola 1, le capitaine Antony Mwalushayi, rassure sur la détermination des FARDC à restaurer l’autorité de l’État dans cette contrée. Il appelle la population à la collaboration avec les services de défense et de sécurité, sans laquelle la guère ne sera pas facile à vaincre.
« Pour la population de Beni en général et de Bulongo en particulier, nous devons nous désolidariser des groupes armés. L’armée n’est pas composée de magiciens ni de marabouts. Donc tout ce que nous pouvons faire c’est en collaboration avec la population. Soit la population aime la paix soit elle ne l’aime pas. Si la population aime la paix, elle est obligée de collaborer avec sa seule armée », a-t-il déclaré.
Peu avant cette attaque plusieurs embuscade attribuée aux ADF ont été enregistrées sur la route Beni-Kasindi. Dans un mois seulement, la société civile comptabilise près de 10 véhicules déjà incendiés avec marchandises à bord.

SAKE: LES RAVISSEURS D’UNE ÉTUDIANTE EXIGENT 3.000 $ POUR SA LIBÉRATIONUne étudiante kidnappée lundi dernier par des...
08/07/2022

SAKE: LES RAVISSEURS D’UNE ÉTUDIANTE EXIGENT 3.000 $ POUR SA LIBÉRATION

Une étudiante kidnappée lundi dernier par des personnes non autrement identifiées sur la route Goma-Sake, dans province du Nord-Kivu, reste toujours en captivité.
Selon des sources sur place, ses ravisseurs demandent à sa famille une rançon de 3.000 dollars pour sa libération.
Au départ, les kidnappeurs exigeaient 20.000$, explique Ismaël Matungulu, journaliste à la Radio communautaire Sake. Mais dans la soirée de jeudi, ils ont revu à la baisse le montant de leur rançon.
Ceux-ci exigent que la somme soit transférée au plus t**d la journée de ce vendredi 8 juillet. Faute de quoi ils menacent d’exécuter l’otage.
Cette étudiante de l’institut supérieur d’informatique et de gestion de Goma (ISIG), fréquente la première licence en faculté de Santé publique. Elle a été enlevée lundi alors qu’elle revenait de la cité de Sake.

08/07/2022

AFFRONTEMENT FARDC – M23 : Dans les affrontements entre les forces armées de la république démocratique du Congo FARDC et les rebelles terroristes du M23 ce vendredi matin 08 juillet 2022, les forces loyalistes parviennent à récupérer les villages de Ruseke :
Les combats se poursuivent toujours dans le Rutshuru mais le village de Ruseke est déjà sous contrôle des FARDC

RUTSHURU : DES NOUVEAUX AFFRONTEMENTS ENTRE FARDC ET M23 A KISIGARI : ABONNEZ VOUS Des nouveaux affrontements entre les ...
07/07/2022

RUTSHURU : DES NOUVEAUX AFFRONTEMENTS ENTRE FARDC ET M23 A KISIGARI :

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Des nouveaux affrontements entre les militaires FARDC et des combattants du M23 ce jeudi 7 juillet 2022 à Kazuba et à Kanyabusoro, dans le groupement Kisigari, ont de nouveau forcé des centaines des familles des civils à prendre le chemin de l’exil, vers d’autres villages supposés sécurisés en territoire de Rutshuru au Nord-Kivu.
Des sources locales concordantes renseignent que les affrontements de ce jeudi matin ont commencé vers 8 heures. Des combattants du M23 ont alors simultanément attaqué à l’arme légère et lourde les positions des militaires FARDC à Kazuba et Kanyabusoro, entre 4 et 6 km au Nord du camp militaire de Rumangabo.
Selon le président du noyau de la Société Civile en groupement Kisigari, Gentil Karabuka, ces affrontements ont duré près d’une heure et demi.
Ces combats ont alors entraîné un mouvement de la population de Kanyabusoro et Kazuba vers les villages de Biruma et Kalengera, le long de la nationale N°02, à plus de 10 km au sud de Rutshuru centre.
Les habitants de Kabaya, eux, ont pris la direction de Rumangabo centre, indique notre source.
Certaines familles, des salles de classe et églises offrent leur hospitalité à ces déplacés à Rumangabo, à Biruma ou encore à Kalengera.
D’autres familles déplacées manquent d’abri et sont donc sur la rue, renseigne Gentil Karabuka.
Celui-ci ajoute que deux civils ont été blessés par b***es lors des affrontements de ce jeudi matin à Kazuba. Ces blessés ont été reçus dans une structure de santé à Biruma pour les soins.
Lundi et mardi dernier, de nombreuses autres familles déplacées fuyant les affrontements entre les militaires FARDC dans les groupements de Jomba et Bweza sont arrivés à Rutshuru centre et à Kiwanja.
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07/07/2022

RDC : LES FARDC ET L’UPDF PILONNENT LES NOUVEAUX BASTIONS DES REBELLES ADF

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Les FARDC et l’UPDF pilonnent les nouveaux bastions des rebelles ADF, où ils tentent de se réorganiser ces dernières semaines, a affirmé ce mercredi 6 juillet, le lieutenant-colonel Mak Hazukay, porte-parole des opérations conjointes des armées congolaise et ougandaise et dénommées « Shuja ».
Selon lui, la troisième phase de ces opérations militaires conjointes dans la région de Beni et en Ituri se poursuivent normalement.
« Le premier juillet, il y a eu un début de pilonnage des positions ennemis. Tout s’est passé dans le territoire d’Irumu en Ituri et aussi dans une partie du territoire de Beni. Donc, nous pensons que nous sommes en train de travailler, les choses se passent très bien. Aujourd’hui, on a un petit souci sur la route Beni-Kasindi, cette insécurité créée par ceux qui sont en train de fuir les bombardements en profondeur », explique le lieutenant-colonel Mak Hazukay.
Il fait remarquer que l’objectif poursuivi par ces opérations c’est la restauration de la paix :
« Nous allons désinfecter les forêts qui longent la route Beni-Kasindi pour essayer de sécuriser la population. La population n’a pas besoin qu’on compte les morts, qu’on raconte ce qu’on fait en profondeur. La population veut qu’il y ait la paix. Aujourd’hui, si vous observez la route Mbau-Kamango, il y a un effort qui est fait. Aujourd’hui, le trafic est fluide, les motos vont et viennent, les taxis aussi. On n’a pas besoin de raconter tout ça.»

INSECURITE AU KASAÏ, HUIT (8) PERSONNES KIDNAPPEES SUR L'AXE TSHIKAPA-KAMONIA (SOCIETE CIVILE)ABONNEZ VOUS ; Le coordona...
06/07/2022

INSECURITE AU KASAÏ, HUIT (8) PERSONNES KIDNAPPEES SUR L'AXE TSHIKAPA-KAMONIA (SOCIETE CIVILE)

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Le coordonateur territorial de la société civile force vive kamonia, Clément Yawuduiko dénonce des cas récurrents d'insécurité sur la tronçon tshikapa-kamonia, au village Kampola à 35km de la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï. Les derniers remonte à l’après-midi de ce mercredi, 06 juillet 2022.

Huit personnes ont été kidnappées et relâchées après quelques heures par des bandits à mains armées. Parmi ces gens, il y a avait deux cartographes de la ceni, un négociant de diamant et cinq commerçants Exploitant cette route.
Signalons en passant que ces victimes ont perdu beaucoup des biens. Le trafiquant a perdu 1200$, les cartographes ont perdus tous leurs matériels et une somme d’argent estimée à 400.000Fc. De leur côté, les commerçants ont perdus des marchandises qu'ils avaient.

Par ailleurs, le coordonateur de la société civile force vive qui livre cette information demande aux autorités tant provinciales que nationales de prendre des dispositions nécessaires pour mettre fin à cette situation.

Rappelons que depuis l’année passée la population Kasaïenne vit une insécurité grandissante qui fait régulièrement des victimes, dont des pertes en vies humaines. Les autorités sont donc appelées à agir vite avant que les choses ne dégénèrent complètement.

CONSEQUENCES DES AFFRONTEMENTS DE LUNDIL’intensité des combats de lundi 4 juillet, a causé plusieurs situations inconfor...
06/07/2022

CONSEQUENCES DES AFFRONTEMENTS DE LUNDI
L’intensité des combats de lundi 4 juillet, a causé plusieurs situations inconfortables. Par conséquent, la société Virunga Énergie basée dans cette région, a dû évacuer vers Goma son personnel non essentiel qui travaille à la centrale hydroélectrique de Matebe mais aussi à Rwanguba.
Par contre à Rutshuru-Centre et à Kiwanja ainsi que ses environs, la population vaque librement à ses occupations ce mardi, en suivant de près l’évolution de la situation au front.

IRUMU : TROIS CIVILS TUES DANS UNE NOUVELLE ATTAQUE DES ADF EN CHEFFERIE DES WALESE VONKUTU ;Des hommes armés identifiés...
06/07/2022

IRUMU : TROIS CIVILS TUES DANS UNE NOUVELLE ATTAQUE DES ADF EN CHEFFERIE DES WALESE VONKUTU ;

Des hommes armés identifiés aux terroristes ougandais des ADF ont signés une nouvelle incursion à Maimunde, village voisin d’Otomabere/Bwanasura, situé en chefferie de Walese Vonkutu en territoire d’irumu, province de l’ituri au Nord est de la RDC .
Christophe Munyanderu, coordonnateur de l’ONG Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH), c’est autour de 14 heures locales du lundi 04 juillet que ces rebelles ont signé leur incursion dans cette partie de la province de l’Ituri.
Sur place le bilan provisoire fait étant de 3 civils tués. Bilan confirmé par les sources officielles dans la zone .
Jusqu’à présent ces rebelles circulent dans les forêts situées au sud du centre de négoce de Komanda. Cette nouvelle attaque intervient pendant que plusieurs personnes qui avaient déjà fui leurs villages respectifs commençaient à regagner leurs habitations quelque soit les menaces des ADF dans la région, a-t-il déploré.
La CRDH/Irumu à travers son coordonnateur Christophe Munyanderu plaide auprès des autorités militaires, gouverneur de la province de l’Ituri,le lieutenant-général Luboya N’kashama Johnny, de lancer les opérations militaires dans cette partie du territoire d’Irumu.

    -  :  Les combats ont repris, ce lundi 4 juillet, entre les FARDC et le M23, à Bikenge au groupement Kisigari, dans ...
04/07/2022

- : Les combats ont repris, ce lundi 4 juillet, entre les FARDC et le M23, à Bikenge au groupement Kisigari, dans le territoire de Rutshuru (Nord-Kivu).

Des sources locales rapportent que ces hostilités ont repris après quelques jours d’accalmie dans cette contrée vidée, depuis une semaine, de sa population.

Aucun bilan n’est encore donné pour l’instant et l’armée nationale n’a pas communiqué sur ces accrochages.

Des sources civiles déplorent cependant la précarité de la situation des déplacés venus de cette zone des combats.

Ces ménages déplacés vivent dans des conditions difficiles dans leurs lieux de refuge.

Certains civils sont en déplacement vers Rutshuru-Centre, alors que d’autres sont contraints de rester dans les zones de combats sous occupation des rebelles pour tenter de se ravitailler.

Là, affirment ces sources, ces familles sont victimes de diverses exactions du M23 dans la zone de Kabindi.

Ces affrontements ont repris, deux jours après que les forces loyalistes ont annoncé avoir neutralisé 27 rebelles M23 et leurs alliés rwandais au groupement Bweza, dans le territoire de Rutshuru.

A l’occasion, les FARDC avaient également récupéré des armes et effets militaires entre les mains de ces assaillants.

UVIRA , Deux personnes ont été enlevées jeudi 30 juin dernier dans le groupement de Kigoma, zone de santé Ruzizi, à Uvir...
04/07/2022

UVIRA , Deux personnes ont été enlevées jeudi 30 juin dernier dans le groupement de Kigoma, zone de santé Ruzizi, à Uvira, au Sud-Kivu.
A en croire l’Association pour la Paix aux Enfants vulnérables orphelins et Veuves (APEVOV), ces deux victimes ont été surprises à Nyabwizahura, en direction de Biriba, à la recherche des vivres.
«Il s’agit d’un jeune garçon nommé Muoendwa, âgé plus de 22 ans résident du village de Mugaja, en groupement de Kigoma et berger. Il était à Nyakamangu avec un autre acheteur du lait dans cette entité,» explique APEVOV.
APEVOV signale que jusqu’à ce dimanche 3 juillet, ces gens enlevés sont dans un endroit inconnu.
Elle appelle les autorités à s’impliquer pour que ces personnes soient retrouvées et libérées.

RDC: «les troupes de la Force Régionale de l’EAC ne sont pas les bienvenues sur le sol congolais» (Société Civile)Des or...
03/07/2022

RDC: «les troupes de la Force Régionale de l’EAC ne sont pas les bienvenues sur le sol congolais» (Société Civile)

Des organisations de la Société Civile du Sud-Kivu soutiennent que les troupes de la Force Régionale, qui seront déployées dans le cadre de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) « ne sont pas les bienvenues » sur le sol congolais.
Elles le font savoir dans une déclaration rendue publique par des délégués des organisations membres des composantes, des groupes thématiques et des noyaux de la Société Civile forces vives du Sud-Kivu.

Ces organisations de la Société Civile s’opposent « avec force » au déploiement de la force régionale en RDC, où opère déjà la MONUSCO, une force qui selon elles, a aussi prouvé ses « limites » à ramener la paix et la sécurité.

«L’idée du déploiement sur le sol Congolais de la Force Régionale de l’EAC, comme moyen pour ramener la paix dans l’Est de la RDC, demeure une démarche à laquelle n’adhère pas du tout l’ensemble du peuple Congolais. Les Forces Vives de la Société Civile Forces Vives du Sud Kivu estiment qu’une telle initiative présage de lourdes conséquences sur la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays sans oublier la sécurité de la population du fait que les forces de certains pays membres de l’EAC sont impliquées dans les conflits armés qui endeuillent et paupérisent jour et nuit le peuple Congolais de l’Est depuis plusieurs décennies (notamment le Rwanda, l’Ouganda et le Burundi pour ne pas les citer !). Les habitants de l’Est de la RDC ont droit à la paix et à la vie. Ils jugent insupportable et inacceptable qu’ils continuent à être victimes des affres de la guerre leur imposée par certains pays voisins sous l’œil impuissant de la Communauté Internationale,» déclarent-elles.
En lieu et place de la force régionale, la Société Civile propose au Gouvernement congolais de faire de la formation et de l’équipement des FARDC « une priorité et une urgence », afin de consolider davantage « la souveraineté, la paix et l’autorité de l’Etat » sur l’ensemble du territoire national.
Signalons qu’à l’issue du 3ème Conclave des Chefs d’État de 7 pays membres de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) tenu le 20 juin dernier à Nairobi, et consacré à la situation sécuritaire à l’Est de la RDC, il a été décidé du déploiement incessant de la force régionale en RDC.
Celle-ci devra travailler pour le rétablissement de la sécurité, en coopération avec l’armée et les autorités congolaises, ainsi que le retour de la paix. La force régionale devra également coopérer dans la mise en œuvre du processus de désarmement et de démobilisation.
Jeudi dernier, le Président de la RDC, Félix Tshisekedi a dit avoir exigé et obtenu que les troupes du Rwanda ne participent pas à la force qui sera déployée [au Nord-Kivu, en Ituri et au Sud-Kivu), en raison de son soutien aux rebelles du M23.

RDC. LES COULISSES DU RETOUR DU M23, ARMEMENTS, CAMPS DE BASE, OBJECTIFS MILITAIRES, NEGOCIATIONS SECRETES… LE DERNIER R...
29/06/2022

RDC. LES COULISSES DU RETOUR DU M23,
ARMEMENTS, CAMPS DE BASE, OBJECTIFS MILITAIRES, NEGOCIATIONS SECRETES… LE DERNIER RAPPORT DU GROUPE D’EXPERTS DE L’ONU POUR LA RDC REVIENT EN DETAIL SUR LA CHRONOLOGIE ET LES CONDITIONS DE LA RESURGENCE DES REBELLES DU M23.

Depuis fin mars, le Nord-Kivu vit au rythme des offensives de la rébellion du M23 qui effectue un retour spectaculaire dans le conflit congolais. Alors que les autorités de Kinshasa peinent à lutter contre la centaine de groupes armés de la région, la résurgence de cette rébellion, défaite en 2013 après avoir occupé la ville de Goma pendant une dizaine de jours, plonge de nouveau le Nord-Kivu dans le chaos. Selon l’ONU, 158.000 personnes, dont la moitié d’enfants, ont été déplacées dans les territoires de Rutshuru et Nyiragongo suite aux affrontements entre l’armée régulière et le M23.
Pour comprendre la réapparition brutale de cette rébellion, qui n’avait pas fait parler d’elle depuis presque 10 ans, il faut remonter à la défaite du M23 en 2013, qui avaient poussé les rebelles à se retirer dans des camps en Ouganda et au Rwanda. Un accord avait été signé avec Kinshasa, annonçant la dissolution du M23 en tant que groupe armé, et fixant la démobilisation, la démilitarisation du mouvement, ainsi que sa réintégration dans la société congolaise, assortie d’une amnistie conditionnelle pour certains de ses membres.
DES NEGOCIATIONS QUI TOURNENT COURT
Le temps a passé, et comme souvent au Congo, l’accord n’a jamais été appliqué. Faute de moyens, mais aussi de volonté politique. Mais en janvier 2017, face à des accords au point mort, la branche du M23 de Bertrand Bisimwa et Sultani Makenga quitte le camp de Bihanga en Ouganda pour revenir en République démocratique du Congo et établir une base sur le mont Sabinyo, dans le parc national des Virunga. C’est ce que révèle le dernier rapport du groupe d’experts des Nations unies pour le Congo, remis récemment au Conseil de sécurité.
Au Congo, le M23 reste discret jusqu’à novembre 2021, où il lance une première série d’attaques contre l’armée congolaise et des membres de l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) à la frontière entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda. Les experts de l’ONU indiquent ensuite que des négociations confidentielles entre le gouvernement congolais et une délégation du M23, qui avaient débuté en septembre 2020 et s’étaient poursuivies pendant 14 mois, se terminent en queue de poisson. La délégation repart discrètement dans les montagnes du Nord-Kivu avec le sentiment que Kinshasa rester inflexible.

OUGANDA, BURUNDI…. TSHISEKEDI OUVRE LA BOITE DE PANDORE

L’enlisement des négociations entre Kinshasa et le M23 serait donc une première raison avancée par les rebelles pour reprendre les armes et obliger ainsi les autorités congolaises à négocier et respecter les accords de 2013. Mais un autre événement va également réactiver les tensions. Pour lutter contre les groupes armés qui sévissent à l’Est du Congo et que l’armée congolaise peine à éradiquer, le président Tshisekedi autorise l’Ouganda et le Burundi à entrer sur le territoire national pour combattre les ADF (au Nord-kivu et en Ituri) et les Red Tabara (au Sud-Kivu). Pour Peter Fabricius, consultant à l’Institut for Security Studies (ISS), le chef de l’Etat congolais « a ainsi provoqué une réaction violente » du président rwandais Paul Kagame, et « ouvert la boîte de Pandore » à l’Est de son pays.
Le rapport du groupe d’experts de l’ONU apporte de nombreuses précisions sur le mode de fonctionnement du M23. Sur le plan militaire, le groupe rebelle est commandé par Sultani Makenga, alors que sur le terrain, c’est le colonel Youssouf Mboneza qui assure la direction des opérations. Bertrand Bisimwa, qui a été obligé de quitter l’Ouganda, s’occupe de diriger l’aile politique du mouvement. On apprend également que, selon l’ONU, l’hélicoptère de la Monusco qui s’est écrasé le 29 mars vers Tchanzu, faisant 8 morts, « a été touché par un tir direct qui provenait d’une colline contrôlée par le M23 ».

DES VOIES D’ENTREE ET DE SORTIE » PAR LE RWANDA ET L’OUGANDA

Des images du Mécanisme conjoint de vérification élargi, un organe de médiation régionale, montrent que le quartier général du M23 était situé sur le Mont Sabinyo, côté congolais, mais où se rejoignent les frontières de la RDC, du Rwanda et de l’Ouganda, « offrant au mouvement un avantage stratégique en ce qui concerne les voies d’entrée et de sortie ». Autrement dit, le M23 traverse régulièrement les frontières rwandaises et ougandaises. Le M23 possède également d’autres camps sur le Mont Visoke, en République démocratique du Congo, « près de la frontière avec le Rwanda et à une courte distance de la frontière entre le Rwanda et l’Ouganda » note le groupe d’expert de l’ONU.
Alors que Kinshasa accuse désormais clairement le Rwanda de soutenir en hommes et en armes le M23, le rapport des Nations unies beaucoup moins catégorique sur la question. Les experts notent tout de même que « la fréquence, la durée et l’intensité des attaques du M23, tout comme le nombre de victimes des FARDC, indique un plus grand degré de « professionnalisme », un recrutement plus actif et de meilleures capacités de réapprovisionnement ». L’armée a également signalé la présence d’individus portant des uniformes des Forces de défense rwandaise (RDF) dans des camps du M23. Une information « qui a été confirmée par des images aériennes et des preuves photographiques ».

OBJECTIF GOMA ?
Pour accréditer la thèse du soutien rwandais à la rébellion, le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu avait présenté deux soldats rwandais capturés sur le sol congolais. « Cependant, les deux soldats en question avaient été arrêtés bien avant la déclaration du porte-parole du gouverneur, soulignent les experts de l’ONU. L’un avait été capturé en janvier 2022 par le groupe armé CMC, tandis que l’autre avait été arrêté par les FARDC, également en janvier 2022 ». Pourtant, même si ces soldats étaient bien sur le sol congolais, « le Mécanisme conjoint de vérification élargi a précisé qu’il n’était toujours pas possible de savoir si la résurgence du mouvement était le résultat d’un quelconque soutien étranger ».
On le voit, la prudence de l’ONU et du Mécanisme régional de vérification, reste de mise sur le soutien du Rwanda au M23. Ce dernier rapport laisse pourtant peu de place au doute sur le fait que Kigali autorise le M23 à utiliser son territoire pour se déplacer et se ravitailler. Des doutes subsistent sur la fourniture en arme du M23. Si le rapport de l’ONU explique, à juste titre, que le M23 récupère ses armes auprès des FARDC après ses conquêtes, la sophistication de certains armements et équipements militaires pose question. Les autorités congolaises affirment clairement que le Rwanda soutient également le M23 en armes et munitions.
Les interrogatoires d’anciens membres du M23 par le groupe d’experts de l’ONU montrent enfin que le principal objectif militaire du M23 est « d’occuper les villes de Bunagana (ce qui est fait depuis le 13 juin), Rutshuru et Rumangabo, afin de couper la route stratégique Goma-Rutshuru, puis de prendre Goma ». L’histoire semble se répéter à l’infini dans cette région du Congo. Comme en 2012, le M23 cherche une nouvelle fois à faire tomber la capitale du Nord-Kivu pour force le gouvernement à négocier. Le M23 pourrait donc, 10 ans après, occuper à nouveau Goma… pour les mêmes raisons.

FIZI : AU MOINS 6 MORTS DANS DES AFFRONTEMENTS ENTRE MILICIENS TWIRWANEHO ET MAÏ-MAÏ PRES DE MINEMBWEABONNEZ-VOUS A NOTR...
29/06/2022

FIZI : AU MOINS 6 MORTS DANS DES AFFRONTEMENTS ENTRE MILICIENS TWIRWANEHO ET MAÏ-MAÏ PRES DE MINEMBWE

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Des violents affrontements entre miliciens armés se poursuivent près de Minembwe en territoire de Fizi au Sud-Kivu. Ce mardi 27 et mercredi 28 Juin, les groupes armés de la coalition Gumino-Twirwane-Makanika-Android se sont encore fois affrontés aux miliciens Maï-maï Biloze Bishambuke.
Selon des informations parvenues à LaPrunelleRDC.info, les combats ont eu lieu dans les régions de Kivumu, Irumba ainsi que Kabingu dans le Secteur de Lulenge, groupement Basimunyaka Sud.
Des sources généralement bien informées évoquent des pertes d’au moins 5 combattants dans les rangs des miliciens de la coalition Twirwaneho et au moins 2 morts chez les miliciens Maï-maï Biloze Bishambuke.
Par ailleurs, au moins dix miliciens de la coalition Twirwaneho ont été blessés. Au moins cinq blessés du côté miliciens maï-maï.
Les FARDC confirment.
L’armée sur place reconnait que la situation dans ces localités autour de Minembwe reste préoccupante à la suite de ces incessants affrontements entre groupes des miliciens.
« Plusieurs dégâts sont rapportés de part et d’autre. On rapporte quatre morts et dix blessés du côté coalition Twirwaneho-Makanika. Les blessés sont pour l’instant pris en charge à l’Hôpital Général de Minembwe. Il y a eu 5 blessés et deux morts du côté maï-maï Biloze Bishambuke selon des sources concordantes. En outre, l’ors d’une patrouille de reconnaissance vers Bijombo, les FARDC ont été interceptées à plus ou moins 7 Kilomètres de notre poste de commandement de Kamombo par les Twirwaneho-Makanika. Un militaire a été légèrement blessé par b***e », explique le Lieutenant Meya Gbe Jérémie Porte-Parole de la 12ème Brigade de Réaction Rapide basée dans les Hauts-plateaux sud Sud-Kivu.
Ces affrontements deviennent de plus en plus récurrents dans la région de Fizi. Cette fois, ce sont des groupes armés qui s’affrontent. Le jeudi 23 Juin dernier, des violents affrontements ont encore opposé des groupes armés actifs dans la région de Fizi au Sud-Kivu.
Pour l’instant, regrette la Société Civile des Compatriotes Congolais (SocicoRDC), des populations continuent à se déplacer pour des régions supposées sécurisées.
“Il y a un déplacement massif des paisibles citoyens vers différents villages environnants. La Société Civile des Compatriotes Congolais condamne fermement ces actes ignobles des groupes armés qui continuent toujours à déstabiliser la situation sécuritaire des paisibles citoyens”, dit Kelvin Bwija, Coordinateur de SocicoRDC

RDC-BENI : AU MOINS 9 MORTS ET DES MAISONS INCENDIEES DANS UNE NOUVELLE ATTAQUE PRES DE MAMOVE ;ABONNEZ-VOUS A NOTRE CHA...
29/06/2022

RDC-BENI : AU MOINS 9 MORTS ET DES MAISONS INCENDIEES DANS UNE NOUVELLE ATTAQUE PRES DE MAMOVE ;
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La société civile de Mamove rapporte que 9 civils ont été tués dans une nouvelle attaque attribuée aux combattants d’Allied Democratic Forces (ADF), survenue la nuit du lundi à ce mardi 28 juin dans le village de Nziaka, à 17 kilomètres à l’ouest de la localité de Mamove (territoire de Beni), au Nord-Kivu. Plusieurs maisons sont incendiées.
La plupart des victimes ont été achevées à la machette et par b***e dans leurs maisons. Plusieurs autres personnes sont blessées. Les assaillants ont aussi emporté plusieurs biens de valeur dont des bétails, précise à Kinos Katuho, responsable de la société civile de Mamove.
C’est la énième attaque dans la zone. Lundi dans la journée, plusieurs villages ont été attaqués simultanément par les présumés rebelles ADF dont notamment les villages de Wasafi, Kota na Respect, Musangwa, Manzumbu et Mangambo.
Suite à cette résurgence des tueries, la société civile appelle la population à vider la zone car les assaillants ne sont pas poursuivis par l’armée.
« Nous demandons à la population de Nzakiya, de Mambumembume, et celle se trouvant aux alentours de Beu-Manyama d’être très vigilante et de vider les lieux car les assaillants ne sont pas poursuivis », déclare Kinos Katuho, qui pense que ces attaques sont dues au manque d’effectifs dans la zone : « C’est depuis vendredi dernier que nous sommes en train de demander à l’armée de renforcer son effectif mais sans suite, nous l’appelons à la responsabilité ».
Depuis samedi dernier, au moins 37 personnes ont été tuées dans différentes attaques attribuées aux rebelles ougandais ADF à Mamove et villages environnants selon un décompte fait par la société civile

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