Confluent - Le trimestriel des Namurois

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Production - Graphisme : Vincent Brudnicki
Collaborateurs : André Dubuisson, Laurane debatty, Paul Dulieu, Monique Fiévet, Chantal Godard, Florence Halleux, Etienne Guillaume, La Société Royale Sambre et Meuse, Bietlot (Gilly)

MES VACANCES À MOLENBEEK…En cette fin août, je suis pris de bougeotte. Comme une envie de vacances. Ou plus exactement d...
09/09/2025

MES VACANCES À MOLENBEEK…

En cette fin août, je suis pris de bougeotte. Comme une envie de vacances. Ou plus exactement de dépaysement…

Irai-je à La Panne ? À Durbuy ? À La Roche-en-Ardennes ? Et pourquoi pas à Anvers ? C’est du déjà vu. Non, je veux aller ailleurs. Explorer d’autres contrées, d’autres langues, d’autres coutumes. Bref, j’ai un besoin d’évasion. Vers là où je ne rencontrerais pas d’hommes bedonnants en short montrant leurs mollets ou des femmes maquillées cheveux au vent. Mais si possible pas trop loin, car je n’ai pas beaucoup de temps.

Un ami m’a alors parlé de Molenbeek-les-Bains. « C’est à deux heures de train, et tu ne seras pas déçu ».

Gare du Midi, puis dans le sous-sol, le tram 51. Le véhicule brinquebalant sort péniblement du tunnel où il s’est arrêté. Il longe le canal. Cinq arrêts et me voilà arrivé. Je n’ai qu’à franchir sur une passerelle le canal à l’eau glauque, pas question de bains évidemment. Et me voilà arrivé !

Je me mets alors à errer au gré de mon humeur. L’humeur est-elle bonne conseillère ? On va voir. Après tout, je suis en vacances.

En face de moi, se dresse la flèche de l’église Saint-Jean-Baptiste, énorme monument art déco classé. Elle est malheureusement fermée. Mais à son chevet, je rencontre un imam ou un apprenti-imam, reconnaissable à sa longue toge blanche. Il sourit. L’église est fermée, mais peut-on visiter une mosquée ? On en compte 22 su ile territoire communal, dont la célèbre mosquée Al Khalil, créée en 1985 par la confrérie des Frères musulmans et agrandie sans cesse depuis lors pour devenir en 2020 la plus grande de Belgique, capable d’accueillir 1500 fidèles. L’iman m’en indique une, plus proche, discrètement logée au rez-de-chaussée d’un immeuble. Par terre, un tapis vert, au fond le mihrab, mais pas de décor. A l’extérieur, et c’est le cas pour toutes les mosquées de la commune, pas de minaret, ni de coupole pour concurrencer dans le paysage l’église catholique, qui n’a pourtant pas autant de fidèles, mais qui tient son rôle de signal urbain et de rassembleur. C’est dans sa grande nef qu’en mars dernier, en plein carême, 500 personnes ont fêté l’iftar, ou banquet de rupture du jeune du ramadan, ce qui peut surprendre, voire choquer, mais est proposé ici comme une expression de la bonne entente entre les religions.

Pour discret qu’il soit dans ses monuments, l’islam ne l’est pas dans la rue. La chaussée de Gand est pleine d’une foule au milieu de laquelle passe avec difficulté le trafic automobile. Ce n’est pas le souk, mais cela y ressemble. Deux femmes sur trois, peut-être même trois sur quatre sont voilées. Elles furètent dans les échoppes qui sont faites pour elles. Des bijoux et des pacotilles, des montres et des lunettes, des salons de beauté et surtout des boutiques de vêtements. Pour quelques euros une abaya ou un foulard. Les parures de mariée sont plus chères mais fascinantes. Je traverse un festival de couleurs et de dessins venus du Proche-Orient.

Une petite faim ? Pas de Mac Donald ni de Quick. Cela tombe bien, je souhaite goûter à d’autres saveurs. Je suis servi : quantité de boulangeries, pâtisseries et magasins de sucreries se succèdent. Dans un resto populaire, je peux me restaurer d’une assiette viande, frites, salade et d’une eau pour 15 euros. Manifestement on est au pays du bon et pas cher.

Une petite bière ? Pas un bistrot n’en vend. Pas de vin ni d’apéro non plus, bien sûr. Le coca n’est concurrencé que par le thé à la menthe. Ou à la rigueur par un café. Je prends place sur une terrasse, à un coin de rue. À côté de moi, deux messieurs me saluent avant de poursuivre leur conversation en turc. Les clients et passants se connaissent, s’interpellent et se font un geste d’amitié. S’embrassent même. En français, en flamand, en arabe, en turc, en d’autres langues peut-être, vous avez dit cosmopolite ?

J’avais souhaité quitter ma Wallonie natale ? C’est fait. Je me trouve dans une sorte de village monde, imprégné de la couleur et de l’art de vivre du Maroc (dont la moitié des habitants sont originaires). Justement, voici deux jeunes. Souriants. L’un vient de terminer sa médecine, l’autre, qui aime bambocher, a pris du retard… Le premier est d’origine marocaine, le second tunisienne. Ils se parlent malgré l’hostilité entre les deux pays ? « Ça, c’est de la politique, me disent-ils. Nous deux, nous nous connaissons depuis l’enfance… Nous sommes belges et nous aimons nous retrouver ici, chez nous, à Molenbeek ».

Cette sorte d’union sacrée de toutes les races et religions autour de la grosse tour ronde de la maison communale semble être le mantra des habitants de ce coin de Bruxelles. « Nous avons mauvaise réputation à l’extérieur, à cause des attentats de Bruxelles et de Paris (NDLR. dont les auteurs étaient originaires de Molenbeek), mais elle ne correspond pas à la réalité. Notre réalité, c’est la convivialité, la chaleur humaine, l’entraide ». Ils disent tous cela, et pourtant le lendemain de mon passage, un homme a été agressé au couteau… Un incident, comme il peut s’en passer ailleurs ? Sans doute. Les habitants préfèrent parler de leur idéale façon d’être. Un restaurant la symbolise. Il s’appelle « La Cassonade » Celui qui y mange paie en sortant non pas son repas, mais celui du convive suivant…

Molenbeek demande à être reconnue capitale européenne de la culture en 2030. En concurrence avec Namur et Leuven. Deux jeunes filles préposées à la promotion de cette candidature m’expliquent : « Nous souhaitons que le regard que le monde porte sur nous change. Nous sommes une ville jeune (40 % de moins de vingt ans), créative, enthousiaste. Et surtout solidaire et généreuse ! » Mais la culture, mesdemoiselles ? « C’est celle du vivre-ensemble ».

Ce soir-là, dans le cadre de la Molenfest, destinée à populariser cette candidature, une cinquantaine de personnes interprètent sur une musique électronique des pas de danse qu’elles ont répétés dans l’après-midi. Ce ne sont pas les ballets russes, mais ce sont ceux de la population du cru, tous genres confondus. On se mêle, on se mixte. De nouvelles expressions s’inventent qui transcendent les différences.

Symbole majeur de cette envie de vivre ensemble : le dimanche 7 septembre, la chaussée de Gand a été fermée au trafic. Et sur 350 mètres de long a été dressée une table interminable où tout qui passait pouvait recevoir à manger gratuitement, chaque communauté locale offrant ses spécialités. Cela s’appelle la « Sadaka », la générosité. « La Sadaka, peut-on lire dans un prospectus, n’est pas un slogan, c’est un mode de vie propre à Molenbeek (…) Nous pensons que l’Europe a besoin de plus de Sadaka. C’est pourquoi nous voulons devenir Capitale Européenne de la Culture en 2030. »

Molenbeek, modèle d’un monde nouveau ? Elle m’apparaît plutôt comme un îlot. Un habitant me demande d’où je viens. De Wallonie ? Où est-ce ? Les Molenbeekois proviennent de 140 pays différents, mais ne savent pas où sont les Ardennes et où passe la Meuse… C’est peut-être là plus que dans l’absence d’un passé prestigieux et d’institutions remarquables que se situe la limite de l’ambition exprimée de devenir capitale culturelle pour représenter la Belgique : le complexe du pré carré, original et distinct du reste du pays.

Au conseil communal, le 27 août 2025, ce complexe est même devenu une revendication. Accusée sur les réseaux sociaux, au nom de la « neutralité du service public », par le MR parce qu’elle porte un foulard, l’échevine Saliha Raiss, qui a exercé les fonctions de bourgmestre pendant les vacances, réagit : « Si des gens portent des tissus, des tentures (…), si on dérange tant que ça, si on ne veut même plus nous voir, la région compte 19 communes. Si à Molenbeek c’est si invivable, changez de bord, allez-y ailleurs, dégagez ! ».

Le mot « dégagez ! », sorti de son contexte, a fait le buzz. La vidéo a même été vue par Elon Musk qui l’a commentée dans un tweet qui a dépassé les 30 millions de vues : « Les Belges doivent quitter la Belgique ! ? C’est fou ! » (Voir sur RTBF Actus du 1er septembre). Ce n’est évidemment pas ce que Saliha Raiss a dit. Elle veut mettre dehors les racistes qui ne supportent pas les musulmans. Mais ce faisant, elle revendique aussi le caractère particulier de Molenbeek, commune imprégnée de culture islamique à la recherche d’harmonie.

Mais il est temps de rentrer. Tram 51 en sens inverse. Sur les innombrables blocs de béton qui se succèdent le long des rails, il est écrit « GAZA ». Cela me rappelle la devanture d’une agence en centre-ville, où des affiches appellent à manifester sa solidarité avec le peuple palestinien, dont le drapeau orne la façade de la maison communale.

J’aurais voulu, en vacances, oublier la politique. Elle m’a rattrapé. Politique nationale, avec le MR (et surtout son président) en embuscade. Politique internationale, avec le conflit à Gaza. Pourtant les gens de Molenbeek m’ont bercé de leur idéal der fraternité. J’en garde le goût du gâteau au miel et du thé à la menthe…

31/10/2024

NAMUR, CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE (3)

Dans les deux billets précédents, j'ai mis en évidence d'abord les FLEURONS de la culture à Namur, qui font sa réputation à l'étranger, et, ensuite, le sens des ANIMATIONS, qui vont émailler le programme de " Namur2030 ".

Mais il est un troisième vecteur à prendre en considération. J'ai consacré, dans mon livre, beaucoup de temps à explorer ce qui sous-tend la politique culturelle des autorités communautaires, provinciales et communales.

C'est d'abord le terme de "démocratie culturelle" qui est apparu, autrement dit la "culture pour tous", avec une attention privilégiée pour les citoyens peu érudits, dont on s'est aperçu qu'ils avaient un potentiel de création important, parfois même surprenant. C'est notamment le cas de personnes porteuses de handicap, d'artistes déjantés, d'immigrés, mais aussi de jeunes enfants issus de tous les milieux. Le Delta et le Centre culturel régional leur ouvrent largement leurs portes. Le Théâtre royal est devenu une maison pour tous.

Puis s'est imposé le concept de " cohésion sociale ". Dans la société divisée qu'est la nôtre, la culture est prônée comme un moyen de rassembler les gens autour des valeurs de démocratie, de respect, de tolérance... L'essor des populismes, des simplismes et des fake news rend cet objectif prioritaire.

Les clivages sociaux restent, certes, importants, mais une grande évolution s'est produite depuis 50 ans. Alors qu'autrefois, les critères idéologiques (laïques vs chrétiens, libéraux vs socialistes...) et territoriaux (urbains vs ruraux, jambois vs namurois...) étaient prépondérants, les lignes de fracture sont aujourd'hui tout autre. Elles séparent les générations (seniors vs jeunes actifs) et les origines (belges vs étrangers).

La sélection par le jury de la candidature de Molenbeek semble indiquer qu'à côté d'un impératif politique assez évident (il fallait une commune de chaque région du pays), il a tenu compte des mesures prises pour faire cohabiter en bonne entente des populations d'origines très différentes.

Je ne suis pas sûr que Namur ait pris la mesure de l'importance de cette question. Son plan "Horizon 2034" souligne certes l'importance de faire droit à la "diversité des cultures", dans le but de permettre aux populations de traditions culturelles étrangères d'apporter leur contribution au vivre ensemble. Il souligne aussi l'importance du patrimoine, notamment folklorique, pour renforcer l'identité namuroise. Mais la réflexion est loin de me satisfaire. (Je renvoie à ce sujet à mon livre "Namur et le Namurois sous nos yeux" qui comporte un important chapitre sur la culture à Namur).

Si donc j'ai une suggestion à faire à l'équipe qui prépare "Namur2030", c'est d'étoffer ce volet de la culture, en répondant aux deux questions : Comment exprimer la diversité culturelle namuroise (et donc s'ouvrir aux autres) et comment, en même temps, renforcer notre identité (et donc valoriser nos traditions) ? Ces deux objectifs sont apparemment contradictoires, mais ils doivent être rencontrés l'un et l'autre pour que tous les Namurois, de quelque origine et de quelque génération qu'ils soient se sentent concernés.

La danse, le folklore, la musique, le sport... peuvent y contribuer, mais cela ne suffit pas. J'invite à poursuivre la réflexion.

(à suivre)

30/10/2024

NAMUR, CAPITALE EUROPEENNE DE LA CULTURE (2)

Dans mon précédent billet, j'ai évoqué les FLEURONS culturels de Namur, ces domaines dans lesquels elle a su rassembler des talents et se distinguer au plan international, attirant chez elle de nombreux visiteurs et rayonnant pas delà les frontières.

Mais pour les Namurois, la culture c'est bien autre chose. C'est cette multitude d'activités qui en font une ruche bourdonnante. Festivals (j'en ai compte 12 d'une durée variant de 3 à 10 jours), expositions, concerts, conférences, spectacles en tous genres.

Ces activités éveillent les jeunes talents, leur permettent de s'exprimer. C'est sur elles surtout que Laura Latour, la commissaire à la candidature, s'appuie pour étoffer son programme. Les membres de son équipe se sont mis en rapport avec un maximum d'acteurs. Elle compte ainsi faire de l'année 2030 une fête permanente, avec un spectacle grandiose à l'ouverture et à la clôture.

Mais si l'ANIMATION est partie intégrante de la culture, il ne faut pas confondre ces deux termes. Pour le jury, cette animation doit avoir un SENS. Mais quel sens ?

Comme Laura Latour me l'a expliqué dans l'entretien que je publie, les ateliers collaboratifs mis sur pied de mars à juin 2024 ont travaillé sur 5 thèmes :
- Namur à hauteur d'enfant
- le numérique au service de la collectivité
- le soin des autres
- le souci de la nature et de l'environnement
- l'ouverture à l'Europe et au monde.

On peut penser que les activités proposées seront cotées (et subsidiées ?) dans chacune de ces catégories, qu'elle appelle les "piliers de la candidature".

On voit ainsi que le projet culturel namurois ne se confond pas avec de l'amusement. Il est porteur d'un esprit d'éveil. Il est aussi porteur d'un esprit de partage. Tout le monde sur le pont ! Chaque Namurois comme chaque visiteur doit être entrainé dans une tourbillon créatif et de découverte.

Je comprends le projet de " Namur capitale européenne de la culture " comme l'expression d'un élan vital, à contre-courant des idées défaitistes et de la morosité ambiante. Chacun est appelé à sortir de sa léthargie, à danser, chanter, dessiner, filmer, écrire... Bref, s'exprimer de toutes les façons. L'escargot namurois doit sortir ses antennes plutôt que se recroqueviller sur lui-même...

(à suivre)

28/10/2024

NAMUR, CAPITALE EUROPéENNE DE LA
CULTURE

Quels sont les critères sur lesquels le jury s'est appuyé pour présélectionner Leuven - Molenbeek - Namur comme prochaine capitale de la culture ? Et quelles sont les notes attribuées au regard de ces différents critères ? Nous ne le savons pas. Ce serait pourtant fort intéressant. Le texte de la délibération montrerait ce que le jury appelle "culture" et comment il juge les propositions avancées.

Quoi qu'il en soit, si Namur est désignée, elle devra - entre autres- mettre en évidence les axes de sa politique culturelle qui attirent déjà l'attention des visiteurs étrangers, affluant parfois de fort loin, et font sa réputation au plan international.

Dans mon livre "Namur et le Namurois sous nos yeux", je m'intéresse à trois secteurs : le cinéma (avec le FIFF, le FINN), la musique chorale (avec le CAVEMA, l'IMEP, les nombreuses chorales) et le numérique (avec le KIKK, le TRAKK, le Pavillon numérique, l'Open Data).

Je décris la naissance et le développement de ces trois secteurs qui doivent tout à des hommes et des femmes de passion que les autorités communales valorisent par des constructions et des subsides. Et qui, les chiffres le prouvent, sont de véritables success stories.

Je montre comment, à force de travail, de perspicacité et de savoir-faire, le cinéma, la musique chorale et le numérique sont devenus des domaines où le nom de Namur est labellisé au plus haut niveau.

Ils n'épuisent certes pas la richesse culturelle de la ville qui est beaucoup plus large et diversifiée. Mais ils en sont la facette qui brille au firmament des villes qui comptent.

14/10/2024

NAMUR L'ANTITHESE DE NINOVE. LES CLES D'UN SUCCES. PAS DE CONGE DE CITOYENNETE

Comparer Namur à Ninove peut être jugé inconvenant. Mais dans les deux cas un homme a réussi à rassembler la population derrière lui pour devenir maître du jeu. Cela dit, la différence est flagrante. Tandis qu'à Ninove, Guy D'Haeseleer a capitalisé sur la peur du changement et le réflexe identitaire, Maxime Prévot a prêché l'évolution de sa ville et l'ouverture des esprits. Le Flamand a joué sur le repli, le Wallon sur l'éclosion. Je préfère vivre à Namur !

Cela dit, comment comprendre le succès des Engagés, si surprenant dans ses proportions. J'y vois beaucoup de raisons, j'en évoquerai deux.

La première est que les Namurois ont voulu soutenir l'un des leurs qui s'impose aux niveaux régional et fédéral. C'est la seule raison qui puisse expliquer que l'élection d'octobre renforce celle de juin. Entre les deux, Prévot s'est montré à la fois capable de contribuer à former un gouvernement, mais aussi de tenir tête à De Wever, d'un côté, à Bouchez, de l'autre. Son rôle de médiateur royal lui a donné une stature d'homme d'Etat. Et dans l'inquiétude que chacun nourrit sur l'avenir, c'est réconfortant. J'ose donc l'hypothèse que les Namurois n'ont pas donné plus de 15 000 voix à Prévot uniquement parce que c'est un bon bourgmestre (et pour se le garder à demeure), mais parce qu'il va nous aider tous à en sortir collectivement...

Une deuxième raison est, à mes yeux, le positionnement des Engagés dans la campagne. Il m'a surpris, mais il a réussi. C'est que j'ai sous-estimé l'envie des gens qu'on parle à leur coeur, ce qu'on compris les communicants du parti. C'est comme si la crise du Covid, qui a renforcé les comportements individualistes, avait en retour renforcé le besoin inassouvi de relations sociales chaleureuses, ce que leur a promis les Engagés avec des slogans comme "créer du lien" et avec des candidats non politiques.
Dans le passé, la campagne électorale voyait s'affronter les intérêts, les idéologies ou les projets. Rien de tout cela cette fois.
Les slogans qui ont permis aux Engagés de triompher étaient : "La force de la bienveillance", "Le courage de la nuance", "Le sens des responsabilités", "Voir loin, parler vrai, & agir juste". Ils ne forment pas un programme. Ils me rappellent les vertus que Cicéron prêchait aux responsables des affaires publiques telles qu'on me les a enseignées au collège... Or, les électeurs, loin de trouver cela ringard, se sont montrés ravis d'entendre un discours de morale publique, creux sur les intentions, mais qui les rassure dans la tourmente des fake news et la dérive des repères abandonnés.

Quant aux autres partis, notamment le MR, le PS ou Ecolo, ils se sont tous mis dans le sillage des Engagés, espérant être retenus par Prévot au sein de sa majorité pour faire la politique qu'il a décidée. Alors, forcément, l'électeur s'est demandé en quoi ils apporteraient une valeur ajoutée. Ils ont donc gardé leur clientèle de socle, mais la masse flottante les a ignorés, notamment celle qui a quitté Défi et Oxygène, définitivement largués, et celle qui va et vient d'une élection à l'autre dans le panier de voix d'Ecolo.

Il faudra maintenant voir ce que les Engagés feront de leur victoire. Celle-ci ne donne aucune indication sur l'adhésion des Namurois aux projets en cours ou futurs. Il serait dangereux que les élus croient qu'ils ont les mains libres pour faire ce qu'ils veulent. L'élection n'est que le choix des personnes jugées dignes de confiance, non pour décider dans leurs alcôves de parti, mais parce qu'on les croit ouvertes au dialogue et à l'écoute des citoyens. Comme nous disions autrefois, ceux-ci ne se sont pas mis en congé de citoyenneté pour six ans !

12/10/2024

STOP OU ENCORE ? BLANC-SEING A LA MAJORITé ?
APRES UNE CAMPAGNE DECEVANTE, UN COUP DE BARRE à DROITE ?

Il y a six ans, l'ancien ministre et maire de Bordeaux Alain Juppé est venu à Namur, dans le cadre du 25e anniversaire de NEW, pour inviter les Namurois à ne pas changer d'équipe sous peine de casser la dynamique de modernisation de la ville.

Mais aujourd'hui, 18 ans après l'installation de la majorité Engagés-MR-Ecolo, n'est-il pas temps de s'arrêter un instant et de faire le point ? Cette réflexion vaut autant pour les partis de la majorité que pour ceux de l'opposition.
C'est ce que je pense et c'est à quoi j'apporte ma contribution par mon livre "Namur et le Namurois sous nos yeux".
Mais je constate, au vu de la campagne électorale, que les élections n'ont pas été l'occasion de cette indispensable pause.

Tous les partis (hormis le PTB - ce qui pourrait faire de Robin Bruyère le leader moral de l'opposition, surtout si, comme il est prévu, son parti double sa représentation), tous les partis donc vantent la "métamorphose" du Namur et veulent la poursuivre, le seul infléchissement porté par le PS et, chez les Engagés, par Stéphanie Scailquin et Dorothée Klein, est de faire davantage pour le logement, devenu hors de prix pour les familles modestes... et même les autres.

LES QUESTIONS NON POSéES

Or, n'aurait-on pas dû mettre sur la table, pour savoir si on poursuit la même politique sans discernement, les problèmes qui pourtant se posent en réalité. Par exemple :
- les impôts et dépenses de la Ville, dont le budget 2024 a été voté en équilibre uniquement par ponction sur les réserves du passé...
- la densification du quartier des Casernes par la construction d'immeubles de logement de grand hauteur, sans âme et à des prix exorbitants, et qui doit se poursuivre vers la rue des Bourgeois et la rue Lucien Namèche...
- l'aménagement des espaces verts, dont le parc situé devant le nouveau Palais de justice (5 arbres malingres) donne un bien triste exemple de ce qui peut être mal fait avec un gros budget, le futur parc des Dames Blanches étant peut-être de la même eau...
- le square Léopold, seul ensemble d'arbres majeurs au sein de la Corbeille promis à l'abattage, contrairement à toute logique et même à l'encontre des politiques préconisées au niveau wallon dans le cadre de la lutte contre les effets du dérèglement climatique...
- le commerce urbain, ébranlé comme jamais par la désaffectation de la population de la périphérie (attestée par l'enquêtes de l'Association des commerçants), le développement des achats en ligne, le projet de centre commercial et les difficultés croissantes d'accès...
- la démolition d'anciens immeubles qu'on aurait pu réhabiliter au profit de constructions nouvelles, au risque de dénaturer Namur, une ville dans laquelle de nombreuses personnes ne se retrouvent pas (ce qui mérite qu'on s'interroge !)...
- la pauvreté croissante de la population du centre-ville et des faubourgs proches...
- l'insuffisance flagrante de la lutte contre le sans-abrisme...

Ces questions, et d'autres encore (j'en ai plein mon sac), n'ont guère été abordées durant la électorale. Le seront-elles par la suite ? On veut l'espérer. Comme celle du poids que l'on entend donner aux citoyens dans l'orientation de la politique urbaine. Tiens ! Pas un parti n'a préconisé le recours plus fréquent à la consultation populaire...

LES PRéOCCUPATIONS IMMéDIATES DES CITOYENS

Cette réflexion n'enlève rien aux mérites de la politique menée jusqu'à présent : on ne peut que se féliciter de la disparition de nombreux chancres urbains, des investissements réalisés en matière culturelle, de l'attractivité retrouvée des sites touristiques comme la Citadelle. Elle invite seulement à en percevoir les erreurs et les limites pour ne pas aller trop loin aveuglément.

Mais les partis répugnent le long terme. Ils ont tous choisi de se positionner par rapport aux préoccupations les plus immédiates des citoyens, comme la sécurité, la propreté, l'état des routes, des trottoirs et pistes cyclables... Ils font tous assaut de bonne volonté en préconisant... les mêmes solutions. (Mon étude sur l'importante question de la sécurité montre sa complexité et les mesures efficaces prises par la police et la justice). Au point qu'on se demande quelles différences il y a entre eux si ce n'est la représentation sociale et la sympathie qu'on peut éprouver pour les candidates et les candidats. J'ai moi-même été ému en regardant leurs vidéos, dans tous les partis. Leur élégance, leur sincérité et leur enthousiasme m'ont fait fléchir. Je me suis dit que Namur a bien de la chance d'avoir autant de citoyens et citoyennes (ils sont près de 250 !) désireux de s'engager pour leur ville.

UN COUP DE BARRE à DROITE ?

Le coup de barre à droite qu'on annonce avec le succès probable des Engagés et du MR aura à terme un effet majeur : celui d'obliger la gauche à se redéfinir. Ecolo, qui a renoncé à (presque) tous ses principes pour rester dans la majorité, sera forcé de retrouver sa virginité.

Mais un de mes amis, fin observateur de la vie politique namuroise, me dit que c'est précisément la perspective que l'habile stratège qu'est Maxime Prévot pourrait chercher à éviter en offrant une sucette à ce parti, même s'il dégringole dans les urnes. Il a réussi à dévitaliser le PS, puis Défi en attirant à lui leurs personnalités les plus marquantes, il peut le faire avec Ecolo en lui accordant quelques postes...

A voir dimanche soir...

24/09/2024

REGARDS SUR LE PASSé - DéFIS DU TEMPS PRéSENT

La présentation officielle de mon libre "Namur et le Namurois sous nos yeux", ce vendredi 29 septembre en fin d'après-midi a rencontré un grand succès. Merci à toutes les personnes présentes et, en particulier au gouverneur Denis Mathen, qui a rédigé la préface.

Voici un extrait de mon discours.

COMPRENDRE L'éVOLUTION

Toute personne qui a plus de soixante ans peut se rendre compte des changements survenus depuis leur enfance. Je les appelle des " bifurcations " dans la manière de voir la vie.

La génération des adultes de l’après-guerre ne pensait qu’à reconstruire le monde d’avant, tout en bénéficiant de la prospérité des trente glorieuses. Celle qui l’a suivie, composée des personnes nées entre 1950 et 1980, avait, au contraire, l’ambition de construire un monde nouveau, détaché des anciens clivages idéologiques. Ils ont vécu le temps de la liberté, de l’ouverture au monde, des grands idéaux, des nouvelles technologies. La génération suivante, celle des milleniums, est à l’opposé. Elle apparaît perturbée, repliée sur elle-même, inquiète. C’est une deuxième bifurcation, dont on n’a pas fini de mesurer les effets.

Cette observation constitue la trame de mon travail. Elle est surtout perceptible dans les chapitres qui concernent les mentalités, les angoisses, les traditions.

Mais les analyses fines que j’ai menées ont révélé bien d’autres changements que je vous laisserai le soin de découvrir. En voici un, particulièrement important. Il concerne la démographie.

De 2012 à 2022, les dix communes limitrophes de Namur ont toutes vu leur population augmenter sensiblement plus que le chef-lieu . Et pas un peu ! Ensemble, elles ont progressé de + 6,7 % , contre + 2,24 % pour Namur. Bien plus : la population qu’elles attirent est plus aisée que celle qui s’implante à Namur. Le revenu moyen par habitant y a augmenté (hors index) de 7% de 2007 à 2021 contre 3 % seulement à Namur.

La conséquence de cette évolution est que le revenu moyen des habitants de la périphérie a au cours de cette période rattrapé puis dépassé sensiblement celui des habitants de la commune de Namur.

On en tire la conclusion que le dynamisme économique insufflé par la capitale wallonne ne profite que très marginalement à sa propre population, mais bien davantage à celle des communes périphériques qui savent se montrer plus attractives.

Corrélativement, on ne manquera pas de relever l’accroissement sensible des problèmes liés à la pauvreté et au mal logement que Namur doit affronter.

Pour en savoir plus, consultez "Namur et le Namurois sous nos yeux", en vente en librairie, les AD Delhaize et les Night & Day.

08/06/2024

LE DUEL : BOUCHEZ MIS EN CHARPIE

Le duel organisé par la RTBF entre les présidents du MR et du PS était organisé comme un spectacle, ce qui à mon avis ne sert pas la politique.

Mais si je me concentre sur le débat, je note 5 à 0 pour Magnette qui a pu sans difficulté pointer les incohérences du programme du MR, se soustraire aux attaques maladroites de son adversaire et lui tailler un portrait d’homme arrogant et imbu de lui-même.

Magnette a ainsi pu démontrer que les 500 euros nets promis par le MR aux personnes qui travaillent n’étaient pas financés ( sinon par des vœux pieux); que suivant le programme du MR, les soins de santé allaient être dégradés ; que le MR, au temps de la précédente législature, avait réduit le nombre de policiers ; qu’il a été associé à presque toutes les majorités au fédéral , à la Région, à la FWB et même dans la Ville de Charleroi et donc que si ces entités sont endettées, il a sa part de responsabilité.

On se souviendra également du mot : Monsieur Bouchez, vous faites comme si le MR était né avec vous !

Curieusement, GLB n’a pas été à même de pointer les difficultés des indépendants et des PME qui sont réelles, alors que son parti prétend les défendre, ni d’expliquer comment il veut redresser les finances publiques autrement qu’en relevant le taux d’emploi, sans dire par quelle recette il pourrait mieux faire que les autres.

Bref un président qui ne maîtrise pas ses dossiers. Et croit pouvoir se contenter pour l’emporter sur la caricature, à la limite de l’injure, du Wallon assisté et heureux de l’être.

Pour autant, toujours dans l’attaque, Magnette ne s’est pas non plus expliqué sur sa stratégie….

Bon vote !

14/02/2024

MON AVIS SUR LE PROJET BESIX (6)

Mes réflexions précédentes m'ont conduit à préconiser une réduction substantielle du projet. Mais se posait une question importante : cette réduction n'était-elle pas en défaveur de Namur ?
C'est cette question que j'aborde aujourd'hui, toujours en me référant à l'étude d'incidences.

F. LE DILEMME à TRANCHER : peut-on réduire le projet ?

OU BIEN le projet est maintenu dans toute son ampleur, avec quelques aménagements apportés à la marge, et tous les défauts du projet subsistent,
OU BIEN il est réduit fortement et presque tous les problèmes qu’il suscite sont réglés : moins d’impact visuel, moins de problèmes de trafic et de stationnement, moins de nuisances, etc.

La question est donc : indépendamment du désir du promoteur de construire un maximum, quel est l’intérêt POUR NAMUR d’avoir un complexe aussi gigantesque ? Examinons cette question.

1/ L’ampleur du centre commercial

Je me bornerai ici de noter que les auteurs de l’étude d’incidences estiment, dans leur analyse de la variante proposé par Ramur, que « du point de vue spécifiquement commercial, avec une surface nette de vente de 12.300 m2, le volet commercial de l’alternative conserve a priori un potentiel pour redynamiser le commerce du centre-ville, du moins, si le mix commercial du projet (dominance de l’équipement de la personne) est lui aussi conservé dans cette alternative de même que la présence de locomotives commerciales de minimum 400 m2 de surface de vente nette ».

CONCLUSION : la réduction du volume du centre commercial ne compromet pas l’objectif de redynamiser le Nord de la Corbeille.

2/ Le volume des bureaux

Les auteurs de l’étude d’incidences se réfèrent à une étude de Géoconsulting qui estimait que les besoins en surfaces bruts de bureaux près de la gare de Namur s’élevaient à 16 000 m2 et ils en concluent que l’offre du projet, qui couvre 8 000 m2 est raisonnable.

La réalité est cependant bien différente : il faut bien constater 1/ que les nouvelles surfaces de bureaux prises en location le sont, pour l’essentiel, par des administrations ou des organismes para-publics déjà établis à Namur et que leur transfert aura une fin ; 2/ que toutes les entreprises et administrations réduisent leurs surfaces de bureaux en recourant davantage au télé-travail ; 3/ que de nombreux projets récents restent en jachère, faute de clientèle.

CONCLUSION : la réduction des surfaces de bureaux ne handicape pas le développement de la ville.

3/ Le nombre de logements

Pour justifier le nombre élevé de logements prévus (112, soit 270 habitants), les auteurs de l’étude d’incidences se réfèrent à une projection de l’IWEPS qui prévoit à l’horizon 2035, une augmentation d’un peu plus de 11% à Namur, soit 5.890 ménages à un rythme de 400 ménages supplémentaires par an.

La promotion de logements n’est donc pas absurde, elle n’est pour autant pas nécessaire. Les projets de construction de logements au centre-ville abondent, notamment rue des Carmes, dans le Quartier Novia et, par la suite, sur le terrain proche de la Cité administrative de l’Etat et dans la rue Lucien Namèche. S'y ajoutent tous les logements en cours de construction ou en projet, notamment à Jambes et Erpent.

On peut aussi s’interroger sur la qualité de ces logements lorsque l’on lit ceci : Il faudra une « bonne isolation acoustique des logements du site du projet, celui- ci s’implantant au sein d’un environnement sonore très bruyant dominé par le bruit des transports (trains, voitures, bus) (…) Enfin, concernant les incidences cumulées, le passage de bus au niveau de la nouvelle rampe qui longe la limite nord du site (dont la mise en service est prévue en mars 2023) est construite le long d’affectations sensibles (logements). Le passage de bus (700 bus par jour prévus entre 4h et 23h) constitue une source de bruit supplémentaire non négligeable (dans un environnement sonore déjà bruyant à très bruyant). Cet élément est à considérer dans le dimensionnement des façades côté nord… ».

CONCLUSION : On peut donc réduire le nombre de logements sans freiner le développement de Namur.

4/ Le volume du parking

Les auteurs de l’étude d’incidences estiment que les 824 emplacements de stationnement prévus dans le projet sont insuffisantes pour faire face aux besoins le vendredi et surtout le samedi. C’est la raison principale qu’ils invoquent pour réfuter le projet alternatif de Ramur. C’est donc bien le parking qui est l’augment majeur pour détruire le square Léopold.

C’est là qu’on s’aperçoit que les bureaux requièrent 227 places en semaine, pour 350 travailleurs occupés… alors que leur emplacement est choisi soit disant pour être proches de la gare !

Par ailleurs, si la Ville veut favoriser la mobilité douce, est-il justifié qu’elle calibre un parking par addition des besoins des automobilistes dont on souhaite qu’ils changent de comportement ?

Et peut-on préconiser un parking de grande capacité lorsque l’on connaît les impacts (décrits plus haut) sur l’engorgement des voiries d’accès ?

CONCLUSION : Entre un (trop) vaste parking et la conservation du parc (ou du moins d’une partie significative de ce dernier) le choix doit aller à ce dernier.

Conclusion générale
Le projet de Besix, par son gigantisme, est en porte-à-faux avec les valeurs de l’urbanisme namurois, il cause de gros problèmes de mobilité et inquiète à juste titre les riverains en raison des nuisances provoquées par son édification. Ce gigantisme ne se justifie pas du point de vue du développement équilibré de la ville. Il faut donc imposer plus de modestie.

A vous de juger ! Bonne réflexion.

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