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RadiKult' Magazine indépendant, dédié à la promotion de la culture sous toutes ses formes.

Dans le Detroit déjà déclinant des années 1970, Sixto Diaz Rodriguez enregistre deux albums qui passent inaperçus. Aux É...
16/01/2025

Dans le Detroit déjà déclinant des années 1970, Sixto Diaz Rodriguez enregistre deux albums qui passent inaperçus. Aux États-Unis, en dépit d’un talent incontestable, sa musique est un échec cuisant. Pourtant, sans qu’il le sache, sa voix traînante et ses textes engagés enflamment bientôt l’Afrique du Sud. Des décennies plus t**d, ce chanteur, depuis reconverti en ouvrier du bâtiment, apprend qu’il est devenu, malgré lui, une authentique icône culturelle.

Dans le Detroit déjà déclinant des années 1970, Sixto Diaz Rodriguez enregistre deux albums qui passent inaperçus. Aux États-Unis, en dépit d’un talent incontestable, sa musique est un échec …

Alors que le secteur de l’édition doit sans cesse faire place aux nouveautés, la mise au pilon des livres reste une prat...
15/01/2025

Alors que le secteur de l’édition doit sans cesse faire place aux nouveautés, la mise au pilon des livres reste une pratique répandue, bien que controversée. Entre nécessité économique, optimisation des stocks et problématique écologique, l’industrie explore aujourd’hui, encore insuffisamment, des alternatives pour réduire le gaspillage tout en répondant aux exigences d’un marché complexe. Quels sont les enjeux de cette pratique ? Comment la filière est-elle organisée et quelles solutions émergent pour préserver les ouvrages tout en répondant aux impératifs économiques ?

Alors que le secteur de l’édition doit sans cesse faire place aux nouveautés, la mise au pilon des livres reste une pratique répandue, bien que controversée. Entre nécessité économique, optimisatio…

L’idée de départ est d’une simplicité confondante : instaurer un dialogue entre une femme prolixe et sa patiente, aphasi...
14/01/2025

L’idée de départ est d’une simplicité confondante : instaurer un dialogue entre une femme prolixe et sa patiente, aphasique. Laisser durer, dériver l’échange, l’essorer et recueillir les larmes, le sang et le fiel qui en résultent. Elisabeth, comédienne, se tait depuis trois mois. On explique à sa place ses intentions, louables et dignes d’admiration : intégrité, refus du mensonge, rejet du masque social.

Face à elle, Alma, son infirmière et dame de compagnie, dont le destin sécurisant est tout tracé : un mari, des enfants et une foi indéfectible dans les vertus de la parole.

Alma va donc avoir la tâche de parler pour deux. Très vite, elle se confie. Face à ce silence qu’elle doit combler, elle voit toutes les invitations formulées à son monologue de plus en plus intime, de plus en plus habité.

L’idée de départ est d’une simplicité confondante : instaurer un dialogue entre une femme prolixe et sa patiente, aphasique. Laisser durer, dériver l’échange, l’essorer et recueillir les larmes, le…

Il est caractérisé par son sourire généreux et son accent méridional. Partie intégrante du patrimoine cinématographique ...
13/01/2025

Il est caractérisé par son sourire généreux et son accent méridional. Partie intégrante du patrimoine cinématographique français, Fernandel a traversé le temps. On se souvient de ses collaborations avec Marcel Pagnol ou de ses rôles mémorables tels que Don Camillo. Mais l’homme a tourné une myriade de films embrassant divers registres, du plus farfelu au plus grinçant. Ce coffret livré par les éditions Pathé réunit trois joyaux restaurés de la fin des années 40 et du début des années 50 : L’Armoire volante (Carlo Rim, 1948), L’Héroïque Monsieur Boniface (Maurice Labro, 1949) et Boniface somnambule (Maurice Labro, 1950). Trois variations savoureuses qui prennent appui sur le socle comique et inventif de l’acteur, trois univers distincts qui se font pourtant écho, unis par cette même vitalité inimitable.

Il est caractérisé par son sourire généreux et son accent méridional. Partie intégrante du patrimoine cinématographique français, Fernandel a traversé le temps. On se souvient de ses collaborations…

Dans Génération anxieuse, le psychologue social américain Jonathan Haidt documente l’impact des technologies numériques ...
10/01/2025

Dans Génération anxieuse, le psychologue social américain Jonathan Haidt documente l’impact des technologies numériques – smartphones, réseaux sociaux, jeux vidéo – sur le développement cognitif, émotionnel et social de la génération Z, cette cohorte d’adolescents et de jeunes adultes ayant grandi avec un smartphone dans la poche. Au fil d’une démonstration rigoureuse, appuyée sur un solide socle de données empiriques, il montre comment les interactions avec le monde numérique dès la pré-adolescence ont profondément modifié les trajectoires de vie des utilisateurs, altérant la maturation de leur cortex frontal, bouleversant leurs modes de socialisation et fragilisant durablement les repères nécessaires à la construction de leur identité.

Dans Génération anxieuse, le psychologue social américain Jonathan Haidt documente l’impact des technologies numériques – smartphones, réseaux sociaux, jeux vidéo – sur le développement cognitif, é…

Dans la pléthorique filmographie de Bergman, plusieurs tendances se dessinent. Certains de ses films sont de purs cauche...
09/01/2025

Dans la pléthorique filmographie de Bergman, plusieurs tendances se dessinent. Certains de ses films sont de purs cauchemars, qui rompent avec les amarres du réalisme pour nous immerger dans une obscurité particulièrement éprouvante. C’est le cas de ce Silence, qui inaugure un cycle où dominent Persona, bien sûr, mais aussi L’Heure du Loup et La Honte.

Le Silence est l’un des rares films de Bergman à ne pas se situer en Suède : le lieu est indéterminé, la langue incompréhensible, et les personnages cantonnés à un hôtel dans un pays en guerre. L’épure domine, et les symboles sont exacerbés pour signifier le pessimisme de l’auteur. Si l’on retrouve ainsi le thème obsessionnel de la dualité des femmes, la place de l’enfant, un rôle assez rare dans l’œuvre du cinéaste, y est prépondérante.

Dans la pléthorique filmographie de Bergman, plusieurs tendances se dessinent. Certains de ses films sont de purs cauchemars, qui rompent avec les amarres du réalisme pour nous immerger dans une ob…

La société décrite dans Les Salamandres s’apparente à une tyrannie ultra-contrôlée où la technologie se fait l’instrumen...
07/01/2025

La société décrite dans Les Salamandres s’apparente à une tyrannie ultra-contrôlée où la technologie se fait l’instrument permanent d’une surveillance généralisée. Tout y est réglementé, du régime alimentaire jusqu’aux moindres gestes du quotidien : on punit la consommation de viande ou d’alcool, on interdit les animaux domestiques, on traque la moindre infraction via des analyseurs et des détecteurs dispersés dans les espaces domestiques… Cette intrusion ne s’arrête toutefois pas à la sphère privée ; l’identité et le niveau de confiance de chaque individu se voient systématiquement vérifiés grâce à un fichier central apparemment capable de régurgiter le pedigree d’à peu près n’importe qui. Les citoyens vivent dans la hantise de perdre leurs rares libertés, via la soustraction d’unités de respectabilité, tandis que le gouvernement ou la « Société » – une entité administrative tentaculaire – détient tous les leviers de pouvoir.

La notion de biopolitique telle que l’entendait Michel Foucault est ici manifeste : la vie biologique des individus est gérée, optimisée et parfois manipulée au nom du bien commun. La prohibition de la viande ou de l’alcool se fait ainsi au motif de santé publique et d’économies de ressources. Des milliers de personnes ont été transformées en salamandres à la suite d’une expérimentation génétique visant à leur conférer une régénération cellulaire hors norme. Ces individus, depuis frappés d’ostracisme sanitaire, sont jugés contaminants et doivent respecter des règles d’isolement strictes. L’inscription dans les bases de données, l’interdiction de recevoir du monde chez soi : tout concourt à démontrer que la société, sous couvert de protéger la population, instrumentalise l’hygiène collective pour légitimer ses dérives autoritaires. L’usage d’exosquelettes – censés protéger et optimiser les performances humaines – reflète parfaitement l’obsession gouvernementale pour un corps augmenté et normé.

Dans Les Salamandres (éditions Bamboo), écrit par Julien Frey et illustré par Adrian Huelva, nous pénétrons un monde où chaque parcelle de vie est minutieusement contrôlée. Le récit s’ouvre sur une…

Dans Les Salamandres (éditions Bamboo), écrit par Julien Frey et illustré par Adrian Huelva, nous pénétrons un monde où ...
07/01/2025

Dans Les Salamandres (éditions Bamboo), écrit par Julien Frey et illustré par Adrian Huelva, nous pénétrons un monde où chaque parcelle de vie est minutieusement contrôlée. Le récit s’ouvre sur une société où les manifestations font rage, et où le pouvoir, désireux de maintenir l’ordre social et politique, opte pour le divertissement spatial afin d’anesthésier les consciences.

Dans Les Salamandres (éditions Bamboo), écrit par Julien Frey et illustré par Adrian Huelva, nous pénétrons un monde où chaque parcelle de vie est minutieusement contrôlée. Le récit s’ouvre sur une…

Les éditions La Boîte à Bulles publient Em Silêncio, premier roman graphique d’Adeline Casier, conçu en hommage à son gr...
06/01/2025

Les éditions La Boîte à Bulles publient Em Silêncio, premier roman graphique d’Adeline Casier, conçu en hommage à son grand-père. Il y est question du Portugal de Salazar, d’exil, de précarité et de solidarité. Le tout dessiné au crayon graphite, dans un noir et blanc qui laisse toute sa place à l’expressivité.

Les éditions La Boîte à Bulles publient Em Silêncio, premier roman graphique d’Adeline Casier, conçu en hommage à son grand-père. Il y est question du Portugal de Salazar, d’exil, de pr…

Sorti en 2001, le long métrage de Steven Spielberg A.I. Intelligence artificielle a été initialement développé par Stanl...
30/12/2024

Sorti en 2001, le long métrage de Steven Spielberg A.I. Intelligence artificielle a été initialement développé par Stanley Kubrick, autre cinéaste féru de nouvelles technologies. Tout au long de ses quelque 150 minutes, le film déploie des représentations et discours différenciés sur les robots portés à l’écran, anthropomorphes ou non, offrant de ce fait la vision panoptique et réflexive d’un futur possible, et peut-être proche.

Sorti en 2001, le long métrage de Steven Spielberg A.I. Intelligence artificielle a été initialement développé par Stanley Kubrick, autre cinéaste féru de nouvelles technologies. Tout au long de se…

Réalisé par Chris Columbus et sorti en 1990, Maman, j’ai raté l’avion (Home Alone en anglais) s’est rapidement érigé en ...
24/12/2024

Réalisé par Chris Columbus et sorti en 1990, Maman, j’ai raté l’avion (Home Alone en anglais) s’est rapidement érigé en incontournable des fêtes de fin d’année. Ce classique de Noël est rediffusé chaque année à travers le monde, au point de devenir aussi consubstantiel à la saison hivernale que les épandeuses ou les guirlandes lumineuses. Pour comprendre ce succès pérenne, il est nécessaire de se pencher sur les multiples facettes du film, allant de la nostalgie suscitée à la qualité des acteurs, en passant par sa musique emblématique et d’autres éléments peut-être moins évidents mais tout aussi primordiaux.

Réalisé par Chris Columbus et sorti en 1990, Maman, j’ai raté l’avion (Home Alone en anglais) s’est rapidement érigé en incontournable des fêtes de fin d’année. Ce classique…

New York, années 60. Des hamburgers gonflés de mousse, des robes molles comme des chiffons usés et des glaces fondantes ...
19/12/2024

New York, années 60. Des hamburgers gonflés de mousse, des robes molles comme des chiffons usés et des glaces fondantes décorent The Store, une installation où l’art imite la banalité en lui insufflant une âme grotesque. Claes Oldenburg vient de faire basculer le Pop Art de la toile à la rue, du plat au volume, du statique à l’organique.

L’homme est à l’art ce qu’un cuisinier de fast-food est à la gastronomie : un déconstructeur des normes. Né en Suède en 1929, il débarque à Chicago enfant, s’imprègne des absurdités et du mode de vie de l’Amérique, puis transforme ses trouvailles en sculptures qui oscillent entre satire et célébration, ouvertes aux interprétations du public.

Ce que Claes Oldenburg fait le mieux, c’est montrer et questionner par le détournement. Ses pinces à linge géantes et ses prises électriques disproportionnées ne sont pas que des gags visuels ; ce sont des réflexions sur une société engloutie par ses propres créations. Avec un humour acerbe, il nous rappelle que les objets qui nous entourent – les hamburgers, les cônes de glace, les bouteilles de ketchup – définissent autant nos désirs que nos absurdités.

Dans un monde où les objets du quotidien s’étiolent sous l’œil blasé des passants, Claes Oldenburg les a agrandis, aplatis, dégonflés, altérés et surtout offerts à la poésie urbaine. Son art, hybri…

Ce photogramme est tiré de la scène d’ouverture, devenue iconique, de Scream (1996), réalisé par Wes Craven. Il montre C...
18/12/2024

Ce photogramme est tiré de la scène d’ouverture, devenue iconique, de Scream (1996), réalisé par Wes Craven. Il montre Casey Becker, interprétée par Drew Barrymore, en pleine crise de terreur alors qu’elle est au téléphone avec un interlocuteur non identifié et particulièrement menaçant. C’est la victime typique des films d’horreur : une scream queen, une jeune femme horrifiée, prise au piège d’un jeu sadique orchestré par un tueur masqué, en l’occurrence Ghostface.

Le choix de mettre en scène une actrice célèbre dans un rôle rapidement voué à une fin tragique, un peu à la manière de ce qu’avait fait Alfred Hitchcock dans Psychose, renforce considérablement l’impact de la scène. Wes Craven déjoue les attentes des spectateurs et irrigue dès les premières secondes son film d’une tension palpable.

La composition de l’image est simple mais diablement efficace. Casey, en plan rapproché, occupe la majeure partie de l’espace, isolée dans un cadre domestique, ce qui accentue son sentiment d’enfermement et de vulnérabilité. Son visage déformé par la peur capte immédiatement l’attention. L’apparente sécurité de son milieu de vie n’est plus qu’une illusion, brutalement renversée par la menace imminente de Ghostface. Comme John Carpenter avant lui, Wes Craven organise l’intrusion de la violence dans un cadre banal et familier, symbolisant la pénétration du mal dans un sanctuaire privé.

Ce photogramme est tiré de la scène d’ouverture, devenue iconique, de Scream (1996), réalisé par Wes Craven. Il montre Casey Becker, interprétée par Drew Barrymore, en pleine crise de terreur alors…

Une île, une famille ou un couple, la parole et l’anéantissement. Cette partition qui s’appliquera à un très grand nombr...
17/12/2024

Une île, une famille ou un couple, la parole et l’anéantissement. Cette partition qui s’appliquera à un très grand nombre de films de Bergman s’inaugure en 1961 avec À travers le miroir, une grande claque qui fait vibrer sa carrière comme l’expérience du spectateur.

Il serait ambitieux de résumer les multiples enjeux qui poussent la petite communauté insulaire à des affrontements à géométrie variable. Disons qu’au centre des débats, deux thématiques majeures tirent les ficelles : la folie d’une jeune femme, dont le gendre est médecin, et le père écrivain, veuf d’ailleurs de sa mère ayant été emportée par le même mal ; et l’art, cette pratique qui donne souvent l’illusion à ceux qui s’y adonnent de pouvoir contempler de haut leurs congénères, une question qui hante particulièrement Bergman.

Une île, une famille ou un couple, la parole et l’anéantissement. Cette partition qui s’appliquera à un très grand nombre de films de Bergman s’inaugure en 1961 avec À travers le miroir, une grande…

Né Robert Nesta Marley en 1945 en Jamaïque, Bob Marley est issu d’une histoire marquée par la violence coloniale, la tra...
16/12/2024

Né Robert Nesta Marley en 1945 en Jamaïque, Bob Marley est issu d’une histoire marquée par la violence coloniale, la traite négrière et la plantation esclavagiste. Pays insulaire des Caraïbes, l’île est peuplée de descendants d’Africains asservis ; elle voit apparaître au fil des générations une conscience identitaire nourrie par la quête de racines, la remise en cause de l’héritage colonial et la volonté de reconquérir une souveraineté culturelle et spirituelle, jusque-là piétinée par les Espagnols, puis les Britanniques. Grandissant dans ce contexte, avec la particularité d’être métisse dans une société divisée, Bob Marley entend parler de Marcus Garvey, grande figure locale du panafricanisme, qui proclame l’urgence d’un retour sur le continent africain. Dans l’imaginaire du jeune chanteur, l’Afrique devient Sion, la terre promise censée guérir les plaies de l’histoire et offrir au peuple noir un horizon de réconciliation.

Le 11 mai 1981 disparaissait Bob Marley, artiste jamaïcain dont la voix et la renommée avaient gagné la planète entière. Chantre de la lutte contre l’oppression, inspiré par le rastafarisme et pétr…

Spécialiste en communication et fondateur de la société Oh! Médias, Gianni Ruggieri publie aux éditions EdiPro un essai ...
13/12/2024

Spécialiste en communication et fondateur de la société Oh! Médias, Gianni Ruggieri publie aux éditions EdiPro un essai sobrement intitulé Méthode CHAOS, qui présente, à l’aide d’exemples concrets tirés de sa propre expérience de consultant, un système de communication visant à objectiver les crises et à y répondre avec rigueur et pertinence.

La communication de crise est une discipline essentielle dans la gestion des imprévus susceptibles de menacer la réputation, la crédibilité ou la pérennité d’une organisation. Lorsqu’un événement défavorable se produit, qu’il soit lié à une catastrophe naturelle, un scandale médiatique ou une défaillance interne, le flux d’informations peut rapidement devenir incontrôlable. Les attentes du public, celles des clients, aujourd’hui amplifiées par les réseaux sociaux et la viralité des contenus, exigent parfois des réponses immédiates, toujours cohérentes et transparentes. C’est dans ce contexte, caractérisé par l’urgence et la défiance, que la communication de crise s’érige en nécessité. Elle vise à contenir, et si possible minimiser, l’impact de la crise, tout en rassurant l’ensemble des parties prenantes (autorités régulatrices, clients, personnel, médias…). Elle repose sur une planification stratégique en amont, une analyse fine des risques et une exécution rigoureuse pour protéger non seulement l’image, mais aussi les valeurs fondamentales de l’entité concernée.

Spécialiste en communication et fondateur de la société Oh! Médias, Gianni Ruggieri publie aux éditions EdiPro un essai sobrement intitulé Méthode CHAOS, qui présente, à l’aide d’exempl…

Jean Dubuffet s’est frayé un chemin hors des sentiers battus de l’art académique. Sa mission ? Dénicher la beauté là où ...
12/12/2024

Jean Dubuffet s’est frayé un chemin hors des sentiers battus de l’art académique. Sa mission ? Dénicher la beauté là où personne ne la voyait : dans les fissures des trottoirs, dans l’art des enfants, des marginaux, des malades mentaux. L’art brut, selon lui, c’est ça. Une créativité sans maquillage, une poésie sans les rimes imposées.

L’artiste français cultivait une fascination presque obsessionnelle pour le brut. Ne croyez pas à l’étiquette branchée ; ça ressemble bien plus à une déclaration de guerre contre les canons de la discipline. Des autodidactes, des parias, des oubliés se mettent à s’exprimer, à créer, à faire école. Il s’agit d’œuvres conçues en dehors de tout système, dépourvues des codes et des filtres qui font de l’art conventionnel une machine si bien huilée.

Jean Dubuffet, c’est un peu le punk avant le punk. Un homme qui, dans un siècle hypnotisé par les grandes écoles, les dogmes et la perfection esthétique, a décidé de tout envoyer valser. Né en 1901…

Les éditions Larousse publient Lieux cultes du cinéma et des séries, ouvrage collectif mettant en exergue l’importance d...
11/12/2024

Les éditions Larousse publient Lieux cultes du cinéma et des séries, ouvrage collectif mettant en exergue l’importance de l’espace – toutes acceptions confondues – dans la construction de l’image et du discours filmiques.

Au cinéma, les lieux ne sont jamais de simples décors. Ils suggèrent, grincent, vivent. Chaque mur écaillé, chaque ruelle sombre, chaque lumière blafarde raconte une vérité qui ne s’énonce pas toujours à voix haute. Ce sont des espaces pleins de failles, où l’ordinaire devient bouleversant. On s’y perd, on s’y abîme, on s’y trouve parfois aussi. Le cadre resserré d’un appartement, celui, plus large, d’une ville qui s’étire à l’infini : tout ça, c’est du cinéma avant même qu’on y dépose une histoire. Le lieu impose sa loi, fait plier les personnages à son rythme, les confronte à sa réalité nue.

Mais il y a aussi le souci du détail, la manière dont une caméra caresse une pièce vide, la façon dont une fenêtre ouverte semble respirer avec les protagonistes. Un lieu, c’est une mémoire en attente, une promesse de drame, de spectacle ou de réconciliation. C’est là que tout commence, là que tout finit, même quand on ne le voit pas. Il suffit d’un regard, d’un plan qui dure une seconde de trop, et soudain l’espace devient intime. Pas juste un décor : un cocon, un refuge, une prison, ou même un rêve qu’on n’ose pas nommer.

Les éditions Larousse publient Lieux cultes du cinéma et des séries, ouvrage collectif mettant en exergue l’importance de l’espace – toutes acceptions confondues – dans la construction …

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